Table des matières

Présentation

L'an dernier, nous avons conçu le document Choisis-Sons, niveau débutant. Ce document venait répondre à un besoin exprimé tant par les participants et les participantes que par les formatrices, soit du matériel permettant le travail individuel.

Le document se proposait comme du matériel pouvant servir par exemple à combler des lacunes suite à une absence prolongée, ou à la tenue d'atelier libre ou, encore, à des participants et des participantes qui désirent renforcer leurs apprentissages.

Le Choisis-Sons, niveau intermédiaire s'inscrit dans la continuité de cette démarche. À l'Atelier des lettres, les participants et les participantes sont répartis-es dans des ateliers de trois niveaux. Les niveaux de difficultés et les besoins varient d'un groupe à l'autre.

La démarche du présent document, le Choisis-Sons, niveau intermédiaire a donc été conçu à partir des besoins du niveau intermédiaire1 ainsi que Des sons en progression2 de la méthode phonétique.

Il nous apparaît primordial de spécifier que, tout comme pour le Choisis-Sons, niveau débutant, nous considérons que le matériel et la démarche proposés dans ce document-ci sont complémentaires au travail en ateliers et ne peuvent le remplacer. La démarche de groupe privilégiée en éducation populaire n'est ici aucunement remise en question.

Objectifs

Le but poursuivi lors de la création de ce document a été de fournir du matériel de base permettant de développer un modèle de travail individuel pour les participants et les participantes de niveau intermédiaire.

L'objectif principal de cette démarche est de favoriser le développement de l'autonomie et de la prise en charge des apprentissages par les participants et les participantes. Objectif que l'on retrouve dans les groupes populaires d'alphabétisation.

La démarche proposée permet aux participants et aux participantes de « pratiquer les sons » déjà abordés en atelier. Elle est conçue afin que les participants et les participantes puissent travailler de façon individuelle et autonome.

Tout au long de la démarche le rôle de la formatrice, bien que demeurant secondaire, sera de soutenir les participants et les participantes, de les enligner et de favoriser le transfert des acquis. Nous croyons que le matériel élaboré à partir de cette démarche peut devenir un outil intéressant pour développer l'auto-évaluation.

Contenu

Vous trouverez dans ce document 22 textes composés à partir des 26 sons du niveau intermédiaire3. Chacun des textes illustre une thématique particulière. Par contre, aucun texte n'a été écrit pour les sons « eu », « ieur » JJJ et ZZZ car leur banque de mots est insuffisante.

Faisant suite aux textes, vous trouverez une série d'exercices élaborés à partir du son « in » (en lien avec le texte intitulé « La serveuse »). Choisis-Sons, niveau débutant portait essentiellement sur des exercices de décodage de sons et de compréhension. Comme au niveau intermédiaire, il y a une amorce de différentes notions, celles-ci sont comprises dans la démarche d'exercices. Ainsi, le Choisis-Sons, niveau intermédiaire contient des exercices de compréhension, de sons et de notions. On y retrouve entre autres les notions de synonymie, de genre, de nombre, de nature des mots, de structure de phrases, d'ordre alphabétique.

Pour pouvoir aborder le travail individuel, les participants et les participantes devraient:

  1. avoir déjà abordé le son en atelier
  2. maîtriser le genre d'exercices proposés
  3. connaître les principes d'auto-correction

Un des principes du fonctionnement en alphabétisation est la « continuité ». Les participants et les participantes doivent se familiariser avec la démarche. Une fois à l'aise avec celle-ci, ils et elles seront plus en mesure de progresser en toute confiance. Il nous apparaît important que chaque son soit « travaillé » avec le même type d'exercices. Alors les participants et les participantes pourront passer facilement d'un document à l'autre. Pour y arriver ces types d'exercices devraient, au préalable, être travaillés en atelier, au moins pendant une session.

Utilisation

D'abord vous devez, en suivant la série d'exercices proposés, développer des exercices semblables qui seront en lien avec les autres textes. Les séries d'exercices doivent être indépendantes les unes des autres afin de faciliter le choix des participants et des participantes. Évidemment, nous vous incitons à enrichir la série d'exercices de votre propre cru.

Pour la correction, nous vous suggérons de faire un document d'autocorrection. Pour ce faire, il s'agit de photocopier la série d'exercices et d'y inscrire les réponses. Afin de faciliter le repérage, les réponses seront d'une autre couleur. Ce document doit être clairement identifié afin qu'il n'y ait pas de méprise. L'idéal serait de le photocopier sur du papier couleur. Si c'est le choix que vous faites, nous vous invitons à choisir une couleur très pâle puisqu'il est plus difficile de lire un document imprimé sur du papier de couleur vive.

Nous vous suggérons de conserver le matériel dans un endroit où les participants et les participantes auront accès librement. Ainsi ils et elles pourront choisir un document et travailler de façon autonome, sans dépendre de qui que ce soit.

Étapes de travail

Les participants et les participantes choisissent individuellement un document qui porte sur un son et un thème précis. Ils et elles y travaillent à leur propre rythme. A différentes étapes, le document les invite à rencontrer une formatrice afin de vérifier si tout va bien. C'est lors de ces rencontres que la formatrice vérifie : la compréhension du texte, le décodage, la compréhension des consignes et le processus d'auto-correction.

Il est à noter qu'au début, peut-être certaines personnes seront-elles tentées de transcrire les réponses directement du corrigé. Il faudra donc intervenir précisément sur les principes d'auto-correction. Ces principes seront intégrés au fur et à mesure que les participants et les participantes se familiariseront avec le matériel et la démarche.

Notes sur les textes

Le degré de difficulté du niveau intermédiaire varie selon les participants et les participantes qui le composent. Certains et certaines en sont à renforcer leur analyse et leur compréhension de texte, d'autres peuvent éprouver des difficultés de décodage tandis que d'autres en sont plutôt à travailler les notions en lien avec leurs besoins plus précis en écriture. La notion de niveau intermédiaire demeure donc plurielle.

Les textes ont été conçus à partir des préoccupations des participants et des participantes du groupe de niveau intermédiaire de l'Atelier des lettres. Nous avons fait un remue-méninges de thèmes au sujet desquels ils et elles aimeraient lire. De cette consultation sont également ressortis différents genres rédactionnels tels la poésie et la correspondance. Les textes ont été soumis aux participants et aux participantes puis réajustés selon leurs commentaires.

Les textes que nous présentons ont été composés à partir des besoins généraux d'un groupe de niveau intermédiaire. Certains textes sont plus longs que d'autres et le degré de difficulté varie d'un texte à l'autre. En gros, ils se veulent le reflet d'un groupe hétérogène comme nous les connaissons.

Voici un tableau des thématiques des textes. Vous y trouverez la liste des thèmes et des sons de chacun des textes.

Tableau thématique

Thème / Titre du texte / Son

Les personnes âgées / Tante Gaby / « an »

Le respect / Lettre à ma mère / « é »

Le racisme / Alvaro / « è »

L'amour / L'attente / « eur »

L'itinérance / Le mendiant / « ian »

Le temps / Le temps / « ié »

La zoothérapie / Babette / « iè »

Les médicaments / Un remède à tout? / « ien »

L'amour / Joyeuse poésie / « ieu »

La famille d'accueil / La petite Camille / « ill »

L'analphabétisme / La serveuse / « in »

Le harcèlement sexuel / Non, non, j'ai dit NON! / « ion »

Le chômage / Encore au chômage / « o »

Le logement / On s'organise sur la rue Roy / « oi »

Le déménagement / Lettre à une amie / « oin »

La violence conjugale / Le départ / « oir »

L'alimentation / La cuisine collective / « our »

Le suicide / Le suicide / « ui »

L'amitié / La fête / FFF

L'intolérance / La chicane / GGG

La déprime / La mauvaise nouvelle / KKK

Famille monoparentale / Mère malgré tout / SSS

Textes

Tante Gaby

Tante Gaby habite seule dans son logement. Elle vit au troisième étage. À partir du mois de novembre, Gaby sait qu'elle ne sortira plus souvent. Elle déprime juste à penser que l'hiver s'en vient.

Gaby a peur de tomber dans les escaliers. Les trottoirs sont trop glissants. Elle pourrait se briser une hanche. À soixante-dix ans, une fracture c'est grave. À chaque année, elle s'enferme jusqu'au printemps.

Ce qui l'embarrasse, c'est de dépendre des autres. Des fois, elle a besoin de quelque chose. Elle n'ose pas le demander. Gaby a peur de déranger, il y a des semaines où elle ne voit personne. Elle se sent seule.

Hier, son neveu André est venu la voir. Il n'a pas beaucoup d'argent. Son logement lui coûte trop cher. Ça ferait son affaire de payer moins cher de loyer. Il a demandé à Gaby de le prendre comme chambreur.

André trouve important de s'entraider. Il pourrait aider Gaby à faire ses emplettes. Elle ne serait plus seule. Elle se sentirait plus en sécurité.

Depuis ce temps André et Gaby vivent ensemble. Les deux sont très contents de se donner un coup de main.

Lettre à ma mère

Joliette, 10 mai 1994

Chère maman,

Hier, j'ai reçu votre carte de fête. J'ai été assez ému quand je l'ai lue. J'étais tellement content que ça m'a fait pleurer.

Je veux vous remercier pour tout ce que vous avez fait. Vous êtes une mère fantastique. Toujours présente à m'écouter, a me consoler avec tant de patience.

Je sais que je n'ai pas toujours été quelqu'un de facile. C'est maintenant que je m'en aperçois. Quand j'ai fait des gaffes, voue ne m'avez pas jugé. Vous respectez toujours mes choix, même quand vous ne les comprenez pas. Ça me fait chaud au c œ ur de voir que vous êtes encore à mes côtés.

Jamais je ne vous ai dit que je suis fier de vous avoir comme mère. A quarante ans, il esta peu près temps!

Je vous aime très fort.

Mille baisers, Raymond

Alvaro

Alvaro est Chilien. Il vient du Chili, un pays d'Amérique du Sud. Il y fait toujours chaud, il y a la mer aussi. Pour leur protection, Alvaro et sa famille ont fui leur pays. Alvaro, sa femme et ses trois enfants sont des réfugiés. Depuis treize mois, ils vivent au Québec.

À leur arrivée, ils parlaient espagnol. Ils ont commencé à apprendre le français. C'était nécessaire. Au début, ils avaient de la misère à comprendre. Maintenant, ils peuvent faire la conversation avec leurs voisins. Ils comprennent mieux les lettres qu'ils reçoivent par la poste ou de l'école.

Alvaro travaille au restaurant, Le Poulet du coin. Il fait la livraison, pour un maigre salaire. Quelquefois, il est très découragé. Des clients lui ferment la porte au nez, sans dire merci. D'autres le traitent de paresseux, si la livraison a été longue. D'autres encore, le traitent de voleur s'il fait une erreur en remettant la monnaie. Souvent, on lui parle de façon très bête, sans respect.

Alvaro sait que plusieurs personnes s'énervent juste parce qu'il est immigrant. Il le sent tellement. Ça paraît dans leurs yeux. Sa femme et ses enfants ressentent la même chose que lui. Des gens les détestent à cause de leur accent ou de leur teint foncé. Le racisme leur fait beaucoup de peine et leur cause beaucoup de problèmes.

Parfois Alvaro s'ennuie de son pays. Il comprend que le monde a peur parce qu'il est différent. C'est quand même difficile. Alvaro et sa famille ont quelques bons amis québécois. Des amis qui les aiment et les apprécient pour ce qu'ils sont. Ça les aide beaucoup.

L'attente

Hubert est assis près de la fenêtre. Il est là depuis neuf heures ce matin. Hubert attend. En principe, ça devrait être pour aujourd'hui. Il est nerveux. Son cœur bat très fort.

S'il fallait que le facteur passe devant sa porte sans arrêter. Qu'il oublie ou qu'il fasse une erreur. Quelle horreur! Juste à y penser, Hubert vient tout en sueur.

Hubert prend une cigarette pour se calmer. C'est la dernière du paquet. Quel malheur! Hubert est un gros fumeur. Il se demande s'il a le temps d'aller au dépanneur. Non, il a trop peur de manquer le facteur.

Le voilà, le facteur tourne le coin de la rue. Hubert sent la chaleur lui monter au visage. Ça y est. Il entend le bruit de la boîte aux lettres. Enfin!

Hubert sort trois enveloppes de la boîte. Il y a un compte de Bell, une lettre de son frère qui vit à Chicoutimi. Et, ce qu'il attend depuis ce matin. Vite, il déchire l'enveloppe et sort la lettre. C'est une lettre de Sonia, quel bonheur!

Le mendiant

Paul est debout sur le coin de la rue. Il a les pieds gelés. Il fait très froid. Ça fait deux heures qu'il tend la main. Il est patient.

En souriant, il demande un peu de monnaie aux passants. Les gens qui passent le regardent avec méfiance. Son manteau n'est pas très propre. Il n'est pas rasé. Deux enfants passent. Ils le regardent en riant. Un marchand le pousse en lui criant des bêtises.

Peut-être que Paul va être chanceux. Peut-être qu'un client d'un magasin ou un étudiant de l'université va passer et lui donner cinquante sous. Avec ce qu'il a déjà ramassé, il va pouvoir se payer un café. Avec ça, il va se réchauffer.

« S'il-vous-plaît madame, s'il-vous-plaît monsieur ». Les gens n'ont pas confiance. Ils passent loin de lui. Ils évitent le regard de Paul. Ils sont mal à l'aise.

Ce soir Paul va aller dormir dans un refuge pour personnes itinérantes. Comme hier soir. Comme demain soir probablement.

Le temps

Aujourd'hui c'est le premier janvier. Jean-Paul sent une petite inquiétude. Il trouve que le temps passe trop vite. Bientôt, le 21 février, ça va être sa fête. Jean-Paul va avoir soixante ans. Il n'ose pas regarder le calendrier.

Il pense au passé. Il a toujours habité le même quartier. Il l'a vu changer. Il y a développé de belles amitiés.

À dix-sept ans, son père l'amenait travailler au chantier. Ils étaient ouvriers. Le patron ambitionnait sur les employés. Jean-Paul n'aimait pas ça. Il s'est fait congédier.

À vingt-cinq ans, il a appris un autre métier. Il est devenu menuisier. Il s'est associé avec son cousin. Ils ont ouvert un atelier.

À trente ans, il s'est marié avec Aline. Ils ont eu deux enfants. Son garçon est devenu garde-forestier. Sa fille travaille dans une pâtisserie de la rue Cartier. Jean-Paul et Aline ont maintenant trois petits-enfants.

Jean-Paul pense au temps où ses enfants étaient des écoliers. Ça passe tellement vite. Aline trouve que Jean-Paul pense trop au passé. Elle lui dit toujours de profiter de la vie, maintenant. Elle lui dit de profiter de tout ce qui passe. Aline a bien raison.

Babette

Babette est une chienne Labrador. Elle est grosse et blonde. Elle a de beaux grands yeux bruns. Madame Larivière l'adore. Tous les jours, elles vont se promener dans le parc. Babette suit Madame Larivière partout. Elle branle toujours la queue. Le soir, elle se couche à ses pieds.

C'est la sixième année qu'elles vivent ensemble. Babette est une bonne gardienne. Avec elle, Madame Larivière se sent en sécurité. En plus, ça lui fait quelqu'un à qui parler.

Babette est couchée devant la cuisinière. Depuis ce matin, elle n'a pas bougé. De temps en temps, elle soulève une paupière. Madame Larivière est inquiète. Elle touche le nez de sa chienne. Il est tiède. Peut-être que Babette a de la fièvre. Depuis hier, elle n'a presque pas touché à son assiette. Ce n'est pas normal.

Madame Larivière est très énervée. C'est la première fois que Babette est malade. Elle téléphone au vétérinaire. Il n'est pas inquiet. Il dit à Madame Larivière que ce n'est pas grave. C'est à cause du vaccin qu'elle a reçu la semaine dernière. Ce sont les effets secondaires. Madame Larivière raccroche. Elle est fière. Elle ne voudrait pas qu'il arrive quelque chose à sa chienne.

Un remède à tout?

Damien est assis à la table. Il regarde les petites fioles. Il y en a plusieurs. Les fioles sont pleines de médicaments. Des pilules roses, blanches, vertes. Bientôt, il n'y aura plus de place sur la table.

Il avale une pilule rose pour dormir. Une blanche pour rester debout pendant la journée. Une verte pour avoir plus d'appétit. Une rouge pour mieux digérer. Une autre contre la constipation. Et c'est comme ça à tous les jours. Damien pense que les pharmaciens doivent être très riches.

Damien prend beaucoup de médicaments dans une journée. Il ne sait plus combien. Les rouges, deux ou trois ? Les vertes, avant ou après le dîner? Il doit faire très attention pour ne pas se tromper. À la longue, les pilules ne font plus rien. Il faut en prendre des plus fortes ou en prendre encore plus. Ça n'a pas de sens. Il devient dépendant.

Damien prend trop de pilules. Il le sait bien. Il en a plein le dos de se bourrer de médicaments. Comment les gens faisaient-ils dans l'ancien temps? Damien sait que les Amérindiens se guérissaient avec des herbes. Damien se demande s'il y a d'autres moyens.

Joyeuse poésie

La couleur de ses yeux
Son regard malicieux
parfois curieux
souvent audacieux
me fait penser
à quelque chose de mystérieux

Son allure gracieuse
Sa peau soyeuse
Sa bouche délicieuse
me fait penser
à une pierre précieuse

C'est avec sérieux
Que je pense à nous deux
J'espère qu'ensemble on deviendra vieux
Qu'on sera toujours heureux
Que jamais on ne se dira adieu

La petite Camille

Camille est une jolie petite fille de six ans et demi. Elle aime l'école et jouer aux quilles, le dimanche après-midi.

Camille est la filleule de Lorraine. Elle vit avec Lorraine depuis un an et demi. Sa maman ne peut pas la garder. Elle n'est pas capable pour le moment.

Camille trouve sa marraine Lorraine très gentille. Souvent Lorraine fait des surprises à Camille. Elle lui prépare son dessert préféré, la crème glacée à la vanille avec du sirop d'érable. Elle lui donne des nouvelles billes pour sa collection.

Des fois, Camille va passer la fin de semaine chez sa maman. Elle aime ça. Camille raconte plein de secrets à sa mère. Elles jasent beaucoup ensemble. Sa maman lui apprend à tricoter avec des aiguilles et de la laine mauve. L'hiver, elles s'habillent chaudement et vont patiner au parc.

Camille est contente. Avant sa mère pleurait beaucoup, elle criait souvent aussi. Maintenant, elle est presque toujours de bonne humeur. On dirait que le soleil brille dans ses yeux. Camille aime beaucoup sa maman.

La serveuse

Louise est serveuse au Coq rôti de la rue Sainte-Catherine. Il est midi et le restaurant est plein. Elle va de table en table pour prendre les commandes.

Vite, Louise va dans la cuisine. Elle dit les commandes à Sylvain, le cuisinier. Vite, elle retourne dans la salle à manger. Dans une main, elle a son cabaret rempli de verres d'eau et de pain. Dans l'autre main, elle a les menus pour les nouveaux clients.

Louise n'arrête pas deux secondes. Les gens sont pressés. Ils ont très faim. Certains clients sont impatients. Avec le sourire, elle leur fait comprendre qu'ils seront les prochains servis. C'est comme ça à tous les midis. Elle court à gauche et à droite. Louise a mal aux reins à la fin de la journée.

Il y a une chose que Louise trouve difficile : se rappeler toutes les commandes. Quand elle sert vingt personnes en même temps, ce n'est pas facile. Heureusement, elle a une bonne mémoire. Mais des fois, elle oublie des commandes ou elle se trompe. Hier, des clients se sont plaints. Elle les avait oubliés.

Louise a un rêve. C'est d'être capable d'écrire les commandes sur un petit calepin. Ça serait tellement plus simple.

Sylvain, le cuisinier, essaie de la convaincre d'aller à l'école. Louise répond toujours: « Peut-être, je vais y penser ». Elle se trouve un peu vieille à quarante-cinq ans pour apprendre à lire et à écrire.

Non, non, j'ai dit NON!

Johanne trouve une petite enveloppe dans sa boîte aux lettres. Elle l'ouvre et lit :

Rendez-vous à 8 heures
au restaurant Le Carillon.
J'ai fait la réservation.

Johanne soupire en déchirant la lettre. Elle la jette à la poubelle. À toutes les semaines, son voisin Robert lui envoie une invitation. Restaurant, théâtre, cinéma. À toutes les semaines, Johanne refuse. Ça fait six mois que ça dure.

Johanne ne sait plus comment dire à Robert qu'elle n'est pas intéressée. Elle lui a dit très gentiment. Il a continué. Elle lui a dit poliment. Il a continué. Elle lui a dit froidement. Il continue. Johanne se demande jusqu'où il va aller. Elle connaît l'intention de Robert. Elle se sent mal à l'aise.

Robert trouve toujours un million d'occasions pour essayer d'entrer chez elle. Il lui demande un service, une information. Il fait exprès pour passer près de sa fenêtre. Il est toujours là à l'observer comme un espion. Des fois, elle a la sensation qu'il la suit. Johanne prend ses précautions.

Quand il peut, Robert tasse Johanne sur le pallier. Il en profite aussi quand ils se croisent dans l'escalier. Tous les moments et tous les endroits sont bons pour la harceler.

Juste à y penser, Johanne a des frissons. Elle ressent de l'aversion pour Robert. Elle veut régler la situation. Elle cherche une solution.

Encore au chômage

Paul travaille à l'hôpital Rosemont depuis un an. Il s'occupe de l'entretien de la cafétéria. Paul adore ça. Il arrive à tous les jours avec le sourire. Il est drôle. Il fait rire tout le monde avec ses farces. Paul est le comique de la place. Les gens l'aiment beaucoup.

Aujourd'hui, Paul est en colère. Il est assis à une table. Il boit un café. Il a vu la patronne avant la pause. Elle l'a fait venir dans son bureau. Elle avait une mauvaise nouvelle. Après Noël, ils vont couper des postes.

Cinq personnes vont perdre leur emploi. C'est Paul qui est le nouveau de la place. C'est lui le dernier engagé. C'est lui le premier congédié.

Encore au chômage. C'est pas un cadeau. Paul a travaillé dans des restaurants, des hôtels et des magasins. À chaque fois, les patrons ont sorti leurs gros ciseaux. Ils ont coupé. À chaque fois, Paul a perdu son emploi. Il a été au chômage et à l'aide sociale.

« C'est à cause des coupures dans le budget » disent les patrons. Depuis dix ans Paul a entendu ça beaucoup trop souvent. Il ne le croit plus.

Paul en a plein le dos. Pour une fois qu'il avait un emploi qu'il aimait. Pour une fois qu'il ne se faisait pas exploiter.

On s'organise sur la rue Roy

Richard, Josée et Rolande sont voisins. Ils habitent le même immeuble sur la rue Roy. Ils ont des problèmes avec Monsieur Boyer, leur propriétaire.

Ça fait six mois qu'il leur fait des promesses. En juillet, il a dit à Richard qu'il fournirait la peinture pour son logement. Il doit également réparer la toiture. À chaque averse, il pleut dans le salon de Josée. Quand Rolande a signé son bail, il a promis de payer le nettoyage des tapis.

Monsieur Boyer a la mémoire courte. Excepté pour les augmentations de loyer. À chaque fois qu'il voit Richard, Josée ou Rolande, il promet que tout sera fait la semaine suivante. Des promesses, des promesses...

Richard, Josée et Rolande passent la soirée ensemble pour discuter. Ils sont loin d'être joyeux. Ils veulent trouver un moyen de faire respecter leurs droits.

Ensemble, ils décident de téléphoner au comité-logement, pour s'informer de la loi. C'est Rolande qui va s'en occuper. Josée visitera les autres locataires de l'immeuble. Peut-être ont-ils des problèmes eux aussi. Si tout le monde se met ensemble, ça va faire plus de poids. Richard va envoyer une lettre au propriétaire, signée par tous les locataires. Dans sa lettre, il va demander que tout soit fait.

Les locataires savent qu'ils sont dans leur droit. Ils s'associent pour faire pression. Ils n'ont pas peur de la réaction de Monsieur Boyer.

Lettre à une amie

Montréal, le 15 mars1994

Bonjour Marianne,

Comment vas-tu? Moi, je suis très fatiguée. Un déménagement en plein mole de février, c'est pas idéal. Ça m'a fait beaucoup de travail organiser le déménagement. Faire les boîtes. Trouver une école pour Sophie. Nettoyer le nouveau logement. Tu le sais, tu as déménagé au moins trois fois depuis cinq ans.

Il était temps qu'on parte de la rue Malouin. Ça coûtait vraiment trop cher. À deux pour payer, c'était bien. Mais là, depuis que Robert est parti, je fais des pirouettes pour joindre les deux bouts.

Nous sommes assez loin de notre ancien logement. Nous sommes parties du quartier Pointe Saint-Charles. Nous sommes dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Il y a des arbres sur ma rue et un parc juste au coin. L'école est à deux rues d'ici.

En face de l'école, il y a une église. Au sous-sol de cette église se trouve le Resto Pop. C'est un endroit où on peut manger pour pas cher. Pour deux dollars, on a un repas complet. Sophie va dîner là. Ça nous aide pour les fins de mois. On commence a s'organiser tranquillement.

Pour les vacances de Pâques, peux-tu toujours prendre Sophie? L'air de la campagne lui ferait du bien. Ça me permettrait de souffler un peu. J'en ai besoin. Si tu ne peux pas, c'est pas si grave. Elle sera un peu désappointée.

Voici ma nouvelle adresse : 1291 rue Drouin, Montréal, H2H 1S7. Donne-moi vite de tes nouvelles. Prends bien soin de toi. Je t'embrasse.

Clémence

Le départ

Madeleine est partie sans dire bonsoir. Elle est sur le trottoir. Dans une main, elle tient sa valise, dans l'autre, un mouchoir. Madeleine a le cœur en miettes. Dans la noirceur, ça ne paraît pas qu'elle pleure.

C'est ce soir que Madeleine a pris sa décision. Elle en a assez de se faire brasser. Chaque fois qu'Alain n'est pas content, il crie après elle. Il utilise son pouvoir pour faire peur à Madeleine. Des fois, il la menace, des fois, il la frappe. Madeleine est tannée de longer le couloir. Elle est tannée de marcher sur la pointe des pieds. Madeleine est tannée de toujours avoir peur.

Ça fait six ans qu'Alain dit qu'il va changer. Chaque fois, il lui dit qu'il regrette de s'emporter, de la battre. Il lui dit qu'il l'aime. Mais il recommence toujours.

Après toutes ces années, Madeleine n'a plus d'espoir. Pour changer, il faut le vouloir. C'est évident qu'Alain ne changera pas. Il ne veut pas voir la réalité en face.

Madeleine s'en va. Elle quitte Alain. Elle prend un taxi et donne l'adresse d'une maison d'hébergement. Là-bas, Madeleine va avoir de l'aide pour un bout de temps. Elle en a besoin.

La cuisine collective

Suzanne lit le journal. Une petite annonce attire son regard.

Cuisine collective
La nourriture vous coûte cher?
Pourquoi pas se regrouper,
Pour popoter, pour économiser?
Informations: 831-4242

Elle téléphone pour s'informer. Colette Fournier, la responsable, explique à Suzanne comment ça se passe.

La cuisine collective, c'est un groupe de personnes qui se réunit deux jours par mois. Ce n'est pas un cours de cuisine. Ces personnes cuisinent ensemble, ainsi ça coûte moins cher. Justement c'est aujourd'hui leur première réunion. Suzanne décide d'aller faire un tour. Ça l'intéresse.

À la première rencontre, le groupe prépare des menus équilibrés pour la semaine. Ensuite, il dresse une liste d'achats à faire à partir des spéciaux. Cette fois-ci Suzanne et Colette feront les courses pour la prochaine rencontre.

La deuxième rencontre se passe chez Louise. C'est elle qui fournit la cuisine. Tout le monde se met en équipe. Par exemple, Suzanne et Colette vont faire la sauce à spaghetti et le gratin de courgettes. Louise et Robert vont préparer la trempette au yogourt et la soupe aux gourganes. Marie va laver la vaisselle et le four. Cuisiner en groupe, ça prend pas mal de bols, de fourchettes et de couteaux. Tout le monde a une tâche.

Une fois tout fini, Suzanne est très contente. Elle retourne chez elle avec plein de bouffe. Elle va même pouvoir en congeler. En plus, elle s'est bien amusée. Elle a passé une journée très agréable.

Le suicide

Ça fait deux semaines que Mario ne va pas bien. Sa soeur Josée s'inquiète pour lui. Depuis huit heures hier soir, Josée téléphone à son frère. Ça ne répond pas. Ce n'est pas normal. Elle a l'intuition que quelque chose ne tourne pas rond.

Elle demande à un ami de la reconduire chez Mario. Arrivée là, elle frappe bruyamment à la porte. Elle écoute : pas un bruit dans le logement.

Heureusement, elle a la clé. Josée ouvre la porte. Elle appelle son frère. Pas de réponse. Elle va dans le salon, dans la chambre. Il n'y a personne. Ensuite, elle va dans la cuisine.

Mario est là. Il est assis dans la chaise berçante. Il a les yeux luisants de larmes. À côté de lui, il y a une petite table. Elle est pleine de médicament.

Josée est arrivée à temps. Elle s'approche de Mario qui pleure. Elle essuie ses larmes. Elle le prend dans ses bras. Mario appuie sa tête sur l'épaule de Josée.

La fête

Philomène et Marie se connaissent depuis vingt-cinq ans. Elles ont fait toutes leurs folies de jeunesse ensemble.

Marie est un vrai phénomène. Elle est bouffonne comme dix. C'est pour ça que Philomène l'aime tant. Elles ont tellement de bons souvenirs. Quand Philomène regarde son album de photos, ça la fait toujours rire.

Bien sûr, en vingt-cinq ans, Marie et Philomène se sont chicanées. Mais ce n'était jamais sérieux. Elles ne sont pas capables de rester fâchées longtemps. Au bout de trois jours, elles s'ennuient trop.

Aujourd'hui, Philomène prépare un gros gâteau. C'est la fête de sa meilleure amie. Philomène a invité plein de monde.

À huit heures, Philomène téléphonera à Marie. Elle va lui dire de venir vite. Elle lui fera accroire qu'il y a une catastrophe. Quand Marie arrivera, tout le monde va crier « SURPRISE ».

La chicane

Guylaine est guitariste. Elle habite en haut de chez Marguerite. Marguerite déteste le bruit. Surtout celui de la guitare.

Guylaine fait attention quand elle se pratique. Elle ne joue pas trop fort, ni trop longtemps. Ça énerve Marguerite quand même. Et lorsque Marguerite est énervée, elle sort son balai. Toc! Toc! Toc! Elle frappe le plafond avec le manche.

Guylaine fait des blagues quand elle croise Marguerite. Elle lui dit qu'elle va se mettre à pratiquer la gigue. Marguerite ne rigole pas. Elle ne trouve pas ça drôle.

Un matin, Marguerite guette le pas de Guylaine dans l'escalier. Quand elle l'entend passer, elle ouvre la porte et se met à l'engueuler. Elle dit qu'elle est fatiguée de vivre avec une tapageuse au dessus de sa tête. Elle la menace d'avertir la police pour la faire déguerpir. Marguerite termine en traitant Guylaine de brebis galeuse...

Guylaine est toute surprise. Elle sent la colère monter. Elle répond à Marguerite qu'elle n'a pas peur et elle la traite de bouledogue enragé... La guerre est déclarée entre les deux voisines.

Guylaine sort de l'immeuble en gueulant. Elle voit les muguets de Marguerite. Elle les piétine en passant.

La mauvaise nouvelle

Karine a reçu un appel. Sa belle-sœur Madeleine vient de lui annoncer une mauvaise nouvelle. Madeleine est vraiment malchanceuse. Elle a un taux élevé de cholestérol. En plus, il y a deux mois, elle a eu un grave accident de ski. Et maintenant, elle vient d'apprendre qu'elle a un kyste à un ovaire.

Karine est déprimée. Pour se changer les idées, elle ouvre le journal. Elle soupire. Encore des mauvaises nouvelles:

«  Une épidémie de choléra en Asie  »
« 
Une catastrophe environnementale en Alaska  »
« 
Les koalas sont menacés d'extermination  »
« 
L'armée canadienne vient d'acheter dix tanks  »

C'est trop! Tout va mal. Karine a envie de pleurer. Elle s'étend sur le divan et s'endort. Elle fait un rêve: elle se promène avec Madeleine dans un champ de fleurs. Il y a des tulipes, des roses et des orchidées partout autour d'elles. Elles entendent de la musique. Une chorale chante au loin.

Mère malgré tout

Mélissa est une jeune mère célibataire. Elle a un fils de six ans. À l'âge de quinze ans, elle est tombée enceinte. Elle a annoncé sa grossesse à son copain. Ce jour-là, il a disparu. Elle ne l'a jamais revu.

Pour Mélissa et son petit garçon Simon, ce n'est pas toujours facile. Mélissa reçoit des prestations d'aide sociale. Elle participe à des cours de rattrapage scolaire. Elle veut finir son secondaire. Elle étudie à temps partiel.

De plus, elle fait des ménages. Elle n'a pas le choix. Sa situation financière l'y oblige. Les ménages sont la solution pour arriver. Avec l'inflation tout coûte cher. Augmentation de loyer, de l'électricité, de la nourriture. Simon n'arrête pas de grandir, il a besoin de nouvelles chaussures et de pantalons.

Avec Simon, l'école, les ménages, Mélissa ne se tourne pas les pouces. Des fois, elle est tellement fatiguée. Elle se sent découragée. Toujours en train de se serrer la ceinture.

À tous les soirs, Mélissa va embrasser son fils. Elle se dit qu'elle a une grande chance. Celle d'avoir un petit garçon qu'elle aime de tout son cœur. Simon lui donne la force nécessaire de continuer.

Notes sur les exercices

À fin de faciliter la compréhension et l'intégration des différentes notions, nous avons subdivisé le document de travail en cinq parties.

Outre le décodage, l'aspect compréhension tient une place très importante au niveau intermédiaire. Au delà du texte, la compréhension se doit d'être vérifiée également pour les consignes et les exercices. Les questions de décodage et de compréhension forment donc les blocs un et deux, c'est-à-dire les pages 3 à 11.

Différentes notions, qui sont à la base du code, sont regroupées dans le troisième bloc, c'est-à-dire les pages 13 à 16. Nous y retrouvons les notions de synonymie, de genre, de nombre, de nature des mots, de structure de phrases, de parties du texte, d'ordre alphabétique et d'antonymie. D'autres notions de niveau intermédiaire n'apparaissent pas dans la démarche. Elles pourraient se retrouver dans la démarche d'un autre texte, que vous aurez vous-même dévéloppé.

Finalement, les exercices portant spécifiquement sur les différentes graphies des sons travaillés se retrouvent consignés dans les quatrième et cinquième blocs, c'est-à-dire des pages 18 à 24.

À cinq reprises, les participants et les participantes arriveront à une feuille marquée du signe « ARRÊT ». C'est à ce moment, qu'ils et elles devront vérifier leurs réponses avec le corrigé disponible. Suite à l'auto-correction, une rencontre avec une formatrice permettra l'enlignement nécessaire à la poursuite de la démarche. À ces rencontres, il importe de vérifier la compréhension du texte, des consignes mais également la démarche d'autocorrection.

Exercices – Son "in"

La serveuse

Louise est serveuse au Coq rôti de la rue Sainte-Catherine. Il est midi et le restaurant est plein. Elle va de table en table pour prendre les commandes.

Vite, Louise va dans la cuisine. Elle dit les commandes à Sylvain, le cuisinier. Vite, elle retourne dans la salle à manger. Dans une main, elle a son cabaret rempli de verres d'eau et de pain. Dans l'autre main, elle a les menus pour les nouveaux clients.

Louise n'arrête pas deux secondes. Les gens sont pressés. Ils ont très faim. Certains clients sont impatients. Avec le sourire, elle leur fait comprendre qu'ils seront les prochains servis. C'est comme ça à tous les midis. Elle court à gauche et à droite. Louise a mal aux reins à la fin de la journée.

Il y a une chose que Louise trouve difficile : se rappeler toutes les commandes. Quand elle sert vingt personnes en même temps, ce n'est pas facile. Heureusement, elle a une bonne mémoire. Mais des fois, elle oublie des commandes ou elle se trompe. Hier, des clients se sont plaints. Elle les avait oubliés.

Louise a un rêve. C'est d'être capable d'écrire les commandes sur un petit calepin. Ça serait tellement plus simple.

Sylvain, le cuisinier, essaie de la convaincre d'aller à l'école. Louise répond toujours: « Peut-être, je vais y penser ». Elle se trouve un peu vieille à quarante-cinq ans pour apprendre à lire et à écrire.

En te servant du texte La serveuse, réponds à ces questions.

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Répondre aux questions.

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En te servant du texte La serveuse, coche Vrai ou Faux.

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Vrai ou Faux.

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En te servant du texte La serveuse, complète les phrases suivantes.

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Complète les phrases suivantes.

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En te servant du texte La serveuse, entoure le bon mot.

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Entoure le bon mot.

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[Voir l'image pleine grandeur] Panneau de signalisation Arrêt/Stop.

1- Corrige les pages 3,4,5 et 6 avec le document des réponses.

[Voir l'image pleine grandeur] Illustration d'une tasse de café fumant.

2- Jase de tes réponses avec une formatrice.

Dans le texte La serveuse, trouve les réponses à ces questions.

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Trouver les réponses à ces questions.

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En te servant des réponses de l'exercice précédent remplis la grille.

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Remplir la grille.

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Mets en ordre les idées du texte La serveuse:

Mets 1 devant la première idée.
Mets 2 devant la deuxième idée. Etc.



[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Mettre en ordre les idées.

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Voici deux résumés du texte La serveuse, barre celui qui est faux.

Louise est serveuse dans un restaurant de la rue Sainte-Catherine. Elle travaille très fort. Elle trouve difficile de faire ce métier car elle doit tout retenir. Louise ne sait pas lire et écrire. Le cuisinier du restaurant essaie de la convaincre de retourner à l'école.

Louise est serveuse au Coq rôti de la rue Sainte-Catherine. Elle travaille très fort. Elle trouve difficile de faire ce métier car elle a des problèmes de reins. L'an prochain, elle va retourner à l'école pour finir son secondaire.

[Voir l'image pleine grandeur] Panneau de signalisation Arrêt/Stop.

1- Corrige les pages 8,9,10 et 11 avec le document des réponses.

[Voir l'image pleine grandeur] Illustration d'une tasse de café fumant.

2- Jase de tes réponses avec une formatrice.

En te servant du texte La serveuse, trouve les synonymes des mots soulignés.

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Trouver les synonymes des mots soulignés.

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En te servant du texte La serveuse, réponds à ces questions.

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Répondre à ces questions.

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Dans le texte La serveuse, trouve:

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Trouve...

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Remets les mots de la phrase en ordre.

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Remettre les mots de la phrase en ordre.

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[Voir l'image pleine grandeur] Panneau de signalisation Arrêt/Stop.

1- Corrige les pages 13,14,15 et 16 avec le document des réponses.

[Voir l'image pleine grandeur] Illustration d'une tasse de café fumant.

2- Jase de tes réponses avec une formatrice.

Classe les mots suivants dans la bonne colonne.

rein – convaincre – enceinte – vingt – imbiber – médecin
intérêt – timbale – plainte – Sylvain – peinture – important

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Classer les mots suivants dans la bonne colonne.

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Dans les mots suivants, écris an ou ain.

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Dans les mots suivants, écris an ou ain.

Dans les mots suivants, écris en ou ein.

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Dans les mots suivants, écris en ou ein.

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Écris les mots suivants dans ce texte.

Germain – importants – médecin – interdit
peinture – bassin – copains – plainte

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Écrire les mots suivants dans ce texte.

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[Voir l'image pleine grandeur] Panneau de signalisation Arrêt/Stop.

1- Corrige les pages 18,19 et 20 avec le document des réponses.

[Voir l'image pleine grandeur] Illustration d'une tasse de café fumant.

2- Jase de tes réponses avec une formatrice.

Place ces mots par ordre alphabétique.

vilain – nain – demain – ceinture – imbécile
afin – magasin – peintre – souverain

Trouve les contraires des mots de la liste.

lointain – fin - nain – impoli – copain – plein
imbécile – éteindre – intérieur – impure

[Voir l'image pleine grandeur] Exercice - Trouver les contraires des mots de la liste.

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Dans le texte La serveuse, trouve 10 mots avec le son "in".

Dans le journal trouve 10 mots avec le son "in".

[Voir l'image pleine grandeur] Panneau de signalisation Arrêt/Stop.

1- Corrige les pages 22,23 et 24 avec le document des réponses.

[Voir l'image pleine grandeur] Illustration d'une tasse de café fumant.

2- Jase de tes réponses avec une formatrice.

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Crédits

Conception, rédaction et traitement de texte
Martine Fillion

Comité de lecture
Martine Fillion
Marie-Paule Garand
Francine Lefebvre
Khira El Oirgli
Nicole Picard

Lecture et correction d'épreuves
Martine Fillion
Nicole Picard

Conception graphique et illustrations
Pierre Lachance

Ce document a été rendu possible grâce au Secrétariat national à l'alphabétisation.

Nous voudrions remercier les participants et les participantes du niveau intermédiaire de l'Atelier des Lettres qui ont bien voulu nous faire part de leurs commentaires. Merci également au Centre d'Alphabétisation de Prescott (Ontario)

© l'Atelier des Lettres 1994

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L'Atelier des Lettres
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Téléphone : 514-524-0507

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  • 1 Tour de lire, « Le niveau intermédiaire... à découvrir », 1991
  • 2 Tour de lire, « Des sons en progression », 198
  • 3 Centre d'alphabétisation de Prescott, « Le p'tit classique de la phonétique », mars 1991.