Cette année, en guise d'avant-propos, nous vous proposons ces mots d'Isabelle Guérard, coordonnatrice du centre d'alphabétisation LE TRÉSOR DES MOTS, à Orléans:
«L'alphabétisation, c'est bien plus qu'améliorer sa lecture et son écriture. C'est un cadeau que l'on se donne, pour soi. C'est ouvrir une porte sur un monde à la fois connu et inconnu. C'est se redécouvrir en tant que personne. C'est se reconnaître en s'appropriant le rapport que l'on a avec l'écrit.
«Les personnes qui guident les pas des apprenantes et des apprenants dans leurs démarches d'alphabétisation — les animateurs et animatrices, les alphabétiseures — sont des gens formidables qui font un travail extraordinaire. On ne le dira jamais assez.
«En tant que membre du personnel d'un centre d'alphabétisation, je me trouve très privilégiée d'être témoin des succès des apprenantes et apprenants, de pouvoir lire le récit de leurs voyages vers la découverte, de les entendre raconter une si belle aventure.
«C'est ça, je pense, le feu sacré de l'alphabétisation. Et c'est une flamme qui n'est pas près de s'éteindre!»
En 1991, le Centre FORA publiait Expressions 1, le premier recueil de textes écrits par des apprenantes et des apprenants participant à des ateliers d'alphabétisation ou de formation de base en langue française en Ontario. Chaque année, la participation au projet s'est accrue et le recueil s'est épaissi.
Avec le présent document, une autre étape vient d'être franchie: l'application des résultats d'apprentissage. Les organismes d'alphabétisation et de formation de base de l'Ontario doivent dorénavant concevoir leurs plans de formation autour des cinq nouveaux niveaux tout en reflétant ces résultats d'apprentissage dans leurs programmes. Guidé par la volonté d'aider les animatrices, le Centre FORA a ajouté au recueil, cette année, quelques suggestions d'animation et d'activités reflétant une approche axée sur les résultats d'apprentissage. Ces suggestions sont basées sur des indicateurs de réussite précis, tels qu'ils paraissent dans le document Comment utiliser les résultats d'apprentissage: ébauche de validation, publié par le ministère de l'Éducation et de la Formation de l'Ontario (MÉFO) en juillet 1998.
Après chacun des neuf thèmes, vous trouverez donc clairement indiqués les résultats d'apprentissage, les indicateurs de réussite et les niveaux d'apprentissage touchés dans les suggestions d'animation et d'activités suivies d'un jeu. Le Centre FORA espère que ces quelques suggestions d'animation et d'activités sauront faciliter un peu la tâche des animatrices dans la mise en œuvre et l'utilisation des résultats d'apprentissage.
Note: Le mot «animatrice» représente aussi bien les hommes que les femmes. Il a été choisi afin de refléter la réalité en alphabétisation et en formation de base des adultes en Ontario.
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Aujourd'hui, je décide de teindre mes cheveux.
La teinture appliquée, j'ose un coup d'œil. Oh! quelle horreur! Mes cheveux sont vert-de-gris. Je me dis qu'après le rinçage, j'aurai la couleur châtaine que j'ai choisie.
Oh! malheur de malheur! J'ai maintenant les cheveux d'un rouge carotte. Le choc est terrible. Je pense: «Mon Dieu! mes enfants et mon mari qui vont arriver et rire à se tordre.»
Je passe l'après-midi enfermée à attendre et à pleurer. Ils rentrent. Je refuse de sortir de la salle de bain.
Craintive, j'ouvre la porte, j'entends de grands cris d'épouvante et des rires. Je me sens ridicule et j'ai honte.
Après l'effet de choc passé, il a bien fallu que j'en rie aussi.
La morale de mon histoire: «À chacun son métier.»
Cécile Caissie
Groupe d'alphabétisation populaire Le Coin des mots
Sault-Sainte-Marie
Je gardais une petite fille de six mois. Durant l'après-midi, elle dormait bien. J'avais une demi-heure pour teindre mes cheveux. Je n'ai pas pu finir, la petite s'est réveillée plus tôt.
Je suis allée chercher la petite. Quand elle m'a vue, elle s'est mise à pleurer encore plus fort. J'ai essayé de la consoler. Rien à faire. J'ai changé sa couche, elle pleurait encore. Puis, je lui ai donné son lait, elle pleurait toujours. J'ai enfin compris qu'elle avait peur de moi. Je ressemblais à une extraterrestre.
Mon garçon allait revenir de l'école dans dix minutes. Alors, en attendant, j'ai tourné le siège de la petite. Elle pleurait moins.
À l'arrivée de mon garçon, je lui ai dit: «Surveille la petite pour deux minutes.»
À mon retour, la petite m'a tendu les bras, puis elle a cherché l'autre créature bizarre.
On a compris et on a bien ri.
Pauline Lacroix
Groupe d'alphabétisation populaire Le Coin des mots
Sault-Sainte-Marie
Il y a longtemps déjà, mon père construisait sa deuxième maison. À cette époque, les murs étaient remplis de bran de scie pour l'isolation. Comme la maison avait deux étages, nous montions le bran de scie dans des poches de jute avec une poulie et un câble.
Tout à coup, la plus jeune de mes sœurs arrive, nous suppliant de la monter au deuxième étage. Alors, nous la mettons dans une poche vide et nous tirons sur le câble. Nous la montons doucement. Rendue au plafond, la poche déchire... Oups! la voilà qui redescend en vitesse. Elle est sans connaissance, car elle est tombée sur la tête.
Depuis ce temps-là, chaque fois que nous nous rencontrons, nous parlons de cette mésaventure tragique, mais qui maintenant nous fait bien rire.
J. M. Lafontaine
Centre d'alphabétisation LE TRÉSOR DES MOTS
Orléans
Pendant les deux dernières semaines, j'ai aidé mon amie parce qu'elle s'était brisé le cou et a dû avoir recours à la chirurgie. Elle a eu une aide de la Croix rouge pour nettoyer sa maison et préparer ses repas. Il est arrivé un drôle d'incident. En faisant le lit, la jeune fille de la Croix rouge, au lieu de mettre des draps, a mis un rideau blanc, en croyant que c'était un drap. Quand mon amie s'est couchée et que nous avons vu le drap, nous avons bien ri, et nous en rions encore. Je lui ai dit: «Tu es comme miss Scarlette dans Autant en emporte le vent. C'est bon que la barre ne soit pas dedans.»
Linda Piepers
Alpha Huronie
Penetanguishene
Il y a bien longtemps, mon mari et moi, nous vivions à la campagne.
Un jour, Willie, mon époux, était parti chez son frère. Comme j'étais seule, j'avais verrouillé la porte; j'avais peur. Soudain, j'ai vu un homme qui arrivait à pied au travers du champ. C'était un vieillard à la barbe longue et blanche, vêtu pauvrement comme la plupart des fermiers dans ce temps-là.
Il a frappé à la porte en me criant: «Ouvre la porte; j'chus ton oncle!» Mais, je ne le reconnaissais pas: étant mariée depuis peu de temps, je ne l'avais vu qu'une fois alors qu'il était endimanché.
Sur ces entrefaites, mon mari est arrivé et il a invité son oncle Claude à entrer chez nous.
Plus tard, ma tante Agnès a trouvé cela drôle, mais aussi épouvantable; «Toé, faire peur comme ça à la petite, c'est bien effrayant!»
On a bien ri par la suite mais, sur le moment, j'avais eu peur de l'étranger.
Bertha Baron
Centre À LA PAGE
Alexandria
Kerri avait six ans. Elle suivait des cours de ballet et de danse à claquettes. La fin des cours allait donner l'occasion d'assister à un spectacle. La proche parenté avait hâte. Tout allait bien. Il ne restait que quelques répétitions sur scène, sous tous les jeux de lumières.
Soudain, un revirement: Kerri annonce à ses parents qu'elle a vraiment peur et qu'elle montera sur scène seulement le soir du spectacle. C'est la panique! Quoi faire? Papa promet à son aînée de lui bâtir une maisonnette. Maman promet d'aller magasiner et de lui acheter tout ce qu'elle veut. Rien n'y fait. La parenté attend anxieusement.
La soirée arrive enfin. Place au spectacle! La parenté est sur les dents. Le rideau s'ouvre... Les yeux cherchent. Oui! Kerri est là. Ouf! Et qu'elle est belle! Et si gracieuse! Sans aucun doute la meilleure et la plus charmante!
La petite ayant bien joué son rôle, aux adultes de réaliser leurs promesses. Papa se met à l'œuvre. Maman achète les accessoires désirés. Deux semaines plus tard, Kerri a «sa» petite maison avec piscine. Son visage s'illumine d'un petit sourire narquois... Je me demande bien pourquoi. Tous les moyens ne sont-ils pas bons pour obtenir l'impossible?
Carol le Wright
L'ABC Communautaire
Welland
Être une maman, c'est un des métiers les plus difficiles. Mais, en même temps, c'est la plus belle récompense.
Quand nos enfants grandissent, on pense souvent à leurs premiers pas, à leurs premières dents et au premier mot. Une phrase que Dominic, mon fils aîné, aimait beaucoup dire quand il avait deux ans était: «Doggy - poo on you.» Je ne sais pas où il avait pris ça, mais chaque fois qu'il était gêné, c'est ça qu'il disait. Malheureusement, il était souvent gêné.
Un jour, mon mari et moi l'avions emmené au supermarché. Pendant que nous magasinions, deux religieuses se sont arrêtées pour complimenter Dominic. Une religieuse, en touchant sa main, a dit: «Tu parles d'un beau petit bonhomme!» À quoi notre petit trésor a bravement répondu: «Doggy - poo on you.»
Je vous dis qu'en retournant à la maison, nous lui avons appris une nouvelle phrase moins embarrassante.
Louise Beaulieu
Alpha en partage
Alban
Un jour, on m'a raconté une histoire bien drôle qui est arrivée à des jumelles de six ans.
Les jumelles étaient dans le champ quand elles ont vu une bête. Elles se sont mises à courir pour l'attraper et l'ont finalement prise. L'une d'elles a envoyé l'autre chercher Marie, leur sœur aînée, pour lui dire de venir voir le beau chevreuil qu'elles venaient d'attraper. En arrivant, Marie a eu une grande surprise: sa sœur tenait une mouffette par la queue et elle s'était bien fait arroser... Imaginez la senteur qui se dégageait!
Prendre une mouffette pour un chevreuil, quelle affaire! J'ai bien ri lorsqu'elles m'ont raconté cette histoire incroyable.
Quelle drôle d'aventure!
Rhéal
Centre d'alphabétisation LE TRÉSOR DES MOTS
Orléans
Cette histoire est arrivée il y a trente ans.
J'avais 12 ans et je m'en allais au village en bicyclette. C'était une belle journée d'été, et mes compagnons et moi nous étions donné rendez-vous pour jouer ensemble. La journée terminée, en revenant chez moi, toujours en bicyclette, j'ai envoyé la main à mes amis. En me retournant pour regarder devant moi, j'ai frappé un ours et je suis passé par-dessus lui, la tête la première dans le sable. J'ai fait demi-tour immédiatement et j'ai appelé mon père pour qu'il vienne me chercher.
Quelle histoire inoubliable! Heureusement, je n'ai pas chié dans mes culottes. L'ours avait eu aussi peur que moi.
Charles Ouellet
Centre d'alphabétisation La Boîte à Lettres de Hearst
Hearst
Un jour, je dis à mon mari, George: «Une des poules va avoir des poussins.» Mon mari me répond: «Non, elle n'aura pas de poussins. C'est impossible.»
Puis, la poule disparaît mystérieusement dans le champ. On la cherche partout, mais sans succès. Un samedi matin, à ma surprise, je vois la poule sortir du champ avec sept beaux poussins jaunes et noirs. Vite, je vais trouver mon mari, George, mon fils Mark, ma cousine Françoise et sa fille Juliette. Je leur dis: «Vite, venez voir la mère poule. Elle a eu ses poussins!»
Tout le monde se met à rire aux éclats. Quelle drôle de journée! Ah! Ah! George y pensera deux fois avant de dire que quelque chose est impossible!
Jacqueline Socquer
Centre À LA PAGE
Alexandria
Ma sœur Liliane revient de l'encan. Elle arrive avec dix-sept poules dans des boîtes de bois qu'elle place dans le garage. C'est une surprise pour maman.
Le lendemain matin, au réveil, on entend des chants qui saluent le soleil. Seize coqs et une poule chantent le cri du matin. Un bruit perçant de cocorico fait écho dans la ville, ce dimanche matin.
Maman et Liliane, toutes surprises, ouvrent la porte du garage pour voir ce qui se passe. Mariette arrive sur le moment pour régler le problème. Elle se met à attraper les coqs. Elle glisse dans des trous de boue. Les coqs semblent l'attaquer. Mariette se montre brave. Elle se met à les tuer et à couper leurs têtes. Je fais des grimaces.
Du matin au soir, on les prépare pour les congeler excepté une, je la regarde dans une rôtissoire, prête pour le four. Croyez-moi, à ce même moment, je perds le goût et l'appétit pour le poulet.
Nicole Bigras
Centre communautaire Assomption
Conseil scolaire de district catholique du Nouvel-Ontario
Sudbury
Un bon matin de printemps, après avoir fait boire les veaux, on s'est aperçus, Albert et moi, que l'un d'eux avait le ventre gonflé; il avait des coliques. Il pouvait mourir d'un moment à l'autre.
J'ai couru à la maison pour chercher des remèdes, mais il n'en restait plus. J'ai aperçu le flacon de rye de mon mari. J'ai mis de l'eau tiède dans une bouteille avec le rye et je suis retournée à la grange pour donner le «remède» au veau d'un mois et demi.
Alors que je faisais boire notre malade, Albert a reconnu l'odeur de l'alcool. Il s'est exclamé: «T'as pas donné ma boisson au veau!» Le veau a commencé à faire des sauts, puis, il s'est mis à courir. Il s'arrêtait souvent devant Albert et faisait Be Be comme pour le remercier. À force de s'exciter, il avait chaud. Pour l'empêcher de prendre froid, on lui a mis des poches vides sur le dos. Après, il s'est endormi. Nous l'avions sauvé.
C'était la première fois qu'on voyait un veau danser. C'était bien drôle à voir!
Juliette Quesnel
Centre À LA PAGE
Alexandria
Un jour, on s'en allait en auto avec des amis pour aller jouer aux quilles. Ce printemps-là, il y avait tellement d'eau que les piétons avaient de la difficulté à marcher dans les rues.
Juste avant de passer dans une grande mare d'eau, la dame qui conduisait l'auto nous a dit: «Oh! regardez comme il y a beaucoup d'eau, vite levez vos pieds!» Elle nous a pris par surprise et elle était tellement convaincante que deux d'entre nous lui ont obéi. Alors, la dame s'est mise à rire et nous a dit: «Poisson d'avril!»
Quand on a réalisé qu'on s'était fait jouer un tour, on a bien ri. C'était vraiment notre tour de nous faire attraper, car au début de la tournée on lui avait fait courir le poisson d'avril deux fois.
Lorsqu'on parle de ce tour-là, on garde un bon souvenir et on a encore du plaisir.
Roland Vachon
Centre d'alphabétisation ALEC du Nipissing
Sturgeon Falls
C'était une belle soirée d'été, le 24 juin 1996. Je marchais avec paix et tranquillité. Les étoiles brillaient, et la lune commençait à sourire. La rue Morin, un raccourci pour aller chez moi, avait un petit pont. Je m'arrêtais toujours là quelques minutes pour réfléchir.
Ce jour-là, on avait annoncé à la radio que le zoo de Sudbury avait perdu un crocodile. Alors, là sur le pont, je pensais à cela.
Tout à coup, j'ai vu quelque chose bouger dans l'eau, puis disparaître. Je me suis dit: «C'est un castor!» Mais à la lumière de la lune, je voyais que ce qui avançait dans l'eau venait vers moi.
Mes yeux se sont élargis, mon cœur s'est mis à battre très fort et mes genoux se sont mis à trembler. C'était une vision cauchemardesque. J'imaginais le crocodile sauter sur moi. J'étais juste sur le point de crier «Au secours» et de prendre ma course lorsque j'ai vu clairement un grand tronc d'arbre descendre le courant.
Quel soulagement! J'ai repris mon souffle et ma marche vers la maison en souriant craintivement.
Michel Girard
Formation de base de l'Ontario
Collège Boréal
Sudbury
On est bien à cheval dans le silence, c'est merveilleux. Quand une petite neige tombe sur notre visage, c'est doux sur la peau. Nous avons parcouru le monde. Nous sommes bien, toi et moi. Je te donne mon amour pour toi.
J'ai ta photo dans le fond du tiroir.
On arrive dans un petit chalet, elle me dit que nous sommes seuls. Mais j'ai vu que nous n'étions pas seuls. Il y avait des lapins, des souris et des rats dans le petit chalet. Elle n'avait pas vu les animaux dans cette petite place. Une soirée, Aline a aperçu une petite souris blanche. Elle a crié toute la fin de semaine.
Pensez-vous que nous avons eu de belles vacances?
Claude Bonin
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Nous avions décidé de faire un dîner de Noël avec un échange de cadeaux entre apprenantes et apprenants. Pour l'échange de cadeaux, nous devions nous donner des faux noms et écrire trois choix de cadeaux. Pendant le mois de décembre, chacun essayait de savoir qui était qui. Nous n'avions aucune idée de l'identité de l'autre. Moi, j'ai pigé la «chatonnière». Sur son billet, il était écrit:
Chatonnière, un choc!
De la nourriture pour chat. Ha! Ha!
Moi, j'aime manger.
J'avais un doute sur la personne que j'avais pigée. Je me suis dit: «Elle aime manger!» J'ai acheté des pâtés, des biscuits et des petits pots de confiture. Je les ai disposés dans un panier. Dans le centre, j'ai placé une boîte de conserve de nourriture pour chats. Quand elle a développé son cadeau, la «chatonnière» était très contente. Deux jours plus tard, elle m'a appelée et m'a dit: «Tu as mis de la nourriture pour chats dans mon panier.» Vous pouvez vous imaginer ce qui était arrivé: elle avait goûté à la nourriture pour chats!
Manon Veillette
Centre d'alphabétisation Le Carrefour des Mots
Dubreuilville
Résultat d'apprentissage
Lire un texte à des fins diverses et le comprendre.
Indicateur de réussite
Suit des instructions écrites comportant jusqu'à 6 étapes, à raison d'une seule phrase par étape (Niveau 2).
Texte d'amorce
Rouge carotte par Cécile Caissie.
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Jeu
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Demander aux apprenantes et aux apprenants de suivre ces instructions étape par étape pour décoder le mot secret:
[Voir l'image pleine grandeur]
Demander de choisir et d'écrire:
Instructions pour réussir les instructions
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Le navire est parti le 10 avril 1912. Il y avait 2200 passagers à bord. Après avoir frappé un iceberg le 14 avril, le navire a pris trois heures à couler. Il y avait des canots de sauvetage seulement pour la moitié des passagers. Il y a eu 1522 morts.
Je ne connaissais pas l'histoire du Titanic parce que ça fait longtemps que c'est arrivé. J'ai aimé le film parce qu'il était bon jusqu'à la fin du montage. J'ai eu de la peine parce que les personnages étaient précieux pour moi.
Claudia Dupuis
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Hier soir, vers 18h30, un incendie a éclaté dans une maison vide. Les pompiers sont arrivés cinq minutes après que l'alarme s'est déclenchée. Ils ont eu beaucoup de difficulté à maîtriser le feu qui ravageait les murs. Les pompiers, après quatre heures, ont réussi à éteindre le feu.
Malheureusement, la maison est complètement rasée!
Stella Comtois
Centre Alpha-culturel de Sudbury
Sudbury
Il y a une trentaine d'années, mon frère Eldège a acheté la ferme de mon père et s'est établi dans la vieille maison avec sa femme, Priscilla, et leur adorable petite Denise.
Denise s'est fait un bon ami, un beau chat moucheté gris. Eldège et Priscilla couchaient en haut. Denise dormait dans sa couchette au pied de l'escalier. Minou, lui, dormait au sous-sol.
Un soir, Eldège avait oublié de mettre le chat au sous-sol. Priscilla et lui avaient travaillé bien fort et étaient très fatigués. Pendant la nuit, des souris ont grignoté les fils électriques, et le feu a pris. Minou est venu au secours. Il a sauté dans la couchette; Denise s'est mise à pleurer; mon frère s'est réveillé. À toute vitesse, Eldège a réussi à sauver sa famille.
Il ne restait plus rien de la maison. Une journée, en flattant Minou, j'ai aperçu une couleur plus foncée dans son poil, le long de son dos et d'une épaule à l'autre... on dirait comme une croix. C'est pour cela que je l'appelle le chat miraculeux.
Lucille Sheridan
Alpha Huronie
Penetanquishene
Le soir du 15 octobre, Georges, Paulette et les enfants Mélanie et William reviennent d'une soirée. Ils prennent Boundary Road vers 22 h 30. Soudain, ils voient un chevreuil passer devant eux et le frappent dans les côtes. La bête tombe sur le sol. Georges arrête l'auto. Le chevreuil se lève et retourne dans le bois. Alors, Georges prend la clé pour les pneus et court après le chevreuil. Il regarde avec la lampe de poche pour voir les traces de sang. Enfin, il voit le chevreuil étendu sur le sol. Il avance doucement vers le chevreuil, lui donne plusieurs coups, puis le traîne jusqu'à l'auto et appelle la police.
Une demi-heure plus tard, un policier arrive. Georges lui raconte son aventure. Le policier lui demande des informations, lui fait signer un papier et demande s'il veut avoir le chevreuil. Georges accepte avec plaisir. Le policier l'aide à mettre le chevreuil dans la valise de l'auto, et ils reprennent la route.
Une semaine plus tard, toute la famille de Georges a un festin au chevreuil. Quelle rencontre profitable!
Yves Boulerice
Centre d'alphabétisation LE TRÉSOR DES MOTS
Orléans
Cette musique me rappelle de beaux souvenirs des années passées. Par un bel après-midi, mon amie et moi avions décidé d'écouter des chansons country françaises. Nous avions commencé à chanter et à danser. Sur-le-champ, d'autres amies d'enfance sont arrivées et ont pris part à notre partie de plaisir. Nous nous sommes beaucoup amusées.
Au bout de quelques heures, mon amie et moi avions perdu la voix. Nous ne pouvions plus chanter et parler, et nos jambes commençaient à faire mal. Mais cela ne nous empêchait pas de danser. Plus tard, il a bien fallu arrêter notre fête, car nous étions épuisées.
Quelle journée formidable! Le lendemain, nous avons recommencé la fête. Mon amie et moi avions la voix enrouée. Tout à coup, nous ne pouvions plus chanter du tout. Alors, nous avons regardé les autres s'amuser.
Quelques-unes de nos amies d'enfance étaient parties à l'étranger et d'autres étaient parties aux études. C'était merveilleux de se rassembler après tant d'années.
Adrienne Cloutier
Centre d'alphabétisation AU PIED DE LA LETTRE
Cochrane/lroquois Falls
La journée du 14 février, c'est la Saint-Valentin. Ma femme et moi nous rendons au casino de Hull. C'est le cadeau de ma femme. Mon beau-père et ma belle-mère sont avec nous. C'est très amusant de voir les valets ouvrir les portes de la voiture pour nous faire sortir. Nous entrons dans le casino de Hull. Moi, je trouve que c'est très beau et énorme. Ma femme et moi partons jouer aux machines à sous. Ma blonde perd de l'argent en jouant. Ma belle-mère me demande un vingt-cinq cents. Avec ma pièce,
elle gagne trente dollars. Je suis très surpris. Au moins, elle me remet mon vingt-cinq cents. Nous repartons pour la maison. Nous parlons de retourner au casino de Hull.
Jean-Claude Bissonnette
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
J'étais une fille timide et je n'avais pas d'amies. Un jour, je me suis aperçue que j'avais de la difficulté à lire et à écrire et j'ai décidé d'aller au centre d'alphabétisation. Là, je me suis rendu compte qu'il y en avait d'autres comme moi. J'ai connu des personnes très gentilles qui se sont occupées de moi. Je n'étais plus seule.
Un jour, quelques filles du centre et moi avons reçu une invitation pour le lancement d'un livre à Kirkland Lake. J'ai aimé l'expérience. On s'est amusées et on a rencontré des personnes intéressantes. En revenant chez moi, j'ai invité mon amie Chantal à dîner pour parler de notre voyage. J'ai fait un délicieux sandwich aux pommes et au beurre d'arachide avec des oignons crus. Chantal a fait la grimace. J'ai ri et je l'ai mangé pour lui prouver que... c'était bon.
Johanne Demers
Centre d'alphabétisation Le Carrefour des Mots
Dubreuilville
En mars 1997, mon mari et moi avons reçu une invitation pour participer au 75e anniversaire de l'école secondaire de Chapleau. Chapleau est une petite ville au nord-ouest de Sudbury, notre ville natale. Le trajet en voiture d'une ville à l'autre dure à peu près cinq heures.
La journée de notre départ était une très belle journée de la première fin de semaine de juillet. Elle était chaude et ensoleillée. Nous avions bien hâte de nous rendre chez notre parenté et nos amis.
Il y avait toutes sortes d'activités: musique, défilé, danse, feux d'artifice, jeux de sports, tours en bateau et hélicoptère. Moi, j'aimais mieux parler avec de vieilles amitiés que je n'avais pas vues depuis trente ans. Quels beaux souvenirs inoubliables!
J'ai laissé savoir que j'étudie au centre d'alphabétisation Alpha en partage d'Alban, pour améliorer mon français. Mes amis n'étaient pas surpris, parce que j'ai toujours été une bonne élève à l'école et j'aimais apprendre.
Nous avons eu beaucoup de plaisir. Nous sommes revenus avec de beaux souvenirs du 75e anniversaire de notre école.
Jacqueline Landry
Alpha en partage
Alban
Le 8 novembre, un groupe de neuf amis vont souper au Vieux Château à Hawkesbury pour fêter l'anniversaire de Jean.
J'ai fait faire un gros gâteau forêt-noire décoré par le cuisinier du restaurant. Les serveurs entourent notre table et chantent Bonne fête à Jean. Ils nous servent le gros gâteau. Jean est très surpris et content!
Jean ouvre ses cadeaux. Il reçoit de belles choses. Moi, je lui donne une belle chaîne de Chevalier de Colomb. Il est très touché.
En retournant à Alexandria, le groupe d'amis se rend chez une amie pour donner un cadeau-surprise à Jean. Ce cadeau en fait rougir quelques-uns, et tout le monde étouffe de rire!
Une belle soirée comme ça se termine toujours trop vite!
Lorraine Ménard
Centre À LA PAGE
Alexandria
Le 17 mai 1997, je me suis mariée à Welland le jour de mes 25 ans. En me mariant à 25 ans, j'ai réalisé un rêve de jeunesse.
La réception réunissait cent cinquante invités. Bien que traditionnelle, elle comportait néanmoins de petites différences. Ainsi, les classiques baisers des amoureux durant le souper devaient être précédés de chansons d'amour au lieu de la coutume de taper sur les assiettes.
Évidemment, certains ont pris la parole et ont parlé de nous — en bien, il va sans dire. Aussi, il y a eu la danse, le lancement du bouquet... et une apparition surprise de Mickey Mouse afin de souligner l'anniversaire de naissance de la mariée et de son affection pour ce célèbre personnage de Disney.
Aussi, quoi de plus naturel que de faire son voyage de noces à Disney World! Somme toute, un mariage, une réception et un voyage des plus extraordinaires.
Monique Rudd
L'ABC Communautaire
Welland
Au mois d'octobre, mon ami René me demande de l'accompagner à la noce de son neveu.
La journée de la noce, on se rend à l'église. Quelle belle cérémonie! Comme les mariés sont beaux! Après le mariage, tout le monde se rend à la salle de réception. C'est une magnifique soirée de musique et de danse. À la fin de cette belle soirée, un délicieux goûter nous est servi. Les jeunes mariés nous quittent pour partir en voyage de noces. Les chanceux!
J'aime aller à des noces. C'est une joyeuse fête! C'est une belle occasion pour tous les amis et la famille de se rencontrer.
Mariette Lefebvre
Centre À LA PAGE
Alexandria
Ma fille Lorraine et ma nièce Carmen organisent une soirée pour fêter notre 40e anniversaire de mariage.
Ce matin-là, mon mari et moi sommes vêtus dans notre plus chic pour aller à la messe de 11 heures. Une petite bouquetière nous présente des fleurs rouges et blanches. Après la messe, tout le monde est invité à prendre un dîner au restaurant Priest Mill. Le délicieux repas est suivi d'une belle fête de musique et de danse. Tout le monde s'amuse bien. Mon mari, Alcide, et moi remercions nos invités.
Ça nous a fait plaisir de voir nos amis et notre famille réunis à l'occasion de notre 40e anniversaire de mariage. Jamais je n'oublierai cette belle journée spéciale!
Laurette Ménard
Centre À LA PAGE
Alexandria
Les feuillages changent de couleurs et les feuilles tombent par terre. Des gens prennent des sacs, les remplissent de feuilles, puis en font des personnages pour l'Halloween. Ils décorent leur devant de maison.
Quand la soirée de l'Halloween arrive, les parents vont avec les jeunes, très tôt, ramasser des friandises aux endroits où les gens sont généreux. De retour à la maison, les parents doivent s'assurer que les fruits et les bonbons ne contiennent pas d'objets dangereux.
Les plus grands font une fête à l'école même. D'autres parents restent à la maison pour accueillir les enfants et donner des bonbons. Certains ne répondent pas, les lumières restent éteintes, c'est la noirceur.
Cette fête ne dure qu'une soirée. L'année suivante, on recommence.
À la mémoire de Roland Clément, mort en 1998
Roland Clément était un rayon de soleil pour tous ceux qui le connaissaient. Il était doté d'une quantité infinie de patience, avait une grande soif d'apprendre, était extrêmement débrouillard et cherchait toujours à rendre service.
Nous nous souviendrons toujours de sa gentillesse, de son grand sens de l'humour, de sa générosité, de son enthousiasme, de sa fidélité, de sa loyauté et de son grand respect envers tous ceux qu'il considérait ses amis. Il restera à jamais gravé dans nos cœurs.
Roland Clément
J'aime apprendre inc.
Cornwall
Le soir du 20 décembre 1997, je suis allée à la messe avec mes deux filles Après la messe, nous sommes revenues à la maison. Ça cognait à la porte. J'ai dit: «Oui! Entrez.» La porte s'est ouverte. C'était ma sœur qui était là. J'ai été surprise de la voir là devant moi. Je ne m'attendais pas à la voir avant l'été.
La veille de Noël, nous avons préparé le lunch pour le jour de Noël. Ensuite, nous sommes allées à la messe de minuit. À une heure, nous sommes revenues à la maison et nous avons mangé. Après, nous avons ouvert les cadeaux et nous avons passé une très belle veillée. Ma sœur est restée pendant trois semaines avec moi et mes filles. C'était un très beau temps des Fêtes.
Chantal Champagne
Centre d'alphabétisation Le Carrefour des Mots
Dubreuilville
Noël est une fête remplie de lumière et d'amour. C'est une occasion pour célébrer Jésus.
De nombreuses familles vont à la messe de minuit. Au retour, les gens se réunissent autour de leur arbre de Noël. En groupe, les familles chantent des cantiques et des chansons. Avec hâte, chaque personne développe ses cadeaux si bien emballés. Le monde offre des cadeaux pour transmettre un message qui dit: «Tu es important pour moi.»
Profitez donc de l'occasion et dites «Je t'aime» à votre façon.
Brigitte Gervais
Centre À LA PAGE
Alexandria
Pour les enfants, c'est la fête la plus joyeuse et mémorable au calendrier juif. Pendant huit jours, ils allument des chandelles spéciales faites pour leur menora, un chandelier qui sert seulement à la fête de Chanukah. Ils mangent des latkes — des galettes faites à base de patate —, chantent des chansons et ouvrent un cadeau par jour pendant huit jours.
Il y a deux mille ans, en Syrie, Antiochus, le roi des Juifs ne permettait pas aux Juifs de prier dans leur temple à Jérusalem. Il leur ordonnait de vénérer ses dieux grecs. Ceux qui refusaient étaient mis à mort.
Les Juifs, conduits par un père de famille et ses cinq fils, les Maccabées, ont fait la guerre aux Syriens. Lorsque les Juifs ont repris possession de leur temple, ils ont trouvé le temple rempli d'autels et d'idoles grecs. Ils ont travaillé très fort pour tout réparer et remettre en ordre. Lorsque le temps est venu pour commencer leur service religieux, ils se sont aperçus qu'ils n'avaient assez d'huile pour allumer la lampe de La lumière éternelle que pour un jour seulement. Miracle de miracle, l'huile a brûlé pendant huit jours!
Depuis, ce miracle est célébré chaque année pendant Chanukah.
Madeleine Goiosky
La Route du Savoir
Kingston
Le 20 mai, nous partons en autobus pour un trajet de deux heures en direction des Mille-Îles. Vers onze heures, nous embarquons sur le bateau.
Il fait très froid sur l'eau. Heureusement, nous avons tous apporté nos manteaux d'hiver. Le fleuve, les îles et les propriétés sont de toute beauté. Ça en vaut la peine malgré une température si froide. Nous mangeons notre dîner sur le bateau. Ensuite, nous arrêtons pour visiter le château Bolts. Quelle merveille! C'est triste que monsieur Bolts n'ait jamais fini la construction de ce château parce que son épouse est morte à la suite d'une longue maladie.
C'est le temps de reprendre le bateau pour s'en retourner. Puis, nous montons dans l'autobus du retour. Rendus à Cornwall, nous allons prendre un bon repas au restaurant. Quelle journée agréable!
Carmen Deguire
Centre À LA PAGE
Alexandria
Au printemps dernier, j'ai participé à un voyage organisé pour aller voir les Hawks de Hawkesbury contre les Braves de Brockville.
Brockville, c'est de l'autre côté de Gananoke. En tout, ça prend trois heures pour aller et trois heures pour revenir. Le voyage en autobus et l'entrée coûtaient 16$. Le départ se faisait à 16h30 du Complexe sportif de Hawkesbury. J'ai aimé la joute même si les Hawks ont perdu 4 à 3.
Nous sommes revenus à Hawkesbury vers minuit et demi, fatigués et satisfaits de notre voyage sportif organisé.
Dominic Séguin
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Mon fils Claude, mes amis et moi sommes partis pour un voyage aux chutes Niagara. Nous sommes entrés dans des maisons hantées. Moi, je suis parti devant les autres pour leur faire peur. Je me cachais dans les coins et je leur faisais peur. Ils tombaient tous sur moi. Je riais tellement que j'en braillais. Après, je suis parti encore devant les autres. Je me suis accoté sur le mur pour leur faire peur. Une personne a mis la main sur moi. J'ai eu très peur, je suis parti vite et mes chaussures sont restées là. J'ai couru vers les autres. Mon fils, les amis et moi ne voulions pas retourner dans cette maison hantée. C'était une belle fin de semaine pour moi.
Clarence Desjardins
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Nous sommes partis d'Ottawa tôt le matin pour nous rendre dîner à Berthierville. À Sainte-Anne-de-Beaupré, nous avions quelques minutes pour visiter la Basilique. Nous avons ensuite visité la belle ville de Québec. Nous avons vu la demeure de M. Parizeau. Le parlement était fermé, mais on a pu voir le Château Frontenac en passant, malgré la pluie qui tombait très fort.
Nous avons traversé le pont de l'île d'Orléans et nous avons vu la maison rouge et blanche où René Simard a passé son enfance. Mon mari est entré dans l'église où il chantait durant la messe quand il était jeune. J'ai vu la spectaculaire chute Montmorency. Nous sommes arrêtés au Café des Artistes, au 333, rue Saint-Amable. Ensuite, nous sommes revenus vers Montréal où nous avons visité la Basilique Notre-Dame. Il paraît que c'est là où les mariages de Céline Dion et de la fille de Jean Chrétien ont eu lieu, ainsi que les funérailles de M. Bourrassa.
À la fin, nous étions très contents de notre voyage, mais aussi très heureux de rentrer à la maison.
Léona Brazeau
Centre d'alphabétisation La Magie des lettres
Ottawa
Le 4 juillet 1994, nous sommes partis de Toronto en direction d'Edmonton. Ce voyage en groupe allait être merveilleux.
Arrivés à Edmonton, nous avons visité l'ouest de la ville et son célèbre centre commercial. Puis, nous nous sommes rendus à l'hôtel Clarion Inn de Calgary. Le lendemain, nous partions pour Revelstoke en passant par Banff, le lac Louise et le lac Émeraude. Ensuite, nous avons eu la chance de visiter les tunnels en spirales. Puis, nous nous sommes arrêtés à Kelowna. À Capilano, nous étions heureux de visiter un site de pisciculture et de faire une promenade dans le Chinatown. Notre visite dans ce deuxième plus grand quartier chinois en Amérique du Nord était guidée en français. C'est à bord d'un traversier à Isawussen que nous nous rapprochions de Victoria. En route vers Jasper, nous nous sommes arrêtés au mont Robson, le plus haut sommet des Rocheuses. Pour combler notre voyage, il fallait certainement faire une baignade dans les eaux sulfureuses des Hot Springs. Avant le souper d'adieu, nous avons eu la chance de retourner à Calgary pour jouir d'un magnifique spectacle au Stampede.
Quel merveilleux voyage! Nous en gardons de beaux souvenirs.
Woodrow Major
Centre d'alphabétisation ALEC du Nipissing
Sturgeon Falls
Le 5 novembre 1997, je me suis rendue à Halifax, en avion, pour une rencontre du Conseil provincial de l'Association pour l'intégration communautaire de l'Ontario (AICO). Laissez-moi vous dire que j'étais un peu nerveuse! Cette rencontre, parrainée par la fédération provinciale, voulait permettre au conseil d'administration de mieux connaître les préoccupations et les besoins de ses membres. C'était une nouvelle expérience pour moi.
Il y a eu plusieurs discussions intéressantes pour tous les intervenants qui venaient de partout au Canada. Aussi, j'ai découvert une nouvelle province et je me suis fait de nouveaux amis.
Le premier soir, plus de 300 personnes se présentaient à un fabuleux banquet. J'ai eu la chance de faire plusieurs activités. Une des activités était un tour de bateau sur l'océan Atlantique. C'était magnifique! Le dernier soir, ma partenaire de voyage et moi avons partagé un très bon souper aux fruits de mer.
Quelle aventure mémorable! Je suis très contente d'avoir fait partie de ce grand événement et je n'oublierai jamais les gens que j'ai rencontrés.
Danielle Fortin
Centre d'alphabétisation ALEC du Nipissing
Sturgeon Falls
Mon ami et moi prenons l'avion pour aller en Floride pour une durée de deux semaines. Arrivés en Floride, nous retrouvons mes parents, qui sont venus nous rencontrer à l'aéroport.
Nous demeurons avec eux, dans leur roulotte. Tous les jours, nous allons à la plage. Comme la mer est belle! Je trouve un beau coquillage et je le garde en souvenir. Nous mangeons au restaurant et nous magasinons souvent.
De retour à l'aéroport, nous apprenons que notre envolée pour le Canada est retardée de trois heures; il y a une tempête de neige à Dorval. Pour atterrir à Dorval, notre avion doit s'y prendre deux fois. Ouf! C'est stressant!
Malgré les difficultés de l'atterrissage à Dorval, mes souvenirs de ce voyage en Floride me sont très précieux.
Chantal Claude
Centre À LA PAGE
Alexandria
Je suis allé en Floride chez mes parents. Quand je suis revenu, j'ai eu du mal à rentrer au Canada. Un homme, qui ressemblait à un Chinois, essayait de me dire quelque chose, mais je ne comprenais rien. Une femme de Casselman est venue m'aider. Elle a parlé à l'homme pendant un bon bout de temps. J'étais inquiet, car je voyais des chiens avec des policiers. Après quelques minutes, l'homme m'a dit: «Il n'y a pas de problème. Tu peux passer.» J'étais très soulagé et heureux de rentrer au Canada.
Claude Laplante
Centre d'alphabétisation Moi, j'apprends
Rockland
Quand j'avais sept ans, ma mère nous chantait une chanson qui parlait de La Havane.
Toute curieuse, je voulais savoir où était La Havane. Alors, elle nous a expliqué que c'était sur l'île de Cuba à une centaine de milles au sud de la Floride. Elle nous a rassurés en nous disant que des Canadiens y étaient allés et en étaient revenus. Heureusement, il n'y a pas d'hiver et il y fait toujours chaud. Alors, j'ai décidé cette journée-là qu'un jour, j'irais visiter La Havane.
Finalement, j'y suis allée en février 1998. Ce voyage de deux semaines a été fantastique. Nous avons visité les terres. Ces dernières ne sont pas fertiles. Nous avons observé les mœurs des habitants et constaté la pauvreté. Les gens sont obligés de transporter l'eau à l'aide de bœufs. Ils font la récolte de cannes à sucre, de bananes et de tabac.
Carmen Brunet
L'ABC Communautaire
Welland
Ma chienne Akuna est un très beau labrador de couleur chocolat. Quand elle avait sept semaines, j'ai eu la bonne chance de l'emmener aux Caraïbes. Le voyage par avion s'est passé sans incident. Akuna a dormi pendant tout le voyage.
Quand on est arrivés à notre maison sur l'île d'Anguilla, elle a sauté de joie à la vue de la mer. Avec vitesse, elle a plongé dans l'eau salée.
Malheureusement, la température était trop chaude pour une petite chienne. Alors, Akuna a passé plusieurs heures à dormir. Le soleil était bien trop intense.
C'était une très belle expérience d'avoir ma nouvelle amie avec moi pour partager une si belle expérience de vacances.
Tannie Dubeau
Alpha Huronie
Penetanguishene
Résultat d'apprentissage
Écrire clairement pour exprimer des idées.
Indicateur de réussite
Met une majuscule aux noms propres de personnes et de lieux (Niveau 2).
Texte d'amorce
Un voyage merveilleux par Woodrow Major.
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Jeu
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
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Jeux – Mot mystère
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Dans la nuit de mercredi à jeudi, François, mon fils de 12 ans, me réveille, tout paniqué.
Jeudi matin, le 8 janvier 1998, on se lève en retard, car le réveille-matin ne fonctionne pas. Je jette un coup d'œil dehors et j'aperçois le givre qui recouvre les arbres. Que c'est beau! Malheureusement, je n'ai pas de pellicule dans mon appareil photo et les piles de mon caméscope sont à plat. Les enfants n'ont pas d'école; ils demeureront une semaine interminable à la maison. Je suis une des chanceuses, car j'ai été privée d'électricité pour environ 30 heures. Nous n'avions pas trop froid dans la maison mais, si l'électricité n'était pas revenue, nous aurions été transformés en glaçons. Dans la maison, il ne fait habituellement pas trop chaud, mais cette semaine-là le chauffage était au maximum. Nous n'avons pas eu d'autres pannes depuis ce fameux mercredi soir.
Un bon souvenir à garder de tout ça: la nature toute recouverte de givre. Quel spectacle grandiose!
Sylvie Barrette
La Route du Savoir
Kingston
Je vais vous raconter comment on a vécu la tempête de verglas. On habite entre Rockland et Clarence et on a manqué d'électricité huit heures en tout. On a été très chanceux.
C'était de plus en plus laid dehors. À la radio, on nous avertissait de rester à la maison. Au cas où la tempête durerait, j'ai réuni des chandelles, trois petites lampes de poche, une lampe à l'huile et une grosse lampe de poche. J'ai placé une petite lampe de poche dans chaque chambre et la grosse dans la cuisine. Je me suis fait une bonne réserve d'eau en remplissant la baignoire, l'évier et une chaudière.
Mes belles-sœurs ont été les premières à manquer d'électricité. Elles sont toutes venues chez nous, mais une seule est restée pour coucher. J'ai aussi gardé des enfants pendant la tempête pour rendre service.
Mon mari travaillait le soir cette semaine-là. En se rendant à son travail, il a reçu un morceau de glace dans son pare-brise. C'était la voiture devant lui qui n'avait pas été nettoyée. Heureusement, il n'a pas été blessé.
Suzanne Meloche
Centre d'alphabétisation Moi, j'apprends
Rockland
Depuis dimanche passé, nous avons reçu à Rockland: du verglas, de la pluie verglaçante et de la neige. Je suis allé mettre un grand plastique sur mon beau sapin. Je l'avais transplanté, il y a trois ans. Des branches commençaient à se briser. J'ai laissé le plastique jusqu'à la fin de la tempête.
Deux familles de Saint-Pascal sont venues rester deux semaines dans l'immeuble où j'habite. Ce n'est pas drôle deux semaines sans courant. Je me trouve chanceux, j'ai seulement manqué à peu près douze heures d'électricité en tout.
J'ai fini par me trouver des chandelles et des piles à la pharmacie. De retour à la maison, je me suis fait chauffer un bon café sur mon barbecue et j'ai allumé plusieurs chandelles pour faire un peu de chaleur et de clarté. C'est après que j'ai compris que la fumée fait beaucoup de dégâts de suie noire sur les rideaux, les fenêtres et les miroirs.
Après sept jours de mauvais temps, j'étais heureux de revoir le soleil.
Omer Dion
Centre d'alphabétisation Moi, j'apprends
Rockland
Le lundi 5 janvier 1998, c'était la première journée d'école après les vacances de Noël. Une tempête de verglas a frappé la région. On a annoncé la fermeture des écoles. Cette tempête n'avait rien de normal. Le lendemain, la radio nous informait qu'une autre tempête approchait.
On s'est organisé une nouvelle manière de vivre. On a descendu les matelas près du poêle à bois. Le barbecue, installé sur le patio, nous a permis de bien manger. L'électricité nous est revenue 36 heures plus tard, mais juste assez de temps pour que ma femme et deux de mes enfants prennent une douche. J'ai dit: «La prochaine fois, ce sera mon tour.»
Le lendemain, l'électricité est revenue; je n'ai pas manqué mon tour, j'ai pris ma douche. Quand la troisième tempête est arrivée, on a perdu l'électricité pour de bon. La voisine s'est aperçue que l'eau montait dans sa cave, elle en pleurait. Un de mes amis m'a offert de partager sa génératrice quelques heures par jour. On a pompé l'eau de la cave de ma voisine.
Cette tempête a été une bonne expérience pour moi et ma famille. La prochaine fois, vous pouvez être sûr qu'on va être très bien organisés.
Daniel Garneau
Centre d'alphabétisation Moi, j'apprends
Rockland
Tous les matins, en me levant, je regardais dehors pour voir quel temps il faisait. Surprise! Tous les arbres étaient glacés. Ah, là là! que c'était beau! Quelques heures plus tard, c'était la panne électrique. J'ai cru que ce ne serait que pour une journée, mais hélas, non! Plus de lumière, d'eau chaude, de radio, de télévision, de chauffage. Rien ne fonctionnait. Heureusement, nous avions une fournaise à bois, une cuisinière au gaz propane, beaucoup de chandelles et une bonne quantité de nourriture. J'ai réussi à acheter de l'huile à lampe à Rockland au bout de cinq jours.
Comme cela a été long de manquer d'électricité pendant neuf jours! C'était impossible de prendre une douche, alors nous nous lavions à la mitaine près du poêle à bois. Ça nous rappelait notre jeunesse.
J'ai aussi filmé les arbres glacés et brisés. C'était désolant à voir! Les bénévoles venaient nous visiter pour veiller à ce que tout aille bien. Nous avons prié pour les sinistrés.
Nous nous reposions, mon époux et moi, près du feu. Et nous étions heureux malgré tout.
Vive l'été!
Pauline Scott
Centre d'alphabétisation Moi, j'apprends
Rockland
Un cauchemar inoubliable débutait le 5 janvier 1998. Pendant neuf journées, nous nous sommes éclairés à la chandelle. Nous étions chanceux, car notre poêle à bois nous a bien réchauffés. Mes enfants
remplissaient des chaudières avec de la glace que nous faisions fondre. Cette eau servait pour la lessive et la toilette.
Chaque jour était une épreuve à subir. Le téléphone étant défectueux, je me sentais abandonnée. Grâce à notre radio portative, nous étions au courant des événements.
Nous couchions dans la salle familiale près de la chaleur. Nous nous endormions tôt le soir et nous levions avec la clarté du jour. J'avais la responsabilité de garder le poêle allumé. Avec ces inquiétudes, on ne dort pas bien, de peur que le feu s'éteigne.
Le dommage sur notre terrain est mineur en comparaison avec celui des agriculteurs, des éleveurs et des propriétaires d'érablières.
Pour moi, avoir bien pris soin de ma famille durant cette tempête est un des plus gros accomplissements de ma vie.
L'électricité, quelle merveilleuse invention! Pourrions-nous vivre sans ce luxe? Non.
Denise Garneau
Centre d'alphabétisation Moi, j'apprends
Rockland
Notre système hydroélectrique n'était pas prêt pour faire face à une tempête de cette envergure. Plusieurs gens ont dû quitter leur foyer. Heureusement, les gens se sont beaucoup entraidés, et des services d'urgence ont été mis sur pied. Je peux vous avouer que j'en ai même bénéficié en tant que citoyenne.
Nous avons subi plusieurs inconvénients. Les chandelles étaient tellement recherchées que les petits dépanneurs n'arrivaient pas à satisfaire la demande. Il fallait aller à plusieurs magasins pour la nourriture, car les tablettes étaient vides. Plusieurs personnes faisaient la ligne, de cinq heures le matin jusqu'à six heures le soir pour se procurer une génératrice.
Le lendemain, certaines personnes devaient rapporter leur génératrice à cause d'un bris de moteur. Lorsque nous avons téléphoné pour une commande, nous étions les 639e sur la liste. On réclamait aussi l'huile à lampe et l'eau potable.
Tout ce brouhaha m'effrayait. Une fois que tout est revenu à la normale, j'ai retrouvé mon calme.
Pierrette Gervais
Centre d'alphabétisation Moi, l'apprends
Rockland
Ce n'était pas beau à voir. Il y avait une mince couche de glace sur le sol. La pluie, la glace et le verglas étaient tombés. C'était verglacé partout. Des transformateurs avaient gelé et avaient mal fonctionné; certains avaient même explosé.
Il y avait une formation de nuages dans le ciel. Beaucoup de poteaux et d'arbres tombaient un peu partout. De grandes tours se sont écroulées à plusieurs endroits. Les fils électriques se sont retrouvés par terre.
Il y a eu des pannes de courant. La tempête est terminée, mais il reste des réparations à faire.
Pierre Gaumond
Centre d'alphabétisation Moi, j'apprends
Rockland
Mon père a vu tomber les poteaux électriques. Durant la panne d'électricité, comme c'était froid dans la maison, mes parents, mon frère et moi avons dormi, tout habillés, pendant trois nuits dans le camion. Mon chat dormait en rond comme une boule.
Nous avons passé nos journées dans la grange. J'ai nettoyé et soigné les vaches. Mon père et mon frère ont tiré les vaches à la main. Aussi, les vaches kickaient parce qu'elles n'étaient pas habituées à ce genre de traite.
Nous avons mangé des sardines, des sandwichs et de la nourriture en conserves. Nous n'avions pas d'eau pour nous laver. Les pompiers ont apporté de l'eau pour faire boire les vaches.
Mon père a acheté une génératrice qui servait à la grange et à la maison. Nous avions aussi des chandelles et des lampes de poche. En tout, nous avons passé 23 jours sans électricité et sans téléphone.
Ce n'était pas drôle!
Joanne Patenaude
Centre d'alphabétisation Moi, j'apprends
Rockland
J'ai vécu le verglas à Saint-Philippe-de-Laprairie. C'était très dur et déprimant. Il n'y avait pas d'électricité, ni de chaleur. On devait utiliser des chandelles et une lampe à l'huile. Une chance que mon beau-frère avait un poêle à bois pour chauffer la maison!
Le matin, on allait déjeuner au centre communautaire. Tous les arbres étaient brisés et les chemins, glacés. La tempête avait jeté les fils d'électricité et de téléphone dans les chemins et dans les fossés. La journée et la soirée, on jouait aux cartes ou on lisait. Il fallait dormir avec nos vêtements pour conserver la chaleur.
Les écoles étaient fermées pour servir d'hébergement. Je ne pouvais pas retourner chez moi parce que tous les moyens de transport étaient paralysés. Je n'ai pu partir que deux semaines et demie plus tard. J'étais très contente de rentrer chez moi pour prendre un bon bain chaud. J'ai enfin connu le «bon vieux temps» de mes parents.
Mon cher Québec, je me souviendrai!
D'une petite Franco-Ontarienne
Pierrette Paradis
Centre Alpha-culturel de Sudbury
Sudbury
Au début, elle s'est sournoisement faufilée afin de nous faire croire qu'elle était comme toutes les autres tempêtes de verglas qui s'étaient glissées dans notre climat canadien au fil des années.
Quand elle a réalisé qu'on lui portait finalement attention, son ampleur s'est agrandie et, avec grand fracas, elle a tout endommagé sur son passage. Parce qu'elle nous a tous touchés d'une façon particulière, la tempête de verglas du siècle sera le sujet de nombreuses conversations pour des années à venir.
Lise Rodger
La Route du Savoir
Kingston
La tempête de verglas 1998 m'a rappelé le début de ma vie. Jusqu'à l'âge de 11 ans, je demeurais avec ma famille, sur une pauvre ferme dans une concession de campagne. Nous n'avions ni électricité ni téléphone, et même pas d'eau courante. Nous n'avions même pas une petite radio à piles, pas de fanal ou de lampe à gaz et aucune lampe de poche.
Durant la tempête, les inconvénients étaient de se laver à la mitaine, de s'éclairer à la chandelle ou à la lampe à l'huile et aussi de ne pas pouvoir écouter la radio ou regarder la télévision. Tous les jours, j'allais dehors remplir des contenants de glace pour les déposer au réfrigérateur. Ainsi, la nourriture se conservait. Il fallait faire chauffer l'eau dans de grandes marmites. Quand j'allais dehors, j'étais toujours étonné de constater un tel désastre.
René Scott
Centre d'alphabétisation Moi, j'apprends
Rockland
Résultat d'apprentissage
Écrire clairement pour exprimer des idées.
Indicateur de réussite
Intègre à son vocabulaire parlé et écrit des expressions et des mots nouveaux rencontrés dans ses lectures (Niveau 2).
Texte d'amorce
Les beaux arbres givrés par Pauline Scott.
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Jeu
Suggestions d'animation
Note: L'indicateur de réussite sur la température (Fahrenheit, Celcius) se présente bien avec ce texte. Nous ne l'avons pas inclus comme activité, car nous ne l'avons pas identifié comme indicateur de réussite.
Suggestions d'activités
Jeu – Associe les mots à leur définition
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Il est bon que nous ayons des écoles pour instruire les enfants dès leur jeune âge, car il y a des parents qui ne sont pas allés à l'école très longtemps.
Dans l'ancien système, il n'y avait pas toutes les activités qu'il y a de nos jours. Nous étions assis sur notre banc toute la journée à écrire et à lire les règles de grammaire.
Aujourd'hui, les petits commencent à utiliser les ordinateurs avant même les crayons et les livres. Ils en savent tellement que les parents en sont découragés. Cela incite des parents à retourner à l'école pour aider leurs jeunes à faire leurs devoirs.
Pour les gens qui sont habitués à travailler toujours de la même manière, il est difficile de s'adapter à tous les nouveaux changements. Les personnes qui n'ont pas d'instruction ne peuvent plus continuer à fonctionner sans le recours à de nouvelles méthodes; c'est le retour à l'école qui va les aider.
Lorraine Latendresse
Centre d'alphabétisation La Magie des lettres
Ottawa
Je crois que les jeunes éprouvent de la difficulté à écrire leur langue parce qu'ils ont peut-être moins d'intérêt à l'apprendre. Je pense aussi que l'éducation est beaucoup moins sévère qu'elle l'était auparavant. Les techniques d'enseignement utilisées ne sont peut-être pas adéquates. De plus, la grammaire est très complexe. Aussi, des problèmes familiaux, tels que le divorce, sont des épreuves qui affectent beaucoup les enfants et nuisent à leur concentration en classe ainsi qu'à leur étude à la maison.
Sylvie Demers
La Route du Savoir
Kingston
Mon animatrice m'a suggéré de vous raconter mon aventure. Elle dit que beaucoup de gens ne peuvent pas s'imaginer ce qu'une personne analphabète peut ressentir.
Un jour, alors que j'avais fini de courir les allées de mon supermarché préféré, j'ai pris ma place à la queue de la file pour payer mes achats. Quand mon tour est arrivé, j'ai mis mes articles sur le comptoir. La caissière a additionné le tout et m'a dit le montant. Je lui ai demandé très poliment de faire mon chèque. Elle m'a répondu d'un ton sec et glacial: «Fais-le toi-même.»
Pour un instant qui m'a paru une éternité, je ne savais pas quoi répondre. Mon frère qui se trouvait derrière moi, a pris la parole d'un ton aussi insensible: «Elle n'est pas capable de le faire, elle ne sait ni lire, ni écrire.» J'aurais voulu fondre tellement j'étais gênée. La caissière a fait mon chèque sans dire un mot.
Je ne l'ai plus jamais revue au supermarché. Après cet incident, il m'est toujours resté une petite peur d'avoir affaire à une personne comme elle. C'est déjà assez gênant de ne pas savoir lire et écrire, on n'a pas besoin d'aventures de ce genre pour nous faire sentir encore plus petit qu'on croit l'être.
Mirelle Lachance
Centre d'alphabétisation La Boîte à Lettres de Hearst
Hearst
J'étais un homme très replié sur moi-même. Au travail, je ne voulais surtout pas que quelqu'un m'aide à faire mes travaux. Je voulais les faire par moi-même. J'avais très peur que mes amis sachent que j'étais
analphabète. Je m'arrangeais toujours pour faire mon travail. Peu importe la méthode, je le faisais.
Ça fait déjà six ans que je vais au centre d'alphabétisation. Le but le plus important pour moi, c'était d'apprendre à lire et à écrire. J'étais très persévérant et je voulais surtout être autonome.
Aujourd'hui, je fais partie de deux conseils.
P.-S. Un gros merci à tous les Alphabétiseurs qui m'ont aidé pendant ces six années.
Richard Beaudry
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Notre centre d'alphabétisation nous offre l'occasion d'améliorer nos connaissances du français, des mathématiques et de l'ordinateur.
À cause de toutes ses règles, la grammaire nous cause souvent des maux de tête. Ces maux de tête sont vite oubliés grâce à l'encouragement de notre formatrice. Notre initiation à l'ordinateur nous a ouvert de nouvelles portes sur le monde de l'Internet. Nous avons aussi formé un comité d'apprenants.
Une fois par mois, nous avons une journée portes ouvertes, ce qui nous permet de recruter de nouveaux apprenants et de mettre en pratique ce que nous apprenons durant nos ateliers. Présentement, nous travaillons à mettre sur pied des activités pour la Journée internationale de la francophonie, qui aura lieu durant la semaine du 16 au 22 mars 1998.
N'ayez pas peur! Allez visiter votre centre d'alphabétisation.
Bienvenue à tous nos francophones!
Un apprenant et quatre apprenantes
Groupe d'alphabétisation populaire Le Coin des mots
Sault-Sainte-Marie
J'aime bien l'école d'aujourd'hui. Au mois de septembre 1997, j'ai fait la rencontre de ma nouvelle formatrice. Le jour où je suis devenue apprenante était un jour agréable pour moi. Les jours sont beaux pour nous, qui nous rencontrons chaque matin. La journée commence avec un peu de jacassage, un beigne et un bon café. Après ça, je fais de la lecture silencieuse. Ensuite, je travaille dans mon cahier de grammaire, de mathématique et mon cahier d'écriture créative. Je compose des histoires. Des fois, ça me gêne d'inventer des histoires, mais j'aime ça. J'apprends aussi un peu d'informatique. L'école va bientôt se terminer pour cette année, une année qui m'a permis d'améliorer ma lecture et mon écriture.
Lisette Pothier
La Clé à Mots-Lettres inc.
Kirkland Lake
Je suis originaire de River Valley. J'ai déménagé à Sudbury en août 1993 pour aller au Collège Cambrian. Au début, ce n'était pas facile, car c'était la première fois que je partais de la maison.
Depuis trois ans, je fréquente le Centre Alpha-culturel de Sudbury. J'adore aller au Centre, car les gens sont gentils et j'apprends beaucoup.
Aujourd'hui, je suis fière de moi, car je suis un cours d'aide-éducatrice par correspondance et je travaille seule à la maison.
J'espère pouvoir réaliser mon rêve un jour; c'est de terminer mon cours et d'avoir un bon emploi, ensuite me marier et avoir trois enfants.
Diane Legault
Centre Alpha-culturel de Sudbury
Sudbury
Je me donne un nouveau défi. Je décide de faire de ma vie de handicapée quelque chose de nouveau. Je suis prête à retourner aux études. Depuis que je vais au Centre d'alphabétisation de Prescott, j'ai la possibilité de rencontrer des gens. Avec Lyne Crête, ses nouveaux amis et ses nouvelles amies très aimables, les quelques heures d'enseignement passent si vite! Je fais partie du groupe d'apprenants d'Alfred. Tous les lundis soir et les mercredis soir, je me fais un devoir d'être présente. C'est un plaisir d'apprendre à lire et à écrire. On rit beaucoup aussi. La vie est belle: je sais écrire et lire avec beaucoup moins de fautes et moins de gêne envers les autres. Un jour, mon rêve se réalisera. Qui aurait dit que moi, un jour, je retournerais aux études?
Maman, de là-haut,
Doit être fière de moi maintenant.
Je suis fière de moi maintenant.
Pour ma famille,
Merci, mes amours, de votre encouragement.
À mon époux et mes trois filles...
Noëlla Lalande
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
J'ai commencé à venir à l'école au Centre Alpha-culturel de Sudbury. Après un an, j'ai décidé de me brancher. J'ai décidé de suivre un cours d'aide-éducatrice par correspondance. Je me suis mis dans l'idée que j'étais capable, moi aussi. Enfin, j'espère que je vais me trouver un emploi. Après tout cela, j'espère que je vais encourager d'autres personnes à faire comme moi.
Natalie Gingras
Centre Alpha-culturel de Sudbury
Sudbury
Il y a une petite fille qui s'appelle Caroline. Elle est orpheline de mère depuis l'âge de cinq ans. Ses sœurs étaient plus âgées, donc c'était moins difficile pour elles. Elles pouvaient prendre soin d'elles-mêmes. Il n'est pas facile d'apprendre le décès de sa mère, mais il faut que la vie continue. Il faut prendre ça au jour le jour.
Caroline a maintenant neuf ans et elle parle souvent de sa mère. Je lui dis: «Ta mère est heureuse, elle n'a plus de misère et elle n'est plus malade. Ta mère est bien là-haut dans le ciel.» C'est très difficile d'élever un enfant quand on n'a pas eu d'enfant soi-même.
Je suis même retournée à l'école parce que je voulais aider Caroline avec ses devoirs; elle commence à grandir et ça devient de plus en plus difficile. Comme ça, je peux la suivre plus facilement. Pour moi, c'est un passe-temps d'aller à l'école quand Caroline est partie pendant la journée.
Guylaine Asselin
FormationPLUS
Chapleau
Je suis membre du conseil d'administration du Centre des Mots depuis le 8 décembre 1997. J'ai décidé de participer au C.A. pour rencontrer d'autres personnes, des gens de différents milieux. J'ai le plaisir d'être la porte-parole des apprenants au C.A. J'y prends des décisions importantes pour le Centre des Mots et je m'y suis fait des amis.
Je trouve intéressant d'écouter les idées de ces personnes qui ont un intérêt commun, le bon fonctionnement du Centre. Je trouve que mon opinion est respectée. Les gens m'écoutent et comprennent ce qui est bien pour nous, les apprenants. Je suis à l'aise avec ces gens. J'ai appris à partager mes idées avec eux et à respecter leurs opinions.
Je suis beaucoup plus à l'aise maintenant avec les autres. Je sors plus souvent de la maison et je participe aux événements dans ma communauté. Aussi, j'ai appris le fonctionnement d'un C.A.
P.-S. J'ai tapé mon texte moi-même à l'ordinateur.
Stella Bond
Au Centre des Mots
New Liskeard
Je suis né en 1936 à Mattice, un petit village du nord de l'Ontario. J'étais l'aîné de huit enfants. Nous vivions pauvrement comme la plupart des gens autour de nous.
À l'école, le dernier banc était réservé pour moi. J'avais de la difficulté à apprendre à lire. Par contre, j'étais très bon en calcul. Le professeur me faisait corriger les travaux de mathématiques. À 12 ans, j'ai lâché l'école pour aller travailler dans le bois avec mon père.
En 1986, je me suis retrouvé à Hearst. J'y ai rencontré une charmante dame. Nous nous sommes vite aperçus que nous étions faits l'un pour l'autre. Nous partageons notre vie depuis déjà douze ans et nous sommes très heureux.
Aujourd'hui, je suis assis dans une salle de classe non pas au dernier banc, mais autour d'une belle grande table. Je suis à la retraite et j'aimerais bien voyager avec ma compagne. Savoir lire et écrire me permettra de profiter pleinement de mes voyages, mais surtout ça me rendra la confiance et l'estime de soi qui m'ont toujours manqué. Je remercie La Boîte à Lettres de Hearst pour leur satellite à Mattice. À 61 ans, j'ai décidé qu'il n'était pas trop tard pour réaliser mes rêves.
Robert Vaillancourt
Centre d'alphabétisation La Boîte à Lettres de Hearst
Hearst
Ayant vendu ma ferme laitière, je devais me trouver un emploi. Les choses n'ont pas été faciles. On m'a offert un emploi qui demandait de faire quelques calculs et de lire des directives. J'étais indécis à prendre un emploi parce que j'étais analphabète. Manuellement, j'ai de très hautes compétences, mais je me demandais si cela serait satisfaisant pour l'employeur.
À ma retraite, je me suis occupé à travailler le bois comme passe-temps. Pendant la saison d'été, mon épouse et moi occupons nos journées à jardiner. Le reste du temps, nous faisons du camping et de la pêche.
À l'âge de 64 ans, la chance m'a favorisé. On m'a invité au Centre Alpha en partage pour discuter d'une occasion d'apprendre à lire et à écrire. Sans hésitation, j'ai accepté. Je me suis mis à l'œuvre. Les choses paraissaient impossibles à première vue, mais avec détermination et le désir d'apprendre, j'ai accompli l'impossible. Un an plus tard, à l'heure où j'écris mon texte, je crois en moi-même et je me débrouille assez bien.
Il n'est jamais trop tard pour s'améliorer dans la vie.
Laurent Plante
Alpha en partage
Saint-Charles
Résultats d'apprentissage
Utiliser des mesures à des fins variées. (Notions de calcul)
Écrire clairement pour exprimer des idées. (Communications)
Indicateurs de réussite
Nomme les mois de l'année dans l'ordre et lit la date sur un calendrier (Niveau 2). (Notions de calcul)
Utilise les abréviations courantes (Niveau 2). (Communications)
Texte d'amorce
Mon aventure au supermarché par Mirelle Lachance.
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Jeu
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Jeu – Mots cachés
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Parfois, les nuages dans le ciel sont comme des animaux. On y distingue la forme d'un lapin, d'un mouton, d'un chien, d'un chat... Une fois, j'en ai vu un de la forme d'un avion.
Un soir, l'été dernier, ma sœur, les enfants de mon frère, et moi, nous nous sommes couchés dans la cour arrière sur des sacs de couchage. Nous regardions les nuages dans le ciel. Nous étions très calmes et pleins de joie, émerveillés par la beauté du firmament.
Un autre soir, nous avons regardé les étoiles dans le ciel. Nous avons vu la lune, la Grande Ourse, la Petite Ourse, l'étoile Polaire et une étoile filante. Moi, je me suis endormie à la belle étoile avec mon filleul Patrick.
Jeannette Tremblay
La Clé à Mots-Lettres inc.
Virginiatown
Il y a tellement de belles choses dans la nature. C'est incroyable. Parlons d'abord du lever et du coucher du soleil. Comme c'est merveilleux! Le soleil réchauffe la terre et fait verdir le sol.
Le printemps, les champs et les gazons reverdissent. Les arbres se recouvrent de belles feuilles vertes. On entend les oiseaux chanter, et on les regarde avec admiration bâtir leur nid pour cette saison.
Nous avons aussi de très beaux lacs et des rivières pour nos pêcheurs. Le soir, le reflet des arbres dans l'eau me fait apprécier la nature.
Dans le bord de la forêt, il y a des petits animaux, comme les écureuils qui courent d'un arbre à l'autre. Toutes les bêtes sauvages, tous les insectes sont sur la terre pour une raison unique.
Admirons cette belle nature, qui a été créée pour nous, et essayons le mieux possible de la préserver.
Jack Lamontagne
Alpha en partage
Saint-Charles
Par une belle journée de printemps, en me promenant dans un parc, j'ai aperçu un petit arbre très différent des autres. Ses feuilles étaient toutes d'un beau vert pâle, et son joli feuillage délicat lui donnait une belle apparence. Je me promenais tous les jours pour le voir grandir et grossir. J'ai demandé à mes amies de venir le voir avec moi. Elles sont toutes restées surprises, elles aussi. C'était une des premières fois qu'elles voyaient un arbre si joli.
Durant l'été, les feuilles du petit arbre ont beaucoup grossi. Notre arbre grandissait. Il donnait de l'ombre. C'était un érable. Sous l'ombre d'un érable, les gens peuvent s'asseoir, se détendre, jaser, prendre à boire et admirer les beautés de la nature.
Par une belle journée d'automne, j'ai demandé à mes amies de revenir voir le magnifique érable. Son feuillage avait changé de couleur. Le jaune éclatait dans ses feuilles qui allaient bientôt tomber pour l'hiver.
Rhéa Major
Centre d'alphabétisation ALEC du Nipissing
Sturgeon Falls
Vous voulez changer le mal de place? Vous voulez décompresser? Faites une activité en forêt au lieu d'une activité en ville.
Saviez-vous qu'une promenade dans la forêt peut réduire votre pression? Également, c'est très bon pour la santé.
Soyez sensible à toutes les petites choses que la forêt peut vous offrir: la chance de voir des animaux sauvages, d'entendre les sons de la nature et l'occasion d'admirer des couleurs vives.
Voici des choses qui pourraient vous être utiles:
Il y a de cela quelques années. C'était un premier juillet. Une journée magnifique, ensoleillée et chaude, dans le plus beau temps où les journées sont longues...
L'habitude de mes beaux-parents était d'aller pique-niquer le premier juillet de chaque année, si le temps le permettait, au bout de la rivière Murdock, qui about leur ferme. On préparait un goûter et on passait toujours une journée inoubliable ensemble.
Malheureusement, ma belle-mère est décédée très jeune. Et mon beau-père, peu de temps après. Alors, notre aventure n'y était plus!
Mais une année, comme la famille est grande, nous avons décidé de continuer nos exploits du premier juillet. Imaginez: cinq beaux canots rouges sur la rivière Murdock, une journée sereine, aucun vent et un soleil superbe! Ça ne s'oublie pas! Tout le monde chantait de belles chansons canadiennes, et mon mari, à son tour, nous fredonnait la chanson indienne Allékuia, Lékuia, Lékuié. Et nous revenions à la maison aussi tard que possible.
Laurence Venne
Alpha en partage
Alban
Durant l'été 1970, mon mari et moi sommes allés en pique-nique avec nos meilleurs amis. La journée était si belle que nous ne voulions pas la voir terminer. Alors, nous avons décidé d'aller camper.
Nous avions un gros problème: pas d'équipement de camping. Mon mari a dit qu'il avait une vieille tente chez son père. À la place d'une perche, il a monté la tente avec un petit bouleau. Jean-Claude conduisait une Volkswagen. Puisque nous n'avions pas de sac de couchage, nous avons pris des matelas dont mon beau-père se servait quand il travaillait dans le bois.
Nous avons mis tout ce que nous pouvions dans la Volkswagen, mais nous avons dû placer la tente, le bouleau et les matelas sur le toit. Imaginez le spectacle que nous donnions en passant dans les rues! Les matelas étaient plus gros que la voiture! Les gens nous regardaient et se retournaient pour vérifier une seconde fois ce qu'ils avaient vu. Ils n'en croyaient pas leurs yeux.
Malgré tout, nous avons passé une très belle fin de semaine de camping.
Léona Bélanger
Centre d'alphabétisation L'Arc-en-ciel de l'Alphabet
Manitouwadge
Depuis plusieurs années, nous faisons beaucoup de camping. Il y a quelque temps, mon garçon Sonny n'avait que trois ans, et ma fille Stephany était bébé, elle avait six jours.
Nous allions à la pêche très souvent. Quand nous revenions, je cuisais le poisson. Que c'était bon! Un jour, mon mari a attrapé une tortue et l'a cuite. Nous en avons donné aux gens autour de nous. Ils ont tous dit que
c'était bon. Nous avons ramassé beaucoup de bleuets et nous avons fait des crêpes et des muffins aux bleuets.
Durant les premières années, nous allions camper au Trout Lake, ensuite au rapide sec, maintenant à la Petite French. Il y a de très beaux rapides. Une journée, Sonny a décidé de se baigner dans les rapides. L'idée ne m'enchantait pas. Une autre belle journée aux rapides, mon amie me dit: «Louise va te baigner dans les rapides, et j'irai moi aussi avec toi.» Après un bout de temps, nous avons mis notre veste de sauvetage et nous sommes allées nous baigner. Nous avons eu beaucoup de plaisir!
Voilà les raisons pour lesquelles j'aime aller camper.
Louise Pomerleau
Alpha en partage
Alban
On part pour le camping. Les enfants ont hâte d'arriver à la roulotte. Je dis: «On se calme! On est presque arrivés.» Le chien aboie, il reconnaît la place. Arrivés, les enfants disent qu'ils veulent se baigner. Maman dit: «Une seconde, avant il faut entrer les choses dans la roulotte.»
On fait du ménage et on ramasse les feuilles mortes pour les brûler. On visite mon beau-frère et on parle du verglas. De retour à la roulotte, on s'assied sur la balançoire avec un bon café. Les enfants vont se baigner.
Plus tard, on fait un feu de bois. Les enfants sautent dans leur sac de couchage. Ils dorment. Le lendemain matin, ma femme joue à la balle avec ses amies. Je fais le dîner sur le barbecue avec une bonne Bleue. On mange et on lave la maudite vaisselle.
On va faire une marche. Les bourgeons éclosent, les oiseaux quittent leur nid, le soleil rayonne. La vie est belle. Vive les vacances!
Richard Brunette
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Tous les étés, la famille Charron se rencontre au Parc la Conception. Il y a toujours beaucoup d'activités.
Cette fois-ci, mon beau-frère m'avait inscrit à un tournoi de golf. Moi, je n'avais jamais joué au golf. Nous sommes partis, les trois beaux-frères et moi, pour le tournoi. Nous avons eu une très belle journée. Le soir du banquet, j'ai reçu le trophée du piocheux de la journée. Et ma femme a bien ri.
Le lendemain soir, nous étions au feu de camp, en famille. Les enfants se racontaient des histoires. Mon beau-frère m'a dit: «Va chercher deux bières.» Mais, dans la tente, il y avait une mouffette. Quand je suis rentré dans la tente, je me suis fait arroser par la mouffette. Et ils ont bien ri.
Jean-Guy Lauzon
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Nous sommes un groupe de quatre personnes. Nous avons décidé de faire du camping d'hiver. Éric a une motoneige. Il nous manque une carriole. Daniel dit qu'il peut en obtenir une de ses amis. Nous sommes organisés. Maintenant, nous avons à choisir où nous allons camper.
Daniel s'amuse à la pêche. Richard revient avec deux lièvres et une perdrix. Enfin, nous sommes rassasiés.
Nous avons décidé de passer la nuit et de recommencer le lendemain
Léo Garneau
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Un matin du beau mois de juin, je suis allée à la pêche avec mon mari et des amis. Sur le lac, tout était beau et très calme.
Soudain, Maurice m'a dit: «Nous allons ramer de l'autre côté du lac.» Rendus là, nous avons continuer à pêcher. Après un bout de temps, j'ai suggéré que nous mangions un peu. J'avais apporté quelques friandises. Nous nous sommes arrêtés pour pique-niquer. Alors, nos amis sont venus nous rejoindre. Nous avons parlé de tout et de rien tout en dégustant notre lunch.
Il commençait à se faire tard. Alors, nous avons décidé de retourner à la roulotte. Tout près du quai, Maurice m'a dit: «Prépare-toi, on accoste.» J'allais monter sur le vieux quai quand, soudain, j'ai perdu pied. Par chance, il y avait un petit poteau, je m'y suis agrippée et j'ai évité la saucette.
Tous les autres ont bien ri de ma mésaventure.
Liliane Hamann
Centre d'alphabétisation L'Arc-en-ciel de l'Alphabet
Manitouwadge
Un matin de mai, mes sœurs, mon frère, mon beau-frère et moi sommes partis de bonne heure pour pêcher l'éperlan au lac McKenzie à Thunder Bay. À notre arrivée, mon beau-frère Yvon s'est rendu dans une cabine téléphonique pour appeler tante Dolorès. Il a cherché son numéro dans l'annuaire téléphonique. Ne pouvant la rejoindre, il a déchiré la page pour pouvoir l'appeler plus tard dans la soirée. Il nous a fait bien rire.
C'était ma première partie de pêche. Je me suis approchée trop près du bord du lac. Mes bottes ont glissé et je me suis retrouvée le filet de pêche à la main et les fesses à l'eau. Tout le monde riait comme des fous, mais personne ne venait à mon aide. Lorsque j'ai pu me sortir de là, on a fait un feu pour me réchauffer, car j'étais trempée jusqu'aux os. Je me suis enroulée dans un sac de couchage pendant que mes vêtements séchaient. Mon beau-frère Yvon avait tellement ri qu'il avait presque trempé ses culottes, lui aussi.
Malgré cette mésaventure, j'ai aimé ma journée. Nous sommes revenus tard dans la nuit avec plusieurs sacs d'éperlans. Je me souviendrai de cette journée toute ma vie.
Louise Villeneuve
Centre d'alphabétisation La Boîte à Lettres de Hearst
Hearst
Nous sommes allés à North Bay pour faire de la pêche sur le lac Nipissing. C'était le 20 juillet, à la pleine lune, vers six heures et demie du soir. Nous nous sommes arrêtés au restaurant le Valois à Mattawa. La vue était très belle. Après avoir fini de manger, mon ami m'a regardé et m'a fait un signe de tête. J'ai tout de suite compris qu'il voulait mettre sa ligne à l'eau.
Au long du quai, nous avons fait de la pêche à la traîne. Soudain, mon ami m'a dit: «Regarde Michel! Vite, le grand brochet!» Je l'aperçois. Il saute sur mon leurre. J'ai presque eu une crise de cœur. Il était si gros! Il est parti avec mon leurre. Il l'a avalé.
Nous parlons encore de cette aventure aujourd'hui. Ça a fait notre été cette journée-là. Je continue à faire ce sport, même si les leurres coûtent cher.
Michel Fortin
Centre d'alphabétisation La Magie des lettres
Ottawa
C'était un soir d'été. Il était environ 2 h 30 lorsqu'on a décidé d'aller à la pêche, Alain, Sylvain et moi. On a décidé d'aller derrière chez Sylvain. On a descendu la côte et on s'est placés sur une roche plate. On a lancé les lignes à l'eau, et quelques heures plus tard, Alain a crié: «J'ai un gros poisson, et on va vite le voir!» Il a sorti la ligne de l'eau. On s'est mis à rire. Ce n'était pas un poisson, c'était un pot de fleurs. Et on a ri d'Alain toute la soirée.
Christian Belle-Isle
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
La pêche est le sport pour moi! Je fais la pêche l'hiver comme l'été. Mes amis et moi, on s'organise des petits voyages de pêche parfois. On s'amuse bien. Je pêche toutes les sortes de poisson: le brochet, la truite, le doré, le saumon, l'esturgeon. J'aime surtout manger du brochet et de la truite de crique. Je rêve de faire un voyage de pêche comme ceux qu'on voit à la télévision. Si jamais je gagne de l'argent, c'est ça que je vais faire avec ma femme et mes enfants. Avec tout l'équipement nécessaire, on se rendrait en avion à un lac isolé où les poissons sont en abondance... J'aimerais tellement ça pêcher sans inquiétude pour toute une semaine!
Yvon Pothier
La Clé à Mots-Lettres inc.
Kirkland Lake
Mes amis et moi avons décidé de nous ramasser de l'argent pour faire un voyage de pêche de deux semaines durant l'été en Alaska.
Le grand jour arrive. Nous prenons l'avion pour l'Alaska. C'est un vol d'une durée de cinq heures. De l'avion, nous voyons les montagnes d'un vert foncé, les lacs d'un bleu éclatant et les rivières à saumons. C'est un paradis de toute beauté.
Le lendemain matin, nous prenons un guide pour aller à la pêche au saumon. Nous pêchons toute la journée, et c'est moi qui prends un saumon de 42 livres. Je suis fier de ma journée. Le soir, nous allons nous coucher de bonne heure.
Le lendemain matin, je me dis: «Oh! non, c'est un rêve!»
Claude Nicholas
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Tous les printemps, de bonne heure, un peu avant le mois d'avril, je me prépare à faire du compost pour mon jardin. En mai, je travaille la terre avec une pelle. De là, je commence mon jardin.
J'ai beaucoup de légumes: des tomates, des courgettes, des oignons, des radis, etc. J'ai deux plantes vivaces, le persil et la ciboulette, que je plante dans mon jardin. Cette année, je veux en avoir de nouvelles. Aussi j'ai un beau carré de fleurs à chaque printemps. Je me promène dans la forêt ou dans les champs pour ramasser les fleurs vivaces que je mets dans mon carré de fleurs.
Dans mon jardin, j'ai un bel arbre et des mangeoires à oiseaux. Je m'assois pour me détendre et regarder les oiseaux qui viennent se poser sur l'arbre. Quelquefois, il n'y a pas d'oiseaux. Alors, je siffle, et mes amis les oiseaux arrivent tous pour manger.
Quelle belle saison, le printemps!
Léandre Charrois
Centre Alpha-culturel de Sudbury
Sudbury
J'aime bien travailler dans mon jardin et récolter de bonnes tomates. Quand on plante une graine de tomate en mars, on la récolte en juillet. Une fois la récolte débutée, on doit penser aux conserves. On prépare les pots et on fait le triage. On ne met pas en conserve des tomates tachées. Une tache gâte tout le pot. Il faut tremper les tomates dans l'eau bouillante pour 4 minutes. Ensuite, on les rince à l'eau froide et rapidement on enlève la pelure. Avant de les mettre en pot, on les coupe en deux et on ajoute un peu de sucre pour enlever l'acide. Il faut faire bouillir les pots remplis pour environ 20 minutes. On peut les conserver de quatre à cinq ans dans un endroit frais et sombre. Enfin, on mange de bonnes tomates tout l'hiver!
Raymond Fournier
La Clé à Mots-Lettres inc.
Kirkland Lake
Résultat d'apprentissage
Écrire clairement pour exprimer des idées.
Indicateur de réussite
Utilise correctement la ponctuation dans ses écrits (Niveau 3).
Texte d'amorce
Découvrir la richesse de la forêt par Jean-François Couroux.
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Jeu
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
*Pour un exemple, voir le troisième paragraphe du texte Découvrir la richesse de la forêt.
*Pour un exemple, voir le dernier paragraphe du texte Découvrir la richesse de la forêt.
Jeu – Les deux énumérations
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Quitter ma ville natale pour une autre province, me rapprocher d'une belle-famille que je ne connais pas très bien, m'apportait de l'anxiété.
Loin de ma famille, loin de mon travail, loin de toutes ces petites choses qui m'apportaient tant de confort...
J'ai donc été vraiment étonnée de découvrir cette coquine de Nadine, toujours de bonne humeur, au cœur plein d'ardeur.
Elle m'a présentée à ses amies, des amies qui, chacune à sa façon, m'ont drôlement éblouie.
Moi qui avais le cœur à l'envers...
J'ai la chance de connaître aujourd'hui des gens tout en couleurs et qui ont su m'apporter tant de chaleur...
Un arc-en-ciel dans le cœur!
Linda Jetté
Centre d'alphabétisation L'Arc-en-ciel de l'Alphabet
Manitouwadge
Ma chérie, voici des fleurs
Pour plaire à ton cœur.
La fraîcheur qui vient de toi,
Me donne beaucoup de joie.
Nous préparons un événement important.
Le 18 juillet, le mariage se fera.
J'ai hâte de te voir dans ta robe élégante,
Avancer lentement devant tous les gens.
Alain Dufour
Centre d'alphabétisation LE TRÉSOR DES MOTS
Orléans
Je l'ai vue, mais on n'a jamais parlé.
Mon Dieu... comme elle jolie, comme ses yeux sont mystérieux.
Son charme est plus beau, plus fin que sa beauté.
Avec un petit sourire secret, secret comme la mer, la mer à découvrir.
Malgré sa beauté, sa beauté cachée comme la lune hivernale, glacée, elle avance pour parler.
J'e n'ai pas changé.
Je suis comme je suis. L'étranger que je suis, joyeux; l'amour, c'est pour moi la bonne saison de l'année.
C'est le soleil du printemps qui vient de s'éveiller en moi.
C'est le paradis... mais quelque chose est caché, caché derrière sa silhouette.
Que peut imaginer un être? Un rêve?
À qui je pense durant ces longues nuits? À cette créatrice inconnue. Mon Dieu, comme elle est jolie!
— Mais je suis comme je suis. —
Elle utilise les méthodes de l'hypocrisie pour condamner un amour qu'elle n'a pas connu.
Car elle est devenue un jugement sur ma conscience, entre mon cœur et mes yeux.
Qui va juger?
Kacimi Arezki
Centre d'éducation populaire Alpha-Toronto
Toronto
Mon âme bénit l'Éternel.
Mon cœur est à toi
Le jour et la nuit.
Reçois, Seigneur, la gloire et l'honneur,
L'adoration qui t'est due.
Que les paroles de ma bouche
Soient pures devant toi, Seigneur,
Que les pensées de mon cœur
Soient agréables,
Que mes attitudes et ma vie
Témoignent véritablement de ton amour.
Seigneur, merci, car tu es ma vie,
Tu es mon rocher.
Sur toi seul, je m'appuie.
Apprends-moi à vivre
Encore plus pleinement
Selon toi,
Car tu es mon Dieu
Et je t'aime.
Merci, Seigneur, pour ton amour.
Merci, Seigneur, car tu vis pour toujours.
Tu es mon sauveur,
Le maître de ma vie,
Et je veux te dire merci;
Tu es mon passé, mon présent et mon avenir.
Lucille Ouellet
Centre d'alphabétisation La Boîte à Lettres de Hearst
Hearst
Le portrait d'une grand-mère
Est comme le vent en plein air
Elle est douce et affectueuse
Et turbulente dans son deuil
Elle était la fleur la plus brillante
Jeune, robuste et déterminée
Pleine de vie et toujours amusante
Elle ne voulait pas partir inconsciente
La nuit calme et le vent doux
Elle est partie pour toujours
Un sourire sur ses lèvres
Et un baiser à nous tous
Elle nous regarde tous ses chouchous
Bien avec son époux, son amour
Elle vivra toujours
Dans ma mémoire où demeure
Le portrait de ma grand-mère
Lynn Lecuyer
Formation de base de l'Ontario
Collège Boréal
Sudbury
Je n'avais que onze ans quand vous m'avez laissée
Maintenant vous êtes une étoile dans le ciel
Vous ne portez plus d'inquiétude ou de misère
Là dans le tombeau où vous dormez
Il n'y a pas un jour où je ne pense à vous
Vous m'avez dirigée sur le bon chemin
Vous m'avez enseigné
À être joyeuse et non triste
À être honnête et non malhonnête
À être bonne et non mauvaise
À partager et non à être égoïste
À pardonner et non à condamner
Aurore Bonenfant
Formation de base de l'Ontario
Collège Boréal
Sudbury
Elle était là, seule dans le noir,
Sans rien dire ou s'apercevoir.
Elle cherchait au fond de sa mémoire,
Mais il n'y avait plus d'espoir.
Un matin, elle a pris un miroir, l'a regardé et a pu voir,
Il y avait une toute petite lumière de couleur d'ivoire
Qui lui a donné l'amour et le pouvoir
Pour avancer dans la vie sans le vouloir.
Un petit vent soufflait près d'elle
Pour ouvrir son chemin à la vie nouvelle.
Une chaleur est descendue du ciel
Qui lui a donné la force de s'éclairer comme une chandelle.
Petites fleurs que j'ai aimées, embrassées, bercées,
J'espère qu'un jour vous me pardonnerez.
Seuls, mes enfants, vous irez pousser dans une autre localité,
Pour mieux vivre dans la tranquillité.
Elle a retrouvé le calme sans s'en apercevoir,
Petites fleurs d'amour qui étaient dans sa mémoire.
Soudain, jetant un dernier regard dans le miroir,
Elle s'est mise à pleurer à la recherche de l'espoir.
Éric Boucher
Formation PLUS
Chapleau
Toi qui viens d'on ne sait où
Je pense à toi sans même te connaître
Un jour tu te retrouves en moi
Tout près de mon cœur
Déjà tu bouges en moi
Mon amour est tout pour toi
Les années passent
Tu es rendue à l'âge
De ton premier sourire
De tes premiers mots
Tu dois apprendre tant de choses
Toi qui demandes si peu
Si ton cœur se mettait à parler
Que pourrait-il bien dire
Battue isolée tu avances dans la vie
Avec tes yeux qui brillent
Un sourire à l'infini
Tu ne mérites pas le mal qu'on te fait
Toi sans défense
Adulte profitant de toi
Si ton enfance n'a pas été ce que tu aurais voulu
Dis-toi que quelque part un bonheur t'attend
Tu trouveras sur ton chemin
Quelqu'un qui t'aime vraiment
Ton enfant
Nicole Barrette
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Ce n'est qu'une grosse douleur
Que j'ai au plus profond de mon cœur,
Car mon petit trésor est parti,
Et mes cris résonnent à l'infini.
Son père est déménagé;
Je ne sais où ils sont allés.
Maman n'arrête pas de te chercher
Jusqu'à ce que tu sois retrouvée.
Ce n'est qu'avec peine
Que le sang coule dans mes veines,
Ce n'est qu'avec douleur
Que bat mon cœur.
Je veux retrouver
Mon enfant tant aimée,
Car je ne peux continuer
Sans t'avoir à mes côtés.
Sabryna, jamais je ne cesserai
De t'aimer et de te rechercher.
Je pleure à chaudes larmes;
Sans toi, je ne peux être calme.
JE T'AIME!
Natalie Danis
Centre d'alphabétisation La Magie des lettres
Ottawa
Tu dois t'en aller
Loin de moi
Loin de nous
On est restés cinq belles années ensemble
On a eu de bons moments et des mauvais
On s'est aimés
On s'est laissés
Tout est fini
Tu dois t'en aller loin de moi
Pour toi, c'est dur
Pour moi, c'est déchirant
Partir est un mot facile
Mais une pensée difficile
On va se revoir
On va s'écrire
On va s'appeler
On va rire
Et ne jamais s'oublier
Lise Millette
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Monde brisé,
Où est ton espérance?
Visages attristés
Ou pleins d'indifférence...
Dans la boue — dans le mensonge,
Dans la haine qui te ronge,
Tu traînes ton cœur si douloureux,
Ne croyant plus au Roi des cieux.
Dans la mort, désolation,
Dans la bouche, malédiction.
Comment peux-tu trouver la joie
En n'observant pas ses lois?
Il n'y a qu'une lumière pouvant percer
Ces temps modernes, enténébrés;
Celle de l'amour, la charité —
À tous, généreusement donnée.
Avec chacun son étincelle,
La terre brillerait de mille soleils.
Ce serait la délivrance,
L'Amour en surabondance.
Ouvrons donc notre cœur,
Semons donc la douceur.
Pour un monde meilleur,
Vivons d'amour, source de splendeur!
Maria Gagné
Centre d'accès Boréal de Chapleau
Chapleau
La pauvreté et la misère
Te font sentir comme si tu vivais dans le désert;
Chaleur intense, on ne peut se mouvoir;
Impossible de trouver à boire.
J'ai vécu cela et je le vis encore;
Il n'y a rien pour m'en sortir, que la mort.
Quand tu vis dans le noir,
Tu n'as pas de pouvoir.
Je veux parler d'amour,
Mais mes mots sont courts.
Hicham Sidki
Centre d'alphabétisation La Magie des lettres
Ottawa
Refrain
Les enfants de la rue sont les enfants de Jésus;
Ils attendent la venue de ceux qui les ont crus.
Ô Seigneur, mets dans nos cœurs ce refrain
Afin que nous devenions leurs copains!
1
Il nous faut les reconnaître dans leur bien-être,
Ne pas les juger, mais les accepter avec pitié
Ces bien-aimés, car dans leur cœur,
Ils cherchent le bonheur.
2
Seigneur, sois leur réconfort
Dans leur effort;
Car ils vivent une vie déchirée
Qui les conduit à la pauvreté.
3
Ce sont des gens comme nous.
Dans leur désespoir,
Ils errent sur les trottoirs
Ayant perdu tout espoir.
4
Dans leur univers,
Ils se croient sincères.
Ils grandissent dans cette vie arrière
Qui les amène à ne pius rien croire.
5
Ces gens de la rue
Ont besoin de nous
Pour leur témoigner la grandeur
Qui habite leur cœur.
Henriette Ratté
Centre d'éducation alternative
Kapuskasing
La feuille d'érable, emblème sur le drapeau du Canada victorieux,
Ondule au vent, aux dix-huitièmes jeux olympiques d'hiver à Nagano,
En accompagnant fièrement nos athlètes persévérants et talentueux,
Les gagnants des médailles d'honneur, de bronze, d'argent et d'or, nos héros.
L'équipe féminine de hockey sur glace
A remporté une médaille d'argent.
Même si elle a manqué la première place,
Son effort, nous en sommes reconnaissants.
Tous les jeunes athlètes du Canada au Japon,
Jour après jour, pour deux semaines, réalisent le rêve de leur vie.
Leur performance sportive mérite bien nos félicitations.
Montés sur le podium, dans un costume flamboyant, c'est le prix!
Claudette Fongémy et Yvon Labelle
Centre communautaire Assomption
Conseil scolaire de district catholique du Nouvel-Ontario
Sudbury
Le Canada, toi mon pays,
Tu es le foyer que j'ai choisi.
Ton océan Pacifique a frappé mes pieds;
Grains de sable rouge, entre mes doigts ont coulé.
J'ai vu les prairies qui s'éloignent Et les jours du Nord sans fin.
Des montagnes jusqu'à l'intérieur, Tu es l'art de Dieu, le meilleur.
Je suis fière que mes enfants soient nés Dans tes bras, et d'y avoir immigré.
Le Canada, toi mon pays, Tu es le foyer que j'ai choisi.
Zoé Hilton
Alpha Huronie
Penetanguishene
Résultat d'apprentissage
Lire un texte à des fins diverses et le comprendre.
Indicateur de réussite
Reconnaît et sait décrire les principales caractéristiques des différentes formes d'écrits de fiction et de non fiction (p. ex., poèmes) (Niveau 2).
Texte d'amorce
Mon cœur brisé par Natalie Danis.
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Jeu
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Jeu – Mots croisés
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Mon petit-fils est un grand jeune homme âgé de huit ans. Mikaël-Kim est notre seul petit-fils. Taquin comme grand-papa, il est aussi un peu charmeur, ce qui lui attire les faveurs de grand-maman.
C'est un petit bonhomme toujours prêt à travailler fort physiquement. Pour lui, forcer est un jeu amusant et valorisant. Il aime les avions et les autos sport. Son idole est Jacques Villeneuve, champion de course automobile de formule 1, et Mikaël-Kim se plaît bien à porter son nom lorsqu'il conduit sur les pistes de courses Nintendo.
Son passe-temps préféré est le bricolage et la confection d'un cerf-volant en papier qu'il espère bien faire voler un jour prochain. Sa sortie préférée est d'aller chez McDonald, où il choisit un repas pour enfant, comprenant une petite surprise qui le ravit chaque fois.
Mikaël-Kim se dit bien chanceux dans sa petite vie, d'avoir tout ce qui l'entoure. Il est reconnaissant et possède une belle sensibilité. Cette sensibilité lui permet de conserver encore un peu de sa naïveté enfantine.
Nous l'aimons beaucoup, mon mari et moi, et nous sommes bien fiers de lui.
Anne-Marie St-Laurent
Centre d'alphabétisation La Magie des lettres
Ottawa
J'ai un beau petit chaton. Il demeure avec moi dans mon nouvel appartement. Je le nomme Patches. Il est gris pâle et blanc. Il est maintenant âgé d'un an et deux mois.
Patches est très acrobate. J'observe avec plaisir ses talents dans ses jeux. Il aime aller chercher les bâtons lancés. Il le fait avec souplesse et rapidité. J'ai le goût de rire lorsqu'il joue avec son amie, la chatte. Sans effort, il démontre son agilité et son adresse. Les deux chats aiment courir, sauter et grimper.
Les jeux terminés, Patches aime se coucher près de mon corps. Il se couche sur moi et près de ma tête. Notre amitié est très spéciale.
René Corbeil
Centre Jarrett/
Centre communautaire Assomption Conseil scolaire de district catholique du Nouvel-Ontario
Sudbury
Il y a cinq ans, j'ai adopté une petite chienne. Elle s'appelle Princesse.
Princesse est bien gentille et affectueuse. Par contre, elle a un défaut: elle aboie beaucoup. Mais il y a une raison pour cela, c'est qu'elle a déjà été maltraitée. Elle demeure sur la défensive et veut aussi me protéger. C'est une bonne gardienne. Je lui parle constamment, je lui raconte tout. De son côté, elle n'est pas bavarde, elle a une oreille attentive.
Tous les jours, nous allons faire une marche pour ma santé et la sienne. J'aime sa compagnie autant qu'elle aime la mienne. Sans elle, il y aurait bien des jours où je n'aurais pas l'occasion de parler.
Je comprends maintenant l'importance pour une personne seule d'avoir un petit animal de compagnie.
Gisèle Beaudry
Centre d'alphabétisation ALEC du Nipissing
Sturgeon Falls
On a une bonne chienne; elle suit son maître partout. Elle couche au sous-sol alors le matin, quand on se lève, elle nous entend et se met à gémir.
Denis va la libérer pour qu'elle puisse faire ses besoins. Ensuite, elle s'assoit sur la galerie et l'attend pour aller à la grange. Denis et moi prenons notre déjeuner tranquillement en jasant. Denis se prépare pour aller faire ses travaux et moi, mes corvées de ménage. Il me donne un baiser et va sortir Touppette. Toute fière, elle saute sur lui, et ils vont à la grange.
Un jour, Denis a beaucoup de choses à faire, mais Touppette veut jouer. Elle lui apporte une balle. Il la lance et elle la ramène. Après mes travaux, je vais les rejoindre avec un bon café pour Denis. Touppette, heureuse de me voir, saute sur moi, et je renverse le café partout. Pauvre Denis, il n'a pas eu son café! Je me mets à jouer avec la chienne. Le soleil brille de tous ses rayons. Après quelques heures, je dis à mon mari: «On prend le reste de l'après-midi pour relaxer?» Il dit: «Bien sûr, cela va nous faire du bien.» Alors, on met nos costumes de bain et on se baigne un bon moment. Touppette, elle, attend à l'ombre. Ensuite, on va faire une marche avec Touppette et on joue avec elle avant le souper. C'est une très bonne chienne que l'on aime beaucoup.
Carole Cadieux
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
La musique pour moi, c'est unique. Chaque artiste a des talents différents. La musique me rend joyeuse, relaxe, hyperénergique, triste, etc. J'ai différentes réactions selon le genre de musique que j'écoute. J'adore composer des chansons, danser, chanter et écouter de la musique. La musique prend une si grande place dans ma vie que, sans elle, je ne sais pas ce que je ferais.
Josée Labelle
Centre d'alphabétisation La Magie des lettres
Ottawa
Je m'appelle Irene Ferguson. Cette année, j'ai commencé à vendre du poisson. Tout le poisson est frais. Mon frère et mon père sont des pêcheurs. Ils pêchent à la baie Georgienne. Tout le poisson est frais chaque jour. Le magasin est à Lafontaine. Les sortes de poisson que je vends sont le doré, le brochet, la truite et le poisson blanc. Si vous passez par Lafontaine, arrêtez nous voir.
Irene Ferguson
Alpha Huronie
Penetanguishene
La semaine passée, ça m'a fait extrêmement chaud au cœur d'aller au magasin acheter un beau cadeau pour ma chère amie. J'ai regardé très longtemps pour choisir ce présent.
Tout à coup, j'ai aperçu un bibelot merveilleux. C'était un oiseau, une colombe. Le bel oiseau blanc en céramique m'a fait réfléchir au Saint-Esprit. Monté sur un pied rond, il avait les ailes ouvertes. Le magnifique bibelot était garni de jolies petites fleurs mauves agencées de mignonnes feuilles vertes. Au centre, il y avait une belle chandelle rosâtre. Le bibelot coûtait vingt dollars.
Cela était dispendieux pour moi. Cependant, je trouvais ce bibelot tellement approprié comme marque de reconnaissance pour mon amie que j'ai décidé de me le procurer quand même. Puis, j'ai acheté une très belle carte représentant un splendide bouquet de fleurs.
J'étais très contente de souligner mon affection pour ma plus chère amie avec ce magnifique bibelot et cette belle carte.
Groupe d'apprenantes et d'apprenants
Centre Alpha-culturel de Sudbury
Sudbury
Luc, Pierre et Alexandre s'en vont en voiture, mais ils ont des problèmes de moteur. Luc part à pied à travers la forêt pour chercher de l'aide.
Pendant ce temps, Alexandre, qui dort dans l'auto, déplace le levier de vitesse en changeant de position. L'auto recule et tombe dans la rivière au bas de la falaise. Alexandre se noie. Pierre ne peut l'aider, il est parti faire ses besoins dans le bois. Il n'entend aucun bruit. Il pense qu'Alexandre est blessé ou mort.
Luc revient, il se demande ce qui se passe. Pierre va voir si Alexandre est vivant. Mais il se met à débouler. Il se frappe sur des roches et des branches. Il saigne partout. Il finit sa descente en passant à travers le pare-brise et s'arrête sur Alexandre.
Soudain, le téléphone sonne. Il réalise enfin que toute cette histoire n'était qu'un cauchemar. Quelle aventure!
Groupe intermédiaire
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Papa ne m'appelait jamais par mon nom. C'était toujours «Tou-toune». Un matin, il m'a dit: «Tou-toune, dépêche-toi. J'ai besoin de mon chauffeur pour le soufflet. J'attends après toi.» Puis, il est sorti. J'ai dit à ma mère: «Je n'aime pas ça quand il m'appelle Tou-toune. Je fais rire de moi.» Maman m'a dit de revenir à la maison quand il me nommait ainsi.
Je suis retournée aider papa. Je tournais le soufflet pour attiser le feu. Avec son marteau, papa travaillait le fer chaud sur l'enclume. Tout à coup, il l'a échappé et a crié: «Donne-moi le marteau, Tou-toune.» Je n'ai pas
bougé, et il a continué à crier: «Grouille, Tou-toune! Qu'est-ce que tu as ce matin?» Ensuite, il m'a donné une tape. J'ai dit: «Appelle-moi donc par mon vrai nom.» Et j'ai couru à la maison en pleurant. Il me suivait. Lorsqu'il est entré, maman l'attendait: «Appelle-la Lilianne. Ça lui fait de la peine quand on l'appelle Tou-toune.»
Depuis ce jour-là, papa m'a toujours appelée Lilianne, et j'en suis très fière. Ça m'a coûté une tape sur une fesse pour changer mon nom.
Lilianne Morin
Centre Alpha-culturel de Sudbury
Sudbury
J'aime beaucoup les animaux, surtout le cheval. Un jour, je montais un cheval. Je suis tombée. Mon père ne voulait plus que je monte le cheval. J'ai continué à monter sans sa permission. Un jour, je suis tombée de nouveau et je me suis frappé la figure. C'est pourquoi je porte des marques sur mon visage. Je n'ai jamais oublié cet accident. À 22 ans, j'ai eu un enfant. J'ai monté sur le cheval avec mon fils. Je lui ai montré à monter seul à cheval.
Je suis fière de cette expérience de jeunesse.
Aunanie St-Georges
Centre d'alphabétisation LE TRÉSOR DES MOTS
Orléans
Quand j'étais une petite fille, j'aimais beaucoup aller au magasin. C'était un petit magasin général, rue principale. Je vais vous raconter des souvenirs de ce temps heureux.
Le propriétaire était très amical. On pouvait passer des heures dans son magasin. Chaque vendredi, j'y allais avec ma mère juste avant de regarder
Le Fugitif à la télévision. Nous mangions une frite au bacon et 25 sous de bonbons mélangés. Dans ce magasin, beaucoup de choses étaient poussiéreuses, comme le dentifrice et la brillantine — les tubes étaient vieux. Les jeunes employés étaient amicaux, et je me souviens des jours où je me faisais taquiner à cause de ma dent perdue.
C'est vraiment un temps dont j'aime me souvenir, dans cette petite ville amicale.
Lori Dubeau
Alpha Huronie
Penetanguishene
Je suis né à Katigan, un village situé à cinq milles de Kapuskasing, le septième d'une famille de quatorze enfants. J'ai commencé l'école à l'âge de six ans. Je trouvais difficile de marcher un mille pour me rendre à l'école du village. Ma mère qui ne savait ni lire ni écrire ne pouvait pas m'aider à faire mes devoirs.
À l'âge de 13 ans, j'ai laissé l'école pour aller travailler dans les chantiers avec mon père. C'est lui qui recevait mes salaires pour aider à supporter la famille. La ferme où nous vivions ne rapportait pas assez. Un hiver, mon frère et moi avions attrapé deux cents lièvres. Toute la famille s'était bien régalée.
En revenant des chantiers, je travaillais souvent seul sur la ferme. Plus tard, j'ai travaillé sur une ferme à Val Albert. J'ai aussi travaillé dans la construction. Vers l'âge de 24 ans, j'ai été engagé au moulin de la Compagnie Spruce Falls. Ça faisait du bien de recevoir enfin un bon salaire.
Rosaire Ouellette
L'ABC Communautaire
Welland
Je remercie l'ABC Communautaire pour m'avoir appris à lire et à écrire.
Je suis né au Nouveau-Brunswick. Je viens d'une famille de seize enfants, douze garçons et quatre filles. On avait une ferme de patates blanches et des terres à bois. Aussi, on avait un grand jardin; on semait des carottes, des choux, du maïs, de la laitue et des pois.
Nos cinq vaches s'appelaient Blanchette, Rougette, La Noire, Cayette et — l'autre, je ne me souviens plus de son nom. On avait aussi des cochons et deux chevaux, King et Queen. On avait des poussins, je pense 200 en tout. Au bout d'un an, ils sont devenus de grosses poules, des blanches et des rouges. Et on avait une couple de coqs. On avait beaucoup de lapins, plusieurs chats et un chien — son nom était Pitou. Pitou aimait jouer avec les enfants. On lançait des bouts de bois dans le champ, et Pitou aimait aller les chercher.
Mon grand-père paternel, Eddé, on l'appelait «ma foi du bon beurre».
Ma grand-mère maternelle se nommait Marie, et mon grand-père, Joseph.
Lucien Langlais
L'ABC Communautaire
Welland
Je me suis marié le 15 juillet 1978. En 1981, j'ai eu une belle fille, qui est maintenant âgée de 16 ans. Je me suis séparé lorsqu'elle avait quatorze ans et trois mois. Après ma séparation, une semaine avant Noël, j'ai eu un infarctus et j'ai failli mourir. Lorsque j'ai guéri, ma seule raison d'exister était ma fille, Amélie. Elle est ma seule fille, et pour rien au monde je ne voudrais la perdre. C'est mon rayon de soleil qui illumine ma vie. Tous les deux, nous sommes très proches. Tout cela pour vous dire que je me suis inscrit au CAP pour pouvoir apprendre à lire et à écrire.
Un jour, je pourrai écrire une lettre à ma fille.
Michel E. Carrière
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
J'avais 17 ans et ma première voiture. Ce soir-là, ma blonde et moi allions danser à Alexandria. Dans ce temps-là, une jeune fille ne sortait jamais seule avec un garçon; il fallait emmener une autre fille et ne pas veiller trop tard.
En revenant de notre soirée, j'ai aperçu une roue qui m'a dépassé. Je me suis dit: «Aie, c'est ma roue qui s'en va.» Puis, on a entendu un gros BANG, l'auto a penché, et les deux filles ont basculé contre moi.
Je suis allé chercher la roue de l'autre côté du banc de neige. Des jeunes de la grande école passaient en taxi. Ils se sont arrêtés et m'ont dit: «Qu'est-ce que tu fais, Albert? Il commence à être tard pour mener des filles chez eux!»
Comme j'avais perdu les boulons pour tenir ma roue, on en a pris deux du pneu de secours et les autres sur les trois autres roues. En plus, je n'avais pas de cric; la gang a levé l'auto pendant que je remettais la roue en place.
Nous étions en retard et les parents des deux filles s'inquiétaient. J'ai quand même continué à aller voir ma blonde pendant deux ans. Après, quand je rencontrais la gang de gars, ils riaient de moi.
Albert Quesnel
Centre À LA PAGE
Alexandria
Quand j'étais jeune, j'étais timide. Comme il y avait beaucoup d'étudiants dans une classe, si un étudiant n'était pas bon, le professeur ne voulait pas l'aider. À l'âge de 16 ans, j'ai donc quitté l'école. J'ai commencé à travailler dans le bois avec mon père et mon oncle Albert. C'était la belle vie, j'étais maître de moi.
Je faisais la pitoune de quatre pieds. Avec son camion, mon père transportait ce bois au chemin de la campagne. On mettait la pitoune par terre, on la pilait, puis mon père l'apportait au petit village d'Anglier pour la mettre dans la rivière. C'était bon d'arriver à la maison.
Il y avait une belle voisine en face de chez nous, avec de beaux yeux et de beaux cheveux noirs, belle comme un oiseau du ciel. J'étais trop gêné pour lui demander de sortir avec moi. Un jour, elle a rencontré un homme, et ils se sont mariés. Maintenant, elle est très heureuse et elle a de beaux enfants. Que Dieu protège leur belle famille. Qu'ils soient heureux ensemble jusqu'à la fin de leurs jours.
Ghislain Cloutier
Centre Alpha-culturel de Sudbury
Sudbury
Un jour d'été dans mon adolescence, je ne suis pas allé à la messe du dimanche parce que chacun y allait à son tour.
Après la messe, la gang est arrivée, et je me suis vite rendu compte que quelque chose n'allait pas. Ma mère avait quelque chose à dire. Elle criait. Nul autre ne disait mot.
Je me suis mis à comprendre la situation en regardant mon père qui se tenait là sans dire un mot. Il avait la face toute contrefaite et il saignait. J'ai compris malgré mon âge et j'ai fait comme les autres. J'ai gardé silence et j'avais peur. Mes frères, après un moment, m'ont expliqué et j'ai compris. Mon père s'était battu avec un gars de la paroisse et, comme tout le monde le savait, c'était une honte pour la famille.
Léo Dion
Centre Alpha-culturel de Sudbury
Sudbury
Je suis le dixième de la famille. J'étais gâté par mes frères et mes sœurs Quand mes frères sortaient le vendredi soir et le samedi soir, je leur disais quelle sorte de bonbon et de gomme je voulais. J'ai cinq frères qui aimaient les hôtels. Et moi, le samedi matin et le dimanche matin, je faisais les poches parce que je collectionnais les petites cuillères portant un nom d'hôtel.
Aussi, pour que mon père ne le dispute pas, un de mes frères me donnait un dollar pour enlever les bouteilles de bière vides dans son camion.
Je garde quelques bons souvenirs de mon enfance.
Robert Laurin
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Plus tard, j'aimerais être camionneur parce que je suis né dans ce métier-là. Cet été, j'aimerais me trouver un emploi. Peut-être que je vais travailler comme éboueur, ou bien je vais travailler pour mon oncle à empaqueter de la viande. Mais, il reste que mon rêve est de conduire un camion.
Éric Sarault
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
À l'âge de 16 ans, je demeurais à Kapuskasing, Ontario. J'avais acheté un camion 4x4 Ford 1914. Je me promenais dans le village avec des enfants et des filles.
Un jour, je me suis fait arrêter par les policiers. Ils m'ont dit d'enlever ce camion de la route. Eh bien, je l'ai vendu à mon beau-frère.
Une journée, mon beau-frère est allé au village dans le camion. Lui aussi s'est fait arrêter par les policiers. Ils lui ont dit d'enlever ce camion du chemin. Mon beau-frère a répondu: «Je viens juste d'acheter ce camion.» Malheureusement, nous avons été obligés de nous en défaire.
Edouard Lavictoire
Centre Alpha-culturel de Sudbury
Sudbury
Nos parents nous ont habitués à faire pénitence pendant le carême. C'était pendant la dépression et il était rare d'avoir des bonbons. Si on nous en donnait, nous les mangions seulement après le carême.
Quand j'ai grandi, j'ai commencé à fumer. Je cessais de fumer pour le carême. Un Mardi gras au soir en rentrant à la maison, j'ai jeté mes cigarettes dans le poêle à bois. Le lendemain matin, le mercredi des Cendres, je suis allé à l'église en marchant. En sortant de l'église, j'ai acheté un paquet de cigarettes sans y penser. Je m'en allais à la maison en fumant «comme un bon». Tout à coup, je me suis rendu compte que j'avais fumé la moitié d'une cigarette. Je me suis dit: «Je suis aussi bien de continuer.» La pénitence a fini là!
Alfred J. Morin
Centre Alpha-culturel de Sudbury
Sudbury
En septembre 1956, mon père décide de vendre sa ferme située en Estrie, pour déménager en Ontario. On a dû les suivre, car on était encore trois filles à la maison. Mes parents ne voulaient pas venir sans nous en Ontario. On avait un frère qui demeurait à Port Colborne et beaucoup de cousins et de cousines, de même qu'un oncle à Welland.
On est arrivés fatigués à Port Colborne. Après une nuit de repos, on s'est remis de cette nouvelle.
Le travail était un problème pour moi, car je ne parlais pas du tout l'anglais. Je travaillais dans des maisons privées pour des familles françaises.
C'est à cette époque que mon frère m'a fait rencontrer son ami François Ladouceur. Il était très gentil, mais je ne le trouvais pas assez grand pour moi! Avec le temps, on s'habitue à tout. Il m'a appris l'anglais pendant un an. C'était une bonne raison pour lui de sortir avec moi. Deux ans plus tard, nous nous sommes mariés.
Laurette Ladouceur
L'ABC Communautaire
Welland
Vers 1960, nous demeurions à quatre milles d'Alexandria, sur la route 34.
C'était une journée ensoleillée d'été. Depuis trois semaines, il n'avait pas plu. Ma sœur aînée brûlait des papiers et des boîtes dans un baril. Elle avait pris soin d'approcher un seau d'eau près d'elle. Soudain, un morceau de papier s'est envolé, et voilà le feu pris ailleurs! Mes parents, apercevant l'incendie qui s'étendait vers le champ, ont vite accouru. Maman m'avait défendu de sortir dehors.
Ce jour-là, mes parents ont travaillé fort pour éteindre le feu. Ensuite, j'ai vu une, deux, puis trois autos s'arrêter pour aider mes parents. Les gens ont couru chercher des balais, des vadrouilles et des pelles. Bien d'autres automobilistes ont stationné au bord du chemin. Avec des râteaux, des branches d'arbres et bien d'autres choses, mes parents et tous ces gens ont réussi à étouffer le feu.
Ce jour-là, mon père nous a dit: «L'humanité est un des plus beaux cadeaux de Dieu.»
Marie-Emma
Centre À LA PAGE
Alexandria
Quand j'étais jeune fille, j'allais à l'école catholique. Les règles étaient très sévères. Une des règles était: Les filles ne portent pas de pantalons.
Un jour d'hiver, quand j'étais en quatrième année, il faisait trop froid pour aller à l'école juste en robe sous mon manteau. Ma mère m'a dit que je pouvais porter mes pantalons. Quand je suis arrivée à l'école, le directeur s'est fâché contre moi. Il m'a expliqué la règle: «Les filles bien élevées ne portent pas de pantalons.»
Le lendemain, je portais encore mes pantalons. Le directeur, très fâché, m'a encore expliqué la règle. Je lui ai dit ce que ma mère m'avait dit. Alors, le directeur a dit qu'il allait appeler ma mère.
Le lendemain, mon enseignante portait des pantalons. «Madame, je lui ai dit, les filles bien élevées ne portent pas de pantalons.» Avec un grand sourire, elle m'a répondu: «Je pense qu'on n'est pas des filles bien élevées.»
Après cette expérience, on a pu porter des pantalons à l'école, et le directeur n'a jamais rappelé ma mère.
Judy Gagné
Alpha Huronie
Penetanguishene
En 1918, mes grands-parents ont quitté un petit village du Québec appelé Saint-Jean-de-Matha, pour le nord de l'Ontario. Partir pour le Nord avec une famille de onze enfants, ce n'était pas facile par chemin de fer. Mon grand-père Francis avait loué deux wagons couverts, qu'on appelait des box car, pour emmener un cheval, deux bœufs, quelques vaches et deux cochons. Il a emporté aussi son moulin à scie et à farine.
Ils ont commencé par abattre des arbres pour l'emplacement du moulin. Ensuite, ils les ont coupés en planches pour construire une maison. Quelques familles de l'endroit ont donné de l'aide à mes grands-parents, les aînés de la famille aussi.
L'été 1918, ils ont demeuré dans de petites cabanes en papier noir. Une nuit, les petits enfants ont eu très peur. Une vache s'était passé la tête à travers le papier noir.
Au mois de novembre 1918, ils ont déménagé dans leur maison neuve. En 1920, le moulin fonctionnait 24 heures par jour. Les planches étaient transportées avec les chevaux jusqu'au chemin de fer pour ensuite être transportées aux États-Unis.
Jean
Centre d'alphabétisation La Magie des lettres
Ottawa
J'ai travaillé pendant vingt ans dans une boulangerie.
La veille, on préparait le levain qui devait reposer pendant environ quatre heures. Le lendemain, on faisait les pains à hamburger. On mettait le levain, le lait en poudre, la farine et les autres ingrédients dans le
mélangeur, les ayant mesurés avec un compteur. Ensuite, on faisait brasser cela pendant dix minutes. Puis, on versait la pâte dans le pétrin pour la séparer en petites boules et la peser. Ces boules de pâte placées par quatre sur des petits plateaux, avançaient sur un convoyeur pour ensuite passer entre deux rouleaux et se faire écraser. À la fin, elles tombaient sur une tôle qu'on devait mettre dans un réchauffeur pour les faire lever pendant trois quarts d'heure. Deux d'entre nous remplissaient ensuite les 26 tablettes du four. On avait six secondes pour placer cinq tôles par tablette.
À la fin de la cuisson, chaque tôle sortait automatiquement sur le convoyeur pour se diriger vers une tour; les pains refroidissaient avant d'arriver à l'enveloppeuse vingt minutes après. Tout se faisait mécaniquement, mais il fallait surveiller les machines et le cheminement des pains.
L'été, on travaillait toujours plus fort qu'en hiver.
Apprenant
Centre À LA PAGE
Alexandria
Je suis Claude Lacombe. Je vais vous raconter un bout de ma vie.
Je suis né le 29 février 1932 à Shawinigan, Québec. Je suis le cinquième d'une famille de sept enfants. Je me suis marié deux fois.
Du premier mariage, j'ai eu sept enfants: Roger, Francine, Diane, Gertrude, Hélène, Gabie et Lina. Roger, l'aîné, a 44 ans. Je suis grand-papa 21 fois. J'ai eu une belle famille. Mon épouse est tombée malade. Pendant trois ans, elle a souffert du cancer. Elle est décédée à l'âge de 42 ans.
Après quelques années, je me suis remarié avec Jeanne Ranger. On a eu deux enfants, Réal et Claudette. Donc, en tout j'ai eu neuf enfants. La vie a été très difficile pour moi.
Maintenant, je suis à ma retraite. Quelquefois, la vie est encore bien difficile pour moi.
Claude Lacombe
Centre Alpha-culturel de Sudbury
Sudbury
J'avais 16 ans quand j'ai commencé à apprendre trois métiers. C'était à Lavigne.
Le premier travail, c'était la construction de la fromagerie de MM. Binette et Bureau. M. Max Piette avait donné le contrat. Quand j'ai commencé, je n'avais pas d'outils. M. Lucien Robert s'en allait à Toronto, alors j'ai commandé les outils nécessaires selon ce que M. Binette m'avait expliqué: deux scies, une varlope et une équerre. Avec ces outils, j'ai pu aider à faire la charpente de la bâtisse.
Le deuxième métier était celui d'électricien: nous avons fait l'installation électrique de toute la bâtisse. Le troisième était celui de plombier: il nous fallait installer des cuves de seize pieds par quatre pieds et deux lavabos. Ça prenait beaucoup de tuyaux galvanisés.
J'aimais tellement apprendre ces métiers que j'ai continué à les perfectionner par la suite. J'ai exercé d'autres métiers. Par exemple, j'ai travaillé au moulin à scie de Lavigne pendant quinze étés d'affilée pour le même homme, M. Max Piette. C'était de l'ouvrage assez dur, mais c'était intéressant pour moi.
Alex
Centre d'alphabétisation ALEC du Nipissing
Sturgeon Falls
L'année 1997 n'a pas été très heureuse. Il y a eu beaucoup de morts. Celle-ci s'est montrée sans frontière.
Nous avons perdu la princesse Diana, mère Thérésa, Marie-Soleil Tougas, Pierre Péladeau et Mobutu, pour en nommer seulement quelques-uns.
L'année 1997 a donc été marquée par une grande tristesse pour les gens de tous les milieux.
Boukaré Sorné
Centre d'alphabétisation LE TRÉSOR DES MOTS
Orléans
Résultats d'apprentissage
Lire un texte à des fins diverses et le comprendre.
Écrire clairement pour exprimer des idées.
Indicateurs de réussite
Distingue entre la réalité et la fiction (Niveau 2).
Utilise des phrases simples et complexes (Niveau 3).
Texte d'amorce
Une aventure en hiver par le Groupe intermédiaire du Centre d'alphabétisation de Prescott.
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Jeu
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Jeu – Mot mystère
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Elle s'appelait Annabelle. Je l'ai reçue en cadeau de Noël. J'avais alors six ans. En la voyant, mon cœur s'était rempli de joie.
Tous les jours, en revenant de l'école, je passais devant la vitrine de la boutique où elle était exposée. Je m'arrêtais quelques minutes pour l'admirer. Elle avait des yeux bleus comme le ciel, ses cheveux étaient blonds. Elle était vêtue d'une robe de velours rouge garnie de dentelle blanche.
Tous les soirs, j'en rêvais. Je savais qu'elle était trop chère. Je ne pensais jamais la recevoir en cadeau.
Quelle surprise! À mon réveil, elle était là.
C'est ma première poupée de collection. Aujourd'hui, ma collection comprend environ une centaine de poupées. Mais la plus belle reste Annabelle.
Le groupe multiniveaux d'Alfred
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Cette musique complice de mon enfance, aujourd'hui encore me fait vibrer. Mon père était violoneux. C'était après avoir piqué un p'tit somme et jasé avec la famille, qu'il se levait, mine de rien, et se dirigeait vers le salon. Il revenait avec une sorte d'étui noir dont l'intérieur était recouvert de velours rouge. Je surveillais toujours le moment où apparaissait son beau violon. Là, il sortait son archet et y passait de l'arcanson dans un aller-retour. Puis, il prenait son violon, l'ajustait à son menton et l'accordait tout en tournant les clés. Lorsqu'il était satisfait, alors commençait la magie. Il faisait jaillir de ses gros doigts endurcis aux rudes travaux, des sons d'une douceur et d'une sensibilité émouvantes. J'avais peine à reconnaître cet homme nouveau. Il fermait les yeux, puis me regardait en m'entraînant avec lui comme s'il avait des ailes.
Mon père et son violon m'ont suivie jusque dans ma vie d'adulte. Encore aujourd'hui, c'est grâce à lui si j'ai toujours une musique au fond de mon cœur.
Hélène Dorval
La Clé à Mots-Lettres inc.
Virginiatown
Je suis de Mattawa. Mattawa est au nord de North Bay sur l'autoroute 17 en s'en allant vers Ottawa. Le nom Mattawa est indien; il signifie la rencontre de deux rivières. Les rivières sont la Mattawa et l'Outaouais.
Il y a une bonne montagne pour faire du ski à Mattawa. Elle s'appelle Mont-Antoine. Cependant, il n'y a pas beaucoup de travail à Mattawa. Il y a peut-être trois décennies depuis qu'il y a de l'emploi. Les hommes ont travaillé dans le bois et les femmes à la maison. Aujourd'hui, beaucoup de gens vont à North Bay pour travailler.
Entre 1940 et 1950, Hydro Ontario a construit une décharge. Puisqu'on a eu besoin de plusieurs ouvriers pour la construction, la population s'est élevée de quelques milliers de personnes. Maintenant, la population est de 2 500.
Quand j'habitais Mattawa, j'habitais la sixième rue pendant seize ans. J'ai fréquenté l'école Ste-Anne pour sept ans et l'école St-Victor pour deux ans. Je suis allée à l'école secondaire de F. J. McElligott.
Maintenant, je n'habite plus Mattawa. Je ne veux pas y habiter, mais j'aime quand même visiter Mattawa.
Laurel Etler
Alpha Huronie
Penetanguishene
Quand j'avais 16 ans, l'ami de ma sœur m'a offert de travailler au même endroit que lui. J'ai donc commencé à travailler au restaurant.
J'aimais travailler dans la cuisine, et mon boss aimait mon travail. À ma première paye, je me suis acheté de nouvelles choses pour me souvenir de mon travail. En octobre, l'ami de ma sœur m'a fait perdre ma job, parce que je travaillais plus d'heures que lui. Je suis retourné vivre chez ma mère, pour finir mes études. J'ai apporté tous mes beaux souvenirs avec moi.
Mais en novembre, ma mémoire est toute noire. Une grosse lumière brûle tous mes beaux souvenirs. Le feu avait pris dans la chambre de ma mère. Après l'incendie, je suis allé voir les choses qui restaient. Tout était brûlé.
Aujourd'hui, j'ai 25 ans. Ça fait neuf ans que mes souvenirs sont disparus. Je remercie tout le monde de m'avoir aidé à m'acheter de nouvelles choses.
Rock Dewar
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
J'étais encore à l'école et j'avais 17 ans. Je prenais l'autobus scolaire. L'avant-dernier jour avant la fin des classes, il y avait un étudiant de plus pour le voyage du retour. Cela représentait une demi-heure de plus. Je n'étais pas content, car j'étais le dernier à débarquer.
Lorsque le nouvel étudiant a débarqué, j'ai vu une jeune fille. C'était le coup de foudre! Le lendemain, j'ai parlé au nouveau pour savoir si je
pouvais rencontrer la jeune fille. Après un long été, je l'ai enfin rencontrée, et le coup de foudre est revenu. Mais, cette fois, le coup de foudre était partagé.
Voilà maintenant, ça fait dix ans et c'est encore comme ça. Et nous avons deux petites filles qui sont belles comme leur mère...
Jean-Claude Durivage
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP)
Hawkesbury
Rosanna, une jeune fille de 15 ans, allait souvent visiter son amie Marie-Jeanne à la friterie située près de la Rivière des Français.
Elle allait aider son amie à frire les pommes de terre, pour les jeunes hommes qui travaillaient à construire le pont sur la Route 64. Mais, ce n'était pas seulement pour aider son amie. C'était surtout pour rencontrer un certain jeune homme qui s'appelait Rosaire.
Rosanna avait un œil sur ce jeune-là. La fin de semaine arrivée, Rosanna et son amie sont allées danser à Monetville. Arrivées à la salle, elles ont aperçu Rosaire dans son auto, une Pontiac 1956 Parisienne bleu pâle.
Rosanna était hors d'elle-même, elle ne pouvait plus attendre. Elle est allée dire allô à Rosaire. Alors, le jeune homme l'a invitée à s'asseoir pour jaser. Les deux étaient tellement gênés! Ils se regardaient dans les yeux et leurs regards disaient tout. C'était le coup de foudre!
Trente-huit ans plus tard, Rosaire et Rosanna ont quatre beaux enfants et quatre petits-enfants, une famille idéale. Quelle belle histoire!
Jeannette Quesnel
Alpha en partage
Alban
En 1955, j'avais 24 ans. Je voulais rencontrer une jeune fille à mon goût. Ma grand-mère m'avait dit d'aller voir dans un journal.
J'ai vu une annonce dans le journal Le Devoir. Une jeune fille voulait rencontrer un jeune homme. J'ai écrit une lettre pour avoir son portrait. Elle m'a répondu et elle aussi voulait mon portrait. Je lui ai téléphoné, et nous nous sommes donné rendez-vous en avant du Château Laurier. Elle m'a dit qu'elle porterait un manteau vert avec un col de fourrure blanc. Je lui ai dit que j'aurais un manteau gris avec de la fourrure.
Nous nous sommes reconnus facilement et nous nous sommes parlé pour nous connaître. Je lui ai demandé si je pouvais prendre sa main. Elle était un peu gênée, mais elle a accepté, et nous sommes allés au théâtre main dans la main. Puis, nous sommes allés manger, et je suis allé la reconduire chez elle.
Un an après, nous nous sommes mariés. Il y a maintenant 42 ans que nous sommes heureux.
Jean-Paul Brazeau
Centre d'alphabétisation La Magie des lettres
Ottawa
Je m'appelle Jeanine. Je suis mariée avec un homme qui a une licence de charpentier. Dans l'année 1993, je suis allée à l'hôpital pour avoir notre premier bébé. Cette journée-là, c'était un moment joyeux pour nous deux parce que nous avons eu une petite fille. Elle a maintenant cinq ans et c'est notre bébé en or.
Jeanine Duquette
Alpha Huronie
Penetanguishene
J'ai grandi dans un foyer allemand et français. À l'âge de cinq ans, j'allais à l'école allemande le samedi. Quand nous recevions des amis ou de la parenté chez nous, j'enviais mes parents d'être capables de parler français et allemand. J'écoutais les conversations et je tentais de capter un mot ici et là, de le répéter jusqu'à ce que je le connaisse.
Un jour, mon père m'a envoyée en Allemagne pour six semaines. Je suis allée chez ma tante. Ma cousine voulait que je lui parle en anglais. Moi, je voulais qu'elle me parle en allemand. Alors, nous avons appris un peu chacune.
À l'âge de 15 ans, j'ai eu la chance d'habiter avec une famille française. Grâce à elle, j'ai repris la merveilleuse langue de ma mère. Aujourd'hui, je remercie Alpha Huronie de m'aider à écrire dans cette belle langue.
Ma fille a quatre ans et demi. Elle va à l'école française. Elle et moi n'utilisons que le français à la maison. Je crois fermement qu'il n'y a pas un jour où l'on ne puisse pas apprendre quelque chose. On a toujours l'occasion d'apprendre si l'on veut.
Yvonne Tietz
Alpha Huronie
Penetanguishene
Ce soir-là, je me suis couchée à l'heure habituelle. Tout à coup, durant la nuit, je me suis retrouvée sur le plancher.
J'avais fait un cauchemar. J'étais dans une grosse tente verte très longue, et elle allait s'écrouler sur moi. En tombant de mon lit, je me suis frappé le front sur le mur et la main sur le gril de chauffage. En plus, je me suis fait mal au dos.
Mon mari m'avait dit: «Que fais-tu là sur le plancher?» Je lui avais répondu: «Je ne sais pas!» J'ai eu une grande coupure sur la main. Aujourd'hui, j'en porte encore la cicatrice. J'ai eu tellement peur! Je ne comprenais même pas pourquoi j'étais sur le plancher.
J'espère ne jamais avoir un autre cauchemar comme ça!
Pauline Lavigne
Centre À LA PAGE
Alexandria
J'ai des amies d'école, que je rencontre de temps à autre. Ça me fait chaud au cœur de leur parler. Nous discutons de différentes choses. Nous nous rappelons des souvenirs heureux. Par exemple, nous avions présenté une pièce de théâtre où je devais dire: «Au galop, mon petit cheval!» J'avais à peu près sept ans à ce moment-là. Toute la séance est vague dans ma mémoire. Mais, je me souviens encore de ces mots que je prononçais en faisant un petit galop.
J'avais aussi un livre d'autographes dans lequel mes amies écrivaient chacune une pensée. Une compagne m'avait écrit: «Cette page verte signifie espérance. Espère toujours et tu seras heureuse.» Et c'est vrai. Comme j'aimerais cela avoir encore ce petit livre pour relire tous les poèmes!
Ce que je trouverais de plus précieux serait de revoir leurs signatures, car je ne me souviens plus du nom de plusieurs de mes amies d'enfance.
Laurette
Centre d'alphabétisation ALEC du Nipissing
Sturgeon Falls
Entre l'obscurité et la lumière du jour, la nuit s'abaisse. Vient un silence, de nos jours occupés, l'heure des enfants. Au-dessus de ma chambre, j'entends des petits pas légers qui marchent. La porte s'ouvre. Une
charmante et douce voix se fait entendre dans les escaliers du vestibule. Avec le reflet de la lampe, je peux voir Chelsea et Mathieu se chuchoter à voix basse. Puis, vient le silence.
Ils veulent me surprendre, mais, assise sur ma chaise, les bras croisés, je suis silencieuse. Je me laisse approcher par les deux enfants. Soudainement, ils s'aperçoivent que je ne dors pas. Les enfants viennent m'entourer et me dévorent avec des caresses, des frôlements et des gros rires. Leurs bras m'entourent d'amour, ne me laissant aucune chance de me relever.
Je garderai toujours dans ma mémoire le souvenir de cette journée remplie de bonheur, cette image d'amour et de partage entre Chelsea, Mathieu et moi, grand-maman.
Gisèle Lapierre
FormationPLUS
Chapleau
Chantal, jeune adolescente de 18 ans, souffre d'un mal à l'estomac. Inquiète, elle fait un rendez-vous avec son médecin de famille. Il l'examine et ne trouve rien. Il insiste que son malheur est exagéré. Les années coulent. Chantal, découragée, maigre, effroyable, toujours silencieuse, se couche le soir en forme de boule et fait ses prières, demandant à Dieu de prendre sa vie.
Quatre ans plus tard, le jour de la fête des Mères, la jeune fille est atteinte d'une sérieuse attaque. À l'hôpital, elle attend son tour, mais tous les travailleurs professionnels sont énormément occupés. Finalement, elle rencontre un spécialiste qui lui dit: «Je vois de la peine dans tes yeux; tu ne pars pas de cet édifice avant que je découvre la cause de ta souffrance.» Chantal verse de grosses larmes de joie. Un mois plus tard, le chirurgien lui annonce qu'elle a la maladie de Crohn.
Malheureusement, la cause reste inconnue, et il n'y a pas de guérison.
Nicole Deschamps
Formation de base de l'Ontario
Collège Boréal
Sudbury
Je ne m'attendais pas à arrêter mon emploi en 1992. Je pensais travailler jusqu'à 65 ans. J'avais un bon emploi et j'aimais mon travail. Je m'entendais bien avec tous les employés et les superviseurs du garage. À cause de coupures, j'ai quitté le garage. On m'a payé six mois de maladie et six semaines de vacances.
Au commencement de ma retraite, je trouvais le temps long. Pour m'occuper, j'ai recherché un emploi dans des magasins, comme aide. Maintenant, je me sens bien parce que je suis occupé. J'ai trouvé d'autres activités. Une de mes occupations est de marcher au moins deux fois par semaine. Je me rends compte que marcher, c'est bon pour mon cœur. J'aime aussi aller danser le lundi matin avec ma femme au centre Mifo. En après-midi viennent les parties de cartes et les joutes de sacs de sable. Grâce à mes loisirs, je me suis fait de nouveaux amis sur qui je peux toujours compter.
Vive la retraite!
Marcel Lalonde
Centre d'alphabétisation LE TRÉSOR DES MOTS
Orléans
Un soir, au mois d'avril, mon neveu est venu me voir chez moi pour me dire que mon ex-épouse voulait me voir. Je me suis rendu chez elle.
En entrant dans la maison, je savais que quelque chose n'allait pas. Il était 9h30 du soir. En regardant mon ex-épouse, j'ai dit: «Non! c'est papa qui vient de mourir!»
Je n'avais jamais connu la perte d'un être cher. Perdre un être cher déchire le cœur en deux. On ne veut jamais perdre une personne qui nous est très chère dans la vie.
Depuis ce jour-là, je ne peux empêcher mon cœur de pleurer son départ. Je m'ennuie de lui, car j'aime mes parents. Je remercie Dieu de m'avoir laissé ma maman.
Claude Levesque
Centre d'alphabétisation La Magie des lettres
Ottawa
Résultat d'apprentissage
Écrire clairement pour exprimer des idées.
Indicateur de réussite
Utilise correctement les constructions négatives ne + pas ou plus ou jamais ou encore personne, rien, aucun + ne, et fait l'élision au besoin (Niveau 3).
Texte d'amorce
Qui va la croire? par Nicole Deschamps.
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Jeu
Suggestions d'animation
Note: L'animatrice peut présenter une construction négative par leçon, ou deux ou trois, en fonction du niveau de son groupe. Elle écrit, au préalable, sur différents cartons les constructions négatives à présenter (ne + pas; ne + plus; ne + jamais; personne + ne; rien + ne; aucun + ne).
Suggestions d'activités
Jeu – La lettre d'avant
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Par une journée d'automne, ma vie prend un détour. Des hommes s'attaquent à moi. Je suis menacé. Je suis traîné. Les cailloux déchirent mon corps. Et puis, plus rien!
À mon réveil, je suis tranché en lattes. Je suis couché sur une tablette. On me touche, on m'examine.
Un voyage en camion. J'ai peur. La vue de ma forêt me manque.
Ici, je ne vois que des dessous de meubles. Avec le temps, je comprends que je suis un plancher.
Je retrouve un de mes amis de la forêt. Ensemble, nous découvrons que la vie dans une maison n'est pas si mal. Un des enfants danse sur moi avec ses bottes de cow-boy.Il aime le son que je fais.
Après trente ans, je suis content d'avoir vu grandir les enfants avec mon ami, le pin, devenu cadre de porte. Je suis content d'être un plancher de bois franc!
Quatre apprenants
Centre d'alphabétisation Moi, j'apprends
Rockland
Oser rêver, cela ne coûte rien et a tellement de bienfaits sur notre moral quotidien.
Combien de fois nous rêvons de ce que nous ferions si nous gagnions un million de dollars? Serions-nous aussi généreux que nous le prétendons? Si nous étions de grands médecins, prendrions-nous la santé de nos malades plus à cœur? Ou bien encore si l'on était premier ministre du Canada, gouvernerait-on mieux son pays? Toutes ces questions me reviennent à l'esprit quand je me permets de rêver.
Il est certain qu'un de mes rêves se réalisera un jour; c'est celui d'aller retrouver mon époux. Personne ne peut échapper à la mort, même si elle fait très peur à plusieurs. Et pourtant, pour moi, ce sera un rêve réalisé que de revoir celui que j'ai tant aimé.
Il faut se dire que dans un rêve tout est permis et qu'un monde sans rêves est un monde sans espoir.
Lise Croft
Centre d'alphabétisation Le Carrefour des Mots
Dubreuilville
C'est l'été. Toutes les familles du cirque doivent se lever tôt le matin pour prendre le petit déjeuner, de la nourriture frugale et bonne pour la santé. Ensuite, il faut placer les tentes. Entre six heures et neuf heures du matin, les membres du cirque pratiquent beaucoup. C'est très dangereux. Il faut faire attention. Ensuite, c'est le spectacle. Ils amusent bien les enfants et les adultes. Ils réussissent des exploits extraordinaires. C'est fantastique de voir toutes ces acrobaties et ces sauts périlleux.
La vie dans les cirques est importante pour la société. Cette vie apporte la joie et le plaisir à beaucoup de monde.
Rachel Gourd
Centre d'alphabétisation LE TRÉSOR DES MOTS
Orléans
Un jeune garçon de 12 ans vivait avec une femme qui n'était pas sa mère. Cette femme avait deux enfants plus grands qu'Ismaël. Ismaël faisait le travail des deux fils de sa marâtre. Aux heures des repas, les deux fils mangeaient ensemble confortablement et ne lui laissaient que de maigres restes. Chaque matin, avant d'aller à l'école, sa marâtre lui ordonnait de partir sans prendre le petit déjeuner.
Malgré tout, le pauvre Ismaël continuait ses études avec courage et foi. Plus tard dans sa vie, il a eu la chance de devenir quelqu'un. Sachant qu'Ismaël avait de l'argent, sa marâtre venait lui en demander presque chaque jour. Ismaël lui disait de revenir à la fin de chaque mois, alors elle vociférait en disant: «J'ai perdu bien du temps en t'aidant à faire tes études, tu ne veux même pas t'occuper de moi après tout le mal que je me suis donné pour toi.»
La morale de cette histoire, c'est qu'il ne faut jamais tricher, qu'il faut être juste si on veut être récompensé, et que les enfants doivent être aimés, qu'ils soient les nôtres ou ceux des autres.
Djimadingar-Abdoulaye
Centre d'éducation populaire Alpha-Toronto
Toronto
Il était une fois un étang spécial, semblable au paradis terrestre. Zozo la grenouille et Pom le poisson y avaient établi domicile. Zéo le serpent venait parfois visiter. Or, par un matin ensoleillé, Zozo et Pom jouaient. Fatiguée, Zozo s'est étendue au soleil, sur une feuille de nénuphar, et elle s'est endormie sous le ronronnement de la fontaine. Pom veillait discrètement, se nourrissant d'insectes et d'herbage.
Observant la scène, Zéo s'est dit: «Enfin un bon repas!» Il s'est approché doucement, rampant en direction de Zozo, la bouche grande ouverte. Il était à un cheveu de sa proie... Pom, l'a aperçu et a réagi vivement. Il a sauté hors de l'eau en éclaboussant Zéo. Le bruit a réveillé Zozo.
Pom lui a raconté que Zéo était sur le point de l'avaler. Zozo, furieuse, a réprimandé Zéo: «Tu dois t'excuser. Tu as eu une bien mauvaise intention. Ici, on doit tous être amis. Tu peux t'en aller très loin et ne jamais revenir.» Zéo a pleuré, puis a offert une action en cadeau pour se faire pardonner: «Je viendrai chaque matin nettoyer votre étang. Je désire que nous soyons amis.»
C'est ainsi que Zozo, Pom et Zéo ont conclu un pacte d'amitié. Ils sont devenus les meilleurs amis du monde.
Jacqueline Sheptenko
L'ABC Communautaire
Welland
Youyou et Bakari étaient deux frères qui vivaient dans un petit village au nord du Tchad. Tous les deux étaient célibataires et possédaient plusieurs troupeaux de bœufs, de moutons et de chameaux. La coutume africaine veut que l'aîné se marie avant son cadet. Youyou, étant le grand frère, a épousé la charmante Kadi. En tant que responsable de la famille, Youyou entreprenait souvent des voyages; Bakari, pendant ce temps-là, s'occupait de leur bétail.
Un jour, profitant de l'absence de son mari, Kadi, a fait des avances à Bakari: «Je voudrais passer cette nuit avec toi dans ton lit.» Bakari a refusé catégoriquement. Au retour de Youyou, Kadi folle de colère lui a raconté un énorme mensonge: «Youyou, j'ai été harcelée puis violée par ton petit frère. Si tu veux que je sois toujours ta femme, tu dois l'émasculer.» (Elle voulait que Youyou coupe les testicules de son petit frère.) Sans arrière pensée, Youyou a exécuté l'ordre de sa femme.
La morale de cette histoire, tirée des légendes de mon pays, est celle-ci: agir sans réfléchir sur les dires des uns et des autres, cela peut induire en erreur.
Bada Abdramane
Centre d'éducation populaire Alpha-Toronto
Toronto
Il y a toutes sortes de secrets. Des fois, il y a de bons secrets. Quand tu prépares une fête surprise, tu peux garder le secret. C'est pour faire plaisir.
Quand ton amie te dit: «Regarde ce garçon-là. C'est un beau bonhomme!» Garde le secret. C'est pour rire entre femmes.
Des fois, un secret peut te faire de la peine. Quand tu te sens mal avec un secret, il faut faire comme Sébastien mon ami. Dis ton secret à un ami. Il pourra t'aider.
Viana Simon
Centre d'alphabétisation LE TRÉSOR DES MOTS
Orléans
Quand on reçoit des compliments, ça nous allège le cœur et ça nous met le sourire aux lèvres.
On peut faire du bénévolat ou aider les autres avec amour, mais ça nous fait chaud au cœur de recevoir un sourire ou un merci.
Le bénévolat nous donne l'occasion de rencontrer des personnes exceptionnelles. Nous bâtissons des amitiés spéciales que nous n'oublierons pas.
Tout ce qui vient du cœur est réussi!
Un optimiste voit le bon dans les autres. Il est toujours de bonne humeur et nous rend heureux.
Alors, souriez, dites des compliments souvent, rendez service aux autres et remerciez-les. Vous remplirez leur cœur de joie et vous serez beaucoup plus heureux.
Jacqueline Cormier
Centre d'alphabétisation L'Arc-en-ciel de l'Alphabet
Manitouwadge
La Porte des Eaux est une bibliothèque de livres religieux. Nous avons aussi des chapelets, des médailles, des images, des bibles et des disques. Je travaille à La Porte des Eaux depuis le 21 juillet 1997. Je fais huit heures de travail bénévole par semaine et seize heures pendant l'été. Je le fais de grand cœur, pour aider. J'aime beaucoup ça!
Je me sens responsable de mon travail. Je respecte les directives, et les responsables peuvent compter sur moi. Je fais toujours de mon mieux. Je colle des enveloppes à l'arrière des livres religieux. J'ajoute une fiche estampillée de l'inscription «La Porte des Eaux». Je classe les images religieuses. Je range les vidéocassettes, les cassettes audio, les livres français et les livres anglais sur les rayons d'après leurs titres. J'accueille les gens et je leur donne des directives.
Je suis très fière de travailler à La Porte des Eaux avec des gens très gentils. J'aime rendre service. Ce travail bénévole me donne beaucoup de satisfaction personnelle. Je suis très contente d'être travailleuse bénévole.
Hélène Audette
Centre communautaire Assomption
Conseil scolaire de district catholique du Nouvel-Ontario
Sudbury
Dès notre jeune âge, nous avons développé le goût de bricoler en observant nos parents, à l'école et entre amies.
Ce qui était une nécessité au temps de nos ancêtres est aujourd'hui un passe-temps. Pour certains, c'est un moyen d'augmenter leur budget. La majorité des artisans pratiquent l'artisanat dans un but récréatif, décoratif et pour faire des cadeaux à ceux qui leur sont chers.
L'artisanat est une forme de thérapie qui libère l'esprit. Avec de la persévérance et de la confiance en soi, on développe la patience, la concentration et la créativité. L'artisanat nous donne la satisfaction personnelle d'accomplir quelque chose de nos propres mains, de nous surpasser. C'est très enrichissant d'échanger des idées et des conseils avec les amies, et on se sent en famille!
Allez visiter des expositions, c'est tellement impressionnant! Ça vous donnera le goût de faire de l'artisanat et beaucoup d'idées pour vos propres créations. Intéressez-vous à des clubs. Bricolez!
Les apprenantes de Virginiatown
La Clé à Mots-Lettres inc.
Virginiatown
J'aime beaucoup participer aux Cuisines collectives. Une fois par mois, ça me fait rencontrer des gens et apprendre de nouvelles recettes.
Je trouve que mon épicerie s'est améliorée, car cela me coûte moins cher qu'avant et je mange beaucoup mieux. La nutritionniste nous apprend beaucoup de choses, et nous sommes à l'aise avec elle, ce qui nous aide à suivre ses conseils. Les nouvelles recettes que nous faisons sont bonnes et faciles.
J'invite donc toutes mes amies à participer aux Cuisines collectives.
Pauline Lacroix
Au Centre des Mots
New Liskeard
La bibliothèque, c'est un endroit où je me sens bien. Il y a tellement de choses à découvrir! Dans ce lieu, le temps passe toujours trop vite. J'adore le bricolage, les recettes, les romans, les animaux. Tous les sujets sur la nature m'intéressent.
Dans notre petite localité, nous sommes gâtés. Nous avons la chance d'avoir un très beau local en bois équarri. En entrant, ça sent toujours le bon bois. La bibliothèque est toujours bien décorée avec des plantes vivantes et toutes sortes de découpures sur les thèmes des fêtes, selon l'occasion. Notre bibliothécaire est très bonne en décoration. Elle adore le bricolage.
Les amateurs d'informatique sont privilégiés. Quatre ordinateurs sont accessibles dont un relié au réseau Internet. Aussi, il y a un excellent choix de vidéocassettes pour les adultes et les enfants.
La bibliothèque, c'est un peu le chez-soi de tout le monde, car il n'y a pas meilleur ami qu'un bon livre. Il nous accompagne partout, est toujours discret et ne critique jamais.
Bonne lecture!
Thérèse Lefebvre
La Clé à Mots-Lettres inc.
Kirkland Lake
Presque tous les matins, je me rends au restaurant du coin, rue Empire. C'est une très bonne façon de débuter la journée puisque je rencontre des personnes de tous les âges. Nous discutons de différentes choses, notamment de la température, des Jeux Olympiques, de la santé, de nos amis, de nos familles, des naissances et de la mort...
Une des dames est capable de tisser avec un métier à tisser. Elle tisse des couvertures et des tapis. Une autre tisse des linges à vaisselle. En ce moment, nous parlons du conflit entre les États-Unis et l'Iraq. Nous partageons aussi nos joies et nos peines.
Nous provenons de différentes classes sociales et sommes de différentes nationalités. Parmi nous, il y a des infirmières, des ouvriers, des journaliers, des avocats, des sans-emploi. Mais nous sommes tous égaux. Ces personnes m'apportent le soleil, et moi, je fais de même.
Pauline Toulouse
L'ABC Communautaire
Welland
La nourriture et la santé m'intéressent beaucoup. Je prépare des repas depuis ma vie en pension. J'apprends beaucoup avec l'aide des cuisinières. Présentement, je reste seul. Chaque jour, je choisis les aliments que je vais manger. C'est important pour moi de préparer des repas nutritifs qui fournissent beaucoup d'énergie. Ça me donne la capacité de bien travailler. Je fais une plus belle vie.
Maintenant, je prépare seul une variété de repas appétissants. J'ai vraiment du plaisir à le faire. Je déguste des pâtes alimentaires avec une sauce tomate épicée. Je déguste des pains de viande, des salades de fruits, du jello. Je mange plus de légumes et de fruits frais. Je me régale de repas nourrissants. Cela m'aide à maintenir un poids santé raisonnable. Lorsque je mange des petits déjeuners, des dîners et des soupers sains, je demeure actif. Je fais régulièrement de la natation et de la marche.
J'ai beaucoup de confiance. Parfois, j'ai jusqu'à quinze personnes invitées pour souper. Ma visite me félicite des repas bien préparés. Je suis très fier de moi-même.
Gilles Pilon
Centre Jarrett/
Centre communautaire Assomption Conseil scolaire de district catholique du Nouvel-Ontario
Sudbury
Un soir, j'étais couchée sur le sofa-lit dans le salon chez mes parents. Notre famille demeurait en campagne. J'avais environ 13 ans.
En pleine nuit, deux hommes ont frappé très fort à notre porte. À moitié endormie, je les ai laissés entrer. Un des hommes était en état de boisson et l'autre tombait partout à cause d'épilepsie.
J'ai réussi à réveiller mon père, mais l'un d'eux m'avait suivie. J'ai regretté de leur avoir ouvert la porte. J'ai eu vraiment peur. Mon père a appelé un taxi pour les messieurs indésirables. Après leur départ, nous avons essayé de continuer notre sommeil. J'étais soulagée de les savoir partis.
Cette aventure épeurante m'a montré de ne pas ouvrir la porte à n'importe qui, surtout la nuit. Maintenant, quand on frappe à ma porte, je demande qui est là avant d'ouvrir. Depuis cette expérience, je suis plus prudente.
Monique Levac
Centre d'alphabétisation ALEC du Nipissing
Sturgeon Falls
Le suicide est un problème majeur. N'importe qui peut en être victime: jeunes ou adultes et de toutes classes. Mais pourquoi les gens pensent-ils au suicide? Il y a plusieurs raisons: la pauvreté, la solitude, le mode de vie d'aujourd'hui, la santé, le manque de travail, les coupures budgétaires, etc.
Pour certaines personnes, le moyen de faire face à la réalité est d'avoir recours aux drogues. Ces gens croient qu'ils peuvent fonctionner même gelés. Mais, quand l'effet de la drogue disparaît, la réalité est encore plus pénible. Ils ne sont pas capables d'assumer leurs responsabilités. Loin d'être une solution, la drogue affecte l'état physique et mental. Elle entraîne la dépression, la panique et la peur d'envisager la réalité.
Il y a des moyens de s'en sortir sans avoir recours au suicide. La thérapie aide à apprendre à fonctionner en société. La consommation, elle, peut mener à la folie, à la prison ou à la mort. Il y a toujours une lumière au bout du tunnel si on y met du sien. L'abstinence demande de l'effort et du courage, mais c'est une meilleure solution que le suicide.
Julien Gravel
Centre d'alphabétisation La Magie des lettres
Ottawa
Croyez-vous que les extraterrestres existent, qu'ils descendent parfois jusqu'à nous pour venir nous visiter? Des gens prétendent avoir aperçu des vaisseaux venus d'une autre planète. Ils ne peuvent les décrire. De temps en temps, les observateurs aperçoivent des faits étonnants dans le ciel.
Ceux qui font de grandes recherches sur les étoiles et les planètes découvrent des phénomènes inexplicables dans les astres. Dans certaines régions du monde, d'autres personnes font des découvertes incroyables comme l'atterrissage vertical de vaisseaux lumineux. Certains indices retrouvés après ces observations témoignent de la présence de vaisseaux lumineux sur la Terre.
Est-ce que E. T. veut que ses copains nous connaissent en venant visiter notre planète? Avec les recherches et les études approfondies de ces phénomènes insolites sur la Terre, bien des gens se posent des questions à propos des extraterrestres.
Qu'est-ce que l'avenir nous réserve?
Réal B. Roy
La Clé à Mots-Lettres inc.
Kirkland Lake
Que se passe-t-il avec le monde d'aujourd'hui? Les gens sont trop stressés.
On n'a plus le temps ou l'argent pour avoir des enfants. Malheureusement, les parents n'ont pas toujours le choix, car les deux doivent travailler pour subvenir aux besoins des enfants. Après, on se demande pourquoi nos
enfants agissent sans respect. Mais je ne devrais pas juger tous les enfants comme ça! Dieu merci, il y a de bons parents et de bons enfants.
La courtoisie n'impressionne presque plus personne. Du temps de nos ancêtres, les gens de la communauté se connaissaient et, surtout, s'entraidaient. De nos jours, on ne connaît même pas son voisin.
Nous devons changer pour l'amour de nos enfants et pour le bien-être de l'espèce humaine. Je crois sincèrement que le monde va changer. Je sais que, moi, j'ai changé pour le meilleur. Et vous?
Jean
Centre d'alphabétisation LE TRÉSOR DES MOTS
Orléans
On aimerait bien savoir quand la fin du monde va arriver, mais personne n'aimerait être là au moment même. Pour beaucoup de gens, la fin du monde signifie une catastrophe, soit naturelle ou nucléaire. Pour d'autres, ce serait une planète qui va frapper la terre et causer un immense incendie, et tous seraient détruits: êtres humains, animaux et végétaux.
Moi, je vois cela d'une autre façon. La fin du monde serait la fin d'un monde, ce monde tel que nous le voyons maintenant avec ses guerres, tous les gens qui meurent de faim et toutes les maladies que nous ne pouvons pas soigner.
Quand une personne décède, pour elle, c'est la fin d'un monde, la fin de sa vie terrestre. C'est le passage à une autre vie qui, je pense, est bien meilleure que celle que nous vivons ici. Je pense que là-haut, c'est la paix. Il n'y aura plus de guerres, plus de famines, plus de maladies. Et, avec le temps, toutes les familles vont se retrouver enfin toutes réunies.
Thérèse Gauthier
FormationPLUS
Chapleau
Résultat d'apprentissage
Écrire clairement pour exprimer des idées.
Indicateur de réussite
Compose correctement divers types de phrases simples qui peuvent comprendre des inversions (p. ex., «Vers neuf heures, mon collègue va partir pour Windsor.») (Niveau 3).
Texte d'amorce
Ismaël et sa marâtre par Djimadingar-Abdoulaye.
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Jeu
Suggestions d'animation
Suggestions d'activités
Lire le texte Isrmaël et sa marâtre. Relever oralement toutes les inversions utilisées. Transcrire ces inversions dans son cahier dans une banque de mots intitulée Inversions.
Faire des phrases avec inversion, oralement ou par écrit, en utilisant la banque de mots au tableau. Exemple de banque de mots:
Le matin, | En été, | D'abord, | Ici, |
L'après-midi, | En automne, | Ensuite, | Au Canada, |
Le soir, | En hiver, | Plus tard, | Dans mon centre, |
La nuit, | Au printemps, | Enfin, | En atelier, |
Jeu – Mon matin
[Voir l'image pleine grandeur]
Expressions 1 (1991)
27 personnes participantes
Expressions 2 (1992)
76 personnes participantes
Expressions 3 (1993)
54 personnes participantes
Expressions 4 (1994)
73 personnes participantes
Expressions 5 (1995)
90 personnes participantes
Expressions 6 (1996)
140 personnes participantes
Expressions 7 (1997)
140 personnes participantes
Expressions 8 (1998)
176 personnes participantes
Alpha en partage, Alban
Louise Beaulieu / Notre petit trésor
Jacqueline Landry / 75e anniversaire
Louise Pomerleau / Nous aimons camper
Jeannette Quesnel / La rencontre de Rosaire et Rosanna
Laurence Venne / Un pique-nique en famille
Alpha en partage, Saint-Charles
Jack Lamontagne / La nature
Laurent Plante / La chance d'accomplir l'impossible
Alpha Huronie, Penetanguishene
Lori Dubeau / Doux souvenirs
Tannie Dubeau / À l'île d'Anguilla avec Akuna
Jeanine Duquette / Ma famille en or
Laurel Etler / Un jour
Irene Ferguson / Arrêtez nous voir
Judy Gagné / La voix de ma mère
Zoé Hilton / Mon pays
Linda Piepers / Un drôle d'incident
Lucille Sheridan / Minou, le chat miraculeux
Yvonne Tietz / Ma vie
Au Centre des Mots, New Liskeard
Stella Bond / Expérience au conseil d'administration
Pauline Lacroix / Les Cuisines collectives
Centre À LA PAGE, Alexandria
Apprenant / Mon travail à la boulangerie
Marie-Emma / L'humanité
Bertha Baron / L'étranger
Chantal Claude / Mon voyage en Floride
Carmen Deguire / Une belle journée aux Mille-Îles
Brigitte Gervais / Noël
Pauline Lavigne / C'est une vraie histoire
Mariette Lefebvre / Une belle sortie
Laurette Ménard / Une journée inoubliable
Lorraine Ménard / La fête de Jean
Albert Quesnel / Une sortie avec ma blonde
Juliette Quesnel / Comment guérir un veau
Jacqueline Socquer / Une drôle de pouie
Centre Alpha-culturel de Sudbury, Sudbury
Léandre Charrois / Mon jardin
Ghislain Cloutier / Quand j'étais petit garçon
Stella Comtois / Un incendie
Léo Dion / La situation
Natalie Gingras / Mon avenir meilleur
Claude Lacombe / Souvenirs de ma vie
Edouard Lavictoire / Ma première voiture
Diane Legault / Ma nouvelle aventure
Alfred J. Morin / Ma pénitence du carême
Lilianne Morin Ma belle «Tou-toune»
Pierrette Paradis / Un hiver verglaçant
Groupe d'apprenantes et d'apprenants / Un cadeau d'amitié
Centre communautaire Assomption /
Centre Jarrett Conseil scolaire de district catholique du Nouvel-Ontario, Sudbury
Hélène Audette / Être bénévole
Nicole Bigras / Quel achat à l'encan!
René Corbeil / Mon chat Patches
Claudette Fongémy / Les jeux olympiques d'hiver
Yvon Labelle / Les jeux olympiques d'hiver
Gilles Pilon / Faire la cuisine
Centre d'accès Boréal de Chapleau, Chapleau
Maria Gagné / II n'y a qu'une lumière
Centre d'alphabétisation ALEC du Nipissing, Sturgeon Falls
Alex / De beaux métiers
Gisèle Beaudry / Une compagne agréable
Danielle Fortin / Voyage à Halifax
Laurette / Mes amies d'enfance
Monique Levac / Une grosse frousse...
Rhéa Major / La beauté de la nature
Woodrow Major / Un voyage merveilleux
Roland Vachon / Un tour bien joué
Centre d'alphabétisation AU PIED DE LA LETTRE, Cochrane/Iroquois Falls
Adrienne Cloutier / Une journée enchantée
Centre d'alphabétisation de Prescott (CAP), Hawkesbury
Nicole Barrette / Cœur d'enfant,
Richard Beaudry / Ma satisfaction
Christian Belle-Isle / Une histoire de pêche,
Jean-Claude Bissonnette / C'est un cadeau
Claude Bonin / Les deux amoureux
Richard Brunette / Mes vacances d'été
Carole Cadieux / Touppette et son maître
Michel E. Carrière / Une partie de ma vie
Clarence Desjardins / Une grande fin de semaine
Rock Dewar / La maison de ma jeunesse
Claudia Dupuis / Le Titanic
Jean-Claude Durivage / Premier amour
Léo Garneau / Campeurs de fortune
Noëlla Lalande / La deuxième chance d'apprendre
Robert Laurin / Souvenir d'enfance
Jean-Guy Lauzon / Le camping
Lise Millette / Partir
Claude Nicholas / Un voyage de pêche
Éric Sarault / Camionneur
Dominic Séguin / Un souvenir de voyage sportif
Groupe intermédiaire / Une aventure en hiver
Le groupe multiniveaux d'Alfred / Ma première poupée
Centre d'alphabétisation La Boîte à Lettres de Hearst, Hearst
Mirelle Lachance / Mon aventure au supermarché
Charles Ouellet / Une histoire vécue
Lucille Ouellet / Une prière à celui que j'aime
Robert Vaillancourt / Enfin apprendre à lire
Louise Villeneuve / Une partie de pêche en famille à Thunder Bay
Centre d'alphabétisation La Magie des lettres, Ottawa
Jean-Paul Brazeau / La rencontre
Léona Brazeau / Mon voyage à Québec
Natalie Danis / Mon cœur brisé
Michel Fortin / Les deux poissons à North Bay
Julien Gravel / Le suicide
Jean / Mes grands-parents
Josée Labelle / La musique
Lorraine Latendresse / L'importance de l'école
Claude Levesque / La perte d'un être cher
Hicham Sidki / Mes pensées profondes
Anne-Marie St-Laurent / Mikaël-Kim, mon petit-fils
Centre d'alphabétisation L'arc-en-ciel de l'Alphabet, Manitouwadge
Léona Bélanger / Aventure de camping
Jacqueline Cormier / Être apprécié est valorisant
Liliane Hamann / Aventure de pêche
Linda Jette / Un arc-en-ciel dans le cœur
Centre d'alphabétisation Le Carrefour des Mots, Dubreuilville
Chantal Champagne / La visite de ma sœur
Lise Croft / Oser rêver
Johanne Demers / Un voyage organisé
Manon Veillette / Un échange de cadeaux
Centre d'alphabétisation LE TRÉSOR DES MOTS, Orléans
Yves Boulerice / Une rencontre spéciale
Alain Dufour / Ma chérie...
Rachel Gourd / La vie dans un cirque
Jean / Futur incertain
J. M. Lafontaine / Une anecdote de mon jeune temps
Marcel Lalonde / Ma retraite
Rhéal / Histoire vraie
Viana Simon / Les secrets
Boukaré Sorné / L'année 1997
Aunanie St-Georges / Souvenirs
Centre d'alphabétisation Moi, j'apprends, Rockland
Jean-François Couroux / Découvrir la richesse de la forêt
Omer Dion / Le verglas de janvier 1998
Daniel Garneau / Toute une expérience
Denise Garneau / Comment j'ai vécu la tempête de verglas
Pierre Gaumond / Comment j'ai vécu la tempête
Pierrette Gervais / Une situation mouvementée
Claude Laplante / Mon voyage en Floride
Suzanne Meloche / Tempête de verglas
Joanne Patenaude / Ce n'était pas drôle!
Pauline Scott / Les beaux arbres givrés
René Scott / Souvenirs de mon enfance
Quatre apprenants / Coupé et tranché vivant!
Centre d'éducation alternative, Kapuskasing
Henriette Ratté / Les enfants incompris
Centre d'éducation populaire Alpha-Toronto, Toronto
Djimadingar-Abdoulaye / Ismaël et sa marâtre
Bada Abdramane / La méchante femme de Youyou
Kacimi Arezki / Elle
Formation de base de l'Ontario, Collège Boréal, Sudbury
Aurore Bonenfant / Un chemin que je n'oublierai jamais
Nicole Deschamps / Qui va la croire?
Michel Girard / Une expérience inoubliable
Lynn Lecuyer / Le portrait d'une grand-mère
FormationPLUS, Chapleau
Guylaine Asselin / Reconstruire deux vies
Éric Boucher / À la recherche de l'espoir
Thérèse Gauthier / La fin du monde
Gisèle Lapierre / L'heure des enfants
Groupe d'alphabétisation populaire Le Coin des mots, Sault-Sainte-Marie
Cécile Caissie / Rouge carotte
Pauline Lacroix / Une histoire vécue
Un apprenant et quatre apprenantes / Le Coin des mots
J'aime apprendre inc., Cornwall
Roland Clément / Octobre
L'ABC Communautaire, Welland
Carmen Brunet / Mon voyage à Cuba
Laurette Ladouceur / Mon changement de province
Lucien Langlais / J'ai appris mon alphabet
Rosaire Ouellette / Au temps de la dépression
Monique Rudd / Mon mariage
Jacqueline Sheptenko / L'étang magique
Pauline Toulouse / Mon petit café
Carolle Wright / Le trac de Kerri
La Clé à Mots-Lettres inc., Kirkland Lake, Virginiatown
Hélène Dorval / Le violon de mon père
Raymond Fournier / Les tomates
Thérèse Lefebvre / La bibliothèque
Lisette Pothier / J'aime bien l'école!
Yvon Pothier / Un voyage de pêche
Réal B. Roy / Les extraterrestres
Jeannette Tremblay / Les nuages
Les apprenantes de Virginiatown / L'artisanat
La Route du Savoir, Kingston
Sylvie Barrette / La tempête de verglas 1998
Sylvie Demers / La difficulté d'écrire en français
Madeleine Golosky / Chanukah ou Hanukka
Lise Rodger / Verglas 1998
Suggestions d'animation et d'activités, jeux
Rédaction
Marguerite Lapalme Blais, Yolande Clément, Carole Ranger
Centre FORA
Évaluation
Suzanne Benoit, Louise Lalonde
Centre d'alphabétisation Moi, j'apprends
Impression
AGMV Marquis imprimeur inc.
Édition et distribution
Tous droits réservés. © Centre FORA 1999
Le Centre FORA permet la reproduction des textes à des fins éducatives seulement. Une mention de la source est nécessaire.
Le Programme d'alphabétisation et de formation de base est financé par le gouvernement de l'Ontario.