Table des matières

Un petit mot sur les auteures

Danyèle Bachand

Elle possède un baccalauréat en enseignement préscolaire et primaire de l'Université de Sherbrooke. Elle a toujours travaillé dans des domaines reliés à l'enfance que ce soit l'éducation, l'animation ou la petite enfance.

Elle possède une vingtaine d'années d'expérience avec les enfants et c'est avec celle-ci qu'elle a fondé la coopérative de solidarité S.O.S. Gardiennage en corrélation avec son travail au Sac à Mots en tant que promoteur pour la lecture en famille et aide aux devoirs et leçons en famille. C'est donc avec ces outils qu'elle a participé à la rédaction de ce document.

Stéphanie R. Chaput

Diplômée de l'Université de Montréal en intervention auprès des jeunes et en animation pastorale, elle a travaillé comme enseignante, intervenante et animatrice dans les milieux scolaires. Son expérience auprès des enfants et adolescents est à la source de sa participation et à la mise sur pied de projets d'alphabétisation familiale du Sac à Mots.

Introduction

Vos enfants et vous vivez de l'angoisse lors de la période des devoirs et leçons?
Vous vous demandez pourquoi le moment des devoirs et leçons est si pénible?
Qui en est responsable, vous ou votre enfant?
Pourquoi et comment motiver votre enfant?

Ce document est pour vous: il répond à toutes ces questions. De plus, nous avons inclus un bon nombre d'activités de motivation et d'aide aux devoirs et leçons pour tous les âges.

Partie théorique

Pour plusieurs parents, la période des devoirs et leçons à la maison est un moment difficile à passer... Certains enfants font des crises parce qu'ils ont des difficultés. D'autres refusent de faire leurs devoirs ou les font n'importe comment pour s'en débarrasser. Certains parent débordent de bonne volonté. Ils veulent aider, mais ne savent pas comment s'y prendre. Ils vivent alors un sentiment d'impuissance et d'incompétence.

Des études américaines et canadiennes sur l'assistance éducative parentale s'entendent sur le fait que les élèves qui réussissent à l'école sont ceux qui proviennent de familles où les parents ont des aspirations élevées, mais réalistes pour leur enfant. Ceux qui démontrent de l'affection tout en exerçant de la discipline offrent du support dans la réalisation de leurs travaux scolaires; réservent un temps et un espace aux devoirs et leçons; passent un temps à jouer, à parler avec eux et utilisent des stratégies de communication, de supervision et de résolution de problèmes efficaces.

Comme nous l'avons vu, les devoirs et leçons sont souvent un temps de tiraillements, de tensions, parfois même d'agressivité. Bref, le climat est peu propice aux apprentissages; pourtant c'est l'objectif de ceux-ci. Ils permettent de développer chez les enfants quatre qualités importantes:

  • L'autonomie et la responsabilité;
  • Le souci de l'approfondissement;
  • Le sens de l'organisation;
  • Le goût du travail personnel.

Les devoirs couvrent généralement des notions déjà présentées à l'école. Les apprentissages de l'enfant se divisent, en fait, en habiletés (lire, écrire, compter) et en connaissances (mémoriser l'alphabet, le vocabulaire, les tables d'addition...). Les devoirs servent à mettre en pratique les habiletés apprises tout dernièrement alors que les leçons servent à mémoriser et à consolider les connaissances jusqu'à ce qu'elles deviennent un réflexe. Ces atouts seront indispensables lors de la poursuite de ses études à des niveaux supérieurs.

Pour les parents, nous souhaitons une participation à la vie scolaire de leur enfant. Cette implication démontrera à l'enfant l'intérêt que lui porte ses parents et permettra à ceux-ci de découvrir ses forces et ses faiblesses en vue de corriger les faiblesses et d'encourager les forces... Le but premier reste d'aider l'enfant. La période des devoirs et leçons à la maison est un moment privilégié pour transmettre des valeurs importantes comme la ténacité et le sens des responsabilités. Attention! disponibilité ne veut pas dire être assis tout le temps à côté de l'enfant, mais plutôt être prêt à intervenir pour aider sauf si, bien sûr, l'enfant est en difficulté d'apprentissage ou encore au début de sa première année où la nouveauté emmène avec elle son lot de peurs et d'insécurités...

Votre rôle est primordial dans la réussite scolaire de votre enfant. Vous devez guider, encadrer et motiver. En fait, le parent a un rôle de la plus haute importance à jouer tant dans la prévention que dans le dépistage des problèmes et la recherche de solutions. Très souvent, tout ce que l'enseignant peut observer c'est le fait que tel enfant ne fonctionne pas au même niveau que les autres enfants de son groupe. Beaucoup de petits en difficulté non «dépistés» à l'école ont besoin d'un parent capable d'observer à la maison les signes d'un apprentissage «perturbé» de la lecture ou les indices d'un malaise qui pourrait y être relié.

Comment aider votre enfant?

Règles à suivre:

  • Intéresser votre enfant à l'école (lui en parler positivement, s'intéresser à ses travaux...)
  • Suivre ses études de près (importance des bulletins, des petits mots du professeur, féliciter, encourager...)
  • Cultiver l'autonomie et l'autodiscipline (cesser graduellement de vérifier les devoirs tout en restant vigilant, discuter de l'aide dont il a peut-être besoin...)
  • Créer un environnement propice à l'étude (coin tranquille)
  • Être exigeant, mais respecter les capacités de votre enfant (ne pas exiger l'impossible, trop exiger peut provoquer le découragement et le rejet des études)
  • Devenir complice de l'école (éviter de critiquer l'école et les enseignants devant les enfants; s'il y a désaccord, discuter avec la direction ou l'enseignant; respecter les méthodes d'enseignement; s'il ne comprend pas, faire transmettre par votre enfant un petit mot adressé au professeur pour lui demander l'information et charger votre enfant de vous l'expliquer)
  • Punir et récompenser intelligemment (récompenses: félicitations, gestes d'affection, récompenses matérielles en dernier lieu)
  • Être à l'écoute de votre enfant (dialogue, confiance mutuelle, amour, amitié, être à l'écoute des problèmes quotidiens)

Quelle est la méthode de travail?

  • Tout d'abord, il faut désigner une personne responsable de l'aide aux devoirs et leçons: le père, la mère, une grande sœur, un grand frère, etc.
  • Prévoyez un moment précis pour les faire. Ce moment sera, le plus possible, le même: par exemple, après le souper de 18h30 à 19h.
  • Respectez cet horaire afin que s'installe une régularité dans son travail. La routine, pour un enfant, amène un sentiment de sécurité. C'est aussi une façon de montrer l'importance de cette activité en lui réservant un temps défini d'avance.
  • Pour la concentration, il est important de réserver un coin tranquille pour les devoirs.
  • Il faut préparer le matériel nécessaire (crayons, livres, règle, etc.)
  • Ne pas avoir de jeu ou de jouet sauf pour les activités prévues.
  • Faire travailler l'enfant assis correctement sur sa chaise.
  • Ne pas oublier un temps ou une activité agréable que vous partagerez avec l'enfant après les devoirs et leçons (jeu de cartes, bicyclette, émission de télévision, etc.). Ces activités communes permettent d'établir une relation entre vous et votre enfant autre que celle d'éducateur versus enfant.
  • Certains enfants aiment débuter par le devoir le plus facile, d'autres feront le contraire. Respectez leur choix.
  • Même si votre enfant donne l'impression d'être capable de s'organiser, dites-vous bien que la tentation de se donner un petit congé pourrait être très forte..

Combien de temps doit-on consacrer aux devoirs?

  • La durée approximative sera, sans compter la période de lecture personnelle, d'environ trente (30) minutes pour le premier cycle du primaire, de quarante-cinq (45) minutes en 4e et 5e année et de soixante (60) minutes en 6e année.
  • Lorsque les devoirs prennent plus de vingt (20) minutes, il est suggéré de séparer les devoirs en deux (2) parties afin de respecter la capacité de concentration de l'enfant.
  • Il ne faut pas trop prolonger la période de devoirs et de leçons si l'enfant n'est plus capable. Il vaut mieux reprendre le lendemain matin quand il est en forme.
  • Suggestion: au retour de l'école, un moment de détente est suggéré, ainsi qu'après les devoirs (Détente ne veut pas dire repos ou sieste, mais temps libre.)

Si l'enfant a des difficultés

Si l'enfant a de la difficulté à comprendre, il ne faut pas s'improviser enseignant. Demandez plutôt à l'enfant qu'il vous explique comment le professeur lui a montré. Souvent, cela lui permet du même coup de comprendre.

La motivation

On confond souvent motiver et aimer. Si on attend d'aimer quelque chose pour le faire, on risque d'attendre longtemps. C'est notre but qui nous motive: on veut un beau bulletin, de belles notes, réussir notre année scolaire, donc on doit faire ses devoirs et leçons. Être positif et souligner les améliorations (même petites) encouragent l'enfant à continuer, à s'apprécier et à apprendre.

Même si l'enfant ne le dit pas, il compte sur nous pour l'aider à surmonter les légères frustrations des devoirs et leçons. Nous pouvons réellement éviter que ces légères frustrations se transforment en grandes frustrations plus tard et surtout nous pouvons leur faire découvrir la fierté d'apprendre. Voici quelques pistes:

  • Faites participer l'enfant aux décisions concernant son travail. Offrez-lui des choix quant à l'ordre dans lequel il veut faire le travail.
  • Demandez-lui ce qu'il doit faire. Posez des questions avant de tout expliquer. Il s'apercevra qu'il comprend déjà beaucoup de choses.
  • Restez disponibles, n'allez pas au-devant des questions.
  • Acceptez son point de vue, sa façon de faire. L'expérience et les commentaires de son enseignant sur son travail lui permettront de se réajuster. On apprend aussi à partir de ses erreurs. Ne demandez pas la perfection.
  • Félicitez-le de ses efforts et de ses progrès.

N.B. Il faut vous rappeler l'important: votre enfant doit apprendre à se débrouiller devant une tâche. «Faire la tâche à sa place» ne lui apporte ni satisfaction, ni confiance en soi et lui enlève toute responsabilité face à son travail.

Comment favoriser la motivation de votre enfant?

Réflexions

  • Je décris les difficultés scolaires vécues par mon enfant.
  • J'identifie les facteurs qui influencent davantage la qualité de sa motivation.
  • À l'intérieur de ma ZONE D'INFLUENCE, je choisis un aspect que je veux travailler avec lui.

Actions

  • Je choisis un moyen concret pour aider mon enfant.
  • Je passe à l'action.
  • Je persévère.
  • Je rectifie ou modifie mes actions au besoin.

Comment changer un comportement inacceptable en modifiant l'environnement?

  • Rendre l'environnement plus stimulant.
  • Rendre l'environnement moins stimulant.
  • Simplifier l'environnement.
  • Limiter l'espace vital de l'enfant.
  • Aménager un environnement fonctionnel en tenant compte de l'enfant.
  • Préparer l'enfant à des changements dans son environnement.
  • Prévoir et planifier avec des enfants plus âgés.

Les six étapes de la méthode sans perdant

  1. Identifier et définir le conflit (Impliquer l'enfant ).
  2. Énumérer les solutions possibles.
  3. Évaluer les solutions énumérées.
  4. Choisir la solution la plus acceptable.
  5. Établir les moyens d'appliquer la décision.
  6. Réviser et réévaluer la décision.

À retenir

  • Continuer de croire profondément que mon enfant est quelqu'un de «super» même quand il ne l'actualise pas.
  • L'impliquer dans la démarche et lui faire confiance.
  • Garder le focus sur ses forces: en pensée et en paroles.
  • Manifester aux intervenants de l'école que je m'intéresse à ce qui arrive à mon enfant.
  • Ne pas hésiter à aller chercher de l'aide.

[Voir l'image pleine grandeur] Ampoule électrique.

À noter

  • Toute forme de sanction, lorsque votre enfant refuse de faire ses devoirs, ne peut être donnée parce qu'il a refusé de les faire. L'incitation est préférable à la menace. Lorsque l'enfant refuse de faire ses devoirs et que le parent n'arrive pas à le faire changer d'idée, il faut éviter que l'enfant soit avantagé par cette situation. Si l'enfant qui refuse de travailler réussit à obtenir l'abandon de son parent et va plutôt écouter la télévision ou jouer dehors, il comprendra vite où est son avantage et il s'entêtera de plus en plus souvent. À ce stade de son développement psychologique, l'enfant est incapable de se projeter dans le futur, c'est-à-dire que, pour lui, n'être pas prêt pour le contrôle de vendredi ou ne pas faire le métier qu'il désire plus tard, cela est trop abstrait. Par contre, il est très habile à tirer le meilleur du présent. En cas d'abandon du parent, il faut éviter de donner à l'enfant des avantages à son refus dans le présent. Si les devoirs étaient prévus de 15h à 15h45, alors, pendant cette heure, il restera assis à la table aux devoirs et ne fera rien d'autre. Évidemment, il devra en plus faire ses devoirs plus tard ou expliquer à son professeur pourquoi il ne les a pas faits sur une note écrite et signée par lui et par le parent. L'enfant comprendra vite où est son intérêt.
  • Pendant que l'enfant fait un devoir, ne pas le distraire en lui parlant ou en le questionnant sur un autre sujet. Exemple: «As-tu reçu ta note de dictée? Comment a été ta journée? Où est passée ta boîte à lunch?». Il vaut mieux attendre entre deux travaux.
  • Il arrive que ce soit l'enfant qui provoque les distractions; son devoir lui fait penser à ce qui n'est pas dans le sujet. Jouer le jeu de l'enfant devient épuisant pour le parent qui doit ensuite ramener l'attention sur le travail à faire. La meilleure stratégie est le refus d'accepter ce genre d'intervention durant les devoirs et de bien lui expliquer qu'il y a un temps pour tout, qu'il pourra interrompre son travail (pour poser des questions, se faire câliner... ) lorsqu'il sera terminé.
  • Pour un enfant ayant un problème de déficit d'attention avec ou sans hyperactivité, il est préférable de rester près de lui pour lui donner le support dont il a besoin. Solutions générales pour les TDA/H:
    - Insister sur la qualité plutôt que sur la quantité
    - Fixer une limite de temps plutôt qu'un objectif de tâche à atteindre
    - Diviser le travail en plusieurs parties; morceler les tâches, ce qui peut lui donner l'impression qu'il a le contrôle sur le travail à exécuter...
    - Il faut l'aider à établir des objectifs de travail à court terme.

Partie pratique

Jeux et accessoires

Le jeu est une façon de motiver les enfants à l'étude, particulièrement lorsqu'ils sont fatigués ou qu'ils ont de la difficulté. N'hésitez donc pas à vous en servir. De plus, on retient plus facilement lorsqu'on a du plaisir. Les jeux peuvent être simples: utiliser des cartes à jouer ou un dé pour pratiquer les mathématiques, par exemple.

Voici donc un recueil d'activités reliées aux problèmes rencontrés lors de nos sessions de devoirs et leçons en famille que nous avons tenues de décembre 2001 à mai 2002. Écrit en collaboration avec les professeurs et intervenants de l'école Curé-A-Petit de Cowansville, il rassemble aussi d'autres idées recueillies à travers nos formations. Nous espérons que vous pourrez les utiliser à la maison pour aider vote enfant.

Problèmes en français

Entre é et è: lequel des accents doit-on mettre?
Monsieur é, son chapeau tombe sur son nez.
Monsieur è, son chapeau tombe sur son dos/son derrière.

[Voir l'image pleine grandeur] É: chapeau tombe sur le nez; È: chapeau tombe sur le dos.

Entre le b et le d: où doit-on mettre la boule?
«b» comme bedaine
«d» comme derrière

[Voir l'image pleine grandeur] «b» comme bedaine; «d» comme derrière.

Incapable de reconnaître la majorité de ses lettres vers le milieu de la deuxième étape en première année; il ne les sait pas ou les confond.

Jeu de scrabble
L'enfant tire une lettre et la nomme. Chaque fois qu'il la reconnaît, il mérite un point. On peut aussi lui laisser les lettres trouvées et lui demander de les compter à la fin, ce qui combine français et mathématiques.

Traverser de l'autre côté
Tracer une ligne verticale sur une feuille de papier (peu importe la longueur). Faire dessiner quelque chose à l'enfant pour lequel il a un intérêt particulier sur un petit carton. D'un côté de la feuille, écrire les lettres de l'alphabet. Nommez une lettre, l'enfant doit traverser la ligne et aller vous montrer la lettre correspondante. S'il réussit, il obtient un point.

Manger une lettre
Avoir en sa possession des céréales en alphabet et l'enfant vous nomme les lettres que vous montrez dans une cuillère. S'il réussit, il a le droit de les manger ou de les mettre dans son petit bol.

Bingo de l'alphabet
Divisez une feuille en 9, 16 ou 25 cases. Vous tracez une lettre de l'alphabet en minuscule ou en majuscule dans chacune des cases. Vous jouez au bingo traditionnel. L'enfant gagne lorsqu'une rangée horizontale, verticale ou diagonale est couverte par des jetons.

La chasse aux lettres
Faites trouver dans des textes tous les mots commençant par la lettre à apprendre. Ensuite, on complique le jeu en demandant de trouver la lettre au début, au milieu ou à la fin des mots.

Mots de vocabulaire

Les répartir
Étudier les plus difficiles au début de la semaine et les plus simples à la fin. La semaine peut être divisée comme suit pour un vocabulaire de vingt (20) mots: lundi soir, 5 mots; mardi matin, révision; mardi soir, 10 mots; mercredi matin, révision; mercredi soir, 15 mots; jeudi matin, révision; jeudi soir, les 20 mots et vendredi matin, révision.

Vocabulaire en morceaux
Écrire chaque lettre des mots de vocabulaire sur des petits cartons. Remettre tous les cartons mélangés à l'enfant. Puis, un mot à la fois, lui demander de placer les lettres les unes à côté des autres pour former les mots du vocabulaire. S'il y a une erreur, il y aura des lettres en trop ou en moins pour former le dernier mot. L'enfant doit alors retourner voir les premiers mots pour trouver les erreurs.

Oreille écoute les mots
Vous nommez un des mots placés sur la table. L'enfant doit le montrer.

Mêlons les mots
Mettre les mots sur la table. Vous faites une phrase oralement, même si elle n'a pas de sens, et l'enfant doit vous montrer les mots en les assemblant de l'ordre que vous les avez dits.

Difficultés avec la dictée

Calendrier de dictée

Lundi Mardi Mercredi Jeudi

Matinée

x

Lire les mots /
la dictée

Épeler les mots /
la dictée

Copier les mots /
la dictée

Après-midi

Lire les mots /

la dictée

Épeler les mots /
la dictée

Copier les mots /
la dictée

Écrire les mots /
la dictée dite par le parent

Plateau de dictée
Sur une feuille, écrire les mots de la dictée. Puis:

- Entourer les voyelles doubles et triples qui forment un son (ai, ien, ou).
- Souligner les «attrapes» (consonnes doubles).
- Barrer les lettres muettes (e,s).
- Découper de petits cartons qui couvrent chacun des mots.
- Faire un dessin qui représente chaque mot.
- Demander à l'enfant de lire un mot, puis de placer l'image correspondante dessus. Faire de même jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun mot dévoilé.
- Demander à l'enfant de choisir une image, de nommer le mot qui se cache sous le dessin, puis de l'épeler. Ensuite, l'enfant enlève la carte et vérifie si sa réponse est correcte. Voir avec lui où était sa difficulté s'il y a lieu. Si la réponse est bonne, il garde la carte. Sinon, il la remet sur le mot. Le jeu se termine lorsqu'il n'y a plus de cartes sur le jeu.

Dictée décortiquée
La dictée se lit comme suit: Ma grande fille aime lire. Elle lit un conte de fée. Il y a un beau prince.

On coupe la dictée en casse-tête de trois couleurs différentes: orange, pour le 1re phrase, verte, pour la 2e phrase et bleue pour la 3e phrase.

Exemple:
Ma/gran/de/fil/le/ai/me/li/re.
El/le/li/t/un/con/te/de/fé/e.
Il/y/a/un/be/au/pr/in/ce.

L'enfant devra faire chaque casse-tête, un à la fois. Puis, à mesure que la semaine avance, on pourra lui en donner deux, puis les trois en même temps, pour, finalement, jeudi soir, lui donner les trois phrases en noir seulement.

Dictée trouée

[Voir l'image pleine grandeur] Dictée trouée.

Corrige mes fautes
Ma grend fille ême lir. Elli un conte de fé. Il y as un bo prinsse.

Le son «Rrrrrrr»
Une histoire pour pratiquer le son «Rrrr» et le retenir. Nous avons choisi une histoire déjà existante et avons pratiqué le son «r». L'enfant peut lire une phrase et l'adulte lira la phrase suivante si le texte semble trop lourd (Voir annexe 1 pour le texte.).

Avec l'identification des nombres de 0 à 50 et l'épellation des mots, on peut faire des sauts de crapaud. Dans ce jeu, l'enfant se tient à un bout de la salle et chaque fois qu'il réussit à nommer un nombre sur un carton, il peut faire un saut de crapaud. On encore, chaque fois qu'il réussit à épeler un mot, il sautera aussi, pour réussir à se rendre à l'autre bout de la salle.

Variante
On peut faire le même jeu avec des cartes-nombres.

Problèmes avec les syllabes et le son de lettres difficiles à prononcer

Cartons-syllabes
Faire de petits cartons et y inscrire les syllabes et les lettres difficiles à prononcer pour l'enfant. Les placer face cachée sur la table. L'enfant retourne une carte de son choix et prononce le son correspondant. Si la réponse est bonne, il garde la carte. Si la réponse est fausse, lui expliquer le son et remettre la carte face contre la table. L'enfant gagne lorsqu'il a toutes les cartes.

N.B. Les activités ludiques de lecture et d'écriture sont primordiales. Non seulement sont-elles amusantes, mais le jeu amène l'enfant à faire des apprentissages qui demeurent bien ancrés dans sa mémoire, car il se rappellera le jeu associé à cet apprentissage (méthode mnémotechnique). En même temps, cela démontre à l'enfant que vous portez de l'importance à ses apprentissages.

Activités de lecture

  • Lire les signaux routiers;
  • Observer les enseignes de différents commerces (McDonald, Shell...);
  • Faire des jeux de mots et des comptines;
  • À partir d'images d'un livre, demander à l'enfant d'illustrer une histoire;
  • Lire un petit livre;
  • Lire des étiquettes-mots;
  • Lire ou faire lire le titre d'un volume ou d'un journal;
  • Lire une recette;
  • Après une lecture, imaginer une autre fin;
  • Lire des phrases et substituer des mots, ensuite l'enfant doit corriger vos fautes;
  • Lire des modes d'emploi;
  • Lire les règlements d'un jeu;
  • Lire le téléhoraire et cocher ses émissions préférées;
  • Lire une carte routière;
  • Lire avec l'enfant le menu d'un restaurant;
  • L'inscrire à la bibliothèque et lui sortir des livres régulièrement;
  • Lire les instructions d'un bricolage.

Activités d'écriture

  • Petits mots à un ami, une tante, un cousin, etc.;
  • Écrire une carte de vœux;
  • Écrire une invitation à une fête;
  • Chaque soir, composer une phrase pour résumer sa journée dans un journal;
  • Écrire une petite histoire amusante;
  • Écrire une légende sous ses dessins;
  • Participer à des revues pour enfants;
  • Préparer une annonce pour vendre sa bicyclette;
  • Jouer au scrabble;
  • Composer des devinettes, des charades sur des animaux ou des objets;
  • Faire des mots mystères et des mots entrecroisés;
  • Composer un mot d'amour pour quelqu'un;
  • Écrire les paroles d'une chanson;
  • Composer un court résumé d'un livre;
  • Planifier sa semaine en créant un horaire;
  • Répondre à des messages que vous lui avez laissés;
  • Prendre un message au téléphone;
  • Participer à des concours en envoyant lui-même la lettre;
  • Écrire des notes sur le réfrigérateur;
  • Écrire des étiquettes avec des mots, des noms de famille;
  • Identifier ses jouets...

Problèmes en mathématiques

Écrire les chiffres

Les chiffres du corps

[Voir l'image pleine grandeur] Les chiffres du corps.

Chiffres en dictée avec dés
Utiliser deux dés. Couvrir les faces des dés par les chiffres arabes de 0 à 5 et de 6 à 9. Il restera 2 cases. Choisir 2 chiffres qui causent des problèmes à l'enfant aux unités ou aux dizaines. L'enfant brasse les dés. Le parent les place un à côté de l'autre dans un ordre que l'enfant connaît.
Exemple: L'enfant peut ignorer 94, mais connaître 49; donc s'il obtient un 4 et un 9, on les assemble pour former le nombre 49 et non 94.

Avec les tables de mathématiques

Cartes à jouer
Utiliser des cartes pour réciter les tables de division, d'addition, de multiplication et de soustraction.
Exemple: 11 - ___. L'enfant choisit une carte et la retourne. Le parent demande à l'enfant «11 - ___ = ?». Si l'enfant répond correctement, il garde la carte. Si sa réponse est incorrecte, la carte est mise de côté. Lorsque 3 cartes sont mises de côté, le jeu est arrêté et l'enfant réétudie sa table. On reprend ensuite le jeu avec toutes les cartes. À la fin, ne pas oublier de redemander les cartes mises de côté. Pour les additions et les multiplications, l'enfant peut tourner 2 cartes à la fois. Faire attention d'annuler les équations que l'enfant n'a pas apprises.

Équations et dés
Avoir en sa possession 2 dés. Les dés sont recouverts de chiffres arabes. Pour pratiquer une table de soustraction, l'enfant lance 1 dé. Le parent demande, par exemple, «11 - (chiffre du dé) = ?). Pour pratiquer des tables mélangées, l'enfant peut lancer 2 dés.

Cartes d'équations
Sur de petits cartons, écrire les équations à apprendre. Inscrire la réponse au verso. L'enfant pige une carte, résout l'équation et vérifie sa réponse. Gardez ou remettre la carte selon son résultat. Lorsque les équations de la semaine sont bien apprises, les ajouter aux autres des semaines précédentes pour continuer à les garder en mémoire.

Règle de l'addition et de la soustraction
Certaines enfant ont de la difficulté avec des équations aussi simples que +1 ou -1. Ils ne visualisent pas que l'on avance ou recule seulement d'un chiffre. Faire une règle comme celle-ci:

[Voir l'image pleine grandeur] Règle de l'addition et de la soustraction.

Montrer à l'enfant qu'il se déplace vers l'avant pour les additions et vers l'arrière pour les soustractions. Cela permet de rendre les équations plus visuelles. Lorsque le nombre que l'on additionne ou soustrait est grand, l'enfant constatera que la réponse sera éloignée du chiffre de départ et près du chiffre de départ si le nombre additionné ou soustrait est petit. Faire pratiquer des équations une fois la logique bien visualisée, l'enfant pourra soustraire et additionner dans sa tête.

Dictée trouée de nombres
Exemple: pour les 9

[Voir l'image pleine grandeur] Dictée trouée de nombres.

Cartes sur table
Sur de petits cartons identiques, écrire les nombres de 0 à (nombres à l'étude ). Exemple: 12 + ou 12 - . Écrire deux fois le même nombre si un nombre s'additionne à lui-même pour donner le nombre étudié.
Exemple: 6 + 6 = 12.

Mettre tous les cartons en désordre face contre table. L'enfant tourne une carte.

  • Si l'on pratique les additions, il devra dire à quel nombre il doit être additionné pour donner le résultat voulu.
    Exemple: la table des 12 est pratiquée. L'enfant pige le 5. Il annonce alors qu'il recherche le 7, puisque 5 + 7=12.
  • Si l'on pratique les soustractions, l'enfant soustrait la carte pigée du nombre à l'étude.
    Exemple: la table de 12 est celle pratiquée et l'enfant pige le 5. Il annonce alors 12 - 5 = 7, donc il cherche le 7.

Après avoir donné la solution, l'enfant pigera sa deuxième carte. Si les deux cartes pigées jusque là forment une paire, il les garde et joue à nouveau. Si la deuxième carte retournée ne complète pas la paire, il retourne les cartes et c'est au tour de l'autre joueur de jouer. Le gagnant est celui qui a le plus de cartes ou le jeu finit quand il ne reste plus de carte (C e jeu favorise aussi la mémorisation.).

Serpents et échelles
L'enfant lance le dé. Il doit dire quel nombre complète l'addition ou quelle est la réponse de la soustraction de ce nombre. S'il a une bonne réponse, l'enfant avance de ce nombre. Avec une mauvaise réponse, l'enfant reste sur place ou recule de ce nombre ( selon les règles déjà établies entre l'enfant et le parent).

Les pièces de monnaie
Placez des cents sur la table. Demandez à l'enfant quelles sont les combinaisons possibles, au niveau de l'addition, par exemple, pour faire un total de 6: 6+0, 5+1,4+2, 3+3, 2+4, 1+5, 0+6.

Compter par 5

Poing fermé, poing ouvert
Pour apprendre à compter par 5, on peut utiliser ce jeu. Les nombres se termineront en alternance par 0 et par 5. Pour illustrer cela à l'enfant, lui faire ouvrir et fermer le poing chaque fois qu'il nomme un nombre. Exemple: Il commencera avec le 5 poing ouvert, l'enfant voit 5 doigts. Il ferme ensuite le poing et sait qu'il cherche maintenant un nombre se terminant par 0 , soit: 10. Il ouvre les doigts et voit 5 donc, le prochain nombre se terminera par un 5, soit: 15 et ainsi de suite.

Compter par 10

Compte sur tes doigts
Pour commencer à compter par 10, on peut s'aider de nos doigts pour l'ordre des nombres. Les chiffres seront associés successivement de la sorte, soit: 1 et 0, puis 2 et 0, 3 et 0, 4 et 0, etc.

L'enfant peut donc lever un doigt puis dire 10. Puis lever 2 doigts et dire 20 et ainsi de suite.

Les nombres et la marelle
Dessiner un jeu de marelle avec du gros papier collant communément appelé «masking tape». Inscrire dans les cases 10-20-30-40-50. Inviter l'enfant à lancer un petit objet sur la première case. Ensuite, il saute sur les cases en les nommant. Au retour, il ramasse l'objet. Faire la même chose sur les 2e, 3e, 4e, puis 5e cases. Demander à l'enfant de bien regarder le 10 et de le retenir dans sa tête. Enlever le 10. L'enfant recommence le jeu en nommant les nombres même s'ils sont absents. Faire de même pour les 20, 30, 40 et 50. L'enfant nomme alors les nombres sans les voir. Pour terminer le jeu, lui demander de compter par dix sans sauter et sans regarder le jeu de marelle.

Activités de mathématiques

  • Compter les jouets en les rangeant;
  • Classer les ustensiles;
  • Plier les serviettes de table en triangle ou en rectangle ou en carré;
  • Comparer les pots et autres contenants;
  • Compter le nombre de chaises, d'assiettes, d'ustensiles...;
  • Compter le nombre de pointes de pizza;
  • Calculer la quantité d'ingrédients si on double ou on triple une recette;
  • Compter sur un calendrier;
  • Préparer des décorations en découpant les formes;
  • Jouer à des jeux qui impliquent du comptage: dés, dominos, cartes...;
  • Compter de la monnaie en jouant au magasin ou à la banque;
  • Marquer les points d'une partie quelconque;
  • Lire les numéros civiques des maisons lors de nos promenades en auto;
  • Additionner les chiffres d'une plaque d'immatriculation d'auto;
  • Chercher la plus grande somme;
  • Construire des tableaux à afficher dans sa chambre (un tableau par semaine sur ce qu'il doit connaître)...

Jeux de motivation

Nous avons tous à la maison des jeux de société que notre enfant aime plus particulièrement et nous pouvons profiter de cette occasion pour améliorer sa motivation à faire ses devoirs. Selon la capacité de concentration de notre enfant, on peut jouer pendant le temps des devoirs et leçons.

Exemple: Notre enfant possède un jeu de serpents et échelles et il aime y jouer. On peut garder les règles originales ou les changer avec l'enfant ou encore utiliser celles-ci. On fait avancer le pion quand il a réussi le problème (2 cases ), le mot (4 cases ), la phrase (6 cases ). S'il a une erreur, il reste à la même place.

On peut utiliser le dé original et, à chaque intervention, le parent lit un mot ou l'enfant en lit un; chacun son tour, on lance le dé et on avance son pion. Quand on arrive sur une échelle, on monte, sur un serpent, on descend.

Jeu de concentration

Jeu de l'invisible
L'enfant doit faire comme si l'adulte était invisible. L'adulte fait toutes sortes de choses pour le distraire et attirer son regard. Si l'enfant laisse paraître qu'il a vu l'adulte, l'adulte gagne. Lorsque l'enfant est bon, ajouter les sons «invisibles». Augmenter graduellement la difficulté en faisant compter, lire et écrire pendant ce jeu. Faire ce jeu à plusieurs reprises l'aide à développer sa concentration et une complicité s'installe aussi entre vous deux. Lorsque l'enfant est distrait pendant ses travaux, lui proposer de faire une partie de l'invisible!

Jeux de mémoire

Mémoire
Lorsque plusieurs choses sont à mémoriser, par exemple, une table d'addition, il est difficile de mémoriser beaucoup de choses en même temps. Commencer par ce qui peut être appris facilement. Les faire étudier, puis vérifier ce qu'il a appris. Lorsque l'enfant contrôle cette base, ajouter un nouvel élément. Pratiquer en intégrant ce nouvel élément. Ajouter encore un nouvel élément et le pratiquer avec les anciens. Continuer de cette façon jusqu'à ce que l'enfant ait appris l'ensemble des notions à mémoriser.

Mémorise les cartons
Sur des cartons, dessiner les mots de la dictée ou du vocabulaire. Sur d'autres, il faut seulement écrire les mots (Voir annexe 2 pour les cartons.). Disposer sur la table tous les cartons face cachée. Le premier joueur retourne 2 cartons. Si l'image correspond au bon mot, il garde ces 2 cartons sinon, il les replace à leur place. Une autre version de ce jeu de mémoire est la suivante: remettre à l'enfant les cartons-mots et garder les illustrés. L'enfant doit dire le mot du carton qu'il retourne et vous lui donnez l'illustration s'il réussit sinon, le carton est remis dans la pile.

Conclusion

La majorité de ces activités ont été utilisées lors des sessions de devoirs et leçons que nous avons données aux familles inscrites. Évidemment, quelques activités se répètent ou se ressemblent, car elles fonctionnaient bien. Vous aurez aussi remarqué que pour une difficulté, comme la dictée, il y a plusieurs activités proposées et la raison est qu'il fallait trouver de multiples façons d'aider les enfants pour que l'aide ne soit pas monotone et que le problème soit réglé au moins en partie. Nous avons observé un très bon taux de réussite et les parents ont maintenant en main les moyens d'aider leurs enfants... ils ne sont plus pris au dépourvu.

Bibliographie

Livres

CLAUSSE, Rolande. L'enfant lecteur, Autrement, 1988. (Collection Tout pour faire aimer les livres).

COUTURE, J. Les interventions des parents comme éducateurs au 1er cycle du primaire, Mémoire (maîtrise en éducation), Université du Québec à Rimouski, 1991.

DESJARDINS, Claude Dr. Ces enfants qui bougent trop, [s.l.], Édition du Club Québec Loisirs, 1994.

GORDON, Thomas Dr. Parents efficaces, Montréal, Éditions du Jour, 1976.

GASSON, John I. Comment aider votre enfant à réussir à l'école, Saint-Laurent, Éditions du Trécarré, 1989.

PAPILLON, S., et R. ROUSSEAU, La prévention de l'abandon scolaire: Effets d'un programme de support à la motivation, Monographie n° 45, Laboratoire d'étude et d'action pour le développement de la recherche en éducation (LÉADRE ), Rimouski, Greme, 1995.

PAPILLON, S., M. PAQUIN et R. ROUSSEAU. L'assistance éducative parentale: Effets d'un programme auprès des parents d'enfants ayant des difficultés d'apprentissage au primaire, Monographie n° 47, Laboratoire d'étude et d'action pour le développement de la recherche en éducation ( LÉADRE ), Rimouski, Greme, 1996.

PEDNEAULT-PONTBRIAND, Louise. Aider son enfant en maternelle et en 1re année, [s.l.], Les Éditions de l'Homme, 1979.

THÉRIAULT, Denise. Le mal des mots, [s.l.], Les Éditions de l'Homme, 1988.

Revues, magazines, articles

BÉDARD HÔ, F. «Les devoirs et leçons sont-ils nécessaires?», Revue documentaire Québec, Ministère de l'Éducation, Direction de la recherche, 1994.

CARON, Francine et Danielle FOREST. «Devoirs et leçons de la corvée au plaisir», Table régionale de concertation en alphabétisation Laurentides-Lanaudière, (IFPCA filière 372.411.45 car 1991 ), Centre de documentation sur l'Éducation des adultes et la condition féminine, Montréal, [s.d.].

C.L.S.C. La Presqu'île. «Guide des parents», [s.l.], octobre 1997.

COMEAU, M., et autres. «Étude des pratiques des orthopédagogues et de leurs perceptions sur les services aux élèves en difficulté d'apprentissage».

COMEAU M., G. GOUPIL et P. MICHAUD. «Étude descriptive et exploratoire des services aux élèves en difficulté d'apprentissages», Revue des Sciences de l'Éducation, 20.645-656.

CRIRES. «Les devoirs: l'école et la famille», Bulletin, Québec, Université Laval et Centrale de l'enseignement du Québec, vol. 2, n° 5, 1994.

CRIRES, «La réussite scolaire et la collaboration entre l'école et la famille», Bulletin, Québec, Université Laval et Centrale de l'enseignement du Québec, vol. 1, n° 1, 1993.

CRSH: 410-91-0634 et FCAR: ER1641. Montréal, Université du Québec à Montréal, Département de psychologie, 1994.

JOLETTE, Nathalie. «Mon bagage de trucs» ( IFPCA filière 372.45 ( 0 7 )J01 ), Centre de documentation sur l'Éducation des adultes et la condition féminine, Montréal, [s.d.].

LECLERC, D. et G. GOUPIL. «Devoirs et leçons à domicile» Vie Pédagogique, n° 46, 1987, p. 9-12.

LEE, JF and K.W. Pruitt. «Homework assignments: Classroom or teaching tools», Clearinghouse, 1979, p. 31-35, 53.

PARENT, lise. «Les parents et la réussite éducative», École du Val-Joli.

PELLETIER, J. «L'enfant en difficulté et sa famille», Apprentissage et socialisation, vol. 81, n°1, 1985, p. 17-26.

Adresses Internet

http://www.acelf.ca/revue/index.php

http://www.qbc.clic.net/~pignon/devoir.htm
pignon@qbc.clic.net (cliquez sur courrier électronique)

Annexes

1. Histoire à raconter

(Le son «Rrrrrrr»)

Rémi et le tigre
Rémi va au zoo avec sa marraine. Il entend «RRRRRRRR» derrière lui. Il regarde autour de lui et aperçoit un écureuil. Est-ce lui qui fait ce bruit? Sûrement pas! Il regarde dans un arbre et voit un oiseau. Rémi réfléchit et dit: les oiseaux ne font pas «RRRRRRRR». Il continue sa recherche et voit une grille. Il s'approche de la grille et découvre un superbe tigre. Le tigre le regarde et dit «RRRRRRRR». J'ai trouvé, dit Rémi. C est le tigre qui rugit.

2. Cartons-étiquettes (mots et dessins)

[Voir l'image pleine grandeur] Cartons-étiquettes (mots et dessins).

Remerciements

Nous désirons adresser un merci tout spécial aux parents et aux enfants, sans qui cet ouvrage n'aurait jamais vu le jour. Ils ont bien voulu se prêter à l'exercice malgré les embûches rencontrées en cours de route.

La réalisation de ce document a été rendue possible grâce à une subvention du Secrétariat national à l'alphabétisation du Canada.

Crédits

Auteures
Stéphanie R. Chaput
Danyèle Bachand

Traitement de texte, mise en page et correction
Danyèle Bachand

Lecture, mise en page et correction d'épreuves
Nathalie Jetté

Relecture et correction
Andrée Lafontaine
Joëlle Gaudreau

Impression
Impression D.F.
Cowansville

Distribution

Le Sac à Mots
94, rue Sud
Cowansville (Québec) J2K 2X2
Téléphone: (450) 266-3766
Télécopieur: (450) 266-3766
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