
par
Katherine Macnaughton-Osler
Centre de documentation sur l'éducation
aux adultes et la condition féminine (CDÉACF)
Présentation dans le cadre d'une consultation
sur les femmes, les TIC et le droit, organisées par LEAF Canada
février 2004
Introduction
Les
groupes de femmes et les TIC au Québec – état de la situation
Les
enjeux politiques des TIC pour les groupes de femmes
Pistes
de réflexion et d'action
Bibliographie
Les technologies de l'information et de la communication (TIC) ont eu un impact
social important sur les communautés et les organismes communautaires,
dont les groupes de femmes. En particulier, l'Internet favorise la consolidation
des communautés existantes et l'émergence de nouvelles communautés :
il permet aux personnes et aux organismes de s'informer, discuter, se
documenter, diffuser de l'information, chercher du soutien, prendre des
décisions, manifester la solidarité, planifier des actions sociales, mobiliser
des communautés, etc. Par ailleurs, l'utilisation de l'Internet est en
augmentation constante. Les TIC sont devenues incontournables pour presque
tout organisme impliqué dans l'action communautaire et la défense collective
des droits.
Cette présentation permettra de faire l'état de la situation des TIC au Québec,
en particulier en ce qui concerne les groupes de femmes. Elle inclura
également une analyse des enjeux politiques des TIC pour les groupes de
femmes. La présentation se conclura par une proposition de recommandations
politiques et de certaines pistes de réflexion pour les groupes de femmes.
Le Canada est l'un des chefs de file
mondiaux en matière des TIC, ayant mis en place différents moyens pour
mettre Internet à la disposition de la population et en développant le
gouvernement en ligne, qui lui permet de rendre accessible sur Internet
tout service et toute information gouvernementale disponible en personne,
par téléphone ou par la poste. En 2003, pour la troisième année consécutive,
l'entreprise Accenture (http://www.accenture.com) a placé le Canada
en tête de liste des états du monde en termes du gouvernement en ligne.
Le gouvernement canadien a largement atteint le cyber-gouvernement et
il est en train de mettre en place des processus de cyber-démocratie,
qui favorisent l'implication des citoyen-ne-s dans la prise de décision
politique, entre autres par le biais de consultations en ligne.
Si l'utilisation des TIC comme mode
de communication avec les citoyen-ne-s est relativement bien intégrée
au niveau du gouvernement fédéral, le Québec est en voie de développement
d'une politique de gouvernement en ligne. Élu en avril 2003, le gouvernement
libéral avait indiqué dans son plan d'action que le gouvernement en ligne
serait en place un an après les élections. Comme on le sait, les efforts
du gouvernement depuis son arrivée au pouvoir se sont davantage concentrés
sur la « réingénierie » de l'État. Le Premier ministre du Québec
souhaite impliquer de près le secteur de l'entreprise privée dans la mise
en application concrète du projet de gouvernement en ligne (Le Devoir,
édition du 22 janvier 2004 - http://www.ledevoir.com/2004/01/22/45462.html),
qui manifestement prendra plus d'un an à se concrétiser pleinement. Dans
une entrevue accordée à la revue Direction informatique en décembre
2003 (http://www.directioninformatique.com/index.asp?theaction=61&sid=51788),
Henri-François Gautrin, député de Verdun et adjoint parlementaire au Premier
ministre du Québec et responsable du gouvernement en ligne indique que
le gouvernement « …se donne la durée de son présent mandat, soit
trois à quatre ans, pour compléter la mise en œuvre de sa stratégie de
gouvernement électronique ».
Les deux paliers gouvernementaux présentent
des lacunes en ce qui concerne la mise en place de la cyberdémocratie.
À titre d'exemple : au début de 2003, le gouvernement fédéral a tenu
trois consultations en ligne à peu près au même moment et portant sur
des sujets en lien étroit avec la mise en place du gouvernement en ligne
et pourtant, les départements responsables ne semblent pas s'être concertés
pour la réalisation de ces consultations, ce qui soulève des questions
par rapport à la cohérence de la démarche de mise en place de la cyberdémocratie.
Au Québec, le gouvernement a tenu, à l'été 2003, une consultation en ligne
sur les propositions de modification de la tarification des services de
garde – consultation qui n'a duré que quelques semaines, et qui a rejoint
peu de citoyen-ne-s car l'information à son sujet a été peu diffusée.
Les groupes de femmes, pourtant très préoccupés par la tarification des
services de garde, ont pris connaissance de la consultation juste avant
la date de fin, au retour des vacances d'été, alors ils n'ont pas pu participer
en grand nombre.
Ces exemples démontrent le manque de cohérence des procédés cyberdémocratiques
actuels, que ce soit par le gouvernement canadien ou québécois.
Parallèlement à cela, de nombreux obstacles existent qui entravent la participation
des groupes de femmes à la démocratie en ligne. En effet, les femmes et
les groupes de femmes au Québec sont désavantagés en matière des TIC,
même si elles ont évolué énormément au fil des dernières années.
Malgré la présence des TIC dans la plupart des secteurs de la société québécoise
et canadienne, il est reconnu que l'utilisation des TIC est moins répandue
dans la population à faibles revenus, notamment chez les femmes ; les
organismes communautaires en région sont moins branchés que les organismes
des milieux urbains ; de nombreux organismes communautaires, dont les
groupes de femmes, sous-financés et sous-équipés, exploitent peu les TIC
à des fins citoyennes et politiques ; et enfin, que l'utilisation des
TIC est moins répandue au Québec que dans l'ensemble du Canada.
En 1996, moins de 10 groupes de femmes au Québec avaient un accès à Internet.
Depuis 1998, 700 femmes de 450 groupes ont reçu une formation dispensée
par le Centre de documentation sur l'éducation des adultes et la condition
féminine (CDÉACF) sur l'utilisation Internet. À l'automne 2001, on dénombrait
plus 400 groupes possédant une adresse électronique. Selon une enquête
de l'organisme communautaire Communautique, menée en 2001 auprès de 450
organismes communautaires au Québec (http://www.communautique.qc.ca/docomtiq/enquete/rapport.html),
63% des groupes interrogés possèdent un accès Internet à leur travail,
alors que ce pourcentage est de 54% pour les groupes de femmes. Communautique
souligne aussi que les groupes de femmes ont développé plus de sites Web
que les autres groupes communautaires, en dépit d'un manque d'équipement
informatique, de formation et de soutien technique, particulièrement pour
les groupes en région.
Les usages d'Internet les plus répandus parmi les groupes de femmes au Québec
et au Canada (Millerand, 2002 ; Ollivier et Denis, 2002) sont les suivants :
- Le courrier électronique ;
-
La recherche d'information ou de financement ;
-
La diffusion d'information sur le groupe et ses activités.
Au niveau mondial, on note également une nette progression des usages citoyens
des TIC par les groupes de femmes depuis les grandes réunions internationales,
telles que la Quatrième Conférence mondiale sur les femmes à Beijing (1995)
et la Session extraordinaire des Nations Unies (juin 2000). En effet,
« grâce à ces mouvements, les groupes de femmes se sont sentis encouragés
à utiliser les TIC pour partager entre eux des nouvelles, des activités,
et de l'information, pour communiquer entre eux au sujet de leurs efforts
de lobby et de promotion, et pour organiser leur participation aux grandes
réunions de l'ONU où les enjeux concernant les femmes étaient discutés. »
(CDÉACF, 2001).
Depuis les derniers 18 mois tout particulièrement, les questions femmes et TIC
ont été inscrites à l'ordre du jour de nombreuses rencontres au Canada
et à l'échelle du monde. Mentionnons entre autres la consultation en ligne
de l'Association Womenspace sur les femmes et les politiques au Canada
(http://www.womenspace.ca/politique/consult_report.html),
tenue à l'automne 2002 avec la participation active de nombreux groupes
de femmes québécois et canadiens, dont le CDÉACF. A suivi la réunion d'expertes
en matière des femmes et des TIC tenue à Séoul, Corée en novembre 2002
(http://www.un.org/womenwatch/daw/egm/ict2002/index.html),
dont les recommandations ont alimenté les travaux de la Commission sur
le statut de la femme des Nations Unies en mars 2003, portant notamment
sur le thème des femmes et les TIC. De nombreuses résolutions sont issues
de la Commission (http://www.un.org/womenwatch/daw/csw/csw47/AC-mediaICT-auv.PDF),
à laquelle le Canada a participé activement. Parallèlement à sa tenue,
Womenspace a organisé une deuxième consultation en ligne pour recueillir
les opinions et les idées des femmes du Canada en lien avec les travaux
de la Commission.
En vue du Sommet mondial sur la société de l'information, dont la première phase
internationale se déroulait à Genève, Suisse en décembre 2003, les groupes
de femmes à travers le monde se sont largement mobilisées, notamment par
le biais du caucus genre du Sommet mondial (http://www.genderwsis.org/),
ainsi que le groupe de travail sur les stratégies des organismes non-gouvernementaux
(http://www.genderit.org/). Les
groupes de femmes réunis au sein de ces réseaux se sont assurés que les
femmes demeuraient à l'ordre du jour des discussions et que les documents
officiels et officieux reflétaient les intérêts et besoins des femmes,
notamment en ce qui concerne l'implication citoyenne dans la société de
l'information et la prise de décision politique.
Cependant, les groupes de femmes sont confrontés à des barrières qui ne favorisent
pas l'expansion de l'utilisation des TIC à des fins politiques. Ainsi,
« malgré les acquis signalés, il y a un plus grand nombre de femmes
qui se retrouvent exclues de ces avantages, faute d'avoir accès aux TIC.
Des obstacles structuraux, tels que la pauvreté, le développement économique
sporadique, la langue et la technophobie, exacerbent encore plus cette
situation » (CDÉACF, 2001).
Au Québec, les obstacles courants à l'intégration des TIC dans les activités
des groupes sont:
-
Le manque de ressources humaines et financières ;
-
Le manque de temps ;
-
Le manque de soutien technique ;
-
Le manque de formation ;
-
Le roulement du personnel.
L'obstacle principal demeure le financement précaire des organismes communautaires
et tout particulièrement des groupes de femmes. Le manque de fonds de
ces groupes cause souvent leur stagnation, voire leur recul technologique,
car ils ne peuvent plus assumer les frais associés au maintien des TIC.
Le fossé numérique entre ceux et celles qui ont les moyens et ceux et
celles qui ne les ont pas est toujours présent. Si les gouvernements,
les organismes communautaires, les groupes de femmes et les citoyen-ne-s
n'y font pas face, ce fossé ne fera qu'augmenter.
Les groupes de femmes doivent revendiquer leur droit à une pleine représentation
ainsi qu'à la participation à l'élaboration des politiques dans le cadre
de la société de l'information. Il est essentiel que les groupes de femmes
conservent leurs acquis d'appropriation technologique. Parallèlement à
cela, les groupes devront s'ouvrir aux enjeux politiques des TIC, à leur
utilisation à des fins citoyennes, dans le but de prendre leur place dans
le cyberespace.
Les femmes doivent veiller elles-mêmes à la réalisation de ces avancements,
sans attendre les initiatives des décideur-e-s, entre autres parce que
ces dernier-e-s n'ont pas le réflexe de se tourner vers les groupes de
femmes ou les organismes communautaires pour obtenir des avis politiques.
Il s'agit de proposer des solutions et de s'imposer en tant qu'actrices
dans le cyberespace et la cyberdémocratie. Plusieurs politiques adoptées
au Québec, au Canada et dans le monde défendent les droits des femmes
en lien avec les TIC et l'information ; il s'agit de s'assurer qu'elles
sont ratifiées et surtout, mises en application en faveur des femmes.
À titre d'exemple, citons la déclaration et le programme d'action de Beijing
(1995) issus de la Quatrième conférence mondiale sur les femmes, et plus
particulièrement l'objectif de la section J sur Les femmes et les médias :
« Permettre aux femmes de mieux s'exprimer et de mieux participer
à la prise des décisions dans le cadre et par l'intermédiaire des médias
et des nouvelles techniques de communication ». (http://www.un.org/womenwatch/daw/beijing/platform/)
En mars 2003, la Commission sur le statut de la femme a adopté de nombreuses
résolutions en faveur des droits des femmes dans la société de l'information.
Entre autres, l'importance de l'intégration d'une analyse différenciée
selon le genre dans toutes les facettes du Sommet mondial sur la société
de l'information, la promotion de la formation sur les TIC pour les filles
et les femmes, l'accès aux TIC, et l'implication des femmes dans les processus
de défense des droits en lien avec les TIC.
Plus récemment, l'action concertée
et continue des groupes de femmes du monde a mené à l'inclusion du paragraphe
12 portant spécifiquement sur les femmes dans la Déclaration de principes,
adoptée le 12 décembre 2003, à la clôture de la première phase du Sommet
mondial sur la société de l'information, tenue à Genève, Suisse :
« Nous affirmons que
le développement des TIC est porteur de multiples opportunités pour les
femmes, qui devraient faire partie intégrante de la société de l'information
et en être des acteurs clefs [sic]. Nous sommes résolus à faire en sorte que la société de l'information favorise
l'autonomisation des femmes et leur participation pleine et entière, à
égalité avec les hommes, dans toutes les sphères de la société, à tous
les processus de prise de décision. Nous devrions favoriser l'égalité
entre les hommes et les femmes et, à cette fin, utiliser les TIC comme
outil. »
Le
Canada a souscrit à toutes ces ententes internationales, alors la vigilance
est de mise afin de les faire respecter et appliquer, par le biais de
l'action concertée entre les groupes de femmes pour défendre
leurs droits, notamment sur Internet.
L'information est de plus en plus
disponible en ligne et les groupes non-branchés ou moins informatisés
risquent de ne pas pouvoir exercer leurs droits faute de connaître cette
information. Ainsi, tout renseignement relatif à un nouveau projet de
loi, à un changement de politique, à un programme de subvention, à une
consultation publique, etc. risque de ne pas leur parvenir, ou leur être
acheminé par une tierce organisation, après l'adoption d'une loi ou l'entrée
en vigueur d'une nouvelle politique.
À l'échelle du monde, les groupes
de femmes ne sont que peu consultés, en dépit de leur expertise sur plusieurs
questions importantes liées à Internet, telles que la violence faite aux
femmes, la pornographie, le trafic des femmes ou autres. Le Canada ne
fait pas exception. Ses nombreuses consultations en ligne sont effectuées
auprès des citoyen-ne-s individuel-le-s, sans faire appel à l'expertise
des groupes de la société civile, tels les groupes de femmes. Les groupes
de femmes devraient pourtant être interpellés en tant que représentantes
de populations discriminées, connaissantes des enjeux en lien avec les
conditions de vie des femmes. Il y a un travail colossal de développement
d'une expertise citoyenne effectué par ces groupes depuis les derniers
30 à 40 ans, les décideur-e-s politiques ont l'obligation de le reconnaître
en s'y référant et à en faire profiter la population en général.
La non-reconnaissance de la place des femmes se retrouve sur les sites Web gouvernementaux,
que ce soit au niveau fédéral ou québécois. Plusieurs types de populations,
tels que les jeunes et les aîné-e-s, trouvent des portails Internet à
leur image, regroupant l'information et les ressources pertinentes à leurs
conditions de vie. Il n'en existe pas dans ce sens pour les femmes. Toutefois,
à l'échelle du Québec, les portails régionaux du gouvernement québécois
comprennent des rubriques « femmes » ou « condition féminine »,
qui font la différence. Pourtant, les femmes et les groupes de femmes
ont besoin d'accéder à des informations spécifiques sur les questions
de condition féminine et les ressources s'adressant aux femmes. Les portails
des gouvernements canadien et québécois représentent des points d'accès
privilégiés à l'information pour les femmes.
Par cet exemple, nous voulons insister sur l'importance, pour les groupes de
femmes, d'exiger l'accès à des informations adaptées et spécifiques à
leurs intérêts. Elles doivent défendre le droit de s'impliquer dans le
développement et la mise en ligne de tels contenus.
Afin d'assurer leur implication active dans la transition vers la cyber-démocratie,
les groupes de femmes pourraient mettre en pratique les actions ci-dessous.
- Structurer des débats au sein des groupes de femmes
sur les enjeux politiques des TIC
-
Exiger que les contenus gouvernementaux en ligne reflètent adéquatement
les intérêts et les besoins des femmes et des groupes de femmes
-
Favoriser le droit à la communication en ligne aux groupes de
femmes, par le biais des équipements nécessaires, la formation adaptée
et le soutien technique
- Investir le cyberespace en participant
aux consultations en ligne et autres outils de la cyberdémocratie
-
Promouvoir l'implication citoyenne des groupes de femmes dans
l'élaboration des politiques en lien avec la condition féminine et les
TIC
-
Assurer la représentation politique des femmes au sein des instances
décisionnelles en lien avec les femmes et les TIC
-
Interpeller les instances décisionnelles pour exiger
la participation et l'inclusion des groupes de femmes dans les processus
de mise en place du gouvernement en ligne et de cyber-démocratie
L'accès et l'utilisation des TIC n'est
plus une option pour les groupes de femmes, c'est une nécessité qui permet
d'exercer avec égalité ses droits de participation citoyenne, en favorisant
l'inclusion démocratique de toutes et tous.
* * * * * * * *
Katherine Macnaughton-Osler, inspirée du document de travail
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