LES PERCEPTIONS DE LA POPULATION FACE AUX AGRESSIONS SEXUELLES

Regroupement québécois des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel (C.A.L.A.C.S.)


LES PERCEPTIONS DE LA POPULATION FACE AUX AGRESSIONS SEXUELLES

SONDAGE D'OPINION PUBLIQUE COMMANDE

PAR LE REGROUPEMENT QUEBECOIS DES CALACS

ET REALISE PAR LE GROUPE LEGER & LEGER

MARS 1989

C.P. 1594, Sherbrooke, (Québec)  J1H 5M4 Tél.:(819) 563-9940



INTRODUCTION

Le sondage commandé par le Regroupement québécois des centres d'aide et de lutte contre les agressions a caractère sexuel et réalisé par le Groupe Léger & Léger démontre le niveau de préoccupation fort élevé de la population à l'égard des agressions sexuelles.

La quasi-totalité de la population québécoise affirme, sans ambages, que le problème des agressions sexuelles sur le territoire du Québec constitue un problème extrêmement sérieux et fréquent. D'ailleurs, près d'une personne sur trois connaît quelqu'un de leur entourage ayant été victime de gestes sexuels non désirés. Conséquemment, il ne faut pas être surpris que plus de 90% de la population inter- rogée réclame que le gouvernement s'implique plus vigoureusement dans la prévention et l'aide aux femmes victimes d'agressions sexuelles.

Les citoyens sont particulièrement préoccupés par les actes d'agressions sexuelles envers les femmes et les enfants. Peu de gens estiment que les femmes ont provoqué leur agresseur. La population appuie donc les efforts des organismes spécialisés venant en aide aux femmes agressées sexuellement et priorisé l'aide a ces organismes.

De plus, les personnes interrogées affirment que la justice québécoise se préoccupe trop peu des femmes victimes et ne punit pas assez sévèrement les person- nes reconnues coupables d'actes d'agression sexuelle. Il ne faut donc pas se surprendre que la plupart des répondants croient que ces agressions ne soient pas soumises aux autorités policières. Dans l'ensemble, la population n'a pas confiance au système judiciaire et préfère recourir aux organismes venant en aide aux femmes agressées sexuellement. Les citoyens demandent et priorisent une aide accrue à la prévention et l'aide aux victimes.

La compréhension et l'analyse du problème des agressions sexuelles soutenues par la population dans le présent sondage confirment et renforcent les propos et l'expérience des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel du Québec depuis une dizaine d'années. Certaines données du sondage sont très révélatrices de l'ampleur, de la fréquence et des conséquences des agressions sexuelles sous toutes ses formes. Ainsi, par exemple, on peut être surpris du fait qu'une femme sur trois connaît quelqu'un qui a subit des gestes sexuels non désirés. Pourtant, le nombre effarant d'agressions sexuelles commises à chaque année au Québec ne peut faire autrement que d'entraîner des conclusions sans équivoque de la part de la population.


PARTIE A

LES AGRESSIONS SEXUELLES CONSTITUENT UN PROBLEME TRES SERIEUX

1-  Neuf personnes sur dix considèrent le problème des agressions sexuelles comme très sérieux.

90,2% de la population québécoise considère les agressions sexuelles comme un problème très sérieux. Les personnes étant de cet avis sont, dans une plus grande proportion, des flemmes (93,4% pour les femmes, 86,9% pour les hommes). Par ail- leurs, le caractère sérieux des agressions sexuelles est reconnu d'une façon similaire pour toutes les catégories d'âge, d'état civil et d'occupation.


Les agressions sexuelles sont-elles un problème sérieux au Québec ?

2-   Sept personnes sur dix pensent que les agressions sexuelles arrivent très fréquemment.

C'est dans une proportion de 70,3% que les Québécoises et les Québécois pensent qu'il se produit très fréquemment des agressions sexuelles; près de 25% estiment pour leur part qu'elles se produisent plus ou moins fréquemment.

Cette évaluation, sans équivoque de la population, du sérieux et de la fré- quence des agressions sexuelles est confirmée par d'autres études et sondages canadiens sur les agressions sexuelles et par l'expérience des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel du Québec. En effet, à partir d'un sondage sur la victimisation dans sept grands centres urbains canadiens, effectué par le ministère du Solliciteur général du Canada en 1982, on peut estimer que les agressions sexuelles au Québec font annuellement environ 17 000 victimes dans la population âgée de 16 ans et plus. De plus, les résultats du sondage national sur les infractions d'ordre sexuel entrepris en 1983 nous permettent de supposer qu'au Québec plus de 500 000 femmes auraient déjà été victimes de viol ou d'agression sexuelle.

3-   Les victimes seraient plus nombreuses chez les enfants.

La question posée était la suivante: par ordre d'importance, QUI selon vous sont davantage victimes d'agression sexuelle entre les HOMMES, les FEMMES, les ADOLESCENTS et les ENFANTS?

A cela, 49,8% des personnes interrogées sont d'avis que ce sont les enfants qui sont le plus souvent victimes d'agressions sexuelles. Les femmes (34,2%) sont suivies par les adolescents (14,8%).

La perception de la population sur le groupe de personnes les plus susceptibles d'être agressées sexuellement coïncide en plusieurs points avec divers autres sondages et études, alors que sur d'autres aspects, des nuances s'imposent. Les études a ce sujet avancent sans ambiguïté que, dans la population âgée de 16 ans et plus, les femmes sont entre sept et dix fois plus nombreuses que les hommes à être victimes d'agression sexuelle. Par ailleurs, chez les moins de 16 ans, environ trois sur quatre des victimes d'agression sexuelle sont de sexe féminin.

D'autre part, les statistiques démontrent que les jeunes âgés entre 12 et 18 ans ainsi que les adultes ayant moins de 25 ans sont le plus touchés par les agressions sexuelles. S'il est vrai que l'âge constitue un facteur de vulnérabi- lité, il ne faut pas oublier que des agressions sexuelles vécues par des personnes appartenant à d'autres catégories d'âge et selon des conditions de vie très variées sont signalées quotidiennement.

4-  Plus de sept Québécois sur dix ne croient pas à la provocation des femmes agressées.

73,2% des répondants ne croient pas que les femmes victimes d'agression sexuelle aient provoqué d'une façon ou d'une autre leur agression. Les femmes sont davantage de cet avis (75,8%), alors que 27,1% des hommes soutiennent l'hypothèse de la provocation. On note que les personnes plus âgées ont tendance à soutenir la thèse de la provocation (30,1% pour les 45/54 ans, 34,7% pour les 55/64 ans et 46,1% pour les 65 ans et plus).

La question posée était la suivante: généralement, croyez-vous que les femmes victimes d'agression sexuelle ont provoqué d'une façon ou d'une autre leur agres- sion?


5-  La provocation serait surtout vestimentaire.

Selon les personnes qui pensent que les femmes victimes d'agression sexuelle provoquent leur agression, la tenue vestimentaire (49,2%) et la provocation verbale (26,2%) seraient les causes prédominantes des agressions.

Ce sont majoritairement les hommes qui pensent que les victimes provoquent par leur tenue (52,6%), ainsi que par la provocation verbale (27,2%).

L'habillement et la provocation verbale, identifiés comme des éléments de provocation des agressions sexuelles, vont dans le sens des préjugés à l'effet que les femmes courent après... les violeurs sont saisis d'une pulsion sexuelle incon- trôlable... quand une femme dit non, elle pense oui... Ces préjugés touchent le droit fondamental des femmes de vivre et de faire leurs propres choix de vie. Nous le savons: le "désir", la volonté des uns l'emportent sur le "non" des femmes.

La question posée était la suivante: de quelle façon à votre avis peuvent- elles provoquer cette agression?


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6-  Plus de trente pour cent des citoyens connaissent une victime d'agression sexuelle.

Près d'une personne sur trois (31,8%) connaît au moins une victime d'agression sexuelle. C'est le cas pour 35,3% des femmes alors qu'il en est ainsi pour 28,1% des hommes.

Si on se permet d'extrapoler cette information, on conclura que plus de 1 600 000 Québécois-es d'âge adulte connaissent une personne qui a subit des gestes sexuels non désirés. Le moins qu'on puisse dire est que la population a une connaissance beaucoup plus concrète qu'on serait tenté de le croire.


Connaît quelqu'un qui a déjà subi des gestes sexuels non désirés

PARTIE B

UNE JUSTICE PAS ASSEZ SEVERE

1-  Les sentences ne seraient pas assez sévères.

Les sentences prononcées contre des personnes coupables d'agression sexuelle ne seraient pas assez sévères selon 86,1% des répondants au sondage. Cet avis est à peu près également partagé par les personnes connaissant une victime d'agression sexuelle et celles n'en connaissant pas (respectivement 87,2% et 85,7%). Les femmes (92,2%) sont plus nombreuses que les hommes (79,7%) à penser que la justice n'est pas assez sévère.


La justice punit-elle TROP, JUSTE assez ou PAS ASSEZ sévèrement les COUPABLES

2-  La justice se préoccuperait plutôt mal des victimes.

C'est en effet ce que pense 63,6% de la population qui estime que la justice se préoccupe mal (43,7%) ou très mal (19,9%) des victimes d'agression sexuelle.

La façon dont la population évalue le traitement judiciaire envers les femmes agressées sexuellement est conforme à l'expérience des centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel du Québec, avec celles qui entreprennent des procédures judiciaires. Les femmes sont effectivement, dans la majorité des cas, désabusées du traitement qu'on leur impose. Malgré les changements au Code Criminel en 1983, notre expérience ainsi que l'analyse d'observateurs confirment que la perception du système judiciaire est encore essentiellement basée sur des préjugés.


La façon dont la JUSTICE se préoccupe des VICTIMES

3-  Une faible partie des victimes s'adresserait aux autorités.

Selon les personnes interrogées (85,4%), une faible partie des victimes déclarerait leur agression aux autorités policières. Les motifs de ce choix seraient en grande partie la peur (45,4%), la honte, l'humiliation et un sentiment de culpabilité (10,0%).

Les différents sondages et études à ce sujet vont dans le même sens que cette croyance de la population. Certains avancent que le tiers, d'autres que le quart seulement, des victimes signalent l'agression à des services médicaux, policiers ou autres services au programme: les autres ont gardé le secret. Les motifs identifiés dans ces enquêtes et selon notre expérience sont majoritairement liés à la crainte de l'attitude des policiers ou des tribunaux en raison de la nature de l'acte qui a été commis. Les effets dissuas ifs réels du système judiciaire face aux agressions sexuelles ne sont pas évidents. De plus, il ne faut pas oublier que nous ne pouvons imposer aux femmes de porter individuellement la responsabilité des changements des institutions et des mentalités.

Les questions posées étaient les suivantes: croyez-vous que TOUTES les femmes ou adolescentes, UNE GRANDE PARTIE ou UNE FAIBLE PARTIE d'entre elles seulement déclarent aux autorités policières l'agression sexuelle qu'elles ont subie?

PARTIE C

PREVENTION ET PUNITIONS PLUS SEVERES

1-  La prévention et des peines plus sévères seraient la solution.

La population québécoise préconise la prévention (23,4%) et des punitions plus sévères (15,3%) comme solution au problème des agressions sexuelles dans notre société tandis que 37,9% ne savent que penser.

Le fait que près de 40% de la population n'identifie aucune solution pour enrayer les agressions sexuelles traduit très certainement l'impuissance, le désarroi des personnes face à ce problème. Par ailleurs, lorsqu'on parle de "soigner les agresseurs", on peut présumer que ces gens croient que les agresseurs sont "malades". Or, les études sont claires à ce sujet: il n'y a que 3% d'entre eux qui sont considérés comme malades au sens psychiatrique du terme.

La question posée était la suivante: selon vous personnellement, quelles solutions apporteriez-vous au problème des agressions sexuelles dans notre société?

La prévention                   23,4%

Les punitions plus sévères         15,3%

Soigner les agresseurs           5,0%

La peine de mort                 4,2%

Améliorer le système judiciaire  3,3%

Le support aux victimes          3,1%

Légaliser la prostitution        1,7%

Télévision moins violente        1,0%

Le respect de la femme           1,0%

Dénoncer les coupables           0,7%

Aucune mesure                    2,0%

Autres                           1,3%

Nsp                             37,9%


2-  Huit personnes sur dix savent qu'il existe des organismes spécialisés.

La notoriété des organismes spécialisés pour venir en aide aux femmes victimes d'agression sexuelle s'établit à 79,1%. La connaissance de ces organismes est à peu près également partagée par les hommes et les femmes.

La question posée était la suivante: avez-vous déjà entendu parler des orga- nismes spécialisés venant en aide aux femmes victimes d'agression sexuelle au Québec?

Oui         79,1%

Non         20,2%

Nsp et refus   0,6%

3-  Quasi-unanimité pour des organismes dans toutes les régions.

Selon le sondage, 96,0% de la population serait favorable à ce que toutes les régions du Québec disposent d'organismes venant en aide aux femmes agressées sexuellement.

La question posée était la suivante: croyez-vous qu'il devrait y avoir dans toutes les régions du Québec des organismes spécialisés venant en aide aux femmes agressées sexuellement?

Oui         96,0%

Non          2,2%

Nsp et refus   1,8%

A la lumière de ces trois dernières préoccupations formulées par la population, la pertinence de groupes spécialisés tels les centres et de lutte contre les agressions à caractère sexuel, et cela dans toutes les régions du Québec, ne fait aucun doute. On peut aussi supposer qu'une grande partie de la population y aurait recours en cas de besoin et que la mission de nos groupes prend tout son sens en matière de prévention.

PARTIE D

LES RESPONSABILITES GOUVERNEMENTALES

1-  Les gouvernements devraient s'impliquer davantage.

Plus de 90% de la population estime que les gouvernements devraient s'impliquer davantage dans le dossier des agressions sexuelles.

Ainsi, 91,5% croit que les gouvernements devraient apporter une aide financière accrue aux organismes spécialisés venant en aide aux femmes victimes d'agression sexuelle. D'autre part, les gouvernements devraient implanter d'autres mesures pour apporter des solutions aux agressions sexuelles (91,8%). Enfin, 96,2% des Québé- coises et des Québécois souhaitent que les gouvernements accentuent l'information et la sensibilisation aux problèmes des agressions sexuelles auprès de la population.

Ce que la population rappelle indiscutablement est qu'il faut faire quelque chose face au problème des agressions sexuelles et que les gouvernements ont des responsabilités claires et évidentes en ce domaine. Ces préoccupations rejoignent à tous points de vue celles exprimées par les centres d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel du Québec, depuis plusieurs années.


Les gouvernements devraient-ils aider davantage les organismes spécialises ?

RAPPORT METHODOLOGIQUE

La présente étude commandée par le Regroupement québécois des CALACS a été réalisée par le Groupe Léger & Léger au moyen d'entrevues téléphoniques auprès d'un échantillon représentatif de 1 027 Québécoises et Québécois de plus de 18 ans pouvant s'exprimer en français ou en anglais.

Les entrevues ont été effectuées à partir de l'annuaire téléphonique entre le 28 février et le 3 mars 1989. Les entrevues ont duré en moyenne 6 minutes. Les personnes interrogées résident au Québec.

Il y a 85,7% de l'échantillon tiré au hasard qui a été eligible pour un taux de collaboration de 70,4%.

Les résultats de ce sondage ont été pondérés selon le sexe, l'âge et la région administrative.

Finalement, nous obtenons avec les 1 027 répondant-e-s du sondage, un taux d'erreur de + 3,12% et ce, 19 fois sur 20.


QUESTIONNAIRE ET FREQUENCES

1-  De façon générale, croyez-vous qu'au Québec les agressions sexuelles sont un problème...?

2-  A) Par ordre d'importance, QUI selon vous sont davantage victimes d'agression sexuelle entre les HOMMES, les FEMMES, les ADOLESCENTS et les ENFANTS?

B) Pour quelle raison selon vous (les enfants, adolescents, femmes ou hommes) sont davantage victimes d'agression sexuelle plus que les autres?

Plus vulnérable              33,9%

Innocence                     12,7%

Apparence attirante et habillement   8,9%

Problème socialet éducation        16,5%

Drogue                        0,7%

Toujours existé                1,6%

Autres                         3,3%

Nsp et refus                 22,4%

3-  Connaissez-vous quelqu'un qui a déjà subi des gestes sexuels non désirés? Oui         31,8%

Non         68,1%

Nsp et refus

4-  A) Croyez-vous que TOUTES les femmes ou adolescentes, UNE GRANDE PARTIE ou UNE

FAIBLE PARTIE d'entre elles seulement déclarent aux autorités policières l'agression sexuelle qu'elles ont subie?

Toutes            0,2%

Une grande partie8,4%

Une faible partie85,4%

Nsp et refus      6,0%

- Pour quelle raison?

Crainte                           45,4%

Peur de revanche                    7,7%

Faire face à la justice              7,8%

Sentiment de culpabilité  10,0%

Timidité                  7,9%

Réaction de l'entourage              7,5%

Education                  0,4%

Plus de sécurité                    2,7%

Autres                     0,8%

Nsp et refus                        9,8%

5-   A votre avis est-ce que la justice punit TROP SEVEREMENT, JUSTE ASSEZ SEVERE- MENT ou PAS ASSEZ SEVEREMENT les personnes coupables d'agression sexuelle?

Trop sévèrement         0,7%

Juste assez sévèrement  7,6%

Pas assez sévèrement   86,1%

Nsp et refus            5,7%

6-  D'après vous, est-ce que la justice se préoccupe TRES BIEN, BIEN, MAL, ou TRES MAL des femmes victimes d'agression sexuelle?

Très bien            1,5%

Bien                26,8%

Mal                 43,7%

Très mal           19,9% Nsp et refus       8,0%


7-  Avez-vous déjà entendu parler des organismes spécialisés venant en aide aux femmes victimes d'agression sexuelle au Québec?

Oui         79,1%

Non         20,2%

Nsp et refus   0,6%

8-  Croyez-vous qu'il devrait y avoir dans toutes les régions du Québec des organismes spécialisés venant en aide aux femmes agressées sexuellement?

Oui         96,0%

Non          2,2%

Nsp et refus   1,8%

9-  Généralement, croyez-vous que les femmes victimes d'agression sexuelle ont provoqué d'une façon ou d'une autre leur agression?

Oui         23,0%

Non         73,2%

Nsp et refus   3,8%

10-De quelle façon a votre avis peuvent-elles provoquer cette agression?

L'habillement           49,2%

La provocation verbale 26,2%

Le manque de prudence 4,9%

L'alcool et la drogue 2,1%

La mauvaise perception

de la femme               2,7%

Autres                   3,4%

Nsp et refus            11,5%


11-  Selon vous personnellement, quelles solutions apporteriez-vous au problème des agressions sexuelles dans notre société?

La prévention                              23,4%

Les punitions plus sévères 15,3%

Soigner les agresseurs                       5,0%

La peine de mort                            4,2%

Améliorer le système judiciaire 3,3%

Le support aux victimes                      3,1%

Légaliser la prostitution                    1,7%

Télévision moins violente 1,0%

Le respect de la femme           1,0%

Dénoncer les coupables                       0,7%

Aucune mesure                    2,0%

Autres                                     1,3%

Nsp                             37,9%

12-Croyez-vous que les gouvernements devraient faire DAVANTAGE ou NON en ce qui concerne...?

Pour terminer, j'aurais quelques questions à vous poser afin de classifier les données:

C) Quel est votre état civil?

  • Indiquez le sexe: Homme 1-    Femme 2-
  • Pouvez-vous me dire dans quelle catégorie d'âge vous situez-vous.  Est- ce...?

D)Quelle est votre occupation principale actuelle?

Au foyer       07

Etudiant-e     08

Retraité-e    09

Chômeur-se     10

Refus           13

E)Avez-vous des enfants de moins de 18 ans habitant avec vous à la maison? Oui             1

Non 2 Nsp 8 Refus 9


20 F) Combien d'années d'études avez-vous complétées.  Est-ce...?

G) Si vous pensez au revenu total, avant impôt, de tous les membres de votre foyer, dans quelle catégorie se situe votre revenu total en 1988, est-ce...?

H) Quelle est la langue que vous parlez le plus souvent a la maison?

Français     1

Anglais     2

Autres      3

J) Dans quelle municipalité habitez-vous?

Nsp              98

Refus           99