En premier, il faut enlever les mauvaises herbes, les racines et les roches. Après il faut mettre de la bonne terre et du fumier de un an et plus. Si vous n'avez pas de fumier vous pouvez prendre de l'engrais mais c'est chimique et ça brûle les racines. Ensuite vous prenez un râteau et mélangez la terre et le fumier. Pour finir vous faites des rangées de un pied de large.
[Voir l'image pleine grandeur]
On est rendu à la deuxième étape: planter les graines. Pour les choux, les petits pois, les fèves, les navets et la salade, avec le majeur on fait des trous dans la terre à tous les trois pouces. Pour les concombres et les citrouilles on les place au bout des rangs parce que les branches s'étendent beaucoup. Pour les radis, les carottes et les échalotes, on fait une ligne, on fait tomber les graines dans le trou et on ferme la terre. Pour les plants de tomate, on les plante à chaque pied. N'oubliez pas d'arroser après.
L'entretien du jardin: enlever les mauvaises herbes une fois par semaine, bouger la terre une fois par semaine et arroser une ou deux fois par semaine.
[Voir l'image pleine grandeur]
Il y a à Montréal des jardins communautaires. C'est gratuit. Si vous voulez plus d'information appeler à: 727-1416.
Bonne chance!
Lucienne, Pierrette, Carole, Richard, Josée.
Un repas de fête
Je suis allée souper à Laval pour la fête de Grand-Papa. Pour le souper, nous avons mangé un beau roastbeef avec pommes de terre et légumes. Pour le dessert, le gâteau de la fête.
Noella Maisonneuve
Les effets d'une mauvaise alimentation
Parlons d'un mal qui est très répandu dans nos villes et villages de la Belle province, unique aux Français majoritaires.
Constipation = mauvaise digestion = mauvaise humeur qui se répercute sur le total de l'organisme. Respiration=circulation, purification du sang = un effort se répercutant sur notre entourage direct et indirect.
Exemple: quelqu'un fait une joke, il prend tout au sérieux? Il semble être empâté ou sans enthousiasme ou sans entrain. Notre sang devient plus épais, plein d'impuretés: une circulation difficile.
Donat Gratton
On mange mal comme les autres. Quand on est du bien-être social, on ne peut pas manger comme on veut.
Rita Raymond
Nos habitudes alimentaires
L'alimentation, c'est un sujet compliqué, premièrement, ça prend de l'argent, Ça prend de la volonté parce que je suis gourmande. J'aime tout ce qui n'est pas bon pour la santé. J'aime la nourriture variée. Je prends le temps de satisfaire mon appétit en essayant de moins manger.
Cécile Dubrule
Au Québec, on mange mal. Il faut manger trois bons repas par jour, bien équilibrés. Le déjeuner est le repas le plus important de la journée. Si vous faites cuire la viande sur le feu, c'est plus gras. Faire cuire la viande au four est mieux pour la santé.
Nycole Trudeau
[Voir l'image pleine grandeur]
Trucs pour économiser
Yvette St-Amour et Yvette Simoneau
Ingrédients
1 c. à soupe et une c. à thé d'huile végétale
1 tasse d'oignons hachés
1 tasse de piments rouges ou verts
2 gousses d'ail pilées
1 sachet de bouillon de bœuf instantané
15 onces de veau haché
4 onces de fromage cheddar râpé
3/4 tasse de miettes de pain séché
1/2 tasse de sauce tomate
1/4 tasse de yogourt nature
2 c. à soupe de persil frais haché
2 c. à thé de sauce Worcestershire
1 c. à thé de poudre chili
1 soupçon de poivre
assaisonnements
Le four ayant été préchauffé à 375ºF vous chauffez de l'huile dans le poêlon à feu moyen, vous ajoutez l'oignon, le piment, l'ail et la poudre au bouillon. Vous faites alors sauter les oignons jusqu'à ce qu'ils deviennent transparents. Mélangez bien les légumes que vous avez fait sauter avec les autres ingrédients. Façonnez la préparation en forme de pain de viande. Placez-la dans un plat à four de 8 par 8 pouces. Laissez brunir au four perdant environ 45 minutes.
Carole
[Voir l'image pleine grandeur]
Ingrédients
6 chops
3 oignons
5 à 6 patates tranchées
3 boîtes de consommé de bœuf
Mettre du beurre dans une lèchefrite, faire saisir les oignons. Faire saisir les chops dans une autre poêle. Mettre les chops dans la lèchefrite sur les oignons. Prendre les patates tranchées et couvrir les chops. Saler, poivrer. Ajouter les 3 boîtes de consommé. Mettre au four à 350ºF pendant une heure. Arroser de temps en temps.
Pierrette
Ingrédients
2 livres de spare-ribs
3 gousses d'ail hachées
1 oignon
1/2 tasse de cassonade
1 c. à table de mélasse
1 c. à table de vinaigre
1 c. a table de ketchup
1 pot de sauce à spare-ribs forte
Cuire les spare-ribs dans l'eau bouillante 20 minutes. Égoutter et mettre les ingrédients. Laisser mijoter 30 minutes jusqu'à ce que la sauce diminue, épaississe.
Lucienne
[Voir l'image pleine grandeur]
Chauffer le four à 375ºF
Graisser 2 moules de 9 pouces
Ingrédients
Mettre dans un mare bol:
1 1/2 tasse de sucre
1 3/4 tasse de farine
1/2 tasse de cocoa
1 1/2 c. à thé de poudre à pâte
1 c. à thé de soda à pâte
3/4 c. à thé de sel
1/2 tasse de graisse ( crémeuse )
2 œufs
1 1/4 tasse de lait
1 c. à thé de vanille
Mélanger jusqu'à ce que le mélange soit lisse. Remplir les 2 moules. Cuire 35 à 40 minutes.
Josée
[Voir l'image pleine grandeur]
L'atelier de calcul a débuté le 24 février. Depuis ce temps on peut se débrouiller dans notre budget. Maintenant on sait placer nos factures sur papier et les compter sans se tromper.
[Voir l'image pleine grandeur]
Les ateliers se donnent à tous les vendredis et débutent à neuf (9) heures et se terminent à midi trente (12:30). Dans l'atelier, nous sommes huit (8) personnes, séparées en deux (2) groupes l'un pour apprendre l'addition et la soustraction et l'autre la multiplication.
Pour réussir à apprendre cela, nous avons choisi de travailler avec le budget, comme vous pouvez le voir sur les pages qui suivent. Nous avons aussi travaillé avec les cartes pour nous apprendre à compter dans notre tête (calcul mental).
C'est pourquoi aujourd'hui nous sommes plus optimistes et enjoués parce qu'on sait se servir d'un budget pour comprendre nos dépenses du mois. Nous nous sentons donc plus compétents et plus a l'aise avec les chiffres.
Mario, Claude, Cécile, Yvette,
Noella, Nycole, Bernard, Richard.
Budget
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Je voulais apprendre mais j'avais beaucoup de difficultés. Il n'y avait rien qui me rentrait dans la tête. Les classes étaient grosses. La maîtresse s'occupait des plus avancés et me laissait dans le coin. Au lieu de s'occuper de moi qui avait le plus besoin, elle s'occupait des autres. Ça m'a découragé et j'ai lâché en quatrième année.
Pierrette
Entre 6 et 12 ans j'étais malade. Et à 12 ans mes parents ont décidé de m'envoyer à l'école pour me faire faire du catéchisme pour ma première communion. Je me suis retrouvée avec les enfants de 6 ans. J'avais un complexe. Je me suis retirée de l'école. Mon père voulait que j'y retourne, moi je ne voulais pas. On n'avait pas de l'argent pour suivre des cours a la maison.
Lucienne
[Voir l'image pleine grandeur]
Je m'appelle Carole C. Et j'ai commencé l'école à 6 ans et à 13 ans j'ai fini l'école. Parce que maman m'aidait pas à faire mes devoirs quand je lui demandais à faire mes devoirs à la maison. Et ma maîtresse s'occupait pas de moi quand je lui demandais. C'est pour ça que j'ai lâché l'école.
Carole
On est fières d'apprendre à lire et à écrire pour pouvoir se débrouiller dans la vie, pour s'avancer dans la vie, pour pouvoir être moins gênées, pour aller sur le marché du travail, pour faire l'épicerie, faire des courses, pour pouvoir calculer nos comptes, pour lire des histoires. On est fières de venir à la CLÉ pour s'instruire. Aussi on aime bien nos amies de la CLÉ et les sorties. On aime bien Josée.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
On a été saisis en entendant à la radio et en voyant dans les journaux le communiqué qui dit qu'il y a seulement 90,000 analphabètes au Québec.
Nous, les gens qui ont de la difficulté à lire et à écrire, on ne prend pas ce sondage là. On vient aux ateliers parce qu'on aime ça et parce qu'on a besoin de ça pour comprendre plus de choses, pour améliorer notre situation. On pense que ce sondage là n'est pas sérieux et qu'il y a plus de gens qui ont de la misère à lire et à écrire.
D'abord, par téléphone, c'est pas tous les gens qui acceptent de répondre à ces questions ridicules. Il y a des gens qui souffrent de complexe d'infériorité. Parmi nous, il y en a qui auraient refusé de répondre. Souvent, on n'en parle même pas dans notre entourage.
Ensuite, les gens n'aiment pas, se faire achaler. Et on ne répond pas non plus, quand on ne sait pas d'où ça vient. Il y a aussi les gens qui n'ont pas le téléphone.
D'après nous, ce sondage là a été fait pour le ministre mais pas pour nous autres. En faisant paraître le problème moins grave qu'il l'est en réalité, ça lui donne l'occasion de donner moins pour les subventions. Il ne prend pas au sérieux les gens qui sont dans le milieu intéressé. On devrait être consultés avant de sortir un sondage comme ça.
On encourage les gens qui sont comme nous à venir nous voir dans nos ateliers pour apprendre à se débrouiller. On peut s'informer ici ou au Regroupement des groupes populaires en alphabétisation.
Les intéressés,
Andrée Boucher, Cécile Dubrule, Donat Gratton, Richard M.,
Noella Maisonneuve, Rita Raymond, Yvette St-Amour, Nicole Tnudeau.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Jacob se promène sur la rue Rachel. Il passe devant le poste de police #34 et il se fait arrêter. La police trouvait qu'il avait l'air louche. Jacob est nerveux, il s'est fait arrêter et il ne sait pas pourquoi. Il essaie de rester calme. Jacob demande aux polices s'ils ont un mandat d'arrestation. Les polices disent qu'ils n'ont pas de mandat. Jacob demande c'est quoi les raisons ou les motifs de l'arrestation sans mandat. La police lui dit «C'est toi qui a volé le dépanneur à l'heure du souper». Jacob dit «Non ce n'est pas moi». Il décide de coopérer avec la police pour pas avoir d'autres problèmes mais il ne dit rien sans la présence de son avocat. Il téléphone à son avocat et attend qu'il arrive. Jacob fait bien.
Nicole, Mario, Régent, Claude, Serge
[Voir l'image pleine grandeur]
Nos droits sont de:
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Tout le monde aime la musique.
On aime la musique parce que ça relaxe et ça rend gai.
Ça change les idées, ça fait oublier nos problèmes.
Ça nous donne le goût de danser.
Il y en a qui aime jouer de la musique.
Il y a de la musique partout: dans les salles de danse, à la radio, à la télévision, dans les salles d'amusement, dans les veillées, dans les fêtes et aussi dans le métro.
[Voir l'image pleine grandeur]
Il y a beaucoup de genres de musique. Il y a du monde qui aime différentes sortes de musique comme le western, le reggae, le rock, le disco, le rock and roll, le classique, les chansons douces, le jazz, le folklore, le cha-cha, la valse, la danse-musique, le blues, le punk, le new-wave.
Des fois, on achète des disques. On trouve qu'ils coûtent chers. On sait qu'un disque est fait par beaucoup de monde. Ça commence par le chanteur ou la chanteuse avec un gérant qui ont un contrat avec une compagnie de disque. La chanson est enregistrée dans un studio de son. Le groupe ou les musiciens jouent leur chanson. Il faut imprimer le disque. Il faut trouver un photographe pour faire la pochette. Le disque est envoyé dans les magasins pour être vendu. Nous autres, on l'achète 2,50$ pour un 45 tours et 8$ à 10$ pour un 33 tours. La compagnie après avoir payé ce monde-là, se fait un assez gros profit.
Mario, Michel, Régent, Nicole, Serge
[Voir l'image pleine grandeur]
Chanson: Le cœur de la CLÉ
Chanter sur l'air de «L'arbre est dans ses feuilles».
Dans la ville, il y a un quartier
C'est le quartier du Plateau
Dans le plateau, il y a la rue Cherrier
Sur la rue, il y a un centre
Qui s'appelle la Clé
Dans la Clé, il y a du monde
Ce monde-là, c'est nous, c'est nous
Dans nous, il y a une clé d'or
Cette clé d'or, c'est le cœur
Et ce cœur c'est la clé.
Refrain
L'atelier est dans le cœur
Marilon Marilé
L'atelier est dans le cœur
Marilon Marilé Don Clé
Composée par
Nicole, Mario, Serge, Claude
Je vivais dans un quartier défavorisé. Chez-nous, nous étions très pauvres. Je faisais partie d'une famille de 10 enfants.
À 18 ans, j'ai fait un vol d'auto pour faire partie de la gang. Les policiers m'ont ramassé. Trois ans de prison.
Mon arrivée: les grandes portes s'ouvrent. Je constate le manque d'huile car les portes grinchent et font un bruit infernal, un grand frisson me passe dans le dos. Je suis dans un cubique de 4 pieds carrés. Une autre porte s'ouvre, de suite après que l'autre se referme. Une porte d'environ 6 pouces d'épais. Elle aussi a un grand besoin de graisse.
Le gardien nous met en garde qu'il ne faut rien donner aux autres détenus car c'est une règle de la prison, nous passons un grand corridor. Encore un autre cubique. Une porte s'ouvre, une autre qui se referme sur nous. Ceci pour la quatrième fois.
La nourriture n'est pas fameuse et très limitée. On nous sert des repas froids. Je prends 2 assiettes. Pour ça, j'ai été puni. On me conduit à la grille. Je suis révolté.
Les gardiens de prison, s'ils aiment les personnes, ça va. Mais pour les autres qu'ils n'aiment pas, ça ne marche pas. Ils les surveillent 24 heures sur 24. C'est assez pour devenir fou.
Les gars qui sont avec moi ont bien souvent volé parce qu'ils ne trouvaient pas de travail et rien à manger. Découragés de la vie et de leur famille et bien souvent, leurs parents partis au travail ou ailleurs, les jeunes sont laisses a eux-mêmes.
Le plus dur, c'est quand on n'a pas de visite et que le contact humain manque. Durant mon long séjour en prison, sans aucune visite, j'ai souffert beaucoup de solitude, du rejet de ma famille et de la société.
Les personnes qui vont en prison, ce sont les malchanceux et les pauvres. C'est vrai, il y a une justice à part pour les pauvres et ceux qui la subissent. Car, qui décide qui va en prison? Les députés au pouvoir font les lois sans demander l'avis de la population, même si les crimes commis ne sont pas si graves. Beaucoup se retrouvent enfermés injustement.
[Voir l'image pleine grandeur]
Après ma peine, je ne sais pas où je vais aller. Mon père et ma mère sont morts. J'ai mes sœurs et mes frères, mais ils ne veulent plus me voir, je suis découragé, abandonné. ils ne comprendraient pas ce qui s'est passé.
J'ai eu des difficultés au travail. J'ai trouvé un ami pour m'aider. Je trouve qu'on devrait comprendre les prisonniers.
Il y a certains prisonniers qui sont jugés trop sévèrement ou pas assez. Les sentences n'ont pas de juste milieu. aussi, c'est très difficile à un prisonnier de se réhabiliter dans notre société quand il a passé plusieurs années en prison. J'espère que la société va me donner une deuxième chance.
À partir de la lecture du dossier de la CLÉ, de nos discussions et de notre rencontre avec Phillipe.
Cécile, Yvette, Nicole, Andrée,
Donnat, Rita, Yvette, Noella, Richard
[Voir l'image pleine grandeur]
Je suis heureux de faire ma part pour écrire dans le journal qui fait le tour des Centres. Si je suis venu apprendre à écrire, c'est sur le conseil d'un intervenant de l'accueil Bonneau. Je travaille à ce centre comme bénévole. C'est un centre de jour pour hommes seuls itinérants. Il est situé dans le Vieux-Montréal près du port de Montréal et à côté de la Chapelle Bonsecours. J'accueille les hommes qui viennent au vestiaire et qui veulent voir un intervenant social. Je fais aussi de l'entretien et j'aide parfois à la cuisine. J'aime beaucoup non travail. Je l'ai trouvé dur au début et j'ai appris beaucoup de choses... et j'ai appris à connaître et à aimer la clientèle. Je remercie mon professeur et ceux qui m'ont aidé à apprendre a écrire.
Bonjour a tous ceux qui liront mon article!
Jean Dagenais
[Voir l'image pleine grandeur]
Bonjour, je me nomme Nycole. Je me sentais pas bien dans ma peau. J'ai beaucoup souffert de ne pas savoir écrire. Je n'osais même pas en parler à ma famille. Je me trouvais à part des autres. J'avais de la difficulté à communiquer avec les gens. Je suis au Centre de Lecture et d'Écriture depuis un an. J'ai appris beaucoup de choses. Aujourd'hui je n'ai pas honte de dire que j'ai de la difficulté à écrire. Je ne suis pas seule à avoir ce problème là. Le Clé pour moi c'est une grande famille d'amour et d'amitié. À tous les gens qui donnent des ateliers, je ne pourrai jamais assez vous dire merci. C'est une nouvelle vie qui commence pour moi.
Nycole Trudeau
En toute liberté, en remerciant toutes les personnes de m'avoir acceptée telle que je suis et de respecter chacun de nous. J'apprécie l'expérience que vous m'avez apporté en me montrant de nouvelles choses. Merci.
Cécile Dubrule
On fait du ski alpin pour se tenir en forme et en santé.
Le ski est passionnant.
C'est un sport d'hiver qu'on aime.
Il peut être dangereux.
L'habillement et l'équipement au complet coûte cher.
On fait du ski moins souvent qu'on voudrait.
Mais on essaie de s'organiser pour en faire.
On va au plus proche.
On peut trouver toutes les places où on peut faire du ski et combien ça coûte dans la revue Ski-Québec 1983-1984.
Vous pouvez faire venir la revue en écrivant à:
Direction des Communications
Case postale 22000
Québec G1K 7X2
Ou allez au Complexe Desjardins.
Ne vous gênez pas pour le demander au kiosque de la Direction des Communications.
C'est gratuit.
Claude, Nicole, Mario, Serge, Régent
[Voir l'image pleine grandeur]
Notre expérience en ski
ClaudeMario
J'ai commencé à faire du ski alpin dans des petites côtes. Une fois à la montagne, je me suis refoulé le genou en tombant sur un morceau de glace pointu. Un mois et demi plus tard, j'ai pris mon courage à deux mains pour refaire du ski. Dans le fond, j'avais très peur. J'ai glissé lentement dans la côte. Ça bien été. J'ai appris par moi-même à faire mes débuts de ski alpin.
Régent
Moi, j'ai commencé mes débuts de ski de fond sur le plat. Je suivais des pistes. Après ça, j'ai pris les pistes plus difficiles. Je suis allé sur une côte, je l'ai descendu et j'ai cassé le bout de mon ski. J'aime faire du ski de fond, ça me garde en forme. Ça coûte pas cher. Quand je restais à St-Basile-le-Grand, j'allais faire du ski de fond au Mont St-Bruno.
L'idée principale de vouloir trouver nos qualités était de mieux se connaître, mieux s'aimer et aimer les autres, être plus heureux. Car on n nous dit pas souvent nos qualités. Pour nous une qualité c'est: une valeur positive naturelle ou acquise que chaque être humain pourrait posséder.
Pour finir l'année en beauté, on a décidé de parler de nos qualités comme groupe.
À part ça... on n'est bons a rien!
Pierre Lalonde, Richard Morneau, Cécile Dubrule,
Yvette St-Amour, Noella Maisonneuve, Donnat Gratton,
Rita Raymond, Nicole Trudeau, Yvette Simoneau, Andrée Boucher.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Être analphabète, cela représente une foule de problèmes dans la vie quotidienne. Des obstacles pour travailler, voyager, se renseigner, communiquer avec les gouvernements et les institutions et enfin pour défendre ses droits. C'est pourquoi nous pensons qu'il est important d'intervenir.
Les gens croient souvent qu'ils sont incapables d'apprendre, qu'il est trop tard, qu'ils sont trop vieux ou tout simplement ils éprouvent de la gêne. Ils croient être les seuls à avoir ce problème. Tout ceci est faux, il est toujours possible d'apprendre et ça vaut la peine.
Le Centre de Lecture et d'Écriture est un organisme populaire qui s'est créé pour répondre à ce besoin. Nos portes sont ouvertes à tous et à toutes, particulièrement à la population des quartiers Plateau Mont-Royal et Centre-Sud. Si vous avez lu ce dépliant vous n'avez peut-être pas besoin de nous mais d'autres, oui! Vous connaissez peut-être des personnes qui éprouvent des difficultés à lire ou à écrire. Venez faire un tour ou téléphonez-nous pour plus de renseignements mais surtout parlez-en.
Centre de lecture et d'écriture (CLÉ)
527, Cherrier
Montréal (Québec) H2L 1H2
Téléphone: 843-6511
Pour apprendre à lire et à écrire ensemble!
[Voir l'image pleine grandeur]
Le journal Les ateliers de la CLÉ est produit par le Centre de Lecture et d'Écriture. Les articles sont rédigés par des participants et des participantes des ateliers d'alphabétisation
[Voir l'image pleine grandeur]
Mise en page
Nycole Trudeau
Mario Genest
Pierre Bergeron
Murielle Proulx
Cécile Dubrule
Annick Marquis.
Ont collaboré à ce numéro
Nœlla Maiscrneuve, Cécile Dubrule, Donnat Gratton, Pierre Lalonde, Richard Morneau, Carole Chalifoux, Pierrette Laflamme, Annick Marquis, Lucienne Forget, Raymond Robitaille, Richard Robidoux, Josée Reid, Yvette St-Amour, Rita Raymond, Nicole Gladu, Yvette Simoneau, Nycole Trudeau, Bernard Tanguay, Andrée Boucher, Mario Genest, Jean Dagenais, Pierre Bergeron, Serge Reynault, Claude Vezina, Régent Laniel, Michel Binette et Phillipe Cherrier.
Nos remerciements à Sylvie Roche, Louise Miller et aux travailleurs et travailleuses de l'imprimerie U.Q.A.M.