Objectifs du jeu
Pourquoi parler de prévention du suicide?
Pour démystifier la problématique du suicide et aller au-delà du tabou qu'il représente socialement.
C'est une problématique que l'on rencontre fréquemment dans les pays riches surtout lorsqu'on travaille auprès de personnes en situation d'exclusion.
En clair, cela veut dire que de travailler avec des personnes pauvres, analphabètes et vivant diverses problématiques personnelles augmente l'incidence de rencontrer des cas de tentatives de suicide.
Les gens avec lesquels travaillent les centres en alphabétisation constituent souvent des personnes à risques plus élevés quant aux intentions suicidaires*.
* Voir enquête du Centre Femand-Séguin.
Oui. On l'associait beaucoup au début, à la maladie mentale chronique. Mais depuis, on a bien vu que tout le monde pouvait en être affecté et qu'en fait, en Amérique, en Europe et dans les pays économiquement favorisés surtout, le suicide touche l'ensemble de la population. Certaines personnes connaissent cependant des prédispositions de par leurs situations de vie et de par certains traumatismes subis lors de l'enfance (abus sexuels et physiques etc.)
Il augmente d'ailleurs sans cesse dans les régions favorisées du globe à cause des conditions de vie axées uniquement sur les conditions matérielles et non sur la vie elle-même.
Comment en arrive-t-on à vouloir se suicider?
Cela peut arriver suite à des situations de vie difficiles, à un deuil, une rupture, etc. Plusieurs groupes de personnes peuvent être plus à risque que d'autres par exemple: comme une personne qui a vécu le suicide d'un être proche.
Qu'est-ce que l'urgence et qu'est-ce que le risque quand on parle de suicide?
Élaborer sur l'urgence suicidaire (influence de notre situation au présent) et le risque suicidaire (influence de situations dans le passé).
Pour plusieurs raisons, mais en voici quelques unes:
Mais est-ce qu'on doit parler du suicide?
Oui. C'est un mythe très répandu que de parler du suicide va provoquer plus de passages à l'acte chez des personnes suicidaires.
En fait, parler du suicide n'augmente pas la fréquence de celui-ci. Par contre, en parler peut prévenir certains passages à l'acte (en devenir) ou aider des personnes en phase suicidaire à réaliser qu'il existe des gens et des ressources qui peuvent les aider.
Ce jeu de sensibilisation est destiné aux personnes peu scolarisées (fréquentant des organismes communautaires, des groupes en alphabétisation, etc.) qui sont peu au fait de la problématique de la prévention du suicide.
Le jeu requiert l'animation d'un ou plusieurs intervenants ou formateurs et la participation d'au moins 6 personnes. Si les participants sont assez nombreux, on peut les subdiviser en équipes et les faire jouer les uns contre les autres. Dans la composition des équipes, il est préférable de placer ensemble des gens de différents niveaux.
L'équipe qui a le plus de points à la fin remporte le jeu.
On peut évidemment faire suivre le jeu d'une période de questions et de discussions si on se sent suffisamment à l'aise avec la problématique et les participants présents.
On peut simplement présenter les informations générales dans les pages qui précèdent celle-ci.
Cartes vertes
Cartes présentant des situations où le risque et/ou l'urgence sont faibles.
Numéros: 3-5-8-13-15-18
Cartes jaunes
Cartes présentant des situations où le risque et/ou l'urgence sont moyens.
Numéros: 2-4-6-10-14-17
Cartes rouges
Cartes présentant des situations où le risque et/ou l'urgence sont élevées.
Numéros: 1-7-9-11-12-16
Conception
Denis Chicoine
Graphisme – illustration
Marie-France Laurier
Réalisation
Denis Chicoine
Marie-France Laurier
Coordination du projet
Denis Chicoine
Correction et relecture
Agathe Kissel
Josée Vézina
Valérie Bonneau
La réalisation de ce jeu a été rendu possible grâce au financement des IFPCA (Initiatives fédérales-provinciales conjointes en alphabétisation)