Les personnes analphabètes, en majorité, vivent dans un univers restreint et fermé. Elles ont peu de connaissances pour faire face à une société de plus en plus complexe et changeante, d'où découle un manque d'intérêt à devenir des citoyens/citoyennes actifs/actives. Elles sont donc dans l'incapacité de faire des liens avec le passé et manquent de repères pour comprendre la société actuelle, s'y insérer de façon harmonieuse et contribuer à son évolution. Nous en sommes arrivés à la conclusion que nous avions besoin de nous doter de matériel pédagogique pour favoriser l'ouverture sur le monde en invitant les participant(e)s à comparer l'ici et l'ailleurs, l'hier et l'aujourd'hui.
Lorsque vint le temps de choisir un sujet pour favoriser cette ouverture dans le temps et dans l'espace, nous avons opté pour l'histoire d'une fille du roi. Quoi de mieux que partir à la découverte de nos origines pour nous aider à comprendre qui nous sommes réellement et la société dans laquelle on vit.
Envoyées parle roi Louis XIV pour peupler sa colonie canadienne, les filles du roi, au nombre d'environ 770, sont arrivées en Nouvelle-France (Canada) entre 1663 et 1673. La plupart étaient des femmes célibataires et orphelines. Elles avaient en moyenne 24 ans. Le roi assumait les frais de leur transport et de leur établissement dans la colonie, d'où l'expression «filles du roi».
Les filles du roi ont sans contredit joué un rôle majeur dans l'histoire du peuplement de la Nouvelle-France. «Représentant environ 8 pour cent de tous les immigrants qui se sont établis au Canada sous le Régime français, elles ont néanmoins totalisé, en seulement onze ans, près de la moitié des femmes qui ont traversé l'Atlantique en cent cinquante ans.»1
La plupart des Canadiens français sont des descendants de ces filles du roi. Elles n'étaient pas des filles de joie, mais des fondatrices, des pionnières...
Vous pourrez lire dans ce document la vie de Marie Durand, fille du roi. Tous les personnages de ce récit sont fictifs. Cependant, l'évolution des personnages se base sur des faits historiques réels. Une recherche a été faite dans le but de respecter l'histoire de la Nouvelle-France et les événements tels qu'ils se sont produits. Tous les ouvrages consultés sont répertoriés dans la bibliographie.
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Je vous présente Marie Durand; elle habite en France, dans la ville de Paris. Nous sommes en 1670, elle aura bientôt 24 ans. Marie est orpheline. Ses parents sont décédés il y a quelques années. Depuis ce temps, elle demeure à l'Hôpital général de Paris. Cet hôpital sert à héberger les gens dans le besoin. Marie n'a pas d'argent et n'a pas de famille pour s'occuper d'elle. La vie est dure pour elle.
Dans son pays, la misère règne. La France est souvent en guerre et ces guerres coûtent cher. Les gens paient beaucoup de taxes et d'impôts pour combler le manque d'argent du pays. Pendant que le roi vit dans la richesse et demeure dans son palais, les gens manquent de nourriture. Les habitants doivent travailler sans cesse pour payer l'or qui recouvre les murs de son château.
De plus en plus de travailleurs se retrouvent sans emploi et personne ne peut leur venir en aide. Dans les rues de Paris, on retrouve beaucoup de mendiants et c'est la pauvreté pour la majorité des gens. Plusieurs épidémies circulent à Paris, beaucoup en meurent. Le peuple se révolte de plus en plus contre la situation.
Marie regarde autour d'elle et constate que les conditions de vie sont difficiles pour une grande majorité de gens.
En France, ce ne sont pas les individus qui sont importants mais leur famille. C'est le nom de famille qui détermine la classe sociale de chaque individu. Déjà à la naissance, on peut prédire l'avenir du bébé.
Marie, étant issue d'une famille pauvre, non reconnue par les nobles, se demande quel avenir elle aura. De plus, étant orpheline, elle ne peut pas compter sur sa famille; elle n'en a plus.
Marie sait très bien que les mariages sont arrangés entre les familles, selon le métier et les richesses des futurs époux. Marie n'a pas d'argent et se demande comment elle pourra trouver un mari. Si au moins elle savait pratiquer un métier.
Marie ne sait ni lire ni écrire. Elle sait à peine écrire son nom. Même si à Paris, les habitants ont de plus en plus de connaissances en lecture et en écriture, Marie n'a pas d'instruction. Elle n'a pas eu cette chance! Elle aimerait améliorer son sort, mais comment changer son destin...
1. Quel est le nom de l'héroïne? _______________
2. Qui est Marie? (Encerclez la bonne réponse)
a) Une religieuse
b) Une noble
c) Une orpheline
d) Une mère de famille
3. Dans quel pays est née Marie? _______________
4. Pourquoi la misère règne-t-elle en France?8. Qu'est-ce qui détermine la classe sociale des individus? _______________
9. Pourquoi Marie se demande comment elle pourra trouver un mari?À quelle partie du texte vous fait penser le dessin au début du chapitre?
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Donnez vos commentaires sur le dessin.
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1. Situez la France sur la carte géographique de la page suivante en faisant un X.
2. Quel pays est au Sud de la France? _______________
3. Quels pays se retrouvent au Nord de la France? _______________
4. Quel pays retrouve-t-on le plus à l'Est de l'Europe? _______________
5. Lequel de ces pays est entouré d'eau? (Encerclez la bonne réponse)
a) La France
b) L'Autriche
c) La Suisse
d) L'Islande
e) La Pologne
Carte de l'Europe d'aujourd'hui
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Au 17e siècle, la majorité des gens en France et en Nouvelle-France (Québec) ne savaient ni lire ni écrire. Selon les accents régionaux et la prononciation des gens, les noms de famille ont donc subi des transformations au fil des ans.
Étant donné que l'orthographe des noms n'était pas fixée, les noms et prénoms des gens pouvaient s'écrire de plusieurs façons différentes. Il en est ainsi pour notre héroïne Marie Durand.
Voici un atelier qui vous permettra de faire également des recherches sur votre nom de famille. Vous trouverez intéressant de constater que votre nom s'est écrit de différentes façons à travers les siècles. De plus, vous pourrez voir la popularité de vos nom et prénom il y a plus de 200 ans, au Québec.
Rendez-vous à l'adresse suivante:
www.genealogie.umontreal.ca/fr/NomsPrenoms.htm
Activité 1:
Cette activité est relativement complexe pour les apprenants; elle demande donc l'aide des formateurs et des formatrices.
Consignes:
L'héroïne de notre texte s'appelle Marie Durand.
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Activité 2: Recherche en généalogie
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Chacun d'entre nous porte un nom de famille. Ce nom peut nous aider à retracer nos origines. Comme nous le savons, le nom de famille est transmis de père en fils. Donc, chaque nom est porteur de notre propre histoire.
Même si pour la majorité des Québécois, leurs origines sont françaises, il se peut que nos ancêtres viennent d'un autre pays. Pour trouver nos ancêtres, il suffit de faire des recherches.
Pour commencer, nous devons connaître le nom de nos parents et de nos grands-parents. Par la suite, à partir de livres spécialisés ou de centres de généalogie, il est possible de remonter la lignée jusqu'à notre premier ancêtre arrivé au Québec.
Étant donné que nous n'avons pas les ressources pour faire une recherche complète, ce travail de généalogie se limitera à nos parents, grands-parents et arrière-grands-parents. Vous pourrez inscrire vos réponses sur les images pages qui suivent.
Généalogie - Côté paternel
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Généalogie - Côté maternel
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Si vous souhaitez poursuivre les recherches sur vos ancêtres, vous pouvez consulter le site du centre de généalogie francophone d'Amérique. Nous pouvons y retrouver près de 500 noms de famille. On y décrit les ancêtres, leur origine et parfois, leur métier. On peut également y retrouver des armoiries.
Rendez-vous à l'adresse suivante:
www.genealogie.org/ancetres/gen0.htm
Consignes:
Imaginez comment Marie pourrait améliorer son sort. Inspirez-vous d'un des sujets suivants.
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Depuis quelque temps, Marie entend parler, par les religieuses de son orphelinat, d'un nouveau pays qu'on appelle la Nouvelle-France. Selon les dires des religieuses, il paraît que ce pays est habité en grande majorité par des hommes et que le roi a décidé d'envoyer des femmes pour peupler ce nouveau territoire.
En effet, le roi s'engage à payer les frais de voyage et une partie de l'établissement en Nouvelle-France aux jeunes femmes en âge de fonder un foyer et d'avoir des enfants. Le roi leur promet également une petite dot de 50 livres (ancienne monnaie) pour les aider à trouver un mari.
D'après ce que Marie a entendu, le roi cherche des jeunes femmes en bonne santé et assez fortes pour être capables de réaliser le travail de campagne et de résister au froid. Ce qui correspond tout à fait au portrait de Marie. Elle sait également que des représentants du roi viendront dans les orphelinats pour recruter ces femmes.
D'ailleurs, une dame, prénommée Jeanne, doit venir rencontrer Marie et ses amies cette semaine. Marie est anxieuse...
Une semaine plus tard, Marie rencontre enfin Jeanne, celle qui est chargée de choisir les femmes qui partiront pour le Nouveau Monde.
Après avoir regardé le physique de Marie et posé quelques questions sur sa santé, Jeanne lui dit qu'elle est choisie pour aller s'établir en Nouvelle-France. Marie ne sait pas comment réagir, est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle?
Durant les jours qui suivent, Marie réfléchit énormément sur ce qui l'attend. Elle entend toutes sortes de choses sur la Nouvelle-France. On lui dit que c'est un pays de neige, déjà habité par des Indiens, où l'on retrouve d'immenses forêts pleines d'animaux sauvages. Cela lui fait peur...
Mais d'un autre côté, qu'est-ce que la France peut lui offrir comme avenir? Elle sait qu'étant orpheline, elle ne pourra probablement pas pratiquer d'autres métiers que celui de bonne à tout faire. Elle n'aura sûrement jamais de mari, ni d'enfants.
De plus, la France est marquée par les guerres, la famine et les épidémies qui font mourir des milliers de personnes.
Le portrait qu'on fait de la Nouvelle-France est beaucoup plus positif. Celle-ci est décrite comme un pays où les gens sont libres, où ils peuvent pratiquer la pêche et la chasse. Marie sait qu'en arrivant là-bas, les hommes les attendront pour les épouser. Elle réfléchit à ça.
Marie souhaite fonder une famille et la Nouvelle-France pourrait lui donner la chance de trouver un mari et d'avoir des enfants. Elle se sent maintenant un peu plus rassurée et confiante.
Finalement, quitter la France est peut-être la meilleure chose à faire pour elle. Ce soir-là, Marie s'endort en pensant et en espérant que partir pour la Nouvelle-France lui offrira un meilleur avenir...
1. Marie entend parler d'un nouveau pays; de quel pays s'agit-il? ______________
2. Pourquoi le roi a-t-il décidé d'envoyer des femmes en Nouvelle-France?5. Que promet le roi pour aider ces femmes à trouver un mari? _____________
6. À l'aide du dictionnaire, trouvez la définition du mot «dot».[Voir l'image pleine grandeur]9. Comment se prénomme la représentante du roi qui va dans des orphelinats pour choisir des femmes? ________________
10. Est-ce que Marie fait partie de celles qui sont choisies pour aller s'établir en Nouvelle-France? Et pourquoi?12. À partir des indices fournis par le texte, quel est selon vous ce nouveau pays qu'on appelle la Nouvelle-France? ________________
13. Quel métier Marie pense-t-elle pratiquer si elle demeure en France? ________________
14. Dans le tableau qui suit, lisez les questions et faites un crochet (X) dans la case qui selon vous est appropriée.Activité 1: Les monnaies du monde
Question 1:
Consignes:
1. Cherchez tout d'abord le nom du pays. Exemple: France N'oubliez pas que votre recherche doit se faire dans la section des noms propres de votre dictionnaire.
2. Quand vous aurez trouvé le pays, lisez les premiers paragraphes de la définition, les monnaies y sont écrites.[Voir l'image pleine grandeur]Question 2:
**Si vous manquez d'espace pour écrire sur le pays, écrivez à côté de celui-ci et faites une flèche.
Carte du monde
[Voir l'image pleine grandeur]
Activité 2: La monnaie
Cette activité nécessite l'utilisation d'Internet. Cependant, si l'adresse devenait désuète, vous pouvez tout de même répondre à certaines questions à l'aide d'un dictionnaire et de pièces de monnaie.
Cette activité est relativement complexe pour les apprenants; elle demande donc l'aide des formateurs et des formatrices.
Rendez-vous à l'adresse suivante:
www.fse.ulaval.ca/ten-20727/www20727/0008ete2002/monnaie/index.html
Consigne:
À l'aide de la page d'accueil, répondez à la question suivante:
[Voir l'image pleine grandeur]
2. Complétez la dictée trouée suivante.
3. Répondez maintenant aux questions suivantes.
Consignes:
I. Pour continuer l'activité, rendez-vous au bas de la page.
II. Cliquez sur la case Composition de la monnaie.
Consignes:
I. Rendez-vous maintenant au bas de la page.
II. Cliquez sur la case Coin du collectionneur.
III. Rendez-vous au paragraphe qui s'intitule comment laver tes pièces. À travers ce paragraphe, vous pourrez découvrir comment nettoyer des pièces de collection.
5. Encerclez la bonne réponse.
Si vous souhaitez en savoir davantage sur la monnaie au Canada, vous pouvez consulter le site de la monnaie royale canadienne.
Rendez-vous à l'adresse suivante:
www.mint.ca/fr/RoyallyCool/VisitTheMint
Relevez le défi...
Vous pensez en connaître assez sur notre monnaie canadienne?
Consignes:
I. Regardez à droite de votre écran et repérez le mot anecdotes. Cliquez dessus.
II. Lisez les 8 questions en répondant à chacune d'entre elles. Pour y répondre, vous n'avez qu'à cliquer sur le mot vrai ou sur le mot faux.
III. Vous pourrez voir apparaître à votre écran d'ordinateur si vous avez raison ou tort!
Racontez un rêve de Marie après avoir entendu parler de la Nouvelle-France. Inspirez-vous d'un des sujets suivants.
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Marie voit la date du départ arriver à grands pas. Nous sommes le 14 mai 1670 et demain c'est le grand jour. C'est le jour où elle va s'embarquer pour la traversée en Nouvelle-France. Elle sait que c'est un point tournant dans sa vie et qu'à partir de demain, tout va changer. Il ne lui reste qu'une journée à peine avant son départ. Pendant ce temps, elle doit se préparer.
Marie a entendu parler que la traversée en Nouvelle-France se fait dans des conditions difficiles. La rumeur dit que certaines personnes peuvent même en mourir. Cela l'inquiète.
Elle se dit qu'avant le départ, elle doit régler certaines choses pour partir la conscience tranquille. C'est pourquoi elle ira rencontrer un prêtre cet après-midi. Elle veut communier et se confesser au cas où il lui arriverait malheur durant la traversée.
Elle prend aussi la peine de rédiger son testament. Malgré le fait qu'elle ne possède pas d'objets de valeur, elle se dit que certaines personnes pourraient faire bon usage de ses vêtements et de ses quelques pièces de monnaie.
Le soir arrivé, Marie doit maintenant faire ses bagages. Elle décide d'apporter le peu qu'elle possède, car elle en aura peut-être besoin dans son nouveau pays.
Elle place dans son sac les articles suivants: 1 cassette, 1 coiffe, 1 mouchoir de taffetas, 1 ruban à souliers, 100 aiguilles, 1 peigne, 1 fil blanc, 1 paire de bas, 1 paire de gants, 1 paire de ciseaux, 2 couteaux, 1 millier d'épingles, 1 bonnet, 4 lacets et deux livres en argent.2
Marie doit maintenant s'occuper de ses vêtements. Elle met dans son sac deux habits de femme, un déshabillé de ratine, une camisole de serge, quelques mouchoirs de linon, 6 cornettes de toile et 4 coiffes noires. Elle apporte aussi un manchon en peau de chien et deux paires de gants de mouton.3 Ces quelques morceaux représentent toute sa garde-robe.
Elle refait le tour de sa chambre une dernière fois pour s'assurer qu'elle n'a rien oublié. Tout y est. Elle peut maintenant aller dormir car ses bagages sont prêts.
Le lendemain matin, Marie se réveille tôt. Elle n'a pas bien dormi. Elle doit se rendre au port de Dieppe pour prendre le bateau avec une soixantaine de ses compagnes du pensionnat. Cette traversée l'angoisse... Au moins, elle n'est pas seule.
Au port de Dieppe, elle embarque avec ses camarades sur un voilier dont elle ne peut même pas lire le nom. Elle sait qu'à partir de ce jour, elle ne reverra plus jamais les personnes qu'elle connaissait. Elle ne reverra plus Paris, ni la France, pays où elle est née. Par contre, elle sait qu'elle laisse derrière elle une vie remplie de misère et sans avenir.
Elle part donc sans avoir de véritables regrets en gardant l'espoir d'une vie meilleure.
1. Que va-t-il se passer pour Marie le 15 mai 1670? ____________
2. Que dit la rumeur concernant la traversée en Nouvelle-France? ____________
3. Qui Marie veut-elle rencontrer avant de partir pour la Nouvelle-France? ____________
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5. Qu'est-ce que Marie prend la peine de rédiger? ____________
6. D'après vous, est-ce que Marie a peur de mourir pendant la traversée? Pourquoi?9. Si nous comparons la garde-robe de Marie avec la nôtre aujourd'hui, est-ce que Marie possède beaucoup de vêtements? ______________
10. Qu'est-ce qui angoisse Marie? ______________
11. Marie est-elle la seule personne à partir? ______________
12. Marie embarque sur quel genre de bateau? Encerclez la bonne réponse.
a) Un bateau à moteur
b) Un voilier
c) Un canot
13. Dans quel port de France, Marie embarque-t-elle? ______________
14. Qu'est-ce que Marie laisse derrière elle? ______________
Activité 1: La France d'hier et d'aujourd'hui
Au cours des siècles, plusieurs pays ont subi d'importantes modifications au niveau des divisions de leur territoire. Il en est ainsi pour la France. Plusieurs facteurs peuvent être à l'origine de ces changements. Cependant, il est intéressant de constater que, même si la France du 17e siècle et la France d'aujourd'hui se ressemblent, nous pouvons noter d'importantes différences au niveau du nom de leurs régions et de leurs frontières.
Consignes:
Exercices
1. Est-ce que le nombre de régions en France a augmenté ou diminué au fil des ans? ____________
2. Est-ce que la Normandie a subi des changements? ____________
Si oui, lesquels? ____________
3. Comment s'appellent aujourd'hui les régions du Maine et d'Anjou? ____________
4. Laquelle de ces régions existait autrefois et existe encore aujourd'hui? Encerclez la bonne réponse.Activité 2:
Consigne:
Exercices
1. Quelle région de la France est la plus au nord? ____________
2. Quelle région de la France est la plus à l'ouest? ____________
3. Quelles sont les 4 régions de la France les plus au sud? ____________[Voir l'image pleine grandeur]
4. Quelles sont les 4 régions de la France les plus à l'est? ____________
5. Quel océan retrouve-t-on à l'ouest de la France? Encerclez la bonne réponse.8. À l'aide d'un dictionnaire ou d'un atlas, placez sur la carte les villes suivantes:
Si vous vous servez d'un dictionnaire, cherchez le mot France dans la section des noms propres et vous retrouverez des cartes de la France.
9. Complétez le tableau suivant.
Vous trouverez les informations nécessaires en cherchant le mot France dans la section des noms propres de votre dictionnaire. Habituellement, ces informations se retrouvent dans le premier paragraphe de la définition.
La France
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Les vieilles provinces de France
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Carte de la France d'aujourd'hui
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Imaginez les conditions de vie pour Marie, durant la traversée sur le bateau.
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Nous sommes le 24 juillet 1670. Cela fait exactement 10 semaines que le voilier est en mer. Marie est épuisée. Elle a hâte d'arriver en Nouvelle-France. Elle ne peut plus supporter les dures conditions de la traversée. Elle n'avait jamais pu imaginer que ce serait aussi difficile. Si elle avait su, elle ne serait peut-être pas partie... Mais elle n'a plus d'autre choix maintenant que d'attendre avec impatience son arrivée en Nouvelle-France. Elle est découragée.
Marie trouve que le voilier est beaucoup trop petit. Il ne doit pas mesurer plus de 100 pieds de longueur par 30 pieds de largeur4 et il contient plus d'une centaine de passagers. Marie trouve qu'il n'y a pas assez d'espace. Tous les passagers sont entassés les uns sur les autres. Par période de grand froid, c'est encore plus difficile car les passagers se retrouvent tous dans la cale du bateau.
De plus, les passagers n'ont pas le droit d'aller où ils veulent sur le voilier; ils n'ont accès qu'à la cale et à l'entrepont. Marie et ses camarades ne peuvent se promener sur le pont, car celui-ci est réservé aux matelots et à l'équipement du voilier. On y retrouve plusieurs câbles, cordages, ancres, chaînes et mats de rechange.5
En fait, il n'y a aucun confort sur le voilier. Il n'y a ni toilettes, ni lavabos, aucun chauffage ni éclairage. Marie s'ennuie de son orphelinat et de son lit douillet, car elle doit maintenant dormir dans la cale du bateau avec tous les autres passagers. Le plafond est tellement bas qu'il faut que Marie s'y rende à quatre pattes pour ne pas se heurter la tête. Il n'y a pratiquement pas de lumière. Lorsque la mer est agitée, il faut fermer toutes les ouvertures.
Au cours de la traversée, les passagers doivent vivre plusieurs tempêtes. Il y en a une qui dure presque 15 jours sans répit. Le voilier valse à un point tel qu'il est impossible pour Marie et ses camarades de se tenir debout. Cette instabilité du bateau rend la digestion pénible, plusieurs passagers ont le mal de mer et vomissent. Ils doivent tous attendre dans la cale jusqu'à ce que la tempête se calme, et ce, même s'il n'y a plus d'aération. Il y règne encore aujourd'hui une odeur de puanteur et Marie doit vivre avec ses haut-le-cœur. Elle trouve cela insupportable.
De plus, la bienséance oblige Marie et les autres passagers à garder leurs habits, jour et nuit. Il n'est pas question que quiconque ose se déshabiller. Marie a beaucoup de difficulté à supporter ses lourds vêtements, qui sont de plus en plus sales. Elle a l'impression que ceux-ci lui brisent les reins.
Marie n'a pas le droit de se laver, car l'eau douce est très rare et il faut la garder pour boire. Malheureusement, cette eau si précieuse est vite devenue dégoûtante. Elle est conservée dans des barils de bois dont elle en a pris la couleur et le goût. Marie pense même que les particules qui flottent sur le dessus des barils sont en fait des petits vers. Elle doit s'efforcer de ne pas y penser.
La nourriture est tout aussi infecte. Elle se compose principalement de biscuits français qui sont une sorte de galette blanche très nourrissante qu'on amollit dans de l'eau.6 Malgré les provisions que Marie avait pris la peine d'apporter, après 10 semaines, il ne lui reste plus rien. Elle doit donc adopter le régime commun pour tous les passagers. Marie n'a d'autre choix que de manger des pois secs, des haricots et des salaisons.7 Marie doit toutefois être prudente car avec la chaleur et l'humidité, les aliments finissent par se gâter.
Marie fait très attention pour ne pas attraper de maladies. Elle voit plusieurs passagers malades. Elle entend les gens dire que ces passagers seraient atteints de scorbut, de dysenterie, de fortes fièvres et de furonculose.8 Elle ne comprend pas très bien ce que sont ces maladies, mais certains disent qu'on peut en mourir. Cela lui fait peur. Elle ne veut pas mourir en mer. On lui a dit qu'en cas de mort, il n'y a pas d'autre choix que de lancer le corps par-dessus bord, dans la mer. Marie se dit qu'elle n'a pas tout enduré cela pour terminer sa vie ainsi.
Marie doit garder espoir. D'autant plus que certains passagers lui ont dit qu'ils sont sur le point d'apercevoir enfin la terre ferme. Elle a hâte de pouvoir se désaltérer et manger enfin de la nourriture fraîche. Marie est confiante que d'ici quelques heures, sinon quelques jours, ce supplice sera enfin terminé...
1. Dans le texte, à quelle date sommes-nous? ____________
2. Le voilier est en mer depuis combien de semaines? ____________
3. Est-ce que le voilier sur lequel Marie se retrouve est spacieux? Expliquez pourquoi?5. Encerclez la bonne réponse.
6. Est-ce que le voilier possède des commodités? ____________
7. Pourquoi Marie doit-elle se promener à quatre pattes dans la cale du bateau? ____________
8. Pour quelle raison les passagers avaient-ils de la difficulté à bien digérer leurs repas? ____________
9. Expliquez en vos mots ce qu'est le mal de mer? ____________
10. Qu'est-ce que la bienséance oblige Marie et les autres passagers à faire? ____________
11. Est-ce que Marie a le droit de se laver tous les jours? ____________
12. D'après vous, est-ce que l'eau est bonne à boire? Pourquoi?13. De quels aliments les passagers du voilier se nourrissent-ils? ____________
14. À l'aide du dictionnaire, définissez les mots suivants.15. Qu'arrive-t-il du corps des personnes mortes pendant la traversée? ____________
16. Suite à la lecture du texte, pensez-vous que Marie a vécu une belle traversée? Pourquoi?Les traversées d'hier et d'aujourd'hui
Hier (17e siècle) | Aujourd'hui (21e siècle) | |
Mode de transport |
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Durée du trajet France-Québec |
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Commodités sur le bateau |
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Confort de la cabine (bateau) |
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Hygiène des passagers sur le bateau |
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Nourriture |
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Conservation des aliments |
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Maladies |
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Risque de mourir |
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Exercices
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Trajet de la France à la Nouvelle-France
Marie Durand a fait la traversée en bateau de la France à la Nouvelle-France. Cette activité vous permettra de connaître en quoi consistait son trajet et de le situer sur une carte.
Consignes:
Questions
Carte du monde
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Imaginez ce qui aurait pu arriver pendant la traversée.
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Nous sommes le 31 juillet 1670. Le voilier met l'ancre à Québec. Tandis que les hommes d'équipage terminent les manœuvres, Marie peut déjà apercevoir des chaloupes envoyées pour les chercher, elle et ses camarades. Marie ne sait plus quoi penser, quoi ressentir. Elle vient de terminer une traversée épouvantable où elle a cru mourir cent fois. Elle est épuisée. Elle se sent partagée entre ses craintes et l'excitation d'une vie nouvelle. Elle a longtemps anticipé, rêvé de ce moment. Maintenant, elle doit affronter la suite.
C'est au tour de Marie d'embarquer dans la chaloupe qui l'amènera jusqu'aux gens présents pour l'accueillir. Elle veut leur faire bonne impression. Heureusement qu'elle a eu la chance, lors d'une courte halte à l'Île d'Orléans, de se rafraîchir, de se débarbouiller et surtout de boire de l'eau fraîche. Elle est soulagée.
Tout en s'en allant vers la grève, elle prend conscience du nombre de gens qui les attendent. Une fois rendue sur la terre ferme, elle est accueillie, avec ses amies, par des religieuses et des représentants du roi. Elle doit maintenant écouter les mots de bienvenue qui n'en finissent plus et les explications concernant leur hébergement temporaire. Même si ces informations sont importantes, Marie a pourtant la tête ailleurs.
Elle peut voir le nombre d'hommes qui sont présents pour leur arrivée. Elle se doute de la raison de leur présence. Certes, ils sont curieux; mais elle sait très bien que ce n'est pas la seule raison. Elle se doute que ces hommes de la colonie espèrent y trouver une femme à marier pour leur donner une nombreuse descendance. Elle a entendu les gens en parler pendant la traversée. Elle se sent observée. Cela l'intimide. Elle sait qu'elle devra prendre mari, s'unir à un homme qu'elle connaîtra à peine.
Marie tente de chasser ces inquiétudes de sa tête et essaie de se concentrer sur l'instant présent. Elle y a tant rêvé. Voici son nouveau pays. Elle jette un regard sur ce qui l'entoure, tout semble déjà si différent. Elle voit à peine une cinquantaine de maisons. Elle regarde les beaux paysages qui s'offrent à elle. Elle respire un air pur qui l'étourdit. Malgré le choc de l'arrivée, Marie croit qu'elle aime déjà son nouveau pays.
Le discours des représentants du roi enfin terminé, Marie sait maintenant où elle sera hébergée et nourrie pour les prochaines semaines, temps qu'elle prendra pour trouver un mari. Elle doit suivre une religieuse nommée Marie de l'Incarnation qui la conduira chez les Ursulines. On lui a expliqué que c'est un groupe de religieuses venues de France dans le but d'éduquer les petites «sauvages»9. Ce sont ces religieuses qui l'accueilleront dans leur couvent. Marie sera séparée de quelques-unes de ses camarades. Celles-ci habiteront dans des familles déjà établies qui ont accepté de les héberger. Marie est consciente que cette situation est temporaire, elle sait ce que l'on attend d'elle: se marier et fonder une famille.
*****
Huit semaines se sont écoulées depuis l'arrivée de Marie en Nouvelle-France. Huit semaines déjà. Le temps file à une telle rapidité. Marie est tellement occupée qu'elle ne voit pas le temps passer. Elle doit aider les religieuses dans leurs tâches quotidiennes. Mais ce n'est pas ce qui l'affecte le plus. Elle réfléchit à ces soirées, organisées pour elle et ses camarades, auxquelles elle doit assister. Le but de ces soirées est de leur permettre de rencontrer les hommes célibataires de la colonie. Elle sait qu'en Nouvelle-France, on souhaite un mariage rapide car ça prend des enfants pour peupler ce Nouveau Monde. Marie ressent cette pression. Dès le 1er septembre une première fille envoyée par le roi prend mari. À partir de ce jour, les cloches de Québec ne cessent de carillonner, car les mariages se succèdent presque tous les jours, de semaine en semaine.
C'est lors d'une de ces soirées que Marie rencontre Pierre Roy. Il a 28 ans. Il vient de Paris, tout comme Marie. Il est arrivé en Nouvelle-France depuis quelques années. Il a obtenu du roi une terre à l'Île d'Orléans. Depuis ce temps, il s'est entièrement consacré à la défricher et à construire une petite maison qui pourra accueillir sa future femme et ses futurs enfants. Marie pense que Pierre pourrait être un bon parti pour elle, car il travaille dur pour survivre; elle sait aussi qu'il serait avantageux de choisir un homme déjà établi: Pierre a une maison et une terre à lui, de cette façon elle éviterait bien des tracas. Pourtant, si elle l'épousait, la vie ne serait pas toujours facile. Ce sont des critères à considérer.
C'est sûr qu'il y a les nobles qui en ont davantage à offrir, mais Marie réalise qu'elle ne pourrait jamais en marier un. Elle, qui n'est seulement qu'une pauvre orpheline. Elle, qui faisait partie de la classe sociale la plus basse en France. Marie sait que pour marier un noble, il faut être soi-même d'origine noble ou bourgeoise. Bref, il faut être une fille de «bonne naissance». On les appelle les «demoiselles». De plus, ce n'est pas avec sa maigre dot de 50 livres (ancienne monnaie) donnée par le roi qu'elle pourrait intéresser un homme d'une classe sociale élevée. Les soldats et les propriétaires de seigneurie ne sont pas de son statut et, même dans ce Nouveau Monde qu'on bâtit, on favorise les unions entre personnes de rang social équivalent. Marie s'est faite à cette idée. Au moins, elle se dit que Pierre Roy serait quand même un bon parti pour elle.
Pierre lui a fait part de son intérêt envers elle et de ses intentions. Il souhaite la marier. Marie est confuse. Il y a tellement de choses à penser avant de faire son choix. Elle sait que c'est un point de non-retour pour elle. Si elle se marie, c'est pour la vie, jusqu'à ce que la mort les sépare. Elle se dit qu'elle le connaît à peine. Elle a peur. Mais d'un autre côté, elle doit se décider rapidement avant de perdre sa chance.
Est-ce que les cloches de l'église sonneront bientôt pour elle? Marie doit prendre une décision...
1. Dans quelle ville le voilier jette-t-il l'ancre? ____________
2. Pourquoi Marie affirme-t-elle qu'elle a cru mourir cent fois? ____________
3. Qu'a fait Marie à l'Île d'Orléans?4. Par qui Marie et ses amies sont-elles accueillies? ____________
5. Que contient le discours des représentants du roi?8. À partir du texte, expliquez qui sont les Ursulines? ____________
9. Pourquoi les Ursulines sont-elles venues en Nouvelle-France? ____________
10. Où Marie sera-t-elle hébergée? ____________
11. Pourquoi Marie sera-t-elle séparée de quelques-unes de ses camarades?[Voir l'image pleine grandeur]12. Qu'est-ce qu'on attend de Marie? ____________
13. Quel est le but des soirées organisées pour Marie et ses camarades?[Voir l'image pleine grandeur]
16. Où habite-t-il? ____________
17. À quoi s'est-il consacré depuis son arrivée en Nouvelle-France?[Voir l'image pleine grandeur]
20. Selon le texte, qu'est-ce qu'une demoiselle? ____________
21. Est-ce que Marie peut être qualifiée de demoiselle? Pourquoi? ____________
22. Pourquoi Marie ne peut-elle pas espérer marier un soldat ou un propriétaire de seigneurie? ____________
23. Pourquoi Marie a-t-elle peur de se marier?La toponymie du Québec
Chaque pays, province ou ville possède un nom qui lui est propre. Ces noms peuvent représenter des moments de leur histoire, des grands personnages, des croyances, etc. Un nom représente une identité. il est donc intéressant de comprendre la signification des noms des principales villes du Québec.
1. À l'aide de votre dictionnaire, cherchez la définition du mot toponymie.Rendez-vous à l'adresse suivante: http://geonames.nrcan.gc.ca/education/centres_f.php
Consignes:
2. Montréal
Population: _____________
Origine du nom:
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3. Hull
Population de Hull et de l'agglomération d'Ottawa: _____________
Origine du nom:
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4. Québec
Population: _____________
Origine du nom:
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Population: _____________
Origine du nom Jonquière:
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Origine du nom Chicoutimi:
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6. Sherbrooke
Population: _____________
Origine du nom:
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7. Trois-Rivières
Population: _____________
Origine du nom:
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Si vous désirez en savoir plus sur l'origine de chaque nom, il existe des livres que vous pouvez consulter dans une bibliothèque.
Voici un livre qui est très complet et détaillé:
Commission de toponymie. Noms et lieux du Québec. Dictionnaire illustré. Québec, Les publications du Québec, 1996. 925 pages.
Il est également possible de s'informer auprès de votre municipalité si vous désirez connaître l'origine du nom de votre ville ou village et de certaines rues.
Bonne recherche!
Marie a un choc en débarquant en Nouvelle-France. Imaginez pourquoi.
Décrivez cette surprise en utilisant un ou des éléments suivants.
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Nous sommes le 15 octobre 1670. Cela fait déjà deux mois et demi que Marie est arrivée en Nouvelle-France. Elle trouve que le temps passe tellement vite, surtout depuis qu'elle a accepté la demande en mariage de Pierre Roy. Et oui, Marie va se marier au début de la semaine prochaine. Elle devra quitter Québec pour aller s'installer avec son nouvel époux sur une terre à l'Île d'Orléans. Marie ne peut s'empêcher de ressentir de la nostalgie. Elle aime la ville de Québec. Elle s'y est attachée dès son arrivée.
Elle passe des heures à regarder l'architecture particulière de la ville. On retrouve à Québec, la basse et la haute ville, séparées par le cap Diamant. Marie demeure dans la haute-ville. Elle vit dans un décor composé d'églises, de chapelles, de monastères et de cloîtres. Marie constate à quel point la religion occupe une place importante dans la vie des habitants de la Nouvelle-France. Marie passe beaucoup de temps à se promener sur la rue St-Jean ou la Côte du Palais.
Ce qu'elle préfère est sans contredit ses marches en basse-ville, sur le bord du fleuve. Un fleuve d'une telle immensité, Marie se dit qu'elle n'en a jamais vu de semblable. Elle éprouve dans ces moments-là un tel sentiment de liberté, de confiance en un avenir meilleur.
Depuis quelques jours, Marie voit les feuilles des arbres changer de couleur. Celles-ci prennent des teintes de rouge, orange et jaune. Elle n'a jamais rien vu d'aussi magnifique. D'autant plus qu'autour de Québec, les forêts sont à perte de vue. Marie pense que la Nouvelle-France est caractérisée par ses paysages à couper le souffle. Dans ce pays, c'est la nature à l'état pur. Quel spectacle! C'est tellement différent de Paris où il n'y avait que des bâtisses en pierre à regarder!
La basse-ville de Québec plaît vraiment à Marie. Celle-ci provoque en elle beaucoup d'émotions. Elle aime particulièrement l'animation qui y règne. On retrouve autour de la Place Royale, toutes les boutiques et les marchands. Marie est impressionnée de voir la diversité des commerces pour une si jeune colonie.
En effet, on peut y trouver des manufactures de lainages, de textiles et d'objets domestiques. On y a fondé un chantier naval, une brasserie, une fabrique de chaussures, des scieries et une tannerie. On a également mis sur pied un commerce de bois.10 À ce rythme-là, Marie croit qu'il ne sera bientôt plus nécessaire d'importer des objets de la France, car les habitants de Québec pourront les fabriquer eux-mêmes.
Marie est étonnée de pouvoir compter autant de métiers en Nouvelle-France. En effet, même si la majorité des gens s'occupent à défricher et à cultiver leur terre, il y existe d'autres professions. On retrouve des notaires, des instituteurs, des huissiers et des chirurgiens. On rencontre aussi des serruriers, des boulangers, des fabricants de tonneaux, des meuniers, des marchands, des menuisiers et des charpentiers.11 Marie pense également aux soldats qui sont débarqués pour assurer la protection des habitants.
Elle croit que si le roi de France continue d'envoyer des bateaux remplis de gens souhaitant venir s'établir dans la colonie, Québec se développera rapidement. Qui sait à quoi ressemblera cette colonie dans 300 ou même 400 ans?
*****
C'est aujourd'hui que Marie épouse son prétendant, Pierre Roy. Nous sommes lundi, le 20 octobre 1670. Marie s'est réveillée tôt ce matin, elle était incapable de dormir. Elle se sent partagée entre son excitation et ses craintes. En seulement cinq mois, elle a quitté son pays d'origine, vécu une terrible traversée et a dû s'acclimater à son nouveau pays. Maintenant, elle se marie pour la vie. Marie réalise à quel point sa vie a changé. Elle a vécu tellement de bouleversements en si peu de temps, et ce n'est point fini. Elle y pense tout en enfilant sa robe pour son mariage. Elle tente de se faire la plus jolie possible. Marie est tellement perdue dans ses pensées qu'elle n'a pas vu l'heure passer. Ça y est, elle doit se rendre à l'église.
Marie est accompagnée par une religieuse et une de ses camarades de traversée, Marguerite. Elles seront ses témoins. En entrant dans l'église, elle peut voir Pierre qui l'attend au bout de l'allée. Marie avance tranquillement vers son destin. Quelques minutes après, on peut entendre Marie et Pierre dire: "Oui, je le veux!"
1. Depuis combien de temps Marie est-elle arrivée en Nouvelle-France? ___________
2. Que va-t-il se passer pour Marie au début de la semaine prochaine? ___________
3. Pourquoi Marie devra-t-elle quitter Québec? ___________
4. Est-ce que Marie est heureuse de quitter Québec? ___________
5. À Québec, que sépare le cap Diamant? ___________
6. À quoi ressemble le décor de la haute-ville de Québec?7. Selon Marie, par quoi la Nouvelle-France est-elle caractérisée? ___________
8. En quoi la Nouvelle-France est-elle différente de Paris?9. Que retrouve-t-on autour de la Place Royale? ___________
10. Par quoi Marie est-elle impressionnée?14. En Nouvelle-France, à quoi s'occupent la majorité des gens? ___________
15. Reliez chaque métier à sa définition.Nous vous proposons à travers cette activité un voyage virtuel à l'Île d'Orléans, qui a été l'un des premiers territoires à être colonisé en Nouvelle-France. L'île d'Orléans est aujourd'hui considérée comme étant le berceau de l'Amérique française.
Bon voyage!!
Rendez-vous à l'adresse suivante:
www.quebecweb.com/tourisme/quebec/mrcorleans/introang.html
Consigne:
Répondez aux questions suivantes à partir des informations trouvées sur le site.
L'origine du nom Île d'Orléans
1. Qui donna ce nom à l'Île d'Orléans? ________________2. À quelle date fut-elle baptisée? ________________3. En l'honneur de quel duc? ________________MRC Île d'Orléans
4. En 1995, quelle était la population de l'Île d'Orléans?
5. Quelles sont les dimensions de l'île? ________________
6. L'Île d'Orléans est reliée à Québec par combien de ponts? ________________
7. Comment s'appelle sa route principale? ________________
Résumé historique
8. À l'époque de la Nouvelle-France, de quel domaine l'île fait-elle partie? ________________
9. Les colons qui ont peuplé l'île sont pour la plupart originaires de quelles régions de la France? ________________
10. Par qui l'île sera-t-elle occupée en 1759? ________________
11. Combien de bâtiments sont reconnus par le gouvernement du Québec comme ayant une grande valeur patrimoniale? ________________
12. Combien de minutes séparent l'Île d'Orléans du centre-ville de Québec en auto? ________________
Histoire maritime
13. En quelle année fut construit le tout premier quai? ________________
14. Et où fut-il construit? ________________
15. De 1908 à 1967, quelle fut une des plus importantes industries de la région? ________________
L'héritage des Aïeux
16. Quel chanteur et poète bien connu a vécu à l'Île d'Orléans? ________________
17. L'île est la terre ancestrale de combien de familles québécoises? ________________
L'agriculture
18. Quels fruits et légumes sont cultivés à l'île? ________________
19. Expliquez ce qu'est la pisciculture? Vous pouvez vous aider d'un dictionnaire.Naviguez sur Internet...
Voici quelques sites intéressants!!
www.telegraphe.com/photograf/quebec/index.html
Ce site vous permet de faire un voyage dans le temps. Vous pouvez voir des photos de gens vêtus de tenues d'époque. Vous pouvez également y retrouver différents articles écrits sur plusieurs thèmes, comme par exemple les institutions scolaires en Nouvelle-France.
www.nouvellefrance.qc.ca/preacc.htm
Vous pourrez découvrir quelques pièces parmi les plus significatives de la collection archéologique de Place Royale, à Québec.
www.mcc.gouv.qc.ca/region/03/tresors/index4f.htm
Bon voyage dans le temps!!
Comparez la Nouvelle-France en 1670 avec la ville de Québec aujourd'hui.
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Nous sommes le 1er mars 1685. Cela fait 15 ans que Marie est arrivée en Nouvelle-France. Elle a maintenant 39 ans et sept enfants. La vie n'a pas toujours été facile pour elle. Elle se rappelle encore le jour de son mariage, jour où Pierre l'a amenée dans leur maison à l'Île d'Orléans. Les routes étaient à peu près inexistantes et il n'y avait pas de ponts sur les cours d'eau. Ils avaient dû traverser le fleuve en canot.
Une fois rendue sur l'île, Marie avait pu se rendre compte que sa maison était pratiquement établie au milieu d'un bois. Elle, qui était habituée de vivre à Paris entourée de milliers de personnes, se retrouvait sur une terre où le plus proche voisin était à plus de cinq arpents12 de là.13 Quel choc elle avait eu! Elle en a fait du chemin depuis ce temps.
Marie et Pierre avaient dû défricher leur terre pour pouvoir cultiver. Ils ont travaillé fort mais ils n'avaient pas d'autres choix; il fallait survivre. Marie avait trouvé cela extrêmement difficile. Elle est une citadine qui n'était pas préparée au travail de la terre.
Marie a également dû s'acclimater aux rigueurs de l'hiver. Elle n'avait jamais pu imaginer vivre dans un pays où il fait aussi froid. Et ce, sans compter les nombreuses tempêtes de neige qui pouvaient accumuler jusqu'à 30 centimètres. Marie n'était pas habituée à un hiver aussi long où les neiges couvrent la terre jusqu'à une hauteur de deux mètres.
Elle a dû changer sa façon de se vêtir. Son habillement de citadine ne convenait plus au climat. C'est pourquoi durant la dure saison, elle a pris l'habitude d'enfiler, les uns par-dessus les autres, jusqu'à sept jupes et jupons. Elle a également dû emprunter certaines idées aux «Indiens». En effet, pour marcher dehors, elle s'est fabriqué des mocassins faits de cuir d'orignal à l'extérieur et de laine à l'intérieur. De cette façon, elle peut garder ses pieds au chaud. Elle utilise aussi des raquettes pour se déplacer à l'extérieur de la maison, ça lui évite de s'enfoncer dans la neige. Pour les jours de sortie, elle met sa longue cape et son manchon de fourrure.14
La dureté du climat n'entraîne heureusement aucune malnutrition. Les forêts, la terre cultivée et le fleuve permettent à Marie et sa famille de se nourrir convenablement. Le lard et la volaille sont au menu, ainsi que les produits de la chasse et de la pêche. En effet, sur leur table, on peut retrouver des perdrix, tourtes, chevreuils et orignaux ainsi que des esturgeons, harengs, saumons et plusieurs autres animaux.15 À l'aide de leur terre cultivée, Marie et Pierre peuvent récolter quantité de fruits et légumes. Marie s'étonne encore de la qualité, de l'abondance de la nourriture en Nouvelle-France et de la variété des mets. Elle se dit qu'aucune fille de son statut en France n'aurait pu se permettre la richesse de leur table. Elle se dit qu'ils sont récompensés pour leurs efforts.
Au cours de ces 15 années, Marie a accompli de nombreux efforts pour survivre. Elle a consacré tout son temps à son mari et à ses enfants. Elle se rappelle ses inquiétudes, le jour de son mariage. Elle se demandait si elle avait fait le bon choix en épousant Pierre. Aujourd'hui, elle sait qu'elle a, à ce moment-là, pris la bonne décision. Pierre l'a toujours aidée et soutenue dans les périodes difficiles. Il a su l'encourager et la rassurer lors de ses nombreuses grossesses. Marie a appris à aimer son mari. Elle le respecte et apprécie ses qualités. C'est un homme bon, qui a un grand cœur. Il a toujours travaillé fort pour offrir ce qu'il y a de mieux pour sa famille.
Marie a aussi travaillé dur. Elle a appris à cuisiner, coudre, tailler et rapiécer les vêtements. Il fallait également qu'elle apporte sa contribution au travail de la ferme. Elle travaillait aux champs et à l'étable.
Malgré ses nombreuses occupations, Marie a tout de même réussi à donner naissance à sept enfants, trois filles et quatre garçons. Ils se prénomment Marie-Catherine, Marie-Anne, Jean, Antoine, Joseph, Louis et Charlotte.
À cette époque, le risque de mourir d'un accouchement est élevé. Marie sait que certaines de ses camarades de traversée sont mortes en tentant de donner naissance. Elle se considère chanceuse malgré tout. Elle est toujours vivante après sept grossesses et ses enfants sont en santé. Cependant, elle sait que sa famille n'est peut-être pas finie. Elle a 39 ans. La religion ne leur permet pas de contrôler les naissances. Il lui reste encore une ou deux années devant elle pour avoir d'autres enfants. Elle prie pour que tout se déroule bien. Au moins, Marie se dit que ses deux filles aînées de 13 et 14 ans peuvent l'aider dans ses tâches quotidiennes.
Marie-Catherine est en mesure d'apprendre aux plus jeunes à lire, écrire et compter. En effet, Marie et Pierre ont pu économiser un petit peu d'argent pour envoyer leur aînée comme pensionnaire chez les Ursulines pendant un an. Pendant ce temps, Marie-Catherine a aussi pu apprendre les principes chrétiens et faire sa première communion.16 On lui a transmis des valeurs comme la piété, le recueillement, le sens du bien et du mal et les bonnes manières.17 De cette façon, elle sera en mesure de tout enseigner, de retransmettre aux plus jeunes de la famille ce qu'elle a appris.
Marie et Pierre tentent d'économiser de l'argent pour envoyer leurs fils à une école de métiers. Marie a entendu parler les gens qu'à Québec, on donne aux garçons des cours d'ébénisterie et même de sculpture.18 Marie et Pierre font tout en leur pouvoir pour favoriser, améliorer les conditions de vie de leurs enfants. Ils savent que l'instruction est importante. Marie espère que leurs nombreux efforts auront des répercussions positives sur les futures générations.
Lorsque Marie pense à ce qu'aurait été sa vie en France, si elle n'était pas montée sur ce bateau le 15 mai 1670, elle est certaine d'avoir fait le bon choix. La vie en Nouvelle-France n'a pas toujours été facile, mais elle a un bon mari et une famille sur qui elle peut compter. Elle ne pourrait s'imaginer vivre autrement. Marie est heureuse! Non, elle ne regrette rien...
1. Marie vit en Nouvelle-France depuis combien d'années? ____________
2. De quelle façon Marie et Pierre ont-ils traversé le fleuve? ____________
3. À l'aide d'un atlas ou d'une carte géographique, indiquez de quel fleuve il est question dans le texte. ____________
4. Dans le texte, on dit que Marie en a fait du chemin depuis 15 ans. Pouvez-vous donner 2 sens à cette phrase?7. Qu'est-ce que Marie s'est fabriqué pour garder ses pieds au chaud? ______________
8. Dans le texte, il est dit que Marie et sa famille se nourrissent de lard. De la viande de quel animal s'agit-il? Vous pouvez vous aider du dictionnaire. ______________
9. Encerclez vrai ou faux.
14. Marie a eu combien d'enfants? __________
15. Marie a 39 ans et plusieurs enfants. Pourquoi dit-elle que sa famille n'est peut-être pas finie?17. Quels cours sont offerts à Québec pour les garçons? __________________
18. Pour Pierre et Marie, est-ce que l'instruction est importante? __________________
19. Est-ce que Marie regrette sa vie en Nouvelle-France? Expliquez.[Voir l'image pleine grandeur]
Vous pensez bien connaître notre belle province de Québec. Nous vous proposons d'aller mesurer vos connaissances en réalisant les trois activités suivantes.
Cette activité est complexe pour les apprenants; elle demande donc l'aide des formateurs et des formatrices.
Rendez-vous à l'adresse suivante: www.lescale.net/quebec
Nous vous proposons dans cette activité un petit jeu questionnaire. Vous retrouverez des questions sur le positionnement géographique du Québec, les langues parlées, son emblème, ses ressources naturelles, sa population, sa devise, ses régions, etc.
Consignes:
Nous vous proposons dans cette activité une analyse d'un texte où l'on retrouve des mots, des expressions que nous employons au Québec. Vous pourrez mesurer vos connaissances sur notre «parler québécois».
Consignes:
Nous vous proposons dans cette activité une excursion virtuelle dans le monde végétal et animal québécois.
Consignes:
Bonne promenade!!
Dans un court texte, imaginez l'avenir d'un des personnages de l'histoire.
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Ouvrages généraux
Brown, Craig. Histoire générale du Canada. Québec, Les Éditions du Boréal, 1990. 694 pages.
DICKINSON, John A. et Brian YOUNG. Brève histoire socio-économique du Québec. Sillery, Les Éditions du Septentrion, 1992. 382 pages.
Ouvrages spécialisés
LANDRY, Yves. Orphelines en France, pionnières au Canada. Les filles du roi au XVIIe siècle. Montréal, Leméac, 1992. 434 pages.
LAVISSE, ERNEST. Louis XIV. Histoire d'un grand règne 1643-1715. Paris, Éditions Robert Laffont, 1989. 1222 pages.
OUIMET, Raymond et Nicole MAUGER. Catherine de Baillon. Enquête sur une fille du roi. Québec, Les Éditions du Septentrion, 2001. 262 pages.
OURY, Dom Guy-Marie, o.s.b. Les Ursulines de Québec 1639-1953. Québec, Les Éditions du Septentrion, 1999, 370 pages.
Articles de revues, d'encyclopédies et les sites Internet
«Chronologie de l'histoire du Québec. 1er mai 1660 - 20 juillet 1697. La Nouvelle-France.» Décembre 1999. www.page.infinit.net/histoire
«Filles du roi». La Société des Filles du roi et soldats du Carignan. Chantilly. www.fillesduroi. org/French/Filles_du_Roi/fllles_du_roi.html
«France, histoire» Encyclopédie Encarta De Luxe 2002.
«Généalogie Marie Rollet(-1649)». Le Journal GASPESIA. Juin 1998. www. geocities.com/capitolhill/congress/1107/marie_rollet_f.html
«Histoire de La Rochelle.» www3.sympatico.ca/michel.chiasson3/michel.chiasson3/AGuyonA11.htm
«Jean Talon». Statistiques Canada. www.statcan.ca/francais/about/jtf.htm
«La dénomination au Québec ancien.» www.genealogy.umontreal.ca
«L'éducation des enfants en Nouvelle-France. Durée, méthodes et contenus de l'instruction». Musée de la Nouvelle-France, Société du Musée canadien des civilisations. 15 avril 2002. www. vmnf.civilization.ca/vmnf/education
«L'éducation des enfants en Nouvelle-France. L'éducation en Nouvelle-France: le modèle français».». Musée de la Nouvelle-France, Société du Musée canadien des civilisations. 15 avril 2002. www. vmnf.civilization.ca/vmnf/education
«L'éducation des enfants en Nouvelle-France. Les écoles en Nouvelle-France». Musée de la Nouvelle-France, Société du Musée canadien des civilisations. 15 avril 2002. www. vmnf.civilization.ca/vmnf/education
«L'éducation des enfants en Nouvelle-France. Les trois principaux objectifs de l'éducation».». Musée de la Nouvelle-France, Société du Musée canadien des civilisations. 15 avril 2002. www. vmnf.civilization.ca/vmnf/education
LEMIEUX, Louis-Guy. «800 filles à marier. En France, elles auraient été filles de joie ou filles de rien; ici, elles sont devenues des pionnières». Journal Le Soleil. Presse canadienne, 2001. www.lesoleil.com
LEMIEUX, Louis-Guy. «Marie Guyart de l'Incarnation. Le grand homme de la Nouvelle-France est une femme». Journal Le Soleil. 2001. www.lesoleil.com
«Le Régiment de Carignan-Salières.» La Société des Filles du roi et soldats du Carignan. Chantilly.
www.fillesduroi.org/French/Regiment/regiment.html
«Les filles du Roy.» MEF. 10 octobre 2002. www.mef.qc.ca/filles_du_roi.htm
«L'immigration de l'Ancienne à la Nouvelle-France.» www.genealogie.umontreal.ca
«Mémoire de M. Talon». Manuscrits de Paris 1631-1674. Musée de la civilisation, fonds d'archives du Séminaire de Québec, Lettre Q-118. www.mcq.org/histoire/filles_du_roi
RUEST, Sylvie. «Histoire d'Antoine Ruest». Le Centre de généalogie francophone d'Amérique. Le Cid, 1997. www.genealogie.org/ancetres/aruest.htm
La réalisation de ce document est rendue possible grâce à la contribution financière du Secrétariat national à l'alphabétisation dans le cadre du programme «Initiatives fédérales-provinciales conjointes en matière d'alphabétisation».
Rédaction
Marjorie Nadeau, formatrice
Alphare, Centre d'alphabétisation populaire de Beauce
Point de service, municipalité de La Guadeloupe
Mise en pages
Marjorie Nadeau
Danie Mathieu, Centre de photocopie couleur laser D. M., La Guadeloupe
Les personnes suivantes ont collaboré à la réalisation de ce livre:
Céline Leclerc, formatrice
Marcel Glaude, coordonnateur
Alphare, Centre d'alphabétisation populaire de Beauce St-Georges de Beauce
Illustrations
Nancy Campbell
Lecture et révision linguistique
Maurice Lorent, Vice-président du conseil d'administration du Centre d'alphabétisation
Impression
Danie Mathieu, Centre de photocopie couleur laser D. M., La Guadeloupe
Publié par
Alphare