Les dessous du Plan d'action jeunesse


Analyse du Plan d'action jeunesse 1998-2001
du Gouvernement du Québec
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2 Le Chantier emploi

                                  En cercle

2.1 Problématique

Le chantier emploi du plan d'action jeunesse
s'adresse principalement à celles et à ceux
qui ne fréquentent plus le système scolaire et
qui sont actifs sur le marché du travail,
à titre de travailleur ou de chômeur
de courte ou longue durée.
[30]

Dans le Chantier emploi, l'intervention gouvernementale s'articule autour de la Politique active du marché du travail (PAMT) et plus particulièrement autour des trois principaux axes d'intervention qui touchent davantage les jeunes, soit: la formation et la préparation à l'emploi, le soutien à l'insertion en emploi et la création d'emploi.

L'introduction à la partie du Plan d'action jeunesse qui concerne le Chantier emploi indique que le "Québec s'engage résolument dans une économie du savoir. Aussi, le gouvernement et l'ensemble de ses partenaires tiennent-ils à s'assurer que la croissance économique qui s'annonce s'accompagnera également d'une croissance de l'emploi et que les jeunes en tireront profit "[31].

Le gouvernement a beau dire que la croissance économique peut générer une croissance de l'emploi, la tendance démontre que, structurellement, ce n'est pas ce qui se produit. Le même gouvernement admet d'ailleurs ce phénomène dans le Livre vert sur les orientations de la réforme de l'aide sociale :

Dans les pays industrialisés, au milieu des années 80, une hausse de 1% du PIB se traduisait par une croissance de l'emploi de l'ordre de 0,5% à 0,6% comparativement à 0,2% et 0,3% actuellement. Pour la période de 1990 à 1995, la croissance annuelle moyenne du PIB au Québec a été de 1,1% alors que celle de l'emploi n'a été que de 0,2%.[32]

Quand le taux de chômage diminue et que le gouvernement annonce en grandes pompes que le nombre d'emplois créés augmente, cela ne change pas pour autant le sens du courant. Selon un rapport de Statistiques Canada, dans le secteur des services, un des secteurs qui connaît une forte croissance, "environ 1,8 millions de travailleurs ont pratiquement gagné des salaires de misère en 1994, à savoir des paies aussi basses que 210$ par semaine dans des entreprises comme, par exemple, des restaurants rapides"[33].

Au Québec, 52% des personnes qui travaillent au salaire minimum sont des jeunes et 62% sont des femmes. Chez nos voisins américains, avec qui nos programmes sociaux doivent être "compétitifs" d'après le document préparatoire de la Conférence sur le devenir social et économique du Québec, "le taux de chômage est au plus bas depuis 28 ans, le nombre d'Américains dépendant des prestations sociales est le plus faible depuis 1969", déclare le président Bill Clinton [34]. Vive le plein-emploi et la lutte au déficit!? Il faudrait d'abord vérifier si 60% des emplois créés aux États-Unis ont toujours des salaires sous le seuil de la pauvreté, comme ce fut le cas entre 1983 et 1993 [35].

Plutôt que d'admettre que la transformation de l'économie, avec la mondialisation de l'économie et l'utilisation de la technologie, engendre une décroissance et une précarisation de l'emploi, et qu'il faut donc s'attaquer à ce problème[36], dans son Plan d'action jeunesse, le gouvernement tente de minimiser le phénomène du chômage chez les jeunes en disant:

Ce sont les jeunes âgés entre 15 et 24 ans, et plus particulièrement celles et ceux de 15 à 19 ans, qui sont les plus durement touchés par le chômage (·) Le chômage des jeunes, en particulier celui des 15 à 19 ans, est souvent un chômage étudiant. Sans vouloir en diminuer l'importance, le chômage n'a pas les mêmes implications pour un jeune étudiant de 15 ou 16 ans qui est à la recherche d'un emploi les fins de semaine que pour un adulte dont la subsistance dépend de son revenu d'emploi[37].

Contrairement à ce que dit le gouvernement québécois, certains analystes affirment que le taux de chômage des jeunes est largement sous-évalué.[38] De plus, la réduction des problèmes de pauvreté auxquels sont confrontés les jeunes de 15 à 19 ans à un problème de chômage étudiant n'est pas sans rappeler l'abandon des jeunes de 16-18 ans qui se profile tant dans les services sociaux, qu'à l'école et à l'aide sociale. L'école n'est plus obligatoire à l'âge de 16 ans et les centres d'accueil publics pour les jeunes en difficulté (Centres jeunesse) prennent de moins en moins en charge les jeunes dès qu'ils ont 16 ans. Beaucoup de ces jeunes en difficulté se retrouvent donc à la rue ou dans des familles débordées. L'aide sociale ne leur est pas accessible avant 18 ans, et encore là, tout dépendra de la contribution parentale que l'État va exiger.

En ce qui concerne le "taux d'assistance des jeunes âgés entre 18 et 29 ans (qui) a plus que triplé entre 1975 et 1995", le gouvernement parle de "dépendance". "Pour dix jeunes inscrits à l'aide sociale en 1983, cinq étaient encore bénéficiaires de ce type d'aide en 1993 ; parmi ceux-là, deux l'étaient demeurés sans interruption" [39], affirme le document présentant le Plan d'action jeunesse. Quatre-vingt pour cent des jeunes dont il est ici question ont passé des périodes à l'aide sociale entrecoupées de périodes en dehors de l'aide sociale. Cela rejoint ce que constatait le Conseil permanent de la jeunesse en 1993 [40] : 70% des 25 ans et moins au Québec connaissent une période d'attente entre les périodes d'emploi et de non-emploi, comparativement à un taux près du tiers pour l'ensemble de la population.

La cause structurelle du problème n'est pas la dépendance des individus mais bien la crise de l'emploi, qui a un impact important sur la possibilité pour les jeunes de trouver et de garder un emploi décent. De plus, quand le gouvernement dit que deux jeunes sur dix sont restés à l'aide sociale sans interruption de 1983 à 1993, il ne précise pas si ces derniers vivaient des problèmes particuliers sur le plan physique, familial ou psychosocial, qui diminuaient leurs chances d'occuper un emploi ou d'aller à l'école, dans notre société axée sur la performance.

Quant aux obstacles particuliers que peuvent connaître les jeunes face au travail - premiers mis à pied, salaires dérisoires, mauvaises conditions de travail, abus d'autorité, discrimination - le Plan d'action jeunesse, axé sur l'insertion par l'emploi, ne daigne même pas en faire mention.

Entre le contexte irréel à partir duquel se définit le Plan d'action jeunesse et la réalité de la précarité, il y a tout un monde, que décrit ici le chercheur Paul Grell :

Le période que nous vivons aujourd'hui tend à se construire sur un arrière-plan d'incertitude permanente conduisant de plus en plus de monde (notamment les jeunes générations) vers une précarisation accélérée et une multiplication de filières de relégations institutionnalisées[41]. Cela au rythme de mesures de déstabilisation des travailleurs (au nom de la flexibilité), de "projets" gouvernementaux et autres "politiques" incitatives/désincitatives faisant office de pompes aspirantes/refoulantes et qui modifient complètement l'ensemble des dimensions de la vie pour un nombre croissant de personnes qui se trouvent à la marge de la société salariale.[42]

Au total, "en mettant à contribution les ressources de tous les ministères concernés, le gouvernement dit ajouter, dans le cadre du Chantier emploi, plus de 180 millions de dollars aux crédits des programmes québécois de soutien à l'emploi et à l'entrepreneuriat pour la jeunesse. Le Plan d'action indique que le ministère de l'Emploi et de la Solidarité contribue en argent neuf pour un montant de 51 millions de dollars et que celui du Commerce, de la Science et de la Technologie contribue pour un montant de 65 millions de dollars. Dans les prochains paragraphes et dans les tableaux que nous avons conçus (voir Annexe 1) pour résumer les mesures financées par le Chantier emploi, nous tenterons de voir où nous amène le Plan d'action jeunesse.

 

2.2 Mesures d'insertion

La mesure qui rejoint le plus grand nombre de jeunes dans le cadre du Chantier emploi - et dans le cadre du Plan d'action jeunesse en entier -, plus de 60 000 jeunes en fait, est l'investissement d'une somme de 52 millions de dollars dans des projets de formation et des projets d'aide et de préparation à l'emploi. Cette somme semble provenir du budget déjà prévu pour 1998-99 par le ministère de l'Emploi et de la Solidarité et ne constitue donc pas de l'argent neuf. Des "projets de formation axés sur l'emploi" sont présentés comme "une démarche intensive qui combine des activités de formation et des stages de travail"[43]. Quant aux "projets d'aide et de préparation à l'emploi", ils consistent en des "activités de courte durée offertes par les Centres locaux d'emplois ou par différentes ressources du milieu". Il n'est pas spécifié si ces projets seront particulièrement destinés aux jeunes à l'aide sociale.

Un autre 20 millions de dollars, ceux-ci semblant être de l'argent neuf, prendront la forme de subventions salariales aux organismes communautaires, aux municipalités et aux entreprises de l'économie sociale afin de "leur permettre de contribuer activement à la relance de l'emploi pour les jeunes de toutes les localités du Québec"[44]. Environ 3 000 jeunes "chômeurs de longue durée" pourront être embauchés, "notamment ceux âgés de plus de 25 ans".

Il y a aussi un deuxième volet à cette mesure, présenté comme suit:

À l'instar des initiatives prises récemment dans certains pays européens à l'effet d'offrir aux jeunes un emploi ou une expérience de travail avant leur sixième mois de chômage, le gouvernement fait appel à la collaboration des municipalités afin qu'elles offrent, sur une base volontaire, des emplois aux jeunes de 16 à 24 ans nouvellement arrivés à la sécurité du revenu, en ciblant ceux d'entre eux qui présentent les risques les plus élevés de chômage prolongé. Une expérience-pilote pourrait commencer dès 1998-1999 pour les jeunes de 20 ans et moins.

Le Plan d'action jeunesse mentionne que "les municipalités recevraient des subventions salariales pour ce faire"[45], sans indiquer de montant précis. Nous constatons que le montant d'argent prévu - 20 millions de dollars - est bien limité pour accorder des subventions salariales liées à l'embauche de 3000 jeunes de 18 à 30 ans, et d'un nombre imprécis de jeunes de 16 à 24 ans dans les municipalités. Comme en ce qui concerne le financement de la mesure décrite ci-dessus et devant rejoindre 60 000 personnes, nous nous demandons sérieusement s'il ne faut pas faire ici le lien avec ce dont le Livre vert sur les orientations de la réforme d'aide sociale parlait, à savoir "rendre plus productifs les budgets consacrés à la sécurité du revenu en en investissant une plus grande partie en mesures destinées à l'emploi"[46]. Cela équivaut à réduire le budget des "mesures passives", donc des prestations de base, au profit des "mesures actives", soit les mesures (obligatoires) de formation et d'insertion ainsi que les subventions salariales. Cette idée d'utiliser des budgets dédiés aux prestations d'aide sociale pour les convertir en mesures d'insertion et en subventions salariales à l'économie sociale est non seulement promue par le gouvernement mais aussi par d'ardents défenseurs de l'économie sociale.[47]

De plus, nous remarquons aussi que l'âge des jeunes ciblés dans le Plan d'action jeunesse pour occuper les "emplois" dans les municipalités - 16-24 ans - se rapproche de celui identifié dans le projet de loi 186 pour l'imposition de parcours d'insertion obligatoires. Le Plan d'action jeunesse démontre la ferme intention du gouvernement de cibler des actions vers les jeunes de 18-24 ans, avant la fin du moratoire sur les parcours obligatoires d'insertion, en septembre 2000. Comme nous le soulevions aux points 1.2 et 1.3, la loi 186 affirme l'obligation d'accepter toutes les démarches d'insertion et les "emplois convenables" offerts par le ministère, sous peine de sanctions financières sévères. Il faut situer le projet de subventions salariales aux municipalités, et même celui destiné aussi aux organismes communautaires et aux entreprises de l'économie sociale, dans ce contexte de coercition. Cela rappelle étrangement le spectre du travail forcé pour les assistés sociaux en faveur duquel ont tout de même voté 40% des maires au congrès de l'Union des municipalités régionales de comtés[48], aux lendemains des réductions des transferts de Québec vers les municipalités à l'automne 1993.

 

2.3 Subventions et crédits d'impôts aux entreprises privées

Une bonne partie des nouveaux budgets consacrés par le gouvernement au Chantier emploi bénéficieront aux entreprises, qui obtiendront des subventions salariales et des crédits d'impôts pour embaucher des jeunes ou des nouveaux diplômés et diplômées. Cela s'inscrit tout à fait dans la vision néolibérale de l'État : d'une part, le Welfare State devient un Workfare State et gère le travail obligatoire, en collaboration ou non avec ses "partenaires sociaux" et, d'autre part, l'État accroît son aide sociale aux entreprises pour qu'elles deviennent plus compétitives sur les marchés internationaux. Une minorité de "performants" gagne au change ; l'élite de " l'économie du savoir " occupe la grande scène.

Par exemple, un crédit d'impôt remboursable sera accordé aux centres financiers internationaux qui embaucheront des jeunes employés et employées. 40 p. cent du salaire versé sera remboursé. Le coût fiscal de cette mesure pour le gouvernements'élève à 2,7 millions de dollars sur deux ans. Dans le Plan d'action jeunesse, il n'est pas mentionné combien de postes seront ainsi subventionnés mais dans le Guide d'information sur les mesures du Plan d'action gouvernemental, il est question d'environ 100 postes créés sur deux ans ce qui revient à une subvention de 27 000$ par poste! Une belle économie pour les entreprises financières internationales qui font déjà beaucoup d'économies d'impôt sur les transactions financières internationales!

Un autre généreux crédit d'impôt destiné aux sociétés de gestion de portefeuille lors de l'apprentissage de jeunes gestionnaires leur permettra de déduire 40 p. cent du salaire versé, et ce, jusqu'à concurrence de 25 000$ par année par employé admissible. L'impact fiscal est de 2,7 millions de dollars sur deux ans. L'exemple suivant reflète la stratégie gouvernementale, qui tente de légitimer son soutien aux entreprises en mettant l'emphase sur les PME. Alors qu'un sous-titre indique qu'une des mesures du Chantier emploi vise à "favoriser l'embauche de 3 250 étudiants stagiaires additionnels dans les PME", la phrase suivante indique que le Programme de soutien à l'emploi stratégique (PSES), dont il est question ici, a été amélioré pour s'étendre aux grandes entreprises (le volet s'adressant aux stagiaires en administration, en science et technologie). Pour sa part, "le volet Étudiants stagiaires en milieu touristique a aussi été étendu" pour être accessible à des entreprises dans divers champs d'activités: gestion hôtelière, développement d'attractions touristiques et patrimoniales, agences de voyages, bureaux d'information touristique, entreprises du secteur aérien et du transport ferroviaire et restaurants détenteurs de permis d'alcool.

Pour sa part, le programme Impact-PME est présenté dans le Chantier emploi du Plan d'action jeunesse comme "un programme d'aide financière aux entreprises désireuses d'intégrer de nouvelles compétences dans des postes stratégiques reliés à des projets de recherche et de développement industriel, de transfert de technologie, de production à valeur ajoutée et d'amélioration de produits existants"[49]. Non seulement l'aide gouvernementale couvre une partie des salaires des nouveaux diplômés, mais de plus elle peut soutenir "la réalisation d'activités de promotion et de prospection de marchés étrangers et de réalisation de projets spéciaux". Le Plan d'action jeunesse indique que des fonds seront injectés pour soutenir l'embauche de 1500 nouveaux employé-e-s dans les PME, soit 1100 pour réaliser des projets d'innovation et 400 en marketing international. Le financement additionnel octroyé à ce programme (à ces entreprises choyées devrait-on dire) est de 3,8 millions de dollars pour 1998-1999 et de 18 millions de dollars pour 1999-2000.


Notes :

30 Plan d'action jeunesse, op.cit., p.24[retour au texte]

31 ibid p.22[retour au texte]

32 Gouvernement du Québec, Un parcours vers l'insertion, la formation et l'emploi, document de consultation sur la réforme de la sécurité du revenu, 4ème trimestre 1996. [retour au texte]

33 Presse canadienne, " Le secteur des extrêmes ", Le Devoir, 14 mars 1996. [retour au texte]

34 Marc Brabant, " Les ƒtats-Unis inscrivent leur premier excédent budgétaire depuis les années 50 ", Le Devoir, 1er octobre 1998. [retour au texte]

35 André Gorz, "Pourquoi la société salariale a besoin de nouveaux valets ", Les frontières de l'économie globale, Manière de voir no 18, Le Monde diplomatique, mai 1993, p. 50. [retour au texte]

36 On peut penser ici ˆ diverses politiques comme l'augmentation des protections sociales pour les travailleurs et les travailleuses "atypiques" (ˆ temps partiel, sur appel, ˆ contrat, etc), la hausse du salaire minimum, des mesures de conciliation travail-famille, une réduction du temps de travail pour un partage du travail non fondé sur la précarisation et sur une hausse de productivité, etc. [retour au texte]

37 Plan d'action jeunesse, op.cit., pp.22-23. [retour au texte]

38 CCPA Monitor, "Our Real Youth Unemployment Rate Higher Than 30%", nov.1997, p. 5 cité dans Michel Bernard et Léo-Paul Lauzon, "Désalarisation et précarité instituée", L'aut' journal, février 1998 p.7. [retour au texte]

39 Plan d'action jeunesse, op.cit. p.23. [retour au texte]

40 Conseil permanent de la jeunesse, Dites ˆ tout le monde qu'on existe, Avis sur la pauvreté des jeunes, document de travail préliminaire, avril 1993. [retour au texte]

41 On pourrait considérer les programmes d'employabilité comme des filières de relégations institutionnalisées. La véritable stabilité, tant au plan du travail que du revenu, est toujours remise ˆ plus tard. [retour au texte]

42 Grell, Paul, "L'ƒtat-providence: de la politique sociale ˆ l'économie sociale?", dans Boivin, L. et Fortier M. et al., L'économie sociale. L'avenir d'une illusion, éditions Fides, 1998, p.198. [retour au texte]

43 Guide d'information sur les mesures du Plan d'action gouvernemental, Gouvernement du Québec, Ministère des Relations avec les citoyens et de l'Immigration. [retour au texte]

44 Plan d'action jeunesse op.cit p.30[retour au texte]

45 Plan d'action jeunesse, op.cit., p.30[retour au texte]

46 Parcours vers·op.cit., p.15. [retour au texte]

47 Il en est question dans Louise Boivin, "L'économie sociale : un gisement de travail obligatoire" dans Boivin, L. et Fortier M. et al., L'économie sociale. L'avenir d'une illusion, ƒditions Fides, 1998, p.169-170. [retour au texte]

48 André Pépin, "L'UMRCQ rejette l'idée du travail forcé pour les assistés sociaux", La Presse, 3 octobre 1993. [retour au texte]

49 Plan d'action jeunesse, op.cit. p.29. [retour au texte]

 

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