Table des matières

1. Introduction au guide

Nous voulons d'abord souligner que ce travail résulte d'une collaboration entre des groupes populaires d'alphabétisation et d'autres groupes d'éducation populaire.

Il s'agissait pour nous, dans un premier temps, d'effectuer une recherche afin d'évaluer des outils d'animation et différents ouvrages de sensibilisation concernant la sensibilisation à la problématique de l'analphabétisme. Nous avons ensuite travaillé à l'élaboration de ce guide à partir du matériel déjà en circulation et de notre propre expertise en ce domaine.

Nous tenons à remercier spécialement les groupes et personnes suivants: L'A.B.C. des Manoirs, le Centre de lecture et d'écriture (C.L.E.), M. Pierre-Paul Bélanger, M. Alain Laporte et Mme Carole Forgues.

Ce guide a été réalisé par le Centre d'alphabétisation de Villeray: La Jarnigoine. Sa réalisation a été financée par le Ministère de la main d'œuvre et de l'immigration du Canada dans le cadre d'un programme de création d'emplois.

2. Les objectifs du guide

Ce guide a été conçu afin que les intervenants-tes, travaillant dans divers milieux, soient informés-es et sensibilisés-es à la problématique de l'analphabétisme.

Ce guide offre aussi des outils, que les intervenants-tes intéressés-es à informer et sensibiliser les personnes qu'ils ou elles rejoignent, peuvent utiliser pour élaborer une session d'information.

L'objectif global du guide est de contribuer à enrayer l'analphabétisme par le biais de l'information et de la sensibilisation des intervenants-tes du milieu, il est essentiel, selon nous, de dénoncer l'analphabétisme en tant que problème social et non comme résultant d'une histoire individuelle.

Plus modestement, nous espérons que ce guide pourra soutenir techniquement les intervenants-tes qui souhaitent aider les personnes analphabètes à travers leurs multiples démarches.

3. L'utilisation du guide: une session d'information-type

Comme nous l'avons déjà mentionné, ce guide demeure un outil de base pour l'élaboration d'une session d'information. Il est constitué de blocs. Certains d'entre eux peuvent être utilisés de façon indépendante, selon le type de clientèle visée, le temps disponible ou le volet que l'on veut privilégier.

En combinant les outils d'animation, le texte écrit et les périodes de questions et discussions qu'ils ne peuvent manquer de susciter, nous estimons la durée moyenne de cette session d'information-sensibilisation à environ 2 heures et demie.

4. Présentation de deux outils d'animation

Afin d'appuyer le texte écrit et comme amorce de discussion, nous vous proposons deux outils : l'un est un vidéo et l'autre, une mise en situation qui permettra aux participants de réaliser ce à quoi est confrontée quotidiennement une personne analphabète. Nous croyons que ces deux outils sont percutants et dynamiques. On peut les utiliser tous les deux ou n'en retenir qu'un, selon le contexte et la clientèle visée.

1er outil d'animation

Le vidéo: "L'A.B.C. dans la vie d'Isabelle"
produit par le groupe d'alphabétisation L'A.B.C. des Manoirs.
Format: V.H.S.
Durée: 20 minutes

Ce vidéo, concis et efficace, ne prétend pas élaborer une analyse approfondie du problème de l'analphabétisme mais veut plutôt, par la qualité du témoignage, intéresser et toucher le spectateur. Il constitue donc une introduction idéale pour une session d'information et de sensibilisation.

Toutefois, comme ce vidéo a aussi été conçu pour faire connaître L'A.B.C. des Manoirs, il donne de l'information particulière à ce groupe. Il serait bon de souligner qu'il existe d'autres groupes du même type au Québec et à Montréal. Vous trouverez, à cette fin, la liste complète des groupes populaires d'alphabétisation du Québec.

D'autre part, on souligne dans ledit vidéo que l'A.B.C. des Manoirs travaille par petits groupes de 4 personnes maximum. Même s'il est vrai que les groupes populaires d'alphabétisation privilégient ce type d'approche, le nombre peut varier d'un organisme à l'autre.

2ième outil d'animation

Et si vous étiez analphabète? une mise en situation.
Inspiré du travail de Denise Gaouette et Jacques Tardif publié dans la revue "Vie pédagogique", no. 43, juin 86, pp.41-45, sous le titre "Quelles sont les stratégies utilisées en lecture par un lecteur en difficulté?"

Que ressentent les personnes analphabètes lorsqu'elles sont confrontées à un texte écrit? Notre imagination ne peut guère nous servir dans ce cas car il est extrêmement difficile, pour des personnes scolarisées qui ont parfaitement intégré la connaissance du code écrit dans leur vie quotidienne, d'oblitérer complètement leurs automatismes.

L'exercice que nous vous proposons ici vous permettra de prendre conscience, mais de façon nettement moins dramatiques, du désarroi et de l'insécurité vécues par des personnes qui ne savent ni lire ni écrire dans une société entièrement régie par l'écrit.

Il s'agit pour les participants de décoder un texte simple rédigé à partir d'un alphabet inventé, n parle de Jacques, un élève, et de Denise, enseignante. Le premier joue des tours à la seconde, c'est l'essentiel de l'histoire. Vous trouverez en annexe les documents nécessaires pour mener à bien ce petit test fort révélateur.

Informations sur le texte à décoder

Le texte présenté est un texte réel: il contient un titre, il respecte les règles de la syntaxe, il est cohérent et signifiant; il contient 83 mots dont 59 seront donnés préalablement (voir Tableaux 1, 2 et 3 en annexe); 24 mots devront être découverts par le "lecteur en difficulté"; la longueur moyenne des phrases est de 6 mots.

Informations sur le glossaire

  • le Tableau 1 classe les mots par catégories (personnes, actions, objets);
  • le Tableau 2 les classe par ordre alphabétique;
  • le Tableau 3 affiche le mot sur l'objet ou la personne;
  • les mots utilisés dans le texte sont les suivants (retenez -les, ne les écrivez pas):
    Jacques- Denise- aime- place- s'asseoit- ouvre- écrit- se fâche- lance- sortie- chaise- bureau- porte- livre- fenêtre

Information sur la ponctuation

Les limites de la phrases sont la majuscule, indiquées dans le texte par un trait sous le dessin, et le point, représenté par une petite fleur.

Consignes

  • interdiction formelle d'utiliser un crayon: rappelez-vous, vous ne savez pas écrire;
  • découvrez d'abord les mots encerclés qui se retrouvent dans les 3 tableaux;
  • n'essayez pas de découvrir le code, ce n'est pas le but de l'exercice;
  • si vous n'y comprenez rien, riez, le texte est censé être drôle!

La durée de cet exercice peut être assez longue mais il permet aux participants-tes de se mettre dans la peau d'une personne analphabète pour un court instant et de mieux intégrer, par la suite, les informations transmises quant aux causes de l'analphabétisme et aux solutions qu'on peut y apporter. En outre, cet outil d'animation a l'immense avantage de donner aux participants l'occasion de s'impliquer activement au lieu de recevoir passivement l'information.

Contenu d'une session d'information

5. L'analphabétisme, c'est quoi?

C'est la non-reconnaissance, la non-maîtrise du code écrit à divers degrés; elle s'accompagne souvent d'une difficulté plus ou moins aiguë à composer avec son environnement, à avoir une prise sur lui. Cette caractéristique ne relève pas de problèmes psychologiques mais est plutôt directement imputable à l'isolement et/ou à la dépendance que vit une personne analphabète.

Nous insistons: l'analphabétisme n'est pas un problème strictement individuel mais bien social, lié de façon évidente à certaines réalités socio-économiques. De fait, la population en général et les divers intervenants du milieu lient l'analphabétisme à des problèmes personnels spécifiques tels que troubles d'apprentissage, dyslexie, handicap mental,etc. Malheureusement, les personnes analphabètes elles-mêmes ont intégré cette définition et vivent leur situation comme un échec personnel, dans la honte et l'isolement.

Toutefois, il ressort clairement que l'analphabétisme et la pauvreté vont généralement de pair, que nos choix sociaux en matière d'éducation ont une incidence certaine sur le phénomène. En fait, quand on parle d'analphabétisme, il s'agit rarement de cas "cliniques", mais bien plutôt du reflet d'une certaine marginalité économique. Ceci est vrai au niveau mondial où les pays du Tiers-monde comptent les taux d'analphabétisme les plus élevés, mais c'est vrai aussi à l'intérieur des pays riches, dits du quart-monde, où une partie de la population est marginalisée du fait de son statut économique. Mais, en fait, l'analphabétisme ne se vit pas de la même façon dans les pays sous-développés que dans le monde fortement industrialisé. Les personnes analphabètes du tiers-monde vivent moins l'isolement et la honte que celles du quart-monde. Leur contexte n'est pas le même. Des traditions orales suppléent souvent à leur ignorance du code écrit et , généralement, leur situation ne se vit pas dans la marginalité.

Dans les pays industrialisés où , en principe, l'instruction est obligatoire depuis de nombreuses années, l'analphabétisme demeure tabou. Néanmoins, la Commission canadienne de l'UNESCO a établi, à partir des niveaux de scolarisation et de groupes d"âge, le taux potentiel d'analphabètes au Canada. Ainsi, toute personne de 25 ans et plus ayant abandonné ses études avant la 9ième année est considérée comme potentiellement analphabète.

Au Québec, en vertu de ces critères, le taux d'analphabètes potentiels atteint 35.8%*, alors que la moyenne canadienne est de 26%*. Parmi les villes canadiennes, Montréal se classe en tête avec un taux de 26% (Selon le Recensement de 1981).

6. Les personnes analphabètes, qui sont-elles?

Les personnes analphabètes sont des assistés sociaux, des chômeurs, des petits salariés, des travailleurs non-syndiqués, des femmes chef de famille mono-parentale, des personnes de tous les âges.

De plus en plus de jeunes viennent accroître les statistiques de l'analphabétisme. Après 8 ou 10 ans de scolarisation, ils ou elles sortent de l'école sans savoir lire et/ou écrire, ou compter. Les jeunes issus du secteur professionnel-court ou occupationnel ont, en grande majorité, de gravée problèmes de lecture et d'écriture ou de calcul.

Il n'y a pas si longtemps, notre société méprisait et rejetait les handicapés physiques; il en résulte aujourd'hui qu'un grand nombre d'entre elles sont analphabètes.

Plusieurs personnes de 30 ans et plus, ayant eu de graves problèmes de santé durant leur cours primaire, n'ont jamais eu la possibilité de se réadapter, par la suite, au système scolaire. Ces personnes ont aujourd'hui de grandes difficultés à utiliser le code écrit.

Les détenus et ex-détenus constituent également une forte portion de la population analphabète.

Soulignons qu'il existe plusieurs degrés d'analphabétisme :

  • les personnes qui ne savent ni lire, ni écrire, ni compter;
  • les personnes qui lisent un peu mais ne savent pas écrire;
  • les personnes qui lisent et écrivent minimalement mais qui éprouvent beaucoup de difficultés à le faire correctement.

Finalement, nous tenons à préciser que notre clientèle se retrouve en grande majorité parmi la population québécoise d'origine. On ne peut nier la réalité de nombreux immigrants-es, analphabètes dans leur langue maternelle et en français langue seconde, mais nous voulons principalement dénoncer les échecs de notre propre système éducatif.

7. Les conditions de vie des personnes analphabètes

Voici quelques exemples de contraintes que les personnes analphabètes subissent et que la plupart d'entre nous, rompus à l'utilisation systématique du code écrit, ne soupçonnent pas.

Les personnes analphabètes ne peuvent pas utiliser tous les services de transport en commun comme elles le voudraient et le devraient. Leur environnement s'en trouve restreint et leurs activités se limitent souvent à une partie de leur quartier, à un même trajet. En outre, elles sont exclues de la plupart des secteurs du marché du travail et se retrouvent, la plupart du temps, dans les secteurs les moins rémunérés ou assistées sociales.

Elles vivent souvent dans la peur que leur handicap soit découvert, elles le cachent à leur entourage. Dans le cas contraire, elles vivent dans une constante dépendance face à leurs parents, amis, collègues de travail. Très souvent, elles ne connaissent pas leurs droits et la façons de les exercer ou de les faire respecter.

Finalement, l'image d'elles-mêmes que leur milieu et la société leur renvoient est extrêmement négative. Se confronter au monde extérieur pour le logement, la santé, le travail, les droits sociaux, c'est risquer de se heurter une fois de plus à cette image négative, à l'incompréhension et à la honte qu'elles ont fini par intégrer.

8. Les femmes et l'analphabétisme

D'après une étude réalisée par le CLSC Villeray, il ressort qu'une personne sur six, au Québec, est potentiellement analphabète, et que, parmi elles, les 3/5 sont des femmes.

D'autre part, de nombreuses études et le bilan des luttes entreprises par des groupes de femmes démontrent que les femmes, en général, vivent isolées, démunies économiquement et sont, le plus souvent, maintenues hors des lieux où elles pourraient défendre leurs droits, améliorer leurs conditions de vie et participer à la vie démocratique. Les femmes analphabètes ont donc à vivre l'analphabétisme, et les problèmes qu'il engendre, de façon plus aiguë.

Aujourd'hui encore, les femmes sont sous-scolarisées par rapport à l'ensemble de la population. Ce sont encore elles qui, le plus souvent, abandonnent études et/ou travail à l'extérieur pour les soins du ménage et des enfants. Elles assument la plupart du temps la double journée de travail. Elles sont encore reléguées dans les sous-secteurs du marché du travail.

De par leur situation, elles sont donc plus sujettes à l'analphabétisme de retour. L'analphabétisme de retour est la perte graduelle de la maîtrise du code écrit due à l'isolement de la vie au foyer, à la dévalorisation sociale, etc.

En fait, comme c'est souvent le cas, les femmes ont à porter un double fardeau et à éviter deux fois plus de pièges. L'oppression qu'elles vivent comme personnes analphabètes vient doubler celle qu'elles subissent déjà en tant que femmes.

9. Dépister l'analphabétisme: comment, pourquoi?

Certains des comportements qui suivent peuvent être des indices permettant de dépister une personne analphabète. Ce ne sont pas des critères absolus; il faut relativiser par l'observation et l'évaluation des comportements de la personne, faire des recoupements, etc. Les personnes analphabètes, rappelons-le, cachent leur problème et n'en parlent qu'avec réticence. On peut difficilement leur poser la question directement; il faut donc s'en remettre à l'observation de certaines attitudes ou explications.

  • Réticence des gens à remplir des formulaires, ils veulent les remplir chez eux;
  • Mauvaise interprétation d'un message, d'un dépliant, d'une affiche;
  • Avoir systématiquement recours à une autre personne dans le cadre d'une activité qui fait appel à la connaissance du code écrit;
  • Se fier uniquement à sa mémoire pour prendre les messages au téléphone ou pour faire des commissions;
  • Toujours avoir oublier ses lunettes ou avoir mal aux yeux; -Ne jamais avoir de crayon ou de papier sur soi;
  • Ranger immédiatement au fond de son sac un feuillet d'information après l'avoir reçu, sans y jeter un coup d'œil;
  • Demander de l'aide pour remplir un document en disant qu'on n'a pas compris la question;
  • Dire que c'est le conjoint qui s'occupe de ces choses-là;
  • Ne pas être capable de suivre une session d'information quelconque où la connaissance du code écrit est requise.

Du code écrit découle la majorité des activités de notre société. Il faut posséder une base minimale pour changer un chèque, se repérer dans une ville, chercher une adresse dans l'annuaire, faire des achats, etc. Il est évident que les personnes analphabètes sont coupées de plusieurs sources d'informations et sont confinées dans l'isolement. En outre, elles vivent l'analphabétisme comme un échec et un problème exclusivement individuels.

Elles ne demandent de l'aide qu'en situation de crise ou de problème ponctuel (logement, santé, loisirs, droits sociaux). C'est pourquoi nous pensons qu'il est important que les divers intervenants du milieu puissent identifier les personnes analphabètes afin de mieux répondre à leurs attentes et, peut-être, de pouvoir leur proposer d'entreprendre une démarche en alphabétisation.

10. Les pratiques en alphabétisation: le réseau institutionnel et les groupes populaires d'alphabétisation

Les premières pratiques en alphabétisation ont pris forme à la fin des années 60. Il n'y avait alors que 2 organismes populaires touchant cette problématique: le Centre d'éducation des adultes (C.E.D.A.) opérant dans le quartier St-Henri/La Petite Bourgogne, et le Carrefour de Pointe St-Charles. La démarche en alphabétisation s'insérait dans un ensemble de services d'éducation populaire qu'offraient ces centres.

Au début des années 80 apparaissaient les premiers groupes à vocation unique d'alphabétisation. Une dizaine de groupes composaient alors le réseau communautaire d'intervention en alphabétisation sur l'île de Montréal.

Parallèlement, les commissions scolaires ont commencé à offrir des cours aux adultes en formation de base. Depuis quelques années, le réseau institutionnel bénéficie d'un financement ouvert qui a favorisé son expansion, contrairement au réseau d'alphabétisation populaire dont la croissance est stoppée depuis bientôt 3 ans par un moratoire.

Généralement, les pratiques des commissions scolaires et celles des groupes populaires diffèrent par l'orientation idéologique et pédagogique. Néanmoins, une lutte efficace contre l'analphabétisme devrait favoriser également la diversité des lieux d'apprentissage afin de permettre aux personnes analphabètes de choisir la façon et le lieu où il veut poursuivre sa démarche d'alphabétisation.

Le réseau institutionnel recrute des personnes qui ont développé un minimum d'aptitudes face au code écrit. L'approche développée est plus "scolarisante", ce qui signifie qu'elle reproduit le fonctionnement de l'école mais pour des adultes.

Les groupes populaires d'alphabétisation ont développé, quant à eux, des méthodes de recrutement et de sensibilisation qui visent les personnes analphabètes les plus démunies. Ils tentent de rejoindre ces personnes dans leur milieu de vie. Les groupes en milieu urbain, par exemple, concentrent leurs énergies à l'intérieur de leur quartier d'intervention. Ils rejoignent les gens là où ils sont: autres organismes communautaires, Caisses populaires, bureau d'aide sociale, campagne de porte-à-porte, etc.

Les ateliers de français et de calcul sont formés à partir de petits groupes qui permettent à l'intervenant-e de respecter le rythme de chacun, d'être attentif-ve à des problèmes plus particuliers. Cette approche favorise l'échange et permet de briser graduellement l'isolement des participants.

L'orientation pédagogique privilégie l'autonomie et la prise en charge de leur apprentissage par les participants. Les groupes populaires orientent leurs méthodes pédagogiques à partir des acquis et du vécu quotidien des participants afin de favoriser leur intégration sociale. Le groupe populaire d'alphabétisation se veut aussi un lieu de rencontre, d'échanges et d'entraide.

À plus long terme, plusieurs groupes visent la prise en charge graduelle de l'organisme par les participants et leur participation aux instances décisionnelles.

Annexe – Deuxième outil d'animation

Tableau 1

[Voir l'image pleine grandeur] Tableau 1 - Codes

Tableau 2

[Voir l'image pleine grandeur] Tableau 2 - Codes

Tableau 3

[Voir l'image pleine grandeur] Plusieurs personnes dans une salle de cours avec des codes.

Texte à décoder

[Voir l'image pleine grandeur] Texte à décoder à l'aide des trois images précédentes.

RGPAQ - Liste des groupes membres

Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec
5040, boul. St-Laurent app.1,
Montréal H2T 1E7
(514) 277-9976

Montréal métropolitain

Atelier des lettres
2178, rue Bordeaux, Montréal, H2K 3Y8, (514) 524-0507

Centre éducatif des Haïtiens de Montréal
C.P. 516, Succ. Mtl-Nord, Montréal, H1H 5L5, (514) 271-2218

Collectif d'alphabétisation des détenus et ex-détenus
3684 rue Mentana, Montréal, H2L 3R3, (514) 524-2854

Lettres en main
2886 boul. Rosemont, Montréal, H1Y 1L7, (514) 729-3056

Sant n'a rive
469 boul. St-Joseph Est, Montréal, H2J 1M6, (514) 521-8566

La boite à lettres
321 rue St-Charles Ouest, 3ième étage, Longueuil, J4H 1E5 (514) 646-9273

Centre haïtien d'animation et d'intervention sociale
454 rue Beaumont, local 205, Montréal, H3N 1T7, (514) 271-7563

Comité d'éducation aux adultes de St-Henri (CEDA)
2515 rue Delisle, Montréal, H3J 1K8, (514) 932-1632

Maison d'Haïti
8833 boul. St-Michel, Montréal, H1Z 3G3, (514) 326-3022

Tour de lire
1620 rue Joliette, Montréal, HlW 3E9, (514) 521-2075

Carrefour d'éducation populaire de Pointe St-Charles
2356 rue Centre, Montréal, H3X 1J7, (514) 596-4444

Centre portugais de référence et de promotion sociale
4050 rue St-Urbain, Montréal, H2H 1V3, (514) 842-8045

Groupe d'entraide IOTA
160, rue Charron, Ville Lemoyne, J4R 2K7, (514) 465-0540

Un mondalire
14 224 rue Demontigny, Montréal, H1A 1X7, (514) 642-2279

Centre de lecture et d'écriture (CLE)
3684 rue Mentana, Montréal, H2L 3R3, (514) 527-9097

Clé des mots
25 rue Honfleur, Candiac, J5R 3P4, (514) 638-3212

La Jarnigoine
6747 rue St-Denis, Montréal, H2S 2S3, (514) 273-6683

Laportalire
5635 Grande Allée, local 101, Brossard, J4Z 3G3, (514) 656-3156

Laurentides - Lanaudière

ABC des Manoirs
390 rue Bernard, Terrebonne, J6U 3L8, (514) 471-6928

Coopérative de services multiples de Lanaudiere
2566, rue Victoria, Ste-Julienne, J0X 2T0 (514) 831-3333

Regroupement des assistés-sociaux de Joliette métro
181, rue Lajoie Sud, Sud Joliette, J6E 5L3, (514) 759-7977

Regroupement des services communautaires de Berthier
53, rue de Bienville, Berthierville, J0X 1A0, (514) 836-7122

Saguenay – Lac St-Jean

Alpha Albanel
306, rue de l'Église, Albanel, G0H 1A0, (418) 279-5808

Centre d'alphabetisation du comté de Roberval
680 boul. St-Joseph, Roberval, G8H 2L2, (418) 275-4690

Groupe centre Lac d'Alma
475, rue St-Bernard, Alma, G8B 4R1, (418) 668-3357

Bas St-Laurent

Centre d'alphabétisation des Basques
451 rue Richard, C.P. 1337, Trois-Pistoles, G0L 4X0 (418) 851-3320

Estrie

L'Arbralettre
455, rue Montréal, Sherbrooke, J1H 1E6, (819) 562-1466

Valorisation Alpha
C.P, 741 Cookshire, J0B 1M0, (819) 875-3257

Collectif d'alphabétisation des travailleurs de l'Estrie
Maison Alpha de Magog
30, rue Deragon, Magog, J1X 2L9, (819) 843-3483
Maison Alpha de Sherbrooke
412 rue Minto, Sherbrooke, J1H 1T6, (819) 569-0022

Québec

Atout-lire
325 rue Ste-Thérèse, Québec, G1K 1M9, (418) 524-9353

Bois-Francs

Alpha Nicolet
C.P. 2550, Nicolet, J0G 1E0, (819) 293-6466

Vaudreuil-Soulanges

Comquat inc
95, 5ième avenue, Pincourt, C.P. 244, Dorion, J7V 7J5, (514) 453-3632

Observateur

Alfa Action
C.P. 845, 571 rue Principale, Hawkesbury Ont., K6A 2Y2, (613) 632-9664