Les cinq organismes du COPAM (Concertation des organismes populaires en alphabétisation de la Montérégie) ont décidé de produire du matériel didactique sous le titre «Légendes, coutumes et croyances populaires au Québec» car il existe peu de documents adaptés aux personnes analphabètes à ce sujet.
Tout le monde connaît une légende, une coutume, un personnage légendaire ou une croyance populaire. La légende vient de legenda «ce qui doit être lu». Elle évoque un récit populaire plus ou moins fabuleux, une représentation de faits ou de personnages réels, accréditée dans l'opinion mais déformée ou amplifiée par l'imagination. La légende invite à l'apprentissage et à la découverte.
Ce présent document vise l'apprentissage du français de base. C'est ainsi que seront exploités certains objectifs plus spécifiques tels que : la connaissance de l'orthographe des mots de vocabulaire se rapportant au sujet traité, l'utilisation du dictionnaire, la composition, la compréhension de texte suite à la lecture, le repérage d'informations comprises dans les textes.
Nous vous présentons des activités d'apprentissage pour les trois niveaux : débutant, intermédiaire et avancé. Il va sans dire que ces exercices sont adaptables selon la créativité des formateurs.
La «Grammaire simplifiée» dont on fait référence dans ce document est aussi une production du Copam.
La rédaction de ce document a été rendu possible grâce à une subvention obtenue dans le cadre d'un projet d'initiatives fédérales-provinciales conjointes en matière d'alphabétisation pour l'année 1995-1996.
[Voir l'image pleine grandeur]
Je vous mets donc en garde, mes bien chers frères, contre ces pratiques pernicieuses que des étrangers tentent d'implanter parmi nous. La danse, je vous le répète, est toujours une occasion de péché et provoque inévitablement des désordres et des scandales qui ternissent l'honneur des familles et excitent la colère de Dieu.
Vous vous demandez sans doute, vous qui ne connaissez pas les Cantons de l'Est, où peut bien se trouver Sainte-Pudentienne. Roxton Pond! n'est-ce pas que ça vous dit déjà quelque chose? Et quand j'aurai ajouté que le Petit Lac est situé à sept milles au nord de Granby, vous serez tout à fait fixés.
Le samedi soir venu, de larges charrettes à foin, omnibus des campagnes, circulaient dans les «rangs» et racolaient, chemin faisant, danseurs et danseuses. Arrivé à la demeure d'un invité, l'équipage stoppait et l'on faisait l'appel au moyen de porte-voix. Presque aussitôt, l'huis entrebâillé laissait entrevoir la binette délurée de la «fille de la maison». Et lazzis de pleuvoir :
Plus loin, c'était un garçon d'habitant qui venait de finir son «train» et qui s'attardait à se mettre plus faraud dans son veston des dimanches :
La maman et le papa ne trouvaient guère ces comportements à leur goût et avaient, maintes fois, manifesté leur sentiment à cet effet, mais Albina avait parlé de les planter là pour s'en aller à Granby travailler à la manufacture si on ne lui laissait ses franches coudées.
Quand à Nazaire, un rude travailleur qui trimait dur toute la semaine, il était convenu, depuis longtemps, qu'il était le maître de ses allées et venues. Le père, avec sa philosophie de laisser-faire, avait haussé les épaules et murmuré : faut bien que jeunesse se passe!
C'était ainsi tout le long des «rangs» jusqu'au Petit Lac où l'on arrivait vers les huit heures, en chantant en chœur : «Tu n'es pas maître dans ta maison quand nous y sommes»! ou bien «Laissez passer les raftmen».
Les promoteurs, recrutés dans chacune des paroisses circonvoisines, avaient fait construire, sur le bord du lac, une longue plate-forme entourée de garde-fous (soit dit sans malice).
De temps à autre, durant la soirée, des couples quittaient l'enceinte de la danse et se dirigeaient vers le bois, pour aller s'y rafraîchir, car vous vous doutez bien que l'institution chorégraphique de Sainte-Pudentienne possédait son indispensable buffet.
Les «rafraîchissements» ne faisaient pas défaut : sandwiches au fromage de porc, gâteaux, roulades au sucre du pays, pets de nonnes, etc. Des paniers dissimulés sous les sapins regorgeaient de flacons et de bouteilles. Il y avait de la bière d'épinette et du vin pour les dames, mais le whisky surtout ne manquait pas.
Antoinette Croteau était une jeunesse fort espiègle qui allait avoir ses vingt-deux ans. Jolie, quoique d'une joliesse un peu commune ce qu'on appelle une beauté du diable, nature accorte, enjouée, elle n'avait pas, comme on dit, la langue dans sa poche. Antoinette était l'âme d'un des groupes qui s'étaient formé, à l'issue de la messe, et commentaient le sermon du curé Michelin.
Somme toute, les jeunes n'étaient pas persuadés et Toinette, comme on l'appelait tout court, qui en tenait pour Jerry Cunningham, de Granby, le «time-keeper» de Bradford, et ne perdait pas une occasion de se pousser, fut la première à proposer une petite sauterie pour le samedi suivant.
Ce samedi-là, la journée avait été d'une chaleur accablante. On était au commencement d'août et une longue sécheresse sévissait. Aussi, la perspective d'une bonne soirée à rigodonner et rigoler sous la brise fraîche du lac avait réuni un nombreux essaim de danseurs et danseuses et le père Chicoyne, le violoneux, était à son poste.
Parmi les danseurs venus ce soir-là se trouvait un jeune homme qui pouvait avoir vingt-cinq ans. Qui était-il? D'où venait-il? Qui l'avait invité? Belle taille, figure souriante, moustaches relevées en crocs bref, un type de Don Juan fait pour ensorceler des têtes plus solides que celles d'Antoinette Croteau ou de Rose Baillargeon. Notre Adonis, la bouche en cœur, répondait avec bonne grâce au flirt de ces demoiselles qui rêvaient sa conquête.
Après avoir papillonné de tous côtés, répondant d'un sourire ou d'un bon mot aux propos flatteurs de jeunes filles comme aux façons plutôt rogues des jeunes gens, notre inconnu sembla jeter son dévolu sur la jolie Antoinette. Il s'approcha d'elle et, après une révérence correcte et les banalités préliminaires, il l'enlaça d'une étreinte galante et la contagion de l'exemple fit que le tourbillon devint bientôt général.
Sur le coup de minuit, une certaine accalmie se produisit et tous se disposaient à se rendre au buffet pour se mettre quelque chose sous la dent lorsque, tout à coup, un bruit formidable ressemblant à un coup de foudre ou à la détonation d'une arme à feu se fit entendre. Un long cri fait de stupeur et de détresse retentit, puis tout tomba dans le silence.
L'enjouement et l'insouciance avaient fait place à la frayeur et à la consternation. Bientôt pourtant, les nerfs se détendirent et cet excès d'émotions se donna libre cours dans les larmes des filles et le verbiage incohérent des gars.
Si c'est quelqu'un qui a besoin d'aide, ça ne serait pas chrétien de le laisser périr tandis qu'on est ici à se poser des devinettes : Viens-tu, Noré?
Petit-Noir ou, de son vrai nom, Xavier Labonté avait la réputation de n'avoir pas froid aux yeux. Honoré Doucet, autre fort-à-bras, ainsi interpelé, ne pouvait décemment reculer à peine de passer pour un poltron et ce sous les yeux mêmes de sa «blonde».
En débouchant sur le rocher qui donnait un espace découvert d'une vingtaine de pieds carrés, Labonté laissa échapper de surprise le gourdin qu'il tenait à la main. À la lueur du falot, il venait de reconnaître la robe d'indienne à carreaux bleus et blancs d'Antoinette Croteau.
Doucet se rappelait maintenant avoir vu Antoinette et son séduisant partenaire quitter l'enceinte de la danse vers les onze heures. Il n'avait pas alors prêté autrement attention à la chose, qu'ils allaient au buffet. Et qu'était devenu le beau «cavalier» de Toinette?
Au moment de la soulever, Labonté recula d'horreur en se signant. Dans le roc vif, tout près d'Antoinette, il venait d'apercevoir deux pieds parfaitement dessinés comme si le roc s'était fondu sous le poids de quelque monstre aux souliers de feu.
Et saisissant vivement Antoinette, ils la disposèrent sur le brancard et la transportèrent chez le plus proche voisin, le père David Martin. Un bonhomme bien serviable, eut vite fait d'atteler sa jument Café et de conduire Antoinette évanouie chez sa mère, une pauvre veuve du chemin de Sainte-Cécile.
Jerry Cunningham ayant ordre d'avertir le médecin de Granby de se rendre au chevet d'Antoinette. Lorsque le docteur Gravel arriva, Antoinette n'avait pas encore repris connaissance.
Sous les soins du médecin, Antoinette reprit enfin ses sens mais pour retomber peu après dans un état d'hébétude voisin de la folie. Elle passa une semaine dans cet état de quasi-imbécillité.
Ce soir-là, vers huit heures Antoinette se leva soudain et, comme si ses membres engourdis par l'inaction eussent éprouvé un besoin impérieux de détente, elle se livra à une danse frénétique dans les deux pièces qui composaient le logis. Elle dansait et sautait sans relâche, renversant les meubles en esquissant les entrechats les plus fantaisistes. À la fin, épuisée, elle s'affaissait en proie à une crise violente, les yeux révulsés, la bouche tordue en un rictus hideux et lançant des rugissements terribles. Puis, la crise passée, le sabbat reprenait de plus belle. Incapable de maîtriser la forçonnée, sa mère sortit pour chercher de l'aide et envoyer quérir le curé. Lorsqu'on revint, la maison flambait et Antoinette se débattait au milieu du brasier! Hélas! L'incendie avait trop d'avance et les efforts qu'on fit pour sauver la malheureuse furent vains. La pauvre femme s'était affaissée. Elle ne survécut que quelques jours à sa malheureuse fille.
La danse au Petit Lac reçut là son coup de mort.
Les participants eurent garde, comme bien on pense, de se vanter d'avoir ainsi coudoyé le diable sous les dehors séduisants d'un danseur accompli, car, la chose ne faisait pas l'ombre d'un doute, le partenaire d'Antoinette Croteau était bel et bien Sa Majesté Satanique.
Granby, juillet 1901.
[Voir l'image pleine grandeur]
La légende est un récit basé sur :
Voici un extrait de «La légende du Petit Lac de Roxton»
Au moment de la soulever, Labonté recula d'horreur en se signant. Dans le roc vif, tout près d'Antoinette, il venait d'apercevoir deux pieds parfaitement dessinés comme si le roc s'était fondu sous le poids de quelque monstre aux souliers de feu. Et saisissant vivement Antoinette, ils la disposèrent sur le brancard et la transportèrent chez le plus proche voisin, le père David Martin. Un bonhomme bien serviable, eut vite fait d'atteler sa jument Café et de conduire Antoinette évanouie chez sa mère, une pauvre veuve du chemin de Sainte-Cécile.
Extrait de Massé...Doine
novembre 1906
[Voir l'image pleine grandeur]
Choisis parmi les mots suivants :
boréales, bordures, vingt-cinq, oiseaux, gelés, brûlant, tuyau, long, douce, froidure
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 107
Cherche un synonyme parmi les mots qui suivent et encercle-le.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
*Vérifie si tu as bien mis ta lettre majuscule au début de ta phrase et le point à la fin.
Quel est le sens précis des phrases suivantes?
[Voir l'image pleine grandeur]
Complète les réponses.
[Voir l'image pleine grandeur]
Aujourd'hui... tout a changé avec l'électricité. Écris et dessine plusieurs utilités de l'électricité.
[Voir l'image pleine grandeur]
Remplis les espaces vides par «er», «é» ou «ez».
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Sauras-tu trouver la rémunération de chacun des travailleurs?
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 108-109-110
Complète les phrases ci-après en utilisant les mots suivants :
cygne, signe, fil, file, rôti, rôties, soufre, souffre, thon, ton.
[Voir l'image pleine grandeur]
Dans les espaces libres, écris le bon pronom : il, elle, ils ou elles.
[Voir l'image pleine grandeur]
En employant une augmentation anticipée du taux d'inflation annuel de 6%, regarde les figures suivantes.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
A) Encercle le mot qui convient :
[Voir l'image pleine grandeur]
B) Mots à employer :
tortue, bœuf, cristal, âne, renard, abeille.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 25-49-50
A) Mets les phrases au pluriel.
[Voir l'image pleine grandeur]
Forme un mot nouveau en changeant la première lettre de chaque mot.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 106
Réécris la phrase donnée en remplaçant le mot souligné par son antonyme.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 129
Écris les verbes à l'impératif présent et à la personne demandée.
[Voir l'image pleine grandeur]
Une façon de trouver le nombre de jours qu'il y a dans chaque mois est de se servir de sa main. (Voir exemple ci-dessous.)
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 93
1- Écris en lettres les nombres suivants.
[Voir l'image pleine grandeur]
2- Recopie les phrases suivantes et écris les nombres en lettres.
[Voir l'image pleine grandeur]
Parmi les danseurs venus ce soir-là se trouvait un jeune homme qui pouvait avoir vingt-cinq ans. Qui était-il? D'où venait-il? Qui l'avait invité? Belle taille, figure souriante, moustaches relevées en crocs bref, un type de Don Juan fait pour ensorceler des têtes plus solides que celles d'Antoinette Croteau ou de Rose Baillargeon. Notre Adonis, la bouche en cœur, répondait avec bonne grâce au flirt de ces demoiselles qui rêvaient sa conquête.
Questions sur le texte
[Voir l'image pleine grandeur]
Ce genre de biscuit se fait un peu partout au Québec depuis fort longtemps. Même si on l'appelle aussi «Pet de nonnes», on le désigne aussi, dans certaines régions par le nom de «Rosettes», «Rondelles», «Hirondelles», «Bourriques de vieilles» ou encore «Bourriques de sœurs». Il s'agit en fait d'un biscuit enroulé et parfumé au sucre brun et à la cannelle.
[Voir l'image pleine grandeur]
Pâte :
*******
Garniture :
Tamiser et mélanger les ingrédients secs. Incorporer le saindoux et ajouter graduellement le lait pour en faire une pâte plutôt molle.
Rouler assez mince, mais plus épais qu'une pâte à tarte. Beurrer la pâte avec du beurre mou, couvrir de 1/4 de pouce de sucre brun et saupoudrer de cannelle.
Enrouler la pâte comme un gâteau roulé et la trancher en rondelles d'environ 1/2 pouce d'épaisseur.
Mettre les rondelles dans un plat allant au four et cuire à 375° F., jusqu'à ce qu'elles soient bien dorées, environ 30 minutes.
Tu sais déjà que :
1 tasse = 250 ml | 1 c. à table = 15 ml |
Convertis les ingrédients de la recette de la page précédente en capacité métrique.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 13
A) Complète les mots suivants en ajoutant un «n» ou un «m» :
[Voir l'image pleine grandeur]
B) Choisis 5 mots dans l'exercice A et fais une phrase avec ce mot.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 54 a 64
Mets au féminin les mots suivants :
[Voir l'image pleine grandeur]
L'envoi de chaque colis coûte. 454. Ajoute les timbres.
[Voir l'image pleine grandeur]
Faire un anagramme, c'est trouver un mot nouveau en changeant les lettres de place. Par exemple avec le mot NICHE tu peux faire CHIEN. À droite, tu trouves une liste de mots. Dans les carreaux, tu dois mettre un anagramme de chaque mot donné à droite.
[Voir l'image pleine grandeur]
Le pronom démonstratif remplace un nom, il sert à montrer quelqu'un ou quelque chose. Ex : ce fruit = celui-ci
* les pronoms démonstratifs qui finissent par «ci», indiquent ce qui est ici, proche de toi.
* les pronoms démonstratifs qui finissent par «là», indiquent ce qui est là, loin de toi.
A) Remplace le déterminant démonstratif et le nom par le pronom démonstratif qui convient.
Grammaire simplifiée page 97
[Voir l'image pleine grandeur]
B) Mets le déterminant démonstratif et le nom au singulier puis, remplace-les par un pronom démonstratif qui finit par «là».
[Voir l'image pleine grandeur]
Mets au pluriel et indique si le nom composé désigne une personne, un animal ou une chose.
Tu peux avoir besoin de ton dictionnaire.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
La lettre «s» se prononce «z» entre deux voyelles. Pour nous permettre de la prononcer «s» entre deux voyelles, il faut écrire «ss».
- - - - - - - - - - - - - - - - - - -
A) Complète par «s» ou «ss».
[Voir l'image pleine grandeur]
B) Poursuis l'exercice avec ces phrases.
[Voir l'image pleine grandeur]
Les habitants du Québec d'aujourd'hui ont emprunté des habitudes de vie à nos ancêtres. Au 19e siècle, les gens aimaient danser le menuet et le quadrille. Ils s'amusaient aussi à jouer aux cartes, aux dés, aux dames et même au billard.
Une grande partie des chansons de notre folklore remontent à l'époque de la Nouvelle-France. Les Québécois aiment beaucoup chanter. Lors de rassemblements, à l'occasion des fêtes populaires, tout le monde aime fredonner les airs connus.
*******
Voici une chanson que beaucoup de gens connaissent.
Le petit voilier
Quand j'étais un tout petit garçon,
Je me sauvais de la maison.
Je partais sans le dire à maman,
Pour aller jouer dans l'étang.
J'avais fait un tout petit voilier
Avec des bouts de merisier
Que mon père, un ancien marinier,
Avait laissés dans l'atelier.
-2-
À vingt ans j'entrais dans la marine
Sur un joli, joli bateau.
À vrai dire, j'avais changé de mine
J'étais pas un mauvais matelot.
Chaque fois que j'entrais dans le port
J'allais rêver le long du quai.
Sur la mer, quand je frôlais la mort
Je me rappelais mon p'tit voilier.
Au refrain
Refrain
Vogue, vogue,
Tout le long de la rivière.
Vogue, vogue,
Mon joli petit bateau.
[Voir l'image pleine grandeur]
-3-
Maintenant, me voilà capitaine
Sur un joli, joli bateau.
Je dépasse déjà la soixantaine
Et puis je suis toujours sur l'eau.
Chaque nuit, les yeux sur les étoiles
Je sens mon cœur bien ballotter.
Je revois mon petit bateau à voile
Bâti jadis dans l'atelier.
Au refrain
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
A) Écris le verbe au présent de l'indicatif, 3e personne du singulier puis, écris le nom homonyme, précédé par «le», «la» ou «l'».
[Voir l'image pleine grandeur]
B) Écris correctement les terminaisons.
[Voir l'image pleine grandeur]
Utilise le mot de la série qui convient.
voyante, visions, vue, invisibles, visiblement
[Voir l'image pleine grandeur]
dossard, dossier, dos, adosser, endosser
[Voir l'image pleine grandeur]
3 - Écris les verbes suivants dans l'ordre logique depuis le départ jusqu'à l'arrêt du véhicule.
L'automobile ralentit, accélère, démarre, arrête, roule, se range.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 122
Utilise un des préfixes suivants : im, il, ir, mal, dé, dés, in.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 80
Complète les phrases en utilisant un mot de même famille que celui qui est donné entre parenthèses.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 30-134
Choisis le verbe qui convient (imparfait ou futur).
[Voir l'image pleine grandeur]
Complète ces mots avec : «on», «ou».
[Voir l'image pleine grandeur]
Devinettes
(Les réponses sont dans les mots précédents.)
[Voir l'image pleine grandeur]
Les températures représentées ici sont à retenir. Elles sont en degrés Celcius (°C).
[Voir l'image pleine grandeur]
Colore les thermomètres suivants pour indiquer la température en degré Celcius. (Voir le tableau précédent.)
[Voir l'image pleine grandeur]
A) Complète les verbes de l'échelle. Ils sont tous au présent de l'indicatif.
[Voir l'image pleine grandeur]
B) Remplace le verbe faire par un des mots suivants :
construire, écrire, fabriquer, peindre, prononcer
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
On a longtemps raconté dans la région qu'il y a très longtemps, un homme s'entêtait à travailler le dimanche plutôt que d'assister à la messe. À plusieurs reprises, les gens du village lui avaient fait connaître leur désapprobation.
Un jour qu'il avait scié du bois durant tout l'office religieux, les paroissiens s'étonnèrent, en sortant de l'église, d'entendre le frottement d'une scie sans toutefois apercevoir l'impénitent. Le soir venu, on dut constater que le bruit venait du ciel et que le pécheur avait été condamné à scier du bois sur la lune pour l'éternité.
Certaines personnes âgées continuent d'affirmer qu'avec de bons yeux et un peu d'imagination, on arrive encore à le voir.
[Voir l'image pleine grandeur]
Pour chaque expression, trouve le numéro qui correspond à la signification de chacune.
[Voir l'image pleine grandeur]
Depuis plusieurs générations, les violoneux interprètent le «réel du pendu» à la grande joie des fervents de danses anciennes. Le fin observateur aura peut-être remarqué qu'avant de s'exécuter, le musicien prend toujours soin de désaccorder son instrument. Il faut savoir la légende qui entoure cette pièce pour comprendre le geste du musicien.
Autrefois, un homme avait été reconnu coupable d'un crime qu'il n'avait pas commis. Tout au long de son incarcération, il n'avait cessé de clamer son innocence. Quand arriva l'heure de se rendre à la potence, on le laissa un moment avec le confesseur de la prison :«Avant de mourir, confiez-moi vos péchés car le jour de votre jugement est arrivé.» L'homme répéta qu'il était victime de mauvais sort et qu'il n'avait commis aucun crime.
Peu après, on le conduisit auprès du bourreau. Le prêtre avait été ému par les paroles du condamné et chercha une solution qui permettrait de connaître la vérité : «S'il est véritablement innocent, Dieu est sans doute prêt à intervenir afin que justice soit faite.» Sans doute que l'insistance du prêtre avait été inspirée par quelque confession. Aussi, le responsable de la prison lui demanda alors ce qu'il suggérait pour que Dieu se manifeste. Le prêtre réfléchit un instant et questionna l'innocent : «Savez-vous jouer du violon?» L'autre répondit par la négative. «Qu'on aille chercher un violon immédiatement», conclut le confesseur. Sans trop comprendre les intentions du prêtre, on ramena un vieux violon désaccordé. Le religieux le tendit au condamné sans hésiter et lui dit : «Tenez, si vous êtes innocent, Dieu vous guidera et vous saurez jouer de cet instrument.» Bien qu'hésitant, l'homme saisit l'archet et exécuta la plus belle mélodie qu'on n'avait jamais entendue. C'était justement «le reel du pendu». Convaincus qu'il s'agissait d'un miracle, les autorités relâchèrent l'innocent.
Depuis plusieurs générations, les violoneux interprètent le «reel du pendu» à la grande joie des fervents de danses anciennes. Le fin observateur aura peut-être remarqué qu'avant de s'exécuter, le musicien prend toujours soin de désaccorder son instrument . Il faut savoir la légende qui entoure cette pièce pour comprendre le geste du musicien.
Vérifie tes connaissances.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Il y a beaucoup de manières d'assembler les vers pour former un poème. Parfois, les vers se succèdent sans interruption et ont tous le même nombre de syllabes.
Ex :
[Voir l'image pleine grandeur]
Les vers peuvent aussi se succéder sans interruption, sans avoir le même nombre de syllabes; la célèbre fable du grand La Fontaine «La cigale et la fourmi» nous donne un exemple de cette forme de poème.
La cigale ayant chanté tout l'été
Se trouva fort dépourvue
Quand la bise fut venue
Un poème peut aussi être formé de groupe de vers, tous égaux, chaque groupe offrant un sens complet. Ces groupes s'appellent des strophes. Dans les chansons, on les appelle des couplets.
Au clair de la lune
Mon ami Pierrot
Prête-moi ta plume
Pour écrire un mot
Il faut au moins deux vers pour faire une strophe. Les strophes de trois vers s'appellent des tercets. Celles de quatre vers sont des quatrains. Cette forme est celle qu'on rencontre le plus souvent en poésie, mais il existe également beaucoup de poèmes formés de strophes de cinq vers ou six vers.
L'acrostiche est un poème ou strophe où les initiales de chaque vers, lues dans le sens vertical, composent un nom (auteur, dédicataire) ou un mot-clef.
Ex : avec le mot : adulte
amoureux
délicieux
unique
loyal
total
énergique
Ex : avec le mot : papa
prudent
audacieux
prévoyant
amoureux
Ex : avec le mot : Lise
Lise est ma grande amie
intelligente est une de ses qualités
ses possibilités sont infinies
elle a une belle personnalité
Compose un acrostiche avec ton prénom.
[Voir l'image pleine grandeur]
Nos ancêtres avaient une imagination très fertile. Ils croyaient à des personnages ou animaux extraordinaires qui habitaient dans les parages. Ainsi dans la «Presse» du 21 décembre 1895, on lisait que, à Marieville, une bête étrange de 11 à 12 pieds de long, haute de trois pieds, ayant une queue de renard et une tête ressemblant à celle d'un chien, avait fait son apparition dans le village.
Aussi, Me Rodolphe Fournier, dans son livre : «Plus de 70 ans de souvenirs» raconte que dans son enfance, on parlait d'un tigre à Sainte-Madeleine. Un poète-chansonnier de l'époque, dont il ne connaît pas le nom ni la mélodie a écrit la chanson suivante :
[Voir l'image pleine grandeur]
Le tigre de Sainte-Madeleine
***
J'ai déjà vu des singes vivants,
Des feux follets, des éléphants,
Des poux domptés, des bêtes puantes,
Et d'autres choses bien épatantes.
Je voudrais, avant de mourir,
Voir quelque chose qui me ferait frémir,
Et pour cela, bonguenne de bonguenne,
Faut voir le tigre de Sainte-Madeleine.
Je prends donc les chars du Grand-Tronc,
Décidé sans en avoir l'air,
Avec un gros engin de guerre,
Un flacon de gin et un grand verre,
Du poivre rouge et des cordons,
Tout ce qu'il faut pour avoir du fun,
En me disant, bonguenne de bonguenne,
J'veux voir le tigre de Sainte-Madeleine.
Tout de suite, en débarquant du train,
Je comptais qui avait du potin.
J'aperçois des gars de la ville
Qui avaient d'l'air de se faire de la bile.
Je leur demande bien poliment
La cause de ce rassemblement.
Ils me répondent, bonguenne de bonguenne,
Il y a un tigre à Sainte-Madeleine.
V'là que nous partons par les champs,
Prenant quelque chose de temps en temps.
Fusils chargés de poudre fière
Avec une allure guerrière.
Tout le monde disait tout là :
Le tueront-ils le tueront-ils pas?
Le lapin, bonguenne de bonguenne,
Le fameux tigre de Sainte-Madeleine.
[Voir l'image pleine grandeur]
Soudain, comme un coup de tonnerre,
Quelque chose qui semble sortir de terre,
S'avance d'un petit air câlin,
Me pose la langue dessus la main,
Avec une bravoure sans égale,
Je m'empresse de lui coller une balle
Et je tue froid, bonguenne de bonguenne,
Le fameux tigre de Sainte-Madeleine.
Après qu'on l'eut exterminé,
V'là qu'on commence à l'examiner.
On voit que cette bête sauvage
Était autour du voisinage,
La cause de tout c'pétard
C'était le chien de Bolongne Bouregard
Qui jouait, bonguenne de bonguenne,
Le rôle du tigre de Sainte-Madeleine.
************
Trouve le mot qui rime avec...
La réponse est dans le texte «Légende du tigre de Sainte-Madeleine».
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Observe.
J'ai déjà vu des singes savants,
Des feux follets, des éléphants,
Des poux domptés, des bêtes puantes
Et d'autres choses bien épatantes.
Je voudrais, avant de mourir,
Voir quelque chose qui me ferait frémir,
Et pour cela, bonguenne de bonguenne,
Faut voir le tigre de Sainte-Madeleine.
1- Écris les mots qui riment.
[Voir l'image pleine grandeur]
2- Compose un poème avec les rimes suivantes : peur cœur
intelligence
importance
quotidien
rien
présent
temps
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Le diable fait figure de proue dans le monde des êtres fantastiques du Québec. Cette présence diabolique est pourtant presqu'absente le long du Richelieu.
Quelques informateurs de la région rapportent que l'énergie du démon pouvait parfois être utilisée à bon escient. Plusieurs églises du Québec auraient été construites avec l'aide du diable.
La force spirituelle du prêtre a pu, dit-on, contraindre le démon à se présenter sous la forme d'un cheval (habituellement noir) pourvu d'une force presque sans bornes. Des personnes de la région se souviennent de récits transmis par les vieux où un mystérieux cheval transportait la pierre nécessaire à la construction d'une église.
[Voir l'image pleine grandeur]
Cependant, il ne fallait sous aucun prétexte débrider l'animal ou lui donner à boire avant que la corvée ne fut terminée. Et, dans la plupart des récits, un ouvrier ou un habitant au cœur charitable finissait par avoir pitié de l'animal et lui enlevait sa bride pour le faire boire. Le cheval disparaissait alors mystérieusement ou se transformait en reptile.
[Voir l'image pleine grandeur]
Réponds par vrai ou faux aux affirmations suivantes.
[Voir l'image pleine grandeur]
Souligne le mot qui est écrit deux fois.
[Voir l'image pleine grandeur]
Parmi ces mots de même famille, encercle l'intrus.
[Voir l'image pleine grandeur]
*******
Grammaire simplifiée pages 17-53-73-119-120-121
À l'aide de ton texte, trouve :
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 87
Trouve un sujet différent de celui du texte.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 108
Lequel des deux mots retrouves-tu dans le texte?
[Voir l'image pleine grandeur]
Trouve un plus petit mot sans changer les lettres de place.
[Voir l'image pleine grandeur]
La légende que je veux vous raconter s'est passée à Saint-Alexandre, région située au sud-est de Saint-Jean-sur-Richelieu.
C'est l'été 1979. Il fait nuit quand un automobiliste heurte un être étrange qui laisse sur l'automobile des traces ressemblant à du sang.
Les conversations vont bon train; on ne parle que du monstre de Saint-Alexandre; il faut dire qu'il a les cheveux rouges, la peau verte, des yeux également rouges et très puissants et qu'il mesure de six à sept pieds et, parfois même huit ou neuf pieds.
On l'a surnommé Alex (aussi nommé Squatch rouge ou big Foot).
L'affaire s'est mise à prendre une ampleur «régionale» alors que les événements qui sortent de l'ordinaire sont prêtés au «monstre». Notre sujet est soudainement devenu plus gros, plus monstrueux et plus méchant. Des analyses de sang ont été inventées : la substance retrouvée sur le véhicule n'est ni du sang humain ni du sang d'animal.
L'armée est alors intervenue, la Sûreté du Québec s'en est mêlée de même que le Canada Français (le journal local de Saint-Jean-sur-Richelieu) qui a donné aussi la chasse au «Squatch rouge».
L'affaire se corse lorsque le 22 août, on déclare que l'armée l'aurait tué lors d'une battue alors que le 27 août, cette manœuvre se serait transformée en véritable bataille rangée. On a même fait intervenir hélicoptères, chars d'assaut ainsi que des bombardements à la roquette pour venir à bout de la «chose».
Pourtant, on continue à dire que la bête aurait des yeux plus puissants et on commence à l'accuser de crimes atroces. Ainsi, elle a tué deux enfants à Sainte-Sabine et un homme à Sabrevois en plus d'égorger des poules à Saint-Alexandre.
Mais notre monstre semble éprouver de la sympathie pour les voitures car il a été de nouveau frappé par l'automobile d'un résident de Sabrevois fracassant ainsi la vitre arrière. Toutefois, l'incident n'a pas été rapporté à la S.Q. D'ailleurs, ce corps policier l'aurait tué, nous dit-on, et d'autres agents auraient hésité à le capturer dans le rang des Dussault.
Après ces accidents et sa mort à deux reprises, on l'aurait aperçu près d'une usine (Tissus Richelieu) à Saint-Jean-sur-Richelieu alors que d'autres personnes affirment qu'il a été capturé vivant et qu'il est incarcéré à l'Hôpital du Haut-Richelieu. Il est coriace, il est coriace, notre Alex.
Au poste de police, on reçoit plein d'appels : de trente à quarante par jour pendant une semaine pour avoir des nouvelles du monstre. La population de Saint-Alexandre est très inquiète et certains dorment avec une arme près d'eux alors que d'autres se réfugient chez un parent hors du village.
Radio-Québec est venu mener une enquête tandis que le Canada-Français et la Presse en ont fait grand état. Y aurait-il une nouvelle légende en plein 20e siècle?
Mystère... puisque des policiers ont trouvé le 29 août 1979 un mannequin de paille suspendu au viaduc situé à l'intersection des routes 35 et 104. Lorsque cet épouvantail a été découvert, les témoins qui avaient prétendu avoir vu le monstre, ont admis qu'il pouvait s'agir de cette chose. À la Sûreté du Québec, l'événement a été qualifié de vaste fumisterie. Les rumeurs ont été démesurément amplifiées à la suite d'un fait divers.
S'il n'y avait pas beaucoup d'action dans cette petite agglomération, l'été 1979 a donné des frissons d'épouvante aux habitants de Saint-Alexandre. Ils s'en souviendront longtemps...d'autres s'en souviennent encore...
*******
[Voir l'image pleine grandeur]
Le monstre de Saint-Alexandre (Extrait)
La légende que je veux vous raconter s'est passée à Saint-Alexandre, région située au sud-est de Saint-Jean-sur-Richelieu. C'est l'été 1979. Il fait nuit quand un automobiliste heurte un être étrange qui laisse sur l'automobile des traces ressemblant à du sang.
Les conversations vont bon train; on ne parle que du monstre de Saint-Alexandre; il faut dire qu'il a les cheveux rouges, la peau verte, des yeux également rouges et très puissants et qu'il mesure de six à sept pieds et, parfois même huit ou neuf pieds. On l'a surnommé Alex (aussi nommé Squatch rouge ou big Foot).
*******
Dans l'extrait, relève les sons mentionnés ci-dessous.
[Voir l'image pleine grandeur]
La légende que je veux vous raconter s'est passée à Saint-Alexandre, région située au sud-est de Saint-Jean-sur-Richelieu. C'est l'été 1979. Il fait nuit quand un automobiliste heurte un être étrange qui laisse sur l'automobile des traces ressemblant à du sang.
*****
Mets en ordre alphabétique les mots soulignés.
Grammaire simplifiée page 6
[Voir l'image pleine grandeur]
Les conversations vont bon train; on ne parle que du monstre de Saint-Alexandre; il faut dire qu'il a les cheveux rouges, la peau verte, des yeux également rouges et très puissants et qu'il mesure de six à sept pieds et, parfois même huit ou neuf pieds.
On l'a surnommé Alex (aussi nommé Squatch rouge ou big Foot).
******
Mets le texte à l'imparfait.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 87
L'affaire s'est mise à prendre une ampleur «régionale» alors que les événements qui sortent de l'ordinaire sont prêtés au «monstre». Notre sujet est soudainement devenu plus gros, plus monstrueux et plus méchant. Des analyses de sang ont été inventées : la substance retrouvée sur le véhicule n'est ni du sang humain ni du sang d'animal.
******
Trouve les groupes-sujets dans les phrases ci-dessus.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 7
Replace les syllabes en ordre pour former le mot correctement.
[Voir l'image pleine grandeur]
L'armée est alors intervenue, la Sûreté du Québec s'en est mêlée de même que le Canada Français (le journal local de Saint-Jean-sur-Richelieu) qui a donné aussi la chasse au «Squatch rouge».
Comment appelle-t-on tous les signes soulignés?
Grammaire simplifiée page 14-124-125
guillemets, accent circonflexe, apostrophe, parenthèses, traits d'union, accent aigu, cédille, virgule
[Voir l'image pleine grandeur]
L'armée est alors intervenue, la Sûreté du Québec s'en est mêlée de même que le Canada Français (le journal local de Saint-Jean-sur-Richelieu) qui a donné aussi la chasse au «Squatch rouge». L'affaire se corse lorsque le 22 août, on déclare que l'armée l'aurait tué lors d'une battue alors que le 27 août, cette manœuvre se serait transformée en véritable bataille rangée. On a même fait intervenir hélicoptères, chars d'assaut ainsi que des bombardements à la roquette pour venir à bout de la «chose».
******
Mets au pluriel les mots soulignés.
Grammaire simplifiée pages 25-51
[Voir l'image pleine grandeur]
Pourtant, on continue à dire que la bête aurait des yeux plus puissants et on commence à l'accuser de crimes atroces. Ainsi, elle a tué deux enfants à Sainte-Sabine et un homme à Sabrevois en plus d'égorger des poules à Saint-Alexandre.
******
Change la 1ère lettre des mots soulignés et tu en obtiendras un nouveau.
[Voir l'image pleine grandeur]
Mais notre monstre semble éprouver de la sympathie pour les voitures car il a été de nouveau frappé par l'automobile d'un résidant de Sabrevois fracassant ainsi la vitre arrière. Toutefois, l'incident n'a pas été rapporté à la S.Q. D'ailleurs, ce corps policier l'aurait tué, nous dit-on, et d'autres agents auraient hésité à le capturer dans le rang des Dussault.
Dans cet extrait, trouve :
[Voir l'image pleine grandeur]
Après ces accidents et sa mort à deux reprises, on l'aurait aperçu près d'une usine (Tissus Richelieu) à Saint-Jean-sur-Richelieu alors que d'autres personnes affirment qu'il a été capturé vivant et qu'il est incarcéré à l'Hôpital du Haut-Richelieu.
Il est coriace, il est coriace, notre Alex.
!!!!!!!!!
Replace les lettres en ordre pour former le mot.
[Voir l'image pleine grandeur]
Au poste de police, on reçoit plein d'appels : de trente à quarante par jour pendant une semaine pour avoir des nouvelles du monstre. La population de Saint-Alexandre est très inquiète et certains dorment avec une arme près d'eux alors que d'autres se réfugient chez un parent hors du village.
Radio-Québec est venu mener une enquête tandis que le Canada-Français et la Presse en ont fait grand état.
******
[Voir l'image pleine grandeur]
Mystère... puisque des policiers ont trouvé le 29 août 1979 un mannequin de paille suspendu au viaduc situé à l'intersection des routes 35 et 104. Lorsque cet épouvantail a été découvert, les témoins qui avaient prétendu avoir vu le monstre, ont admis qu'il pouvait s'agir de cette chose.
À la Sûreté du Québec, l'événement a été qualifié de vaste fumisterie. Les rumeurs ont été démesurément amplifiées à la suite d'un fait divers.
******
Trouve la lettre qui manque dans chacun des mots.
[Voir l'image pleine grandeur]
S'il n'y avait pas beaucoup d'action dans cette petite agglomération, l'été 1979 a donné des frissons d'épouvante aux habitants de Saint-Alexandre. Ils s'en souviendront longtemps... d'autres s'en souviennent encore...
******
Réunis les syllabes ensemble.
[Voir l'image pleine grandeur]
Réunis ces mots selon leur affinité.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 20
Classe ces mots dans la colonne appropriée.
monstre, région, automobile, conversation, cheveu, appel, population, légende, viaduc, épouvantail, analyse, armée, chasse, bataille, bombardement, voiture, rang, usine, événement, habitant
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 14
Replace les accents au bon endroit : ' ` ^
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
policier | usine | rumeur |
Replace les mots en ordre pour former une phrase.
[Voir l'image pleine grandeur]
À l'aide des mots ci- dessous, remplis les espaces vides.
appels, nuit, enquête, pieds, Canada-Français, être, monstre, sympathie, Dussault, événement
[Voir l'image pleine grandeur]
Sépare la phrase en mots et réécris-la.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 16-17
Choisis la bonne colonne.
Saint-Alexandre, Agglomération, Chose, Québec, Sainte-Sabine, Hélicoptère, Canada-Français, Alex, Armée, Bataille, Policier, Dussault, Voiture, Poule, Sabrevois, Tissus Richelieu, Vitre, Légende, Arme, Route, Sûreté du Québec, Animal, Radio-Québec
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 53
Complète les espaces libres en ajoutant un adjectif qualificatif approprié.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page7
Sépare le mot en syllabes et réécris-le.
Ex. : légende lé-gen-de légende
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 86
Change le verbe (mot d'action) souligné.
[Voir l'image pleine grandeur]
Compose une phrase à l'aide du mot donné.
[Voir l'image pleine grandeur]
Écris le nom sous l'illustration.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 88
Complète les phrases suivantes à ton goût.
[Voir l'image pleine grandeur]
4 | 5 | 7 | 8 | 9 | 11 |
sang | rouge | légende | bataille | mannequin | hélicoptère |
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Il existe, dans la ville de Rigaud, un terrain surnommé «Champ des guérets». Il s'agit d'une vaste étendue de terre recouverte de pierres arrondies, usées et polies. Ceci est un phénomène naturel, auquel les géologues ont trouvé une explication relativement simple. Par contre, il existe quelques légendes pour expliquer ce phénomène. C'est pourquoi ce champ porte aussi le nom de «Champ du diable» ou «Champ de patates», selon la légende à laquelle on fait référence. Voici donc la légende du «Champ du diable».
Il y a bien longtemps, à Rigaud, vivait un petit groupe de paysans, travaillants et croyants. Un jour, un étranger est venu s'installer dans cette petite colonie. D'où venait-il? Personne ne le savait. Ce nouveau venu avait l'air un peu méchant et n'avait visiblement pas envie de raconter sa vie en détail. Il n'en fallait pas plus pour éveiller la curiosité des paysans.
Timidement, quelques voisins ont essayé d'engager des conversations avec l'étranger. Les propos qu'ils ont rapportés ont eu vite fait de scandaliser les honnêtes chrétiens du village. Le soir, avec mystère, les paysans parlaient de l'étranger et ajoutaient, pour la centième fois, qu'il n'allait jamais à l'église. Les mères, pour empêcher leurs enfants de sortir le soir, leur faisaient peur avec cet homme, qu'elles appelaient José-le-Diable, et qui était encore plus terrifiant que le fantastique Bonhomme Sept-heures...
Un dimanche matin, en chemin pour l'église, des paysans aperçurent l'étranger qui se dirigeait vers ses guérets (champs en labour). Cela ne s'était jamais vu!
Lorsque son attelage s'arrêta de lui-même, l'étranger, tout à ses pensées, s'aperçut qu'il était arrivé à son champ.
Juste à ce moment, comme pour lui envoyer un message, les cloches de l'église se sont mises à sonner, sonner... Il commença son travail, mais ne se sentait pas à l'aise. Pour se donner du courage et oublier les paroles du vieux paysan, il se mit à blasphémer et à jurer.
C'est alors que Dieu, en colère, fit tomber sur José-le-Diable et sur son champ des milliers de cailloux. Ces cailloux sont encore là aujourd'hui pour rappeler qu'on ne doit pas travailler le dimanche-Pendant longtemps, les soirs de tempête, on a entendu des soupirs et des appels plaintifs. Personne n'osait plus s'aventurer dans le champ.
Voilà donc, telle que la racontent les vieillards, la légende des «Guérets de Rigaud».
Il existe quelques variantes à cette légende, dont celle du «Champ de patates».
Certains disent que l'étranger était en train de planter des pommes de terre lorsque Dieu s'est fâché. Ses pommes de terre furent alors transformées en pierres, ce qui explique la forme arrondie et polie des pierres qu'on retrouve dans le champ.
Cette légende est bien connue dans le Québec d'aujourd'hui. En 1929, lors du défilé de la Saint-Jean-Baptiste, la légende du «Champ du diable» était illustrée par un char allégorique orné de cailloux pris sur place. Il y a même des gens qui vont à Rigaud chercher des cailloux dont ils se servent pour faire des travaux sur leur terrain (rocaille, muret, etc.).
Évidemment, il existe une explication scientifique à ce phénomène naturel. À une certaine époque, les glaciers ont recouvert une bonne partie du Québec, dont la région de Rigaud. Lorsqu'ils se sont retirés, ils ont écrasé, usé et poli les roches qui se trouvaient sur leur passage.
Même s'il est intéressant de connaître la vraie origine de ces petits cailloux, il est fascinant de voir comment les gens inventent des histoires quand ils ne peuvent pas expliquer un phénomène naturel...
[Voir l'image pleine grandeur]
Il existe, dans la ville de Rigaud, un terrain surnommé «Champ des guérets». Il s'agit d'une vaste étendue de terre recouverte de pierres arrondies, usées et polies. Ceci est un phénomène naturel, auquel les géologues ont trouvé une explication relativement simple. Par contre, il existe quelques légendes pour expliquer ce phénomène. C'est pourquoi ce champ porte aussi le nom de «Champ du diable» ou «Champ de patates», selon la légende à laquelle on fait référence. Voici donc la légende du «Champ du diable».
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Tout le monde a, un jour ou l'autre, entendu parler de maisons hantées. On y croit ou on n'y croit pas... On s'imagine que, les maisons hantées, ce sont des histoires ou alors on croit qu'elles existent ailleurs. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, il y avait une maison hantée à Sainte-Martine. Voici donc les faits, tels que racontés par la propriétaire de la dite maison.
Le 1er mai 1993, nous (mon copain et moi) avons emménagé dans notre nouvelle maison.
Une nuit, nous nous réveillons en entendant quelque chose qui ressemble à des pas. Nous essayons de nous raisonner en nous disant que c'est le plancher qui craque, des souris dans la garde-robe ou le chien. Ce dernier est pourtant couché à nos pieds...
Nous écoutons donc, proposant parfois une nouvelle hypothèse à voix basse, comme si nous avions peur de déranger! Nous entendons des pas lourds qui font craquer le plancher. Lorsque nous parlons, les pas s'arrêtent, comme pour nous écouter, puis ils repartent de plus belle. Le chien, quant à lui, suit les pas et grogne; il renifle sans cesse le plancher. Tout cela dure environ une demi-heure, puis, n'entendant plus rien, nous nous recouchons. Nous pensons que c'est peut-être un fantôme...
Le lendemain, pas question de raconter cette histoire à qui que ce soit : nous passerions pour des fous! Nous décidons de garder cela secret.
Le soir même, les pas reviennent et le même scénario se reproduit pendant environ une semaine. Nous finissons par en parler à quelques personnes qui ont déjà vécu des expériences semblables. Nous en apprenons beaucoup plus sur les fantômes et sommes de plus en plus convaincus que c'est de cela dont il s'agit chez nous.
Un après-midi de juin, je suis en train de plier du linge dans la chambre du haut quand la porte de ma garde-robe s'ouvre lentement et se referme. Apeurée, je descends l'escalier en courant et téléphone à mon copain pour lui raconter ce qui se passe. Il me croit et me dit de ne pas retourner en haut.
Quelques jours plus tard, un samedi soir, je reviens à la maison seule. Avant de partir, j'avais ouvert la radio pas trop fort et j'avais fermé la porte séparant la cuisine du salon pour ne pas que mon chien aille dans le salon. En ouvrant la porte de la maison, je vois mon chien apeuré assis sur la table, des petites traces d'urine à côté de lui. Je le descends de là et vais ouvrir la porte du salon. Au moment où je touche la poignée, la radio se met à jouer très fort et mon chien jappe. Je commence à avoir vraiment peur. Je téléphone à mon beau-frère qui, sceptique, arrive chez moi à la hâte. Il ouvre la porte : la musique est telle que je l'avais laissée avant de partir. Il rit un peu de moi... Puis, nous nous apercevons que la porte d'en avant, qui mène dehors et dont nous ne nous servons jamais (elle est d'ailleurs toujours verrouillée) est ouverte... Je tremble comme une feuille. Nous pensons que c'est un voleur et regardons partout pour voir s'il manque quelque chose. Tout est là. Mystère... Je vais coucher chez mon beau-frère et laisse une note à mon copain pour qu'il m'y rejoigne et ne couche pas dans cette maison de fous!
Nous retournons vivre à la maison : pas le choix! À part le téléviseur qui parfois s'ouvre tout seul ou les portes qui font des leurs, tout va bien.
Un jour, nous entendons parler d'une femme qui a des dons car elle est la septième fille de suite dans sa famille. Elle exorcise des maisons, guérit des gens et fait de la clairvoyance. Il semble qu'elle soit directement en contact avec un être suprême. Au point où nous en sommes, nous n'avons pas grand-chose à perdre! Nous décidons de lui demander de venir chez nous. Joan (c'est son nom) a bien hâte de rencontrer notre fantôme, qui s'amuse d'ailleurs à lui jouer des tours. Il cache son chapelet, lui montre un bras, un pied, etc.
Nous allons donc la chercher chez elle. Elle nous explique la façon dont elle va procéder et nous demande si nous avons des questions. J'en ai plusieurs, mais je me tais. Joan me dit : «Toi, tu es très, très nerveuse, tu as peur et il ne faut pas. Les entités se nourrissent de ta peur. Pose-les, tes questions!» Je lui pose quelques questions sur les fantômes et elle me décrit les deux qui habitent chez nous. L'un est très gros et porte un pantalon vert et des bretelles rouges, avec lesquelles il joue constamment. L'autre est jeune, vêtu de cuir et il a les cheveux foncés.
Avant d'entrer dans la maison, Joan nous fait un massage pour nous calmer un peu. À l'intérieur, elle met un produit autour des portes et des fenêtres. Elle a une chandelle à la main et elle laisse tomber des gouttes de cire autour des fenêtres. La flamme de la chandelle monte d'environ cinq centimètres. Joan nous dit que c'est le moyen qu'utilisent les entités pour montrer leur mécontentement. Elle les emprisonne à l'intérieur et elles ne sont pas contentes! À la dernière fenêtre, la flamme monte et descend à vue d'œil. Joan peut maintenant voir les deux entités et elle nous les décrit. Elle nous demande si nous voulons leur parler...oui, nous le voulons. Joan sort sa planche «OUIJA» et nous posons des questions auxquelles les entités répondent. Je prends tout en note : noms, dates de naissance, autres dates, etc. L'une des deux entités est en réalité celui à qui appartenait la maison avant nous. Il ne savait pas qu'il était mort et qu'il errait dans la maison à la recherche de sa femme. Ce gros monsieur ne savait pas qu'il nous empêche de dormir à se promener ainsi! L'autre avait eu un accident de voiture et croyait me connaître. Au poste de police, à l'aide de son nom et de la date de l'accident, nous avons pu savoir qui il était.
Lorsque nous avons fini de poser toutes nos questions, Joan s'assoit par terre et elle leur montre la lumière et le chemin qu'ils doivent suivre pour y parvenir. Nous avons tous ressenti un profond soulagement au moment où les entités sont arrivées à destination. Depuis, tout est revenu à la normale dans notre maison...
Et voilà l'histoire de la maison hantée de Sainte-Martine. Toi, y crois-tu aux maisons hantées?
[Voir l'image pleine grandeur]
Il n'y a pas longtemps, en 1993, il y avait une maison hantée à Sainte-Martine. Pendant quelques mois, les propriétaires ont entendu toutes sortes de bruits et ont vu les portes de la maison s'ouvrir et se refermer toutes seules. Un jour, las de subir tous ces inconvénients, ils ont fait venir dans leur maison une femme qui avait des dons spéciaux : une voyante. Elle a réussi à débarrasser la maison des fantômes qui la hantaient. Depuis ce temps, tout est normal dans cette petite maison de Sainte-Martine.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Louis Cyr est né en 1863 à Saint-Cyprien de Napierville. La famille Cyr comptait dix-sept enfants et Louis en était l'aîné. Il fut baptisé Noé Cyprien. Plus tard, lors de ses tournées aux États-Unis, son prénom devint Louis pour en faciliter la prononciation à ses amis anglophones.
Les ancêtres des Cyr étaient des Acadiens qui avaient été déportés à un moment triste de l'histoire, mais qui étaient revenus au Québec après de nombreuses aventures. Le père de notre champion se nommait Pierre Cyr. Il était bûcheron et agriculteur. Il était de taille moyenne mais très robuste. Quant au grand-père paternel, lui, mesurait 6 pieds et 1 pouce et avait été l'homme le plus fort de la région jusqu'à un âge assez avancé. Il fut surtout coureur des bois, trappeur et chasseur. Le père de ce grand-père avait été encore plus grand et plus fort. Ce bisaïeul vécut 102 ans.
La mère du colosse Cyr, nommée Philomène, née Berger-Verronneau, était une femme impressionnante. Toute en muscles, elle pesait plus de 240 livres et mesurait 6 pieds. Le travail et les nombreux enfants ne la dérangeaient pas. Elle utilisait sa force physique pour maîtriser ses petits rebelles. De même, elle était capable de monter par une petite échelle des sacs de 200 livres qu'elle maintenait d'une main en les chargeant sur une épaule. Plus tard, lorsque son mari acheta une taverne à Montréal, elle se chargea de rétablir l'ordre lors des bagarres. Elle expédiait les troubleurs sur le trottoir en les saisissant au collet et par le fond de culotte.
Donc, dès sa plus tendre enfance, Noé Cyprien entendit parler avec admiration de la force physique. Il avait des exemples vivants sous les yeux. Le grand-père Cyr, qui était un joyeux luron, racontait durant les veillées de nombreuses aventures qui lui étaient arrivées. Il était un personnage célèbre au village.
Noé Cyprien et son grand-père étaient inséparables. Ils passaient tous leurs après-midi à la forge du village. Il y avait là un homme nommé Trudeau, le costaud de la région. Quelquefois, pour impressionner l'enfant, il tordait des fers usés, soulevait d'énormes roues, prenait l'enclume dans une de ses grosses mains et la soulevait par le bout avec la seule force de son poignet. Le petit Cyr applaudissait d'admiration.
Aussi, lorsque le grand-père Cyr et son petit-fils faisaient leurs promenades éducatives, chaque grosse roche était une invitation pour le jeune à la soulever, la rouler ou la pousser. On lui apprenait à grimper aux arbres, à sauter et à courir. Le grand-père parlait beaucoup, mais toujours du même sujet : la force. Il vouait un véritable culte à son petit-fils.
Le portrait de Louis Cyr
À tous points de vue, Louis Cyr a été un phénomène. Au moral, cet homme de force prodigieuse était la bonté, la gentillesse, la serviabilité même. Au physique, il défiait l'imagination. Ses dimensions étaient hors du commun. Vers l'âge de 30 ans, alors qu'il était au sommet de sa force, il pesait un peu moins de 300 livres. Il mesurait 5 pieds 10 pouces 1/2. Il avait des biceps de 24 pouces, un cou de 22 pouces et des avant-bras de presque 19 pouces. Son tour de poitrine phénoménal faisait 60 pouces. Quant à son tour de ventre, il n'avait rien d'exagéré puisqu'il n'atteignait pas plus de 45 pouces. Mais le plus surprenant était le volume surhumain de ses cuisses et de ses mollets : 36 pouces de cuisse et 28 pouces de mollet. Inutile de dire que la stature de Louis Cyr faisait toujours sensation lors de ses apparitions.
De plus, l'apparence physique de Louis Cyr fut remarquable par sa chevelure à la Samson. Cette idée est venue des rêves et des lectures religieuses de sa mère. Malgré l'opposition de son mari, elle décida de coiffer son fils ainsi. La pensée d'avoir des cheveux comme le grand Samson, le personnage biblique, plaisait à Noé Cyprien. C'est ainsi que l'abondante chevelure devint la marque distinctive de Cyr pendant des années. Ce n'est que lors de son départ pour l'Angleterre que Louis Cyr adopta la coiffure des hommes de son temps, puisqu'il ne pouvait plus compter sur personne pour soigner ses ondulations.
Les amours du héros
Dès l'âge de quinze ans, les filles commencèrent à s'intéresser à Louis. Il paraissait plus mûr et était plus grand que les gars de dix-huit ou vingt ans.
Lors d'un bal donné en l'honneur de son triomphe, Louis qui avait alors dix-huit ans, rencontra une jeune fille nommée Mélina Comtois. Elle n'avait d'yeux que pour le héros. Louis en tomba amoureux et, peu de temps après, il l'épousa. On dit qu'ils s'étaient aimés dès le premier coup d'œil.
À cette époque, Louis mesurait 5 pieds 10 pouces et pesait 250 livres. Mélina était toute menue, toute gracieuse et ne pesait pas plus de 100 livres. Il était gai, remuant, endiablé. Elle était douce, timide, très réservée. Malgré les apparences, ce petit bout de femme avait une fermeté de caractère peu commune et manœuvra son Louis sans aucune difficulté du premier au dernier jour de leur vie conjugale. Aucune décision n'était prise sans la consultation de Mélina.
De cette union naquit une robuste et ravissante petite fille : Émiliana. Celle-ci, à son tour, épousa le docteur Zénon Aumont. Le couple eut un fils du nom de Gérald. Louis Cyr avait pour le petit Gérald autant d'affection que son grand-père en avait eu pour lui. Il s'en occupait beaucoup. H se promenait avec lui et lui racontait les belles histoires vraies qui lui étaient arrivées.
Le personnage légendaire
Louis Cyr a été nommé "L'homme le plus fort de tous les temps." Les tours de force et les levers officiellement constatés par des juges et des témoins sont encore reconnus. Chose étrange, lorsqu'il établissait ses records, Louis Cyr étonnait tout le monde. Mais sa grande modestie et les exploits des autres hommes forts créèrent une impression d'excellentes performances, mais réalisables. Ce n'est que plus tard qu'on s'aperçut que ses records étaient hors de portée. Ces performances n'ont jamais été ni battues, ni égalées.
Voici une liste des principales performances citées par Monsieur Ben Weider.
Malgré son triomphe d'homme fort, Louis Cyr est demeuré simple et d'agréable compagnie. Son courage et sa volonté étaient admirés de tous.
Les nombreuses tournées de Louis Cyr
Après un exil à Lowell aux États-Unis, avec sa famille, Louis et sa femme revinrent au Québec. À ce moment, le couple fit la rencontre d'un certain Georges Denis. Celui-ci leur proposa un projet tout simple. D'abord, l'organisateur louait une salle puis il faisait la publicité et enfin, il montait un spectacle au cours duquel le gros Louis démontrait ses capacités. C'est ainsi que débutèrent les premières tournées au Québec. Ces démonstrations devinrent régulières et de plus en plus populaires. Les gens se battaient presque pour voir le colosse.
D'autres spectacles ont eu lieu dans plusieurs villes aux États-Unis. Notre champion y rencontra des hommes aussi populaires que Richard Pennell et Eugen Sandow. Les défis relevés étaient aussi grands que les défaites des adversaires.
La popularité de Louis Cyr n'étant plus à faire sur le continent nord-américain, il entreprit de conquérir l'Europe. Une première invitation lui est venue d'Angleterre. Il affronta glorieusement Sebastien Miller et le fameux Richard K. Fox.
De retour au pays, notre Samson canadien rencontra plusieurs hommes forts venus de partout dans le monde, jusqu'à ce que la maladie l'oblige à se retirer des compétitions. Toujours, Louis Cyr est demeuré l'homme le plus fort de tous les temps.
Le champion prend sa retraite.
Depuis son enfance, Louis Cyr avait appris à manger énormément. D'abord encouragé par son grand-père croyant que pour être fort, il fallait dévorer beaucoup. La capacité d'absorption de cet homme dépassait l'imagination. Pendant plusieurs années, il engloutit plusieurs livres de viande par repas, à raison de quatre repas par jour. Il pratiquait en toute innocence la gloutonnerie. Un jour, il se livra à un match digne de Pantagruel avec un autre homme fort. Tous deux ont essayé d'avaler un cochon de lait de 2 2 livres pour chacun d'eux. L'histoire raconte que Louis l'emporta.
Bien sûr, il ne faut pas s'étonner qu'à ce régime Louis Cyr tomba malade. La maladie débuta à 37 ans; il pesait alors 355 livres lorsqu'il fut atteint d'une néphrite aigüe qui paralysa ses jambes et le cloua au lit. De plus, vinrent s'ajouter une maladie du cœur et d'asthme. On le croyait condamné mais il survécut grâce à son étonnante vitalité et à la science de son médecin. Celui-ci lui imposa de se nourrir que de lait pour le reste de sa vie.
C'est ainsi que s'amorça la retraite du champion. Il ne lui restait plus qu'à s'occuper de sa femme et à raconter ses exploits à ses amis. D'ailleurs, des gens de partout venaient pour l'entendre. Louis trônait en véritable monarque.
Avant de se retirer complètement, Louis Cyr a été directeur de cirque. Il continuait à voir beaucoup de monde dans les milieux sportifs. Sa maladie semblant stabilisée, il fît l'imprudence d'accepter une compétition avec Hector Décarie. Encore une fois, Louis fut vainqueur non sans efforts. C'est à partir de ce jour qu'il déclara se retirer pour toujours et légua sa couronne d'homme le plus fort du monde à Hector Décarie. Son honneur était sauf et l'assistance applaudit le grand geste du Samson canadien.
Le pays est en deuil.
Le 10 novembre 1912, Louis Cyr mourut. La maladie l'emporta à l'âge de 49 ans. Sa mort fut un véritable deuil national. Elle toucha un grand nombre de personnes connues au travers les voyages de compétition. Ce héros ne comptait que des amis.
Louis eut droit à des funérailles grandioses. Sa disparition ressembla à un événement international. Des témoignages de sympathie et des condoléances vinrent de tous les coins du monde.
Cette popularité persista longtemps, puisque 50 ans plus tard, Louis Cyr est resté l'homme le plus fort qui n'ait jamais vécu, celui dont les exploits et les records sont restés présents à l'esprit des sportifs haltérophiles.
Louis Cyr est né en 1863 à Saint-Cyprien de Napierville. La famille Cyr comptait dix-sept enfants et Louis en était l'aîné. Il fut baptisé Noé Cyprien. Plus tard, lors de ses tournées aux États-Unis, son prénom devint Louis pour en faciliter la prononciation à ses amis anglophones.
Les ancêtres des Cyr étaient des Acadiens qui avaient été déportés à un moment triste de l'histoire, mais qui étaient revenus au Québec après de nombreuses aventures. Le père de notre champion se nommait Pierre Cyr. Il était bûcheron et agriculteur. Il était de taille moyenne mais très robuste. Quant au grand^ère paternel, lui, mesurait 6 pieds et 1 pouce et avait été l'homme le plus fort de la région jusqu'à un âge assez avancé. Il fut surtout coureur des bois, trappeur et chasseur. Le père de ce grand-père avait été encore plus grand et plus fort. Ce bisaïeul vécut 102 ans.
La mère du colosse Cyr, nommée Philomène, née Berger-Verronneau, était une femme impressionnante. Toute en muscles, elle pesait plus de 240 livres et mesurait 6 pieds. Le travail et les nombreux enfants ne la dérangeaient pas. Elle utilisait sa force physique pour maîtriser ses petits rebelles. De même, elle était capable de monter par une petite échelle des sacs de 200 livres qu'elle maintenait d'une main en les chargeant sur une épaule. Plus tard, lorsque son mari acheta une taverne à Montréal, elle se chargea de rétablir l'ordre lors des bagarres. Elle expédiait les troubleurs sur le trottoir en les saisissant au collet et par le fond de culotte.
Donc, dès sa plus tendre enfance, Noé Cyprien entendit parler avec admiration de la force physique. Il avait des exemples vivants sous les yeux. Le grand-père Cyr, qui était un joyeux luron, racontait durant les veillées de nombreuses aventures qui lui étaient arrivées. Il était un personnage célèbre au village.
Noé Cyprien et son grand-père étaient inséparables. Ils passaient tous leurs après-midi à la forge du village. Il y avait là un homme nommé Trudeau, le costaud de la région. Quelquefois, pour impressionner l'enfant, il tordait des fers usés, soulevait d'énormes roues, prenait l'enclume dans une de ses grosses mains et la soulevait par le bout avec la seule force de son poignet. Le petit Cyr applaudissait d'admiration.
[Voir l'image pleine grandeur]
Aussi, lorsque le grand-père Cyr et son petit-fils faisaient leurs promenades éducatives, chaque grosse roche était une invitation pour le jeune à la soulever, la rouler ou la pousser. On lui apprenait à grimper aux arbres, à sauter et à courir. Le grand-père parlait beaucoup, mais toujours du même sujet : la force. Il vouait un véritable culte à son petit-fils.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
À tous points de vue, Louis Cyr a été un phénomène. Au moral, cet homme de force prodigieuse était la bonté, la gentillesse, la serviabilité même. Au physique, il défiait l'imagination. Ses dimensions étaient hors du commun. Vers l'âge de 30 ans, alors qu'il était au sommet de sa force, il pesait un peu moins de 300 livres. Il mesurait 5 pieds 10 pouces 1/2. Il avait des biceps de 24 pouces, un cou de 22 pouces et des avant-bras de presque 19 pouces. Son tour de poitrine phénoménal faisait 60 pouces. Quant à son tour de ventre, il n'avait rien d'exagéré puisqu'il n'atteignait pas plus de 45 pouces. Mais le plus surprenant était le volume surhumain de ses cuisses et de ses mollets : 36 pouces de cuisse et 28 pouces de mollet. Inutile de dire que la stature de Louis Cyr faisait toujours sensation lors de ses apparitions.
De plus, l'apparence physique de Louis Cyr fut remarquable par sa chevelure à la Samson. Cette idée est venue des rêves et des lectures religieuses de sa mère. Malgré l'opposition de son mari, elle décida de coiffer son fils ainsi. La pensée d'avoir des cheveux comme le grand Samson, le personnage biblique, plaisait à Noé Cyprien. C'est ainsi que l'abondante chevelure devint la marque distinctive de Cyr pendant des années. Ce n'est que lors de son départ pour l'Angleterre que Louis Cyr adopta la coiffure des hommes de son temps, puisqu'il ne pouvait plus compter sur personne pour soigner ses ondulations.
Grammaire simplifiée page 107
Trouve un synonyme pour les mots suivants.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Dès l'âge de quinze ans, les filles commencèrent à s'intéresser à Louis. Il paraissait plus mûr et était plus grand que les gars de dix-huit ou vingt ans.
Lors d'un bal donné en l'honneur de son triomphe, Louis qui avait alors dix-huit ans, rencontra une jeune fille nommée Mélina Comtois. Elle n'avait d'yeux que pour le héros. Louis en tomba amoureux et, peu de temps après, il l'épousa. On dit qu'ils s'étaient aimés dès le premier coup d'œil.
À cette époque, Louis mesurait 5 pieds 10 pouces et pesait 250 livres. Mélina était toute menue, toute gracieuse et ne pesait pas plus de 100 livres. Il était gai, remuant, endiablé. Elle était douce, timide, très réservée. Malgré les apparences, ce petit bout de femme avait une fermeté de caractère peu commune et manœuvra son Louis sans aucune difficulté du premier au dernier jour de leur vie conjugale. Aucune décision n'était prise sans la consultation de Mélina.
De cette union naquit une robuste et ravissante petite fille : Émiliana. Celle-ci, à son tour, épousa le docteur Zénon Aumont. Le couple eut un fils du nom de Gérald. Louis Cyr avait pour le petit Gérald autant d'affection que son grand-père en avait eu pour lui. Il s'en occupait beaucoup. Il se promenait avec lui et lui racontait les belles histoires vraies qui lui étaient arrivées.
Retranscris le texte suivant en remplaçant les mots soulignés par un antonyme et les mots entre parenthèses par un synonyme. (N'oublie pas d'effectuer les accords nécessaires.)
À cette (époque), Louis mesurait 5 pieds 10 pouces et pesait 250 livres. Mélina était toute menue, toute gracieuse et ne pesait pas plus de 100 livres. Il était gai, remuant, endiablé. Elle était douce, timide, (très) réservée. (Malgré) les apparences, ce (petit) bout de femme avait une fermeté de caractère peu commune et (manœuvra) son Louis sans aucune (difficulté) du premier au dernier jour de leur vie (conjugale). (Aucune) décision n'était prise sans la (consultation) de Mélina.
[Voir l'image pleine grandeur]
Accorde les participes passés qui se trouvent entre parenthèses.
[Voir l'image pleine grandeur]
Louis Cyr a été nommé «L'homme le plus fort de tous les temps.» Les tours de force et les levers officiellement constatés par des juges et des témoins sont encore reconnus. Chose étrange, lorsqu'il établissait ses records, Louis Cyr étonnait tout le monde mais sa grande modestie et les exploits des autres hommes forts créèrent une impression d'excellentes performances, mais réalisables. Ce n'est que plus tard qu'on s'aperçut que ses records étaient hors de portée. Ces performances n'ont jamais été ni battues, ni égalées.
Voici une liste des principales performances citées par Monsieur Ben Weider :
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Malgré son triomphe d'homme fort, Louis Cyr est demeuré simple et d'agréable compagnie. Son courage et sa volonté étaient admirés de tous.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 108
Trouve un homophone pour les mots suivants.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Après un exil à Lowell aux États-Unis, avec sa famille, Louis et sa femme revinrent au Québec. À ce moment, le couple fit la rencontre d'un certain Georges Denis.
Celui-ci leur proposa un projet tout simple. D'abord, l'organisateur louait une salle puis il faisait la publicité et enfin, il montait un spectacle au cours duquel le gros Louis démontrait ses capacités. C'est ainsi que débutèrent les premières tournées au Québec. Ces démonstrations devinrent régulières et de plus en plus populaires. Les gens se battaient presque pour voir le colosse.
D'autres spectacles ont eu lieu dans plusieurs villes aux États-Unis. Notre champion y rencontra des hommes aussi populaires que Richard Pennell et Eugen Sandow. Les défis relevés étaient aussi grands que les défaites des adversaires.
La popularité de Louis Cyr n'étant plus à faire sur le continent nord-américain, il entreprit de conquérir l'Europe. Une première invitation lui est venue d'Angleterre. Il affronta glorieusement Sebastien Miller et le fameux Richard K. Fox.
De retour au pays, notre Samson canadien rencontra plusieurs hommes forts venus de partout dans le monde, jusqu'à ce que la maladie l'oblige à se retirer des compétitions. Toujours, Louis Cyr est demeuré l'homme le plus fort de tous les temps.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 106-107
Parmi ces mots, choisis un synonyme et un antonyme.
aveugler | extraordinaire | moins |
[Voir l'image pleine grandeur]
Depuis son enfance, Louis Cyr avait appris à manger énormément. D'abord, encouragé par son grand-père croyant que, pour être fort, il fallait dévorer beaucoup. La capacité d'absorption de cet homme dépassait l'imagination. Pendant plusieurs années, il engloutit plusieurs livres de viande par repas, à raison de quatre repas par jour. Il pratiquait en toute innocence la gloutonnerie. Un jour, il se livra à un match digne de Pantagruel avec un autre homme fort. Tous deux ont essayé d'avaler un cochon de lait de 2 2 livres pour chacun d'eux. L'histoire raconte que Louis l'emporta.
Bien sûr, il ne faut pas s'étonner qu'à ce régime Louis Cyr tomba malade. La maladie débuta à 37 ans; il pesait alors 355 livres lorsqu'il fut atteint d'une néphrite aiguë qui paralysa ses jambes et le cloua au lit. De plus, vinrent s'ajouter une maladie du cœur et d'asthme. On le croyait condamné mais il survécut grâce à son étonnante vitalité et à la science de son médecin. Celui-ci lui imposa de se nourrir que de lait pour le reste de sa vie.
C'est ainsi que s'amorça la retraite du champion. Il ne lui restait plus qu'à s'occuper de sa femme et à raconter ses exploits à ses amis. D'ailleurs, des gens de partout venaient pour l'entendre. Louis trônait en véritable monarque.
Avant de se retirer complètement, Louis Cyr a été directeur de cirque. Il continuait à voir beaucoup de monde dans les milieux sportifs. Sa maladie semblant stabilisée, il fît l'imprudence d'accepter une compétition avec Hector Décarie. Encore une fois, Louis fut vainqueur non sans efforts.
C'est à partir de ce jour qu'il déclara se retirer pour toujours et légua sa couronne d'homme le plus fort du monde à Hector Décarie. Son honneur était sauf et l'assistance applaudit le grand geste du Samson canadien.
[Voir l'image pleine grandeur]
Trouve les mots dans le texte précédent.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Le 10 novembre 1912, Louis Cyr mourut. La maladie l'emporta à l'âge de 49 ans. Sa mort fut un véritable deuil national. Elle toucha un grand nombre de personnes connues au travers les voyages de compétition. Ce héros ne comptait que des amis.
Louis eut droit à des funérailles grandioses. Sa disparition ressembla à un événement international. Des témoignages de sympathie et des condoléances vinrent de tous les coins du monde.
Cette popularité persista longtemps, puisque 50 ans plus tard, Louis Cyr est resté l'homme le plus fort qui n'ait jamais vécu, celui dont les exploits et les records sont restés présents à l'esprit des sportifs haltérophiles.
[Voir l'image pleine grandeur]
Retranscris les phrases suivantes en modifiant le verbe selon le mode et le temps indiqués.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
* Girard Pierre, Poirier Gilles, Pouliot Diane, La grammaire simplifiée. Éditions Renouveau pédagogique, 1994.
* Laurin Jacques, Corrigeons nos anglicismes. 1975, 179p.
* Saintonge, Deniers, Maillet, Bien écrire son français. Québécor, 1994, 253p.
* La francisation en marche. Printemps-été, 1994.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
L'anglicisme est un mot, une locution ou une construction de phrase empruntés à la langue anglaise.
J'entends le mot wrench. mon oreille me dit tout de suite que c'est de l'anglais. Il me suffit de savoir qu'on dit clé anglaise pour que la faute soit corrigée.
Parfois les gens mélangent la signification des mots ayant une orthographe similaire en français et en anglais. Lis l'anecdote suivante pour comprendre.
- Ce jour là, les journalistes anglophones faisaient les cent pas dans l'attente d'une conférence de presse de René Lévesque. Un attaché de presse se présenta donc aux journalistes pour leur demander d'excuser le retard du Premier ministre. «The Prime minister is retarded», expliqua-t-il en anglais. Bien entendu, tous comprirent qu'il voulait dire que le Premier ministre avait été retardé, mais comme en anglais «retarded» signifie «retardé mental», l'explication en fit pouffer de rire plus d'un...
Les deux langues échangent tellement de mots que l'on pourrait presque dire que nous parlons le «franglais».
Le français est une langue riche. Pour nous aider à corriger l'usage parfois excessif des anglicismes, j'ai préparé quelques exercices et des lectures qui nous aideront à corriger l'utilisation de certains mots tenaces qui font partie de la langue courante.
[Voir l'image pleine grandeur]
Le téléphone est devenu un outil indispensable dans notre vie quotidienne. Voici quelques formules utiles pour nous aider à bien nous en servir.
Qui ne connaît pas l'expression il y a du trouble sur la ligne? S'agit-il de révolte ou de désordre? Voilà pourtant le sens courant de trouble. Pour éviter cette traduction du mot «trouble» en anglais, on utilisera l'expression : la ligne est en dérangement.
Rita est sur le téléphone. Ceci vient de l'anglais «To be on the phone». On devrait plutôt dire «Rita est au téléphone».
[Voir l'image pleine grandeur]
Tu as un appel longue distance. Une traduction de «Long distance call»... En français tu diras : un appel interurbain. Tu peux faire un appel à frais virés et non pas un appel à charges renversées.
La ligne a été coupée. Voilà une expression imagée que nous connaissons bien. On voit déjà les ciseaux en action... En réalité, ce n'est pas la ligne qui est coupée, mais la communication. On dira donc que la communication a été coupée.
Gardez la ligne. On semble conseiller à une personne de surveiller son poids. C'est une mauvaise traduction de «hold the line». On devrait dire : ne quittez pas ou un moment, s'il vous plaît.
Bell Canada lui a déconnecté son téléphone. Déconnecté vient du mot anglais «disconnect». On devrait plutôt dire «débranché».
Téléphone-moi du téléphone payant. Cela vient de l'anglais «Pay phone». On devrait dire d'une «cabine téléphonique».
[Voir l'image pleine grandeur]
Je cherche un numéro de téléphone dans l'annuaire téléphonique. Le mot bottin est utilisé en France; quant à répertoire, il est plutôt réservé à des listes téléphoniques d'une entreprise ou d'un groupe communautaire.
Si la personne demandée ne peut prendre l'appel, on pourra demander : Puis-je prendre un message? De la part de qui, s'il vous plaît?
Nous employons souvent le mot bienvenue en guise de merci. Il s'agit de la traduction de «You're welcome!» En général, on peut répondre à un remerciement par les formules suivantes : de rien, il n'y a pas de quoi, je vous en prie ou à votre service.
La formule de politesse pour prendre congé de quelqu'un est au revoir.
Remplace les anglicismes par le terme approprié.
[Voir l'image pleine grandeur]
Le mot camping vient du mot anglais «to camp» mais le mot camp est bien français. Ce mot est passé dans l'usage et n'est pas un anglicisme. Par contre plusieurs mots que nous utilisons, l'été, ont été empruntés à l'anglais.
On dit : | à remplacer par : |
Sleeping bag : | sac de couchage |
Remplace les mots en caractère gras par une expression française.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Le mot argent est toujours masculin singulier, on entend souvent «les argents». Cette erreur vient du fait qu'en anglais le mot «money» s'emploie au pluriel.
Le dollar est une unité monétaire officielle ainsi que le cent et non pas le sou.
Anglicisme | Français |
J'ai sauvé de l'argent. | économisé |
Donnez-moi le bill | note lorsqu'il s'agit de services à l'hôtel... |
[Voir l'image pleine grandeur]
Corrige les anglicismes en indiquant la lettre qui correspond à la bonne réponse.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Au lieu de dire : «Le train roule sur la track».
Je dis : «Le train roule sur la voie ferrée».
[Voir l'image pleine grandeur]
Au lieu de dire : «Des voitures de seconde main».
Je dis : «Des voitures d'occasion».
[Voir l'image pleine grandeur]
Au lieu de dire : «La cédule des joutes de baseball».
Je dis : «Le calendrier des joutes de baseball».
[Voir l'image pleine grandeur]
Au lieu de dire : «On avait une mauvaise température à Miami».
Je dis : «On avait du mauvais temps à Miami».
Rappelle-toi : quand il s'agit de temps = soleil.
quand il s'agit de température = thermomètre.
[Voir l'image pleine grandeur]
Au lieu de dire : «Le facteur apporte la malle».
Je dis : «Le facteur apporte le courrier».
Rappelle-toi : on envoie une lettre par la poste.
[Voir l'image pleine grandeur]
Au lieu de dire : «J'ai acheté des «tires» neufs après mon flat».
Je dis : «J'ai acheté des pneus neufs après ma crevaison».
[Voir l'image pleine grandeur]
Au lieu de dire : «J'ai un appointement avec le docteur Ménard».
Je dis : «J'ai un rendez-vous avec le docteur Ménard».
Application for a job se traduit par demande d'emploi.
En français, le mot application a plusieurs significations que tu trouveras facilement en consultant le dictionnaire.
Anglicisme | Français |
J'ai fait une application chez Ranger. | une demande d'emploi |
J'ai appliqué comme couturière. | j'ai postulé l'emploi de couturière... |
Applique tout de suite. | fais ta demande... |
J'ai envoyé une lettre d'application. | de demande d'emploi |
Remplis une formule d'application. | de demande d'emploi |
J'ai besoin d'une lettre de référence. | de recommandation |
[Voir l'image pleine grandeur]
Forme fautive | Forme correcte |
Annonces classées | petites annonces |
Centre d'achats | centre commercial |
Couper les prix. | réduire les prix... |
Une courtoisie de... | offert par... |
Commercial | annonce publicitaire |
Effectif au | à partir du |
Estimé gratuit | estimation gratuite |
Heures d'affaires | heures d'ouverture |
Manuel de service | guide d'entretien |
Opérer un commerce. | tenir un commerce |
Pamphlet publicitaire | dépliant ou feuillet |
Back order | commande en retard |
Charger au client. | porter au compte... |
Prix de liste | prix courant |
Corrige les anglicismes soulignés.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Dans les pages suivantes, nous vous présentons des textes nous rappelant certaines coutumes et traditions populaires des Québécois.
La tradition populaire véhicule de nombreuses croyances où des pouvoirs mystérieux ont pu être observés.
On dit tradition en parlant de faits historiques, de doctrines qui nous ont été transmises d'âge en âge et qui, sans aucune preuve d'authenticité, se sont conservées en passant de bouche en bouche.
La tradition seule peut nous renseigner sur les origines de certains peuples.
Tradition se dit aussi de toutes les opinions, de tous les procédés, de tous les usages, etc. qui se transmettent par le moyen de l'exemple ou de la parole.
Certaines coutumes et traditions étaient tellement ancrés qu'elles survivent encore aujourd'hui.
Le Jour de l'An même, les célébrations débutaient très tôt. Au lever du soleil, toute la parenté se rendait chez les grands-parents pour leur souhaiter «la bonne année». À la maison paternelle, une table bien garnie attendait les visiteurs matinaux.
Dès son arrivée, le fils aîné et toute la famille avec lui s'agenouillaient respectueusement devant le vieux père. On lui demandait alors la bénédiction du premier de l'an.
Le patriarche, toujours très ému, étendait les mains au-dessus de la tête de ses enfants et de leur descendance.
[Voir l'image pleine grandeur]
Puis, on échangeait les bons vœux pour l'année qui commençait. La formule se terminait presque toujours par «Et le paradis à la fin de tes jours!»
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 34-35
1- Classe les mots suivants d'après leur son.
parent, visiteur, premier, maison, parenté, lever, enfant, bénédiction, année, arrivée, aîné, célébration, an,
[Voir l'image pleine grandeur]
2- Réunis les adjectifs aux noms.
[Voir l'image pleine grandeur]
3- Donne un nom propre aux personnes.
[Voir l'image pleine grandeur]
4- La bénédiction paternelle se donne encore dans certaines familles. Dis-moi ce que tu penses de cette pratique et pourquoi.
[Voir l'image pleine grandeur]
5- Si tu avais à donner la bénédiction, compose une formule que tu utiliserais.
[Voir l'image pleine grandeur]
6- Écris les mots suivants dans l'escalier.
bénédiction, patriarche, tête, à, le fils aîné, an, ému, respectueusement, lever du soleil, le vieux père, vœux, enfant, arrivée, paternel, au-dessus, le jour de l'an
[Voir l'image pleine grandeur]
La prospérité des fermiers dépend du temps, et il en va de même de celle des citadins, quoique à un moindre degré. Si le froid et l'humidité gâtent les récoltes du fermier, le coût de la vie montera. Peut-être faut-il voir ici la raison cachée qui explique l'intérêt que chacun porte au temps qu'il fait. La manchette de presque tous les journaux donne les prévisions météorologiques. Des spécialistes officiels passent leur vie à étudier les vents, les nuages et les températures.
Avant qu'on ait su prévoir le temps scientifiquement, il existait maintes superstitions qui disaient, par exemple, de planter les fèves et les pommes de terre par une nuit sans lune. Une autre disait que s'il pleuvait à la Saint-Henri, le 15 juillet, il pleuvait pendant les quarante jours suivants.
L'une des plus intéressantes parmi ces superstitions est celle qui concerne le jour de la marmotte. La marmotte ou siffleux est un rongeur pansu, commun dans les bois et les champs où il commet quelques dégâts dans les foins. Il se creuse un profond terrier et s'y retire en automne pour hiberner. Il sort généralement de sa retraite au mois de mars.
On croyait jadis que la marmotte se réveillait chaque année le 2 février et se montrait à l'entrée de son terrier. Si le temps était couvert, le printemps serait doux et précoce, si le soleil projetait l'ombre de l'animal sur le sol, il rentrait et se rendormait pour quelques semaines.
Nous ne connaissons pas l'origine de cette croyance. Il est probable que vers la fin de l'hiver, les marmottes se réveillant de leur long engourdissement, font de temps à autre une sortie pour observer les conditions extérieures mais sans choisir le 2 février.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
1- Complète les phrases.
Heures, siffleux, dégâts, champs, fermiers, heureux, temps, année, terrier, récoltes, température, quelques, animal, avance, abondantes, conversations, météorologues, annoncent, marmotte, février
[Voir l'image pleine grandeur]
2- Trouve le nom de :
[Voir l'image pleine grandeur]
3- Ajoute un préfixe pour former un autre verbe.
Grammaire simplifiée pages 108,122,123
[Voir l'image pleine grandeur]
4- Ajoute un suffixe.
[Voir l'image pleine grandeur]
5- Trouve un homophone.
[Voir l'image pleine grandeur]
Fais une recherche pour décrire la marmotte :
son corps, sa tête, sa grosseur, son poil, ses habitudes, sa nourriture, son logement, sa famille, ses petits, etc.
[Voir l'image pleine grandeur]
Un joli poisson d'avril trône dans votre dos.
Pourquoi cette drôle de coutume?
Elle viendrait de France. En 1564, Charles IX a émis une ordonnance selon laquelle l'année, qui commençait alors le 1er avril, débuterait désormais le 1er janvier.
Pour taquiner tout simplement les gens qui étaient de mauvaise humeur par ce changement, on commence à leur offrir des cadeaux sans valeur qui dégénèrent en farces et blagues de toutes sortes. Ce sont ces farces qu'on baptisera «poisson d'avril».
D'ailleurs, le mois d'avril est à la fois celui où le soleil quitte le signe zodiacal des Poissons et également celui de l'ouverture de la pêche. Cette date du 1er avril est, depuis ce temps devenue l'occasion de s'amuser et de se moquer des autres.
Nos ancêtres étant de culture française, la coutume du poisson d'avril se perpétua en Nouvelle-France et connut autant de succès qu'ailleurs.
Au siècle dernier, cette célébration avait pris des proportions inégales. On rivalisait d'imagination pour mettre au point le scénario qui prendrait sa femme, son voisin, son député, le maître d'école. Certains se mettaient à la tâche dès le début du mois de mars.
Certaines années, même les journaux se mettaient de la partie. L'un d'entre eux, annonça un certain 1er avril la découverte d'un arbre capable de produire du spaghetti...
Quand il s'agissait de faire courir le poisson d'avril, les jeunes ne cédaient en rien aux adultes. Ce jour-là, un nombre incroyable de petits poissons de papier apparaissaient à l'école L'astuce consistait à aller les accrocher en douce dans le dos d'un compagnon ou du professeur. Toute la journée, il fallait vérifier régulièrement si on ne traînait pas un poisson dans le dos.
Thème et mascotte de cette journée rigolade, le poisson court encore.
******
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 109
Exemple :
on commence
on rivalisait
les gens ont quitté ce signe
les jeunes ont des poissons dans le dos
- - - - - - - - - -
Écris on-ont.
[Voir l'image pleine grandeur]
Change la 1ère lettre et trouve un mot nouveau.
[Voir l'image pleine grandeur]
Dans le texte, il est question de Charles IX parce qu'il était le neuvième roi à avoir choisi de porter le nom de Charles.
Symboles :
1 = I
5 = V
10 = X
50 = L
100 = C
500 = D
1 000 = M
Lois : 1° Les chiffres romains s'écrivent en se décomposant.
Ex : 99 = 90 + 9 = XCDC
999 = 900 + 90 + 9 = CMXCIX
Jamais plus de trois symboles pareils de suite...
Ex : 8 = VIII
9 = IX et non VIIII
90 = XC et non LXXXX
Note-Contrairement aux chiffres arabes, les chiffres romains d'une colonne s'alignent verticalement à gauche.
********
Vérifie tes connaissances.
[Voir l'image pleine grandeur]
Après avoir trouvé sous quel signe tu es né, tu pourras vérifier ton horoscope à chaque jour dans le journal.
[Voir l'image pleine grandeur]
Bélier : Du 21 mars au 20 avril
Taureau : Du 21 avril au 20 mai
Gémeaux : Du 21 mai au 21 juin
Cancer : Du 22 juin au 23 juillet
Lion : Du 24 juillet au 23 août
Vierge : Du 24 août au 23 septembre
Balance : Du 24 septembre au 23 octobre
Scorpion : Du 24 octobre au 22 novembre
Sagittaire : Du 23 novembre au 20 décembre
Capricorne : Du 21 décembre au 20 janvier
Verseau : Du 21 janvier au 19 février
Poissons : Du 20 février au 20 mars
Au siècle dernier, les étrangers, qui visitaient le Québec, s'étonnaient du nombre de croix de chemin qui s'échelonnaient le long des rangs et des routes rurales de la province.
[Voir l'image pleine grandeur]
Vers 1900, on en dénombrait encore près de 200 sur l'île de Montréal. On pourrait dire que le Québec est né sous le signe de la croix. Jacques Cartier en a érigé une à Gaspé et Maisonneuve sur le Mont-Royal.
Les plus anciennes, celles qu'on a érigées au XVIIIe siècle étaient imposantes et rudimentaires. Elles pouvaient atteindre plus de 8 mètres de hauteur.
La plupart du temps, la croix se complétait de quelques objets pieux qui rappelaient la passion du Christ. Au fil des ans, ce modèle classique a évolué. On y a ajouté des statues et des reliques qu'on exposait dans des petits coffrets vitrés situés à la hauteur des yeux.
À certains endroits, on a flanqué la croix principale de deux croix plus petites en souvenir des deux larrons. On a même disposé une clôture autour de ce calvaire improvisé.
La croix était un monument exprimant la piété populaire. Jadis, lorsqu'on passait devant une croix de chemin, on s'arrêtait un moment, on enlevait son chapeau et on récitait une prière. Elle servait de lieu de rencontre pour prier en groupe.
Parmi ces moments de piété, le plus célèbre et le plus populaire était le mois de Marie.
Tout au long du mois de mai, consacré à Marie, les familles se réunissaient autour d'une croix de chemin pour s'adonner à quelques pratiques de piété.
Par ces soirs de printemps, ces croyants s'agenouillaient dans l'herbe toute fraîche et récitaient la prière du soir et le chapelet. Cette rencontre se terminait par des cantiques dédiés à Marie.
[Voir l'image pleine grandeur]
Après la célébration, le groupe s'en retournait lentement. On se racontait sa journée. On prenait des nouvelles des autres. Les amoureux qui fermaient le cortège se prenaient timidement la main.
[Voir l'image pleine grandeur]
C'est ainsi que plusieurs de nos aïeux se sont connus. Souvent, grâce au mois de Marie, ils se sont retrouvés au pied de l'autel pour célébrer leurs épousailles.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
1 mètre = 100 centimètres
10 millimètres = 1 centimètre
10 centimètres = 1 décimètre
10 décimètre = 1 mètre
100 centimètres = 1 mètre
1 000 mètres = 1 kilomètre
- - - - - - - - - -
Vérifie tes connaissances.
[Voir l'image pleine grandeur]
La fête des Mères a connu son origine aux États-unis, en 1912, avant de s'étendre au Canada, en France, en Australie et en Angleterre.
[Voir l'image pleine grandeur]
La mise à l'honneur des mères fut, à un certain moment de son histoire où la guerre avait décimé la population, une glorification des familles nombreuses et une lutte contre la dénatalité. Certaines gratifications ont parfois même été organisées pour souligner le rôle des mères les plus valeureuses et les plus dévouées.
Si les célébrations officielles de la part des autorités gouvernementales et de certains organismes ont perdu de leur importance, en revanche les célébrations familiales n'ont cessé de croître. Les cartes commerciales et l'accent mis par la publicité jouent un grand rôle dans la perpétuation de cette fête unique. Les magasins soulignent l'événement avec éclat et incitent à l'achat de cadeaux tous plus attrayants les uns que les autres.
[Voir l'image pleine grandeur]
Ce sont tout de même les fleurs qui s'offrent le plus lors de la fête des Mères. L'œillet blanc est la fleur dédiée à la fête des Mères. Sa couleur est symbole de pureté, sa forme évoque la beauté, son parfum enveloppe par son arôme capiteux, son abondance représente la fertilité de la mère et sa persistance exprime sa fidélité indéfectible.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Lorsqu'on rédige une lettre, on doit respecter certaines normes. La présentation d'une lettre est uniforme et doit suivre un ordre établi. Dans le cas de lettres amicales, les éléments de la lettre sont les suivants :
[Voir l'image pleine grandeur]
Modèle de présentation de lettre
[Voir l'image pleine grandeur]
Mise en situation
À l'occasion de la fête des Mères, écris une lettre à ta mère ou à une personne qui t'est chère pour la remercier de ce qu'elle fait pour toi et pour lui dire que tu l'aimes.
Les consignes
Surveille :
Tu peux utiliser le dictionnaire et la grammaire.
[Voir l'image pleine grandeur]
La plupart de tous les êtres fantastiques québécois proviennent des mythes ou légendes des anciennes civilisations européennes encore très présentes lors de la colonisation de notre pays.
Certains gestes posés ou certaines confidences démontrent cependant la foi qu'ont les enfants en ces êtres imaginaires et énigmatiques. L'exemple suivant en est une preuve.
L'hésitation des parents avant de répondre donnait peu de crédibilité aux affres de ce bonhomme. Cependant, les enfants incertains craignaient de désobéir.
Certaines sources orales affirment que le nom serait d'origine anglophone provenant des Cantons de l'Est; il s'agirait de la déformation de «Bone setter», c'est-à-dire «ramancheur».
*******
[Voir l'image pleine grandeur]
Les adjectifs qualificatifs sont des mots qui disent comment sont les personnes, les animaux ou les choses.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Pendant presqu'un siècle, soit de 1840 à 1940 environ, le système scolaire du Québec reposait en bonne partie sur plusieurs petites écoles situées dans tous les recoins de la campagne. On les appelait «écoles de rang».
Elles étaient très petites surtout si on les compare à nos grandes polyvalentes d'aujourd'hui. On comptait une trentaine d'élèves répartis sur sept divisions.
La petite école du rang était plutôt carrée, dotée de plusieurs grandes fenêtres à carreaux et sur le toit, on retrouvait un clocheton qui abritait la fameuse cloche qui mettait fin aux récréations.
À l'intérieur, on retrouvait généralement deux pièces. La première, la plus grande et la plus fréquentée était la salle de cours qui avait une allure modeste, presque austère. La deuxième, située vers l'arrière, servait de logis à la maîtresse d'école qui, en plus d'enseigner jouait le rôle de concierge.
En avant de la classe, juché sur une imposante estrade, trônait le bureau de la maîtresse d'école. Les pupitres des élèves occupaient le milieu de la pièce. Ils étaient disposés en rangées très souvent vissés au plancher. En général, ils étaient peu adaptés à la taille des enfants.
Pour compléter l'équipement de la salle de cours, on retrouvait un grand tableau noir pour exécuter les exercices, une horloge, un calendrier, quelques cartes géographiques et une série d'images saintes.
Comme chauffage, un poêle massif de fonte noire occupait un coin de la pièce. Les garçons les plus âgés de la classe veillaient à maintenir un niveau de chaleur dans l'école.
[Voir l'image pleine grandeur]
L'institutrice : une héroïne! Elle accomplissait toutes les fonctions que l'on retrouve dans une école moderne. Elle en était la directrice et enseignait toutes les matières à toutes les classes de la première à la septième année.
Les méthodes pédagogiques étaient bien différentes avec celles d'aujourd'hui. La discipline était très sévère et l'autorité très respectée. Les travaux scolaires comportaient un plan précis d'exercices d'analyse, de lecture, de calcul, de récitation, etc.
L'institutrice gardait ses élèves motivés car elle ne savait pas quand Monsieur l'inspecteur passerait afin de mettre à l'épreuve leurs connaissances. Cette visite était toujours attendue avec un peu de trac. Si les élèves répondaient bien aux questions du visiteur, ils avaient droit à une journée de congé qui était accueillie par des applaudissements à tout rompre.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 106-107
[Voir l'image pleine grandeur]
Après avoir travaillé ce texte, peux-tu composer quelques phrases comparant «la petite école du rang» avec nos «écoles polyvalentes d'aujourd'hui».
[Voir l'image pleine grandeur]
Ordinairement, la veille du Jour de l'An, c'était la coutume de courir «la guignolée». Cette activité réunissait un petit groupe de vaillants paroissiens qui visitaient une par une chaque maison des rangs et du village, pour recueillir des dons de toutes sortes destinés aux pauvres de l'endroit.
Les guignoleux, comme on les appelait, s'amenaient, armés de longs bâtons et de sacs profonds. Souvent précédés par un cortège d'enfants et de leurs chiens qui en annonçaient l'arrivée prochaine, les joyeux lurons s'arrêtaient sur le seuil de la porte et entonnaient leur gai refrain, battant la mesure avec leurs bâtons. Ils chantaient :
Bonjour le maître et la maîtresse
Et tout le monde de la maison,
Nous avons fait une promesse
De v'nir vous voir une fois l'an.
Une fois l'an ce n'est pas grand chose
Qu'un petit morceau de chignée,
Un petit morceau de chignée
Si vous voulez.
Le père de famille les invitait alors à entrer pour se réchauffer et leur offrait une collation et le petit coup traditionnel. Puis on leur remettait les dons, souvent des produits de la ferme qu'ils plaçaient dans un grand sac installé dans leur berlot tiré par des chevaux. Et le cortège repartait dans le tintamarre des grelots et des cris d'enfants.
*****
Grammaire simplifiée pages 16-17-20
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
En mars 1945, les Canadiens peuvent s'inscrire comme bénéficiaires d'allocations familiales. Le Service d'information du gouvernement fédéral publie une série d'articles renseignant la population sur les montants que chaque famille retirera.
Les enfants de : 1 an à 5 ans inclusivement 5$
6 ans à 9 ans inclusivement 6$
10 ans à 12 ans inclusivement 7$
12 ans à 15 ans inclusivement 8$
[Voir l'image pleine grandeur]
Les allocations sont réduites après le quatrième enfant parce que les vêtements, les livres de classe et autres articles peuvent être encore utilisés par les plus jeunes. Il y a une réduction d'un dollar pour le cinquième enfant, de deux dollars chacun pour le sixième et le septième enfant et de trois dollars pour chaque autre enfant.
Plusieurs avaient cru que ce régime inciterait les Canadiens français à réduire l'importance de leur famille. Le journal «Le Devoir» du 28 juillet 1944 avait écrit que la province risquait de s'adonner à son tour aux «pratiques désastreuses de limiter les naissances», ce qui faisait craindre pour la religion catholique et la langue française.
Deux ans plus tard, on constatait que les chèques versés aux mères de famille avaient fait... du bien. Les principes si chers aux Canadiens français n'avaient pas été ébranlés. Il fallait admettre que cette initiative gouvernementale avait donné un peu d'indépendance aux mères sans que l'autorité paternelle soit menacée.
Je te présente plusieurs familles qui vivaient dans les années 1950 environ.
Pour chacune d'elle, tu dois trouver de quel montant était le chèque adressé à la mère.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
La tradition populaire véhicule de nombreuses croyances où des pouvoirs mystérieux ont pu être observés. Ainsi, la naissance d'un septième fils qui avait été consécutivement précédé par six frères était-elle une occasion particulièrement prisée de tout le voisinage car, disait-on, il hériterait automatiquement d'un don de guérison spécifique, par exemple, celui de faire cesser tout saignement ou d'éliminer les verrues. De tels pouvoirs ont pu être observés par une très grande quantité de témoins et ont donné lieu à diverses interprétations mystiques.
Le plus célèbre des thaumaturges richelains est certainement Alfred Bessette né à Saint-Grégoire en 1844. Se faisant religieux en 1870 sous le nom de frère André, sa dévotion à Saint-Joseph lui aurait fait accomplir de nombreuses guérisons à partir de 1878. Sa célébrité traversa les frontières et les océans. Il mourut en 1937.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
À un certain moment durant la cinquantaine, l'habitant posait le premier jalon de la retraite. Par donation, il cédait sa terre, sa maison et une grande partie de ses biens à un de ses fils, l'aîné d'habitude.
En retour, il obtenait pour lui-même et sa femme le gîte et d'autres avantages qui variaient selon les couples. Ils s'assuraient d'un endroit où passer leurs vieux jours.
Avant d'arriver à cette décision, l'habitant et sa femme s'entretenaient longuement de cette affaire ensemble. À l'occasion, le couple sentait le besoin de consulter des amis ou monsieur le curé.
Pour annoncer la grande décision à leur fils, ils choisissaient une journée où la maison était vide. Selon la tradition, c'est le père qui amenait le sujet sur la table. Un peu ému, l'habitant exposait à son fils les conditions de l'entente qu'il aimerait conclure. Le fils écoutait respectueusement. L'offre était acceptée sur-le-champ car elle représentait une forme d'héritage instantané qui ne laisse personne indifférent.
La proposition comportait des obligations. Le fils en question était généralement tenu, par cette entente, d'assurer la subsistance de ses parents, c'est-à-dire leur fournir un logis adéquat de même que toute la nourriture et d'autres conditions particulières au gré des parties. Ce qui représentait, dans certains cas, un effort d'une trentaine d'années.
Après avoir pris connaissance des conditions et discuté avec ses parents, on fixait un rendez-vous chez le notaire pour aller passer l'acte officiel de donation. Comme cet arrangement intéressait toute la famille, tous ceux qui étaient libres s'amenaient chez le notaire. On invitait quelques parents, voisins et amis intimes de la famille.
[Voir l'image pleine grandeur]
Lorsque toute la délégation avait pris place dans l'étude du notaire, celui-ci sortait quelques feuilles d'un beau papier et sa plume et écrivait tout au long les conditions de l'entente. Une fois achevée, le notaire relisait le document. Lorsqu'il faisait le bonheur de tout le monde, il invitait alors les intéressés à y apposer leur signature ou encore à y tracer leur croix lorsqu'ils ne savaient pas écrire.
Ensuite, l'homme de loi offrait ses meilleurs vœux à tout le monde. On payait le coût de l'acte et toute la troupe retournait vers l'habitation familiale où se déroulait une petite sauterie pour célébrer l'événement.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
* Desautels Yvon, Les coutumes de nos ancêtres.
* Encyclopédie de la jeunesse.
* Fortin Réal, Récits, légendes, épopées et énigmes du Richelieu par un frère chasseur. (Société d'histoire de la Seigneurie de Chambly), 1981.
* Girard Pierre, Poirier Gilles, Pouliot Diane, La grammaire simplifiée. Éditions Renouveau pédagogique, 1994.
* Nos racines, histoire vivante des Québécois. Éditions Transmo.
[Voir l'image pleine grandeur]
«Le langage appartient à chacun et, s'approprier celui des autres pour le faire devenir sien, peut être une forme de liberté.» (Victor-Lévy Beaulieu)
Comme tous les peuples de la terre, les Québécois ont une façon particulière de s'exprimer... Dans cette section de notre document de travail, nous traiterons des «expressions québécoises». En parcourant les différents exercices, vous n'aurez qu'un bref aperçu des quelques milliers de mots et d'expressions populaires de chez nous.
Parfois, des mots et des expressions sont des emprunts à l'anglais (un boss, le back store, du cash, le peddleur, la factrie, une job, une shop... ) ou, aux langues autochtones (le chinook, les mocassins... ). Tantôt ces mots sont issus de vieux mots français, de néologismes créés pour des besoins nouveaux ou encore, ils sont sortis tout droit de l'imagination, selon les diverses réalités et les divers milieux à travers le Québec (régionalismes).
Nous pouvons dire que le vocabulaire québécois, loin de «s'être desséché» a su survivre et demeurer actif. Le français québécois a à sa disposition des termes expressifs et savoureux...
Nous aimerions vous donner quelques exemples de ces termes qui se réfèrent, entre autres :
Des mots sont aussi apparus, suite à des dérivations (préfixes et suffixes) :
A) préfixes :
(dé) déchanger, se désâmer, dépomper
(é) écorchoir, effaroucher
(en) enfirouaper
(re) renoter, regagnant, refranciser
B) suffixes :
(erie) gagerie, poudrerie
(ière) érablière, sapinière
(âge) bavassages, chaperonnage, ensemançage, renotage
(ette) gripette, jasette, tourniquette
(ine) capine, bougrine
(eux) gratteux, courailleux, fignoleux, jappeux, veilleux
et plusieurs autres : jobbeur, sacrable, allable, donnable, obtenable, engagère, barrure, séparure
C) Formation de verbes :
astiner, échiffer, enfirouaper, ouacher, dodicher, s'abriller, rapailler
En conclusion, nous vous recommandons d'aller vous chercher quelques titres suggérés dans nos références, afin de poursuivre par vous-mêmes et dans vos groupes de travail, des recherches vers des trésors de mots et d'expressions tous plus savoureux les uns que les autres.
Bonne lecture!
Conjugue les verbes demandés.
[Voir l'image pleine grandeur]
Les qualificatifs que tu donnes à ton prochain...
T'es pas une 100 watts.
[Voir l'image pleine grandeur]
C'est tout un moineau.
[Voir l'image pleine grandeur]
Une vraie mouche à marde...
[Voir l'image pleine grandeur]
Un mangeux de trous de beignes...
C'est un tocson.
[Voir l'image pleine grandeur]
Un chauffeur du dimanche...
[Voir l'image pleine grandeur]
Un as de pique...
Un dur de comprenure...
Un casseux de veillée...
Un joueur de ruine-babines...
[Voir l'image pleine grandeur]
Un petit vlimeux...
Ti-cul boulamite...
Y'en a un siau pis une barge...
[Voir l'image pleine grandeur]
C'est pas vargeux...
Du mélangeaillage...
Astineux...
Tchèque tes claques...
Chnaille...
Y'é boqué...
Y fait fret en yiable...
Canisse...
Abrier...
Astheure...
Y'é gorlot...
[Voir l'image pleine grandeur]
Manquer de jarnigouenne...
Complète les expressions suivantes :
[Voir l'image pleine grandeur]
clous, bine, Jacques, nez, broue, beu, tuque, œuf, assiette, bretelles, pot, fraise, fleurs
Grammaire simplifiée page 20
Est-ce que les mots soulignés sont féminin ou masculin?
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 80
À partir du mot souligné, trouve un mot de même famille.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 7
Combien y a t-il de syllabes?
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 21-45
Mets les mots soulignés au féminin ou au masculin.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 47
Mets au singulier ou au pluriel selon le cas.
[Voir l'image pleine grandeur]
Souligne les expressions québécoises.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 106
Trouve un antonyme aux mots soulignés.
[Voir l'image pleine grandeur]
Trouve une rime aux mots soulignés.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 107
Trouve un synonyme aux mots soulignés.
[Voir l'image pleine grandeur]
Associe l'expression à sa définition.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 5
Combien y a-t-il de voyelles dans les mots suivants?
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
* Des Ruisseaux Pierre, Dictionnaire des proverbes québécois. Éditions de l'Hexagone, 1991.
* Des Ruisseaux Pierre, Le livre des Expressions. Hurtubise HMH, 1979.
* Des Ruisseaux Pierre, Le livre des proverbes québécois. L'Aurore, 1974.
* Dulude Yvon, Trait Jean-Claude, Dictionnaire des injures québécoises. Éditions de l'Homme, 1989.
* Dugas André, Soucy Bernard, Le dictionnaire pratique des Expressions québécoises. Logiques Sociétés, 1991.
* Girard Pierre, Poirier Gilles, Pouliot Diane, La grammaire simplifiée. Éditions Renouveau pédagogique, 1994.
* Proteau Lorenzo, La parlure québécoise. Éditions du ronfleur, 1982.
* Rogers David, Dictionnaire de la langue québécoise rurale. VLB éditeur, 1977.
[Voir l'image pleine grandeur]
Dans cette partie, on retrouve plusieurs recettes de remèdes maison ainsi que des petits trucs pouvant servir dans le quotidien. Quelques exercices de compréhension font suite à ces textes.
On retrouve aussi quelques exercices faisant appel à des notions de mathématiques et de français, dont les «gramma-crostiches», qui constituent la plus grande partie de cette section.
Les «grammacrostiches», qui ont pour but d'apprendre des règles de grammaire tout en s'amusant, s'adressent à des apprenants de tous les niveaux.
Pour les débutants, il est conseillé de trouver avec eux les mots demandés. Ensuite, les apprenants n'ont qu'à reporter les lettres dans la grille. Cet exercice sert à développer leur sens de l'observation et leur concentration. On peut aussi leur donner la première lettre de chaque mot, ce qui correspond à la règle de grammaire qu'on cherche.
Pour les intermédiaires et les avancés, il appartient au formateur ou à la formatrice de décider de l'aide à apporter.
En espérant que ces exercices rendent l'apprentissage des règles de grammaire intéressant et agréable.
Autrefois, nos ancêtres apprenaient à répondre au plus grand nombre de leurs besoins.
Ainsi, face aux infections et maladies de toutes sortes, on utilisait ce que nous appelons encore aujourd'hui, les «remèdes de grand-mère» ou «de bonne femme». L'efficacité de ces médicaments variait évidemment de la «cure miracle» au soulagement à très long terme.
[Voir l'image pleine grandeur]
Ces remèdes étaient fabriqués à partir de racines, d'herbes, de baies, de «sapinage» et de gommes végétales qui abondaient dans l'entourage.
Les fraises servaient à stopper une diarrhée, le chiendent à faire abaisser la pression sanguine et la camomille à diminuer la fièvre. Les pissenlits aidaient à faire passer la bile, la moutarde appliquée en compresse «mouche de moutarde» à faire décoller une bronchite, etc.
On se décidait à «mander le médecin» seulement si l'utilisation des remèdes maisons ne s'avérait pas ou peu efficace. Cela voulait dire que le cas était plutôt grave.
À cette époque, il y avait également des remèdes «patentés». Il s'agissait de potions ou d'onguents fabriqués par des individus ou des entreprises et qui étaient distribués par des colporteurs itinérants qu'on appelait en langage populaire «pedlers».
Mais de graves épidémies ont emporté la vie de plusieurs de nos aïeux, ce qui prouve que ces médications domestiques avaient leurs limites.
[Voir l'image pleine grandeur]
Souligne le mot dans chaque ligne.
[Voir l'image pleine grandeur]
Extrait de : Recettes indiennes (L'Association des Métis et Indiens Hors Réserves)
Asthme
Ingrédients :
Recette :
******
Cholestérol
Ingrédients :
Recette :
******
Coliques d'enfants
Ingrédient :
Recette :
******
Empoisonnement par les aliments
Ingrédients :
Recette :
******
Foulure
Ingrédient :
Recette :
******
Furoncle ou clou
Ingrédients :
Recette :
******
Infection
Ingrédients :
Recette :
******
Infection et piqûres d'insectes
Ingrédients :
Recette :
******
L'arthrite
Ingrédients :
Recette :
******
Mal de tête
Ingrédients :
Recette :
******
Pour de l'énergie
Ingrédients :
Recette :
******
Pour le foie
Ingrédients :
Recette :
******
Pneumonie
Ingrédients :
Recette :
*******
Sirop pour la grippe
Ingrédients :
Recette :
******
Tonique qui enlève le «point» dans le dos.
Ingrédients :
Recette :
******
Ulcères d'estomac
Ingrédients :
Recette :
******
Un ongle incarné
Ingrédients :
Recette :
******
Johanne Verdon-Labelle Naturopathe
[Voir l'image pleine grandeur]
Bouillon d'oignon
Le bouillon d'oignon fait partie de ces recettes toutes simples et des plus intéressantes constituant la trousse naturelle des premiers soins. Il apporte au corps une proportion intéressante (s'il est préparé à feu doux) de silice et de soufre, mais également de calcium, de potassium, de phosphore, de sodium, d'iode et de fer.
La silice : ce minéral remplit dans le corps diverses fonctions, mais la fonction qui nous intéresse présentement est celle de la désintoxication, plus précisément de la désinfection, puisque la silice est un agent antiseptique. Ce minéral est donc utile au corps particulièrement en cas de rhume, de grippe, d'otite, de bronchite, d'infection urinaire, etc.
Le soufre : c'est un minéral nettoyant, particulièrement utile pour décongestionner le foie et les voies respiratoires. Il aide le corps à se débarrasser d'un surplus de mucus._
Préparation de ce bouillon d'oignon :
Le bouillon d'oignon a un goût légèrement sucré. En général, enfants comme adultes l'acceptent bien. On peut le boire à la tasse ou au biberon.
Quantités suggérées de bouillon d'oignon
Bébés de 6 mois à 1 an : 1/2 à 1 once (15 à 30 ml) trois fois par jour
1 an à 3 ans : 1 à 2 onces (30 à 60 ml) trois fois par jour
4 ans à 7 ans : 2 à 3 onces (60 à 90 ml) trois fois par jour
7 ans et plus : 3 à 6 onces (90 à 180 ml) trois à quatre fois par jour
Adolescents et adultes : 6 à 8 onces (180 à 240 ml) quatre fois par jour
******
Si tu en fais une base de soupe (parce que tout le monde chez toi est grippé) il faudra faire cuire les légumes à la vapeur : carottes, céleri, courgettes, brocoli, très peu de pommes de terre, puis passe le tout au mélangeur.
Il faut également mentionner que l'oignon, qui contient en plus des minéraux, des vitamines et des substances antibiotiques, peut être consommé cru.
L'application d'un cataplasme d'oignon cru ou encore l'utilisation du bain de pieds aux oignons crus peuvent grandement contribuer au rétablissement d'une personne souffrant de douleurs à la vessie (à cause d'une inflammation) s'il est appliqué localement, à la prévention d'un rhume ou d'une grippe par suite de refroidissement.
Savais-tu que :
beaucoup de petites écorchures pourront être soignées et désinfectées avec la pellicule très mince se trouvant entre deux pelures d'oignon. C'est un pansement antiseptique léger et naturel. Il s'agit pour cela d'enlever la première épaisseur de l'oignon et de recueillir délicatement cette pellicule. Une fois appliquée, on la recouvre d'un coton léger ou d'un pansement adhésif.
[Voir l'image pleine grandeur]
Comme les «remèdes de grand-mère» n'avaient aucun pouvoir pour soigner un bras cassé, un pied foulé ou un «tour de rein», alors nos aïeux avaient recours au ramancheur ou à la ramancheuse du canton pour les «remettre sur le piton».
À cette époque, on disait que le ramancheur ou le rebouteur avait un don qu'il avait hérité, d'une façon mystérieuse, à la mort d'un grand-parent.
Les visites de ce personnage étaient très appréciées car en plus de ses talents naturels, il était souvent un très bon raconteur et un amuseur public.
La plus grande richesse du «soigneur» était ses mains. Il pouvait diagnostiquer le mal et le faire disparaître d'un simple tour de main.
Pour les cas plus graves, comme les cassures par exemple, il confectionnait un bandage d'éclisses de bois qu'il entourait ensuite d'un linge. Au besoin, il fabriquait une paire de béquilles. Dans d'autres cas, il recommandait l'usage de cataplasmes ou encore de Uniment, sorte d'onguent bienfaisant.
Le ramancheur offrait ses services gratuitement. Mais, les personnes délivrées de leurs tourments le récompensaient généreusement. À la campagne, on payait avec les produits de la terre. À la ville ou dans les grands villages, on offrait des espèces sonnantes : de cinq à dix dollars.
Sous les yeux écarquillés de certains incrédules, il n'hésitait pas à démembrer une poule ou un chat et à le remettre en état sur-le-champ. Après cet exploit, l'assistance retrouvait la foi et le respect.
Mais les médecins n'appréciaient pas toujours sa présence. Et c'est ainsi que souvent, il était traduit en justice pour pratique illégale de la médecine. Cela voulait dire amendes et parfois prison.
C'est d'ailleurs en partie à cause de ce harcèlement qu'aujourd'hui, on ne rencontre plus de ramancheurs au Québec.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Étonnant?...
pourtant ça marche à tous les coups!
Argenterie
Automobile
Bijoux
Café
Cheminée
Cuisine
Masque antirides
Pinceaux
Plantes
Téléviseur
Thé
Vêtements
******
Sels et huile de bain maison
Mêle à 1 L (4 t.) de gros sel, 4 gouttes d'alcool à friction, 1ml (1/4 c. à thé) de colorant à gâteau et 1 ml (1/4 c. à thé) de parfum.
[Voir l'image pleine grandeur]
Substitution
Une recette nécessite de la cassonade et tu en manques... Pas de panique! 60 ml (4 c. à soupe) de mélasse mélangée à 250 ml (1 t.) de sucre donneront le même résultat.
[Voir l'image pleine grandeur]
Vinaigrette vite faite
Lorsqu'il ne reste qu'un peu de mayonnaise dans le pot, mets-y 60 ml (1/4 de t.) d'huile végétale, un peu de sucre et 1 gousse d'ail broyée. Agite bien. Conserve-la au réfrigérateur. Cette merveilleuse vinaigrette se sert sur une salade d'épinards et de champignons.
[Voir l'image pleine grandeur]
Pour trouver la règle de grammaire :
[Voir l'image pleine grandeur]
Pour trouver la règle de grammaire :
[Voir l'image pleine grandeur]
Tous les exercices suivants sont des règles provenant de la «Grammaire simplifiée»
Explication du jeu
Amuse-toi bien!
******
Note au formateur ou à la formatrice :
Voir l'avant-propos pour des suggestions.
Grammaire simplifiée pages 3-5-6
Choix de mots demandés :
bonnets, lentilles, troc, levons, appel, externes, avis, hottée, paysage
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 10
Choix de mots demandés :
édam, tant, la, api, ému, ode, rhum, lasso, laitue, halte, nom, septembre, dent, échec, thé, écru
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 11
Choix de mots demandés :
nez, tes, train, sac, lys, oison, emmêler, avoir, sec, doux, les, ébène, léopard, été. roses, endos
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 12-114
Choix de mots demandés :
mentionna, trompette, lancinement, éduque, émulsif, unau, endos
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 13
Choix de mots demandés :
régent, dompte, appris, mont, lèche, emmènent, lavande, ubac, embrasement, gomme
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 6-7-14-15
Choix de mots demandés :
suspect, harmonie, lampion, emplacement, penser, allure, aucune, rejet
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 16
Choix de mots demandés :
or, pomme, en, Luc, naja, rot, mémo, enjeu, repus, pur, occlus
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 17
Choix de mots demandés :
un, napperon, mur, lettres, masseuse, objectif, nid, ou, électeur, chaud, mule
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 72
Choix de mots demandés :
misère, nomme, tunnel, respect, écologique, idole, adjacent, emprunt, dommage, lourde, nuque, tremble, emmène
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 53
Choix de mots demandés :
tonne, année, tond, aspect, impair, if, elles, chèque, femme, doux, quille, lu, famille, connu, jour, les, actif, immédiat, il, foin, un
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 20
Choix de mots demandés :
rituel, génial, emmenas, es, lynx, nul, édifice
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 21
Choix de mots demandés :
nuage, son, orale, exemple, impôt, lune, dingue, note, menu, éjecte, noce, entrée, mulot, sandale, ira, fleur
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 24
Choix de mots demandés :
rye, ouille, mil, brun, lied, espiègles, extra, nul
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 25-50
Choix de mots demandés :
saoul, rejet, longtemps, out, ingrat, nuée, lundi, date, entra, ma, ennemi, époux, ulule, pied, lueur, senteur
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 28-30
Choix de mots demandés :
épinard, étiquette, endure, bordure, ramollissant, lupus, enfila, plus, lotissant, viennent, trapu, suie, étroit, seau, toussa, museau, échappement
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 87
Choix de mots demandés :
saboteur, travaille, légumineux, jappement, enfonceront, emprisonne, urcéolé
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 106
Choix de mots demandés :
yard, étendront, tordue, lessiveuse, ôtas, moyennement, narcotique, normalement, armement
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 107
Choix de mots demandés :
nullement, yacht, essayeuses, opportun, sommet, lyrique, sévis, nord, sinus, yole, mousson, évidemment
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 108
Choix de mots demandés :
nuques, honorifiques, promesses, sodés, hardiment, Scandinaves, occultes, onomatopées, lendemains, momentanément, empiffrent, omelettes, esclandre
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée page 121
Choix de mots demandés :
édam, redondance, vendu, adjectif, entasse, sucre, es, survivants, bibliothèque, donnant, lugubre
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Écris le mot qui convient dans les phrases suivantes :
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
* Association des Métis et Indiens Hors Réserves, Recettes indiennes.
* Desautels Yvon, Les coutumes de nos ancêtres.
* Girard Pierre, Poirier Gilles, Pouliot Diane, La grammaire simplifiée. Éditions Renouveau pédagogique, 1994.
* Les p'tits trucs de Louise. Magazine Le Lundi.
[Voir l'image pleine grandeur]
Selon Larousse, la superstition peut être;
1- Une déviation du sentiment religieux, fondée sur la crainte où l'ignorance qui prête un caractère sacré à certaines pratiques. 2- Une croyance à divers présages tirés d'événements forfaits. 3- Un attachement excessif.En fait, les superstitions sont nées de l'anxiété des gens qui n'avaient aucun contrôle face aux malheurs qui venaient parsemer leurs vies.
Encore aujourd'hui de nombreuses superstitions se transmettent sous forme de dictons faciles à retenir.
Qui n'a pas entendu;
Si l'été est pluvieux.
L'hiver est rugueux.
Hirondelles dans les nuages
Sont excellent présage
Quand le saule est argenté
Va vite t'abriter.
Si certaines superstitions s'expliquent aujourd'hui par le fruit d'observations de l'homme, d'autres demeurent cependant plus poétiques que réalistes.
Le plus souvent, ces croyances sont nées de l'anxiété des gens face à un avenir sur lequel ils n'avaient aucun pouvoir. La superstition est donc un moyen par lequel la population essayait d'avoir une forme d'assurance sur le court chemin qui mène de la naissance à la mort. Ainsi, on tentait d'expliquer les malheurs que le destin nous réservait.
À vos souhaits :
En 50 avant J.-C, César Thiberius se promenait à bord de son chariot et criait «À vos souhaits» à chaque fois qu'une personne éternuait. Ces vœux provenaient de la crainte d'une maladie mortelle qui sévissait à cette époque. On pensait alors que les risques de contracter cette maladie diminuaient dès que l'on exprimait ces vœux.
La main devant la bouche lorsqu'on baille :
Cette superstition a son origine dans une croyance irlandaise. En plaçant la main devant la bouche, on empêche le diable de rentrer dans le corps et de s'y installer.
Ne pas laisser des fleurs dans la chambre d'un malade :
La source de cette croyance est religieuse. Des histoires racontent que le diable se cache dans les plantes et attaque le malade pendant la nuit sans que celui-ci puisse se défendre.
[Voir l'image pleine grandeur]
Le mal de tête :
À la fin du XVIIe siècle, l'un des moyens utilisés pour soigner le mal de tête consistait à planter un clou dans le crâne. C'est en quelque sorte l'origine de la lobotomie.
Le sel :
Jeter du sel par-dessus son épaule gauche pour conjurer le sort vient de la croyance populaire que le diable se place toujours de ce côté. En agissant ainsi, le diable reçoit donc le sel directement dans les yeux.
Ne jamais placer ses souliers sur une table :
Il ne faut jamais placer ses souliers sur une table avant d'aller travailler : on pourrait avoir une mauvaise journée ou même perdre son emploi. Cette croyance a pour origine le fait qu'on mettait les souliers du mort sur son cercueil.
Lancer des confettis sur les mariés :
Le rituel original consistait à lancer du blé sur la mariée seulement. Ce geste se voulait un symbole de fertilité. Comme le blé donne le pain, ainsi la mariée donnerait naissance à une famille. Aujourd'hui, les confettis ont remplacé le blé et nous ne faisons plus la distinction entre la mariée et le marié.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Place ces mots dans la grille de la page suivante. Le mot «LÉGENDE» est déjà placé. À la fin , il te restera un mot.
2 | le |
4 | âgée |
5 | femme |
6 | chasse |
7 | légende |
8 | sorcière |
9 | événement |
10 | diabolique |
11 | transformer |
Solution : ________
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Maintes superstitions se rapportent aux chiffres trois, sept et treize. Ceux-ci peuvent être considérés comme mystiques, porte-bonheur ou néfastes.
[Voir l'image pleine grandeur]
Le chiffre trois caractérise une infinité de superstitions tant bénéfiques que maléfiques. Ainsi, on prétend que le chiffre trois et ses multiples portent chance, que l'utilisation de nombreux remèdes nécessitent la répétition de certains gestes à trois reprises, que «le trois fait le mois.» C'est-à-dire que les événements qui se produisent le trois auront une influence sur le reste du mois. Le chiffre trois est employé dans le proverbe suivant : «jamais deux sans trois». On pense que le trois a gagné sa connotation négative parce que Pierre renia trois fois le Christ. Mais une autre explication plus mystique en fait un chiffre bénéfique car, le trois est le symbole de la vie puisque la naissance demande trois personnes : la mère, le père et l'enfant.
[Voir l'image pleine grandeur]
L'origine du chiffre sept réside dans un passé lointain et obscur car il fait référence à la création du monde qui aurait pris sept jours. Dans la vie quotidienne, le sept représente un porte-bonheur. Ainsi, la naissance d'un septième enfant mâle précédé de six frères consécutivement signifie une chance pour lui car il reçoit un don de guérison ou de clairvoyance. Aussi lorsque la date de naissance d'une personne se divise par sept, c'est signe qu'elle aura de la chance toute sa vie. Par contre, le sept a aussi une signification négative. Selon la croyance populaire, si tu brises un miroir, tu connaîtras sept ans de malchance.
[Voir l'image pleine grandeur]
Le chiffre treize est généralement perçu comme malchanceux et néfaste. Nous pouvons donc observer que la plupart des édifices publics ne portent pas de chiffre treize. En Beauce, treize personnes assises à une table est un présage de mort. De façon générale, on suggère de ne pas entreprendre de voyage le treizième jour du mois et d'être prudent lors d'un vendredi treize.
Dans notre société, les chiffres trois et sept possèdent des vertus bénéfiques alors que le chiffre treize demeure maléfique, dans tous les cas.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 106-107-108
Pour les mots suivants, trouve un synonyme.
[Voir l'image pleine grandeur]
Pour les mots suivants, trouve un antonyme.
[Voir l'image pleine grandeur]
Pour les mots suivants, trouve un homophone.
[Voir l'image pleine grandeur]
Replace les syllabes en ordre pour former les mots.
[Voir l'image pleine grandeur]
Replace en ordre les lettres suivantes pour former un mot.
[Voir l'image pleine grandeur]
As-tu souvent le hoquet? C'est certainement un signe que quelqu'un pense à toi, en bien ou en mal. Pour cesser de hoqueter, voici quelques suggestions qui peuvent t'aider. Il te suffit de choisir celle qui te convient le mieux :
Si c'est ton ami qui a le hoquet, tu peux l'en débarrasser grâce aux petits trucs suivants :
Tous ces procédés n'ont qu'un seul but : mettre fin au hoquet. À toi de choisir le plus approprié pour toi ou ton ami.
Pour répondre aux questions suivantes, réfère-toi au texte «Le hoquet».
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Un parapluie ouvert dans une maison ne doit jamais être porté sur la tête , dit-on. Le geste pourrait entraîner un malheur mortel affirment certains. D'autres pensent que le diable viendra alors envahir l'âme de l'auteur du geste durant son sommeil. Plusieurs témoignages nous le confirment.
Quelle est la nature des mots soulignés?
Un parapluie ouvert dans une maison ne doit jamais être porté sur la tête, dit-on. Le geste pourrait entraîner un malheur mortel affirment certains. D'autres pensent que le diable viendra alors envahir l'âme de l'auteur du geste durant son sommeil. Plusieurs témoignages nous le confirment.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 20-24
Un jeune homme qui passe sous une échelle risque d'être malchanceux. S'il croise aussi un chat noir, alors il connaîtra les pires malédictions.
[Voir l'image pleine grandeur]
Une ancienne croyance dit que l'araignée est porteuse de chance. En l'écrasant avec ton doigt, tu obtiendras un gain d'argent.
[Voir l'image pleine grandeur]
Grammaire simplifiée pages 3-6
Pour découvrir le code secret, remplace chaque chiffre par la lettre correspondante de l'alphabet.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Mets la lettre correspondante pour compléter chaque superstition.
A- Avoir sept ans de malchance.
B- Devenir riche.
C- Éloigner les vampires.
D- Se chicaner bientôt.
E- Recevoir la visite d'une dame.
F- Aimer un peu,beaucoup, passionnément.
G- Enterrer l'autre.
H- Entendre le bruit de la mer.
I- Être fertile.
J- Avoir une belle température le jour de ses noces.
[Voir l'image pleine grandeur]
Le Bonhomme Sept heures enlève les enfants qui ne sont pas au Ut à sept heures (19 h). Il se cache sous le perron et, à l'heure fatidique, masqué et muni d'une poche dans laquelle il dépose les enfants dissipés, il pénètre dans la maison.
Il s'agit, bien entendu, d'un récit colporté par les parents qui veulent se faire obéir de leurs enfants. Le nom du personnage proviendrait du terme anglais «bone setter» qui signifie ramancheur et prendrait son origine dans la région de l'Estrie.
Le «bone setter» allait souvent, pour des raisons de commodités, exercer son art à domicile après le retour du client à la maison, soit vers les sept heures du soir, ce qui a, sans doute, inspiré la légende.
[Voir l'image pleine grandeur]
Trouve deux mots de même famille que ceux soulignés dans le texte précédent.
[Voir l'image pleine grandeur]
Il était une fois une vieille dame solitaire. Elle vivait seule avec son chat noir. Les habitants du village avaient peur de cette femme. Ils croyaient qu'elle pratiquait la magie noire. Ils étaient persuadés que cette dame âgée était une sorcière. Ils la soupçonnaient de se transformer en chat noir, de rôder la nuit autour de ses victimes et d'accomplir ses méfaits. Ainsi, dès qu'un événement malheureux se produisait dans la communauté, elle était accusée.
Un jour, les habitants du village ont décidé de faire la chasse à cette sorcière. Alors, cette vieille dame solitaire et son chat noir ont été condamnés à mourir.
Depuis ce jour, cette légende persiste parmi nous. Les gens craignent toujours les sorcières, les chats noirs et leurs pouvoirs diaboliques.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Horizontal
Vertical
[Voir l'image pleine grandeur]
Choix de mots
accroc, an, araignée, as, Asie, bâillement, bouquet, bu, but, cerne, el, elles, est, et, étal, fois, innéité, irréel, lu, maux, ni, quêteux, rare, ru, sens, st, tentacules, trèfle, urne
Horizontal
Vertical
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
* Des Ruisseaux Pierre, Dictionnaire des croyances et des superstitions. Éditions Triptique, Montréal, 1989, 225p.
* Girard Pierre, Poirier Gilles, Pouliot Diane, La grammaire simplifiée. Éditions Renouveau pédagogique, 1994.
* Lasne Sophie, Gaulthier André Pascal, Dictionnaire des superstitions. Tchou éditeur, 1980, 316p..
* Waring Philippa, Dictionnaire des présages et des superstitions. Québec/Amérique, 1983, 272p.
CAB
290, avenue Des Conseillers
Iberville (Québec)
J2X 1Z8
Carole Bégin (responsable) (514) 347-1172
CAHY
125, rue Principale
Granby (Québec)
J2G 2T9
Nicole Ekdom (responsable) (514) 378-9788
CALM
2005, du Pont
Marieville (Québec)
J3M 1J8
Marcel Barbier (responsable) (514) 460-5433
Comité ALA
12, rue Sainte-Marie
Lacolle (Québec)
J0J 1J0
Gilles Poirier (responsable) (514) 246-4131
Organisme responsable de la distribution :
CEPA
68A, Salaberry Sud
Châteauguay (Québec)
J6J 4J5
Lise Paradis (responsable) (514) 699-9955
Ont collaboré à ce document de travail
Marcel Barbier
Carole Bégin
Denise Bégin
Nancy Bilodeau
Gisèle Bricault
Denise Duval
Nicole Ekdom
Marie-Paule Fournier
Ariane Meunier
Lise Paradis
Gilles Poirier
France Tétreault