Note au lecteur

Un remerciement tout particulier à toutes celles et tous ceux qui ont vécu l'aventure et m'ont suivie dans les nombreux dédales où je les ai entraînés au cours des quatre sessions de perfectionnement du Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ) qui se sont échelonnées de septembre 1989 à avril 1990.

Françoise Lefebvre

Avant-propos

En cette Année internationale de l'alphabétisation, le Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ) vous présente les quatre premiers documents pédagogiques de sa toute nouvelle série: "Un visa pour l'alpha pop". Cette série s'adresse avant tout aux animatrices et animateurs en alphabétisation et comprend les titres suivants:

1. Animation et alphabétisation: guide pratique
2. Les personnes analphabètes et l'apprentissage
3. Approches et méthodes en alphabétisation
4. Comment créer...du matériel pédagogique

Ces publications constituent le résultat tangible de l'imposant programme de perfectionnement des animatrices et animateurs des groupes populaires expérimenté pour la première fois en 1989-1990 par le RGPAQ. Ces quatre sessions de perfectionnement ont circulé à travers le Québec et ont obtenu un franc succès. Nous souhaitons que ces documents contribuent à faire rayonner encore plus largement le contenu de ces sessions.

Ces documents ont été conçus pour être utilises dans le travail quotidien des animatrices et des animateurs; ils tentent de coller le contenu théorique à la réalité et aux pratiques d'un groupe populaire en alphabétisation. Nous espérons qu'ils sauront stimuler et enrichir le travail des animatrices et animateurs des groupes populaires œuvrant en alphabétisation.

Le Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec tient à remercier le formateur et les formatrices auteures de ces ouvrages, les membres du Comité de coordination et les membres du Comité pédagogique du RGPAQ, l'équipe de production des documents ainsi que les animatrices qui ont participé aux sessions de perfectionnement pour leur contribution essentielle et pour l'investissement d'énergie et de temps que tous et toutes ont consacré sans relâche à l'ensemble de cet ambitieux projet. Nous tenons à souligner la participation financière du Secrétariat national à l'alphabétisation du Secrétariat d'État du gouvernement fédéral sans laquelle ce projet n'aurait pu être réalisé.

Francine Pelletier
Coordonnatrice du programme de perfectionnement
des animatrices du RGPAQ

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Banque de données

Comment est conçu le document:

Vous lisez les paragraphes. À la fin de chacun d'eux, vous devez ou suivre les instructions indiquées, ou vous rendre au paragraphe qui vous intéresse. Pour choisir ce dernier, il vous suffit de lire ce qui vous est proposé et choisir ce à quoi vous vous identifiez le mieux ou encore qui correspond le plus à ce que vous pensez.

Le document est construit en deux parties:

• un texte sous forme de paragraphes numérotés;
• un ensemble de fiches, dans la pochette de la couverture du document.

Les fiches se regroupent sous deux appellations différentes:

• les fiches aventure: elles vous servent à noter, par écrit, les étapes que vous franchissez, les choix que vous faites (utilisez autant de fiches que vous choisissez de chemins différents). Ces fiches peuvent être photocopiées;
• la fiche référence: elle est construite à partir des sessions de perfectionnement du RGPAQ qui ont eu lieu de septembre 1989 à avril 1990 à travers le Québec. La fiche référence touche les travaux-maison exécutés au cours de ces sessions.

Déroulement de l'aventure:

Ce document n'est pas fait pour être lu comme un livre ordinaire. C'est vous qui composez, avec les éléments proposés, la trame de fond. Votre aventure se termine au moment où vous avez réussi à identifier:

• l'approche ou les approches;
• la méthode ou les méthodes d'alphabétisation que vous utilisez.

Au début de votre promenade dans le labyrinthe, vous serez amené à concevoir la définition qui vous convient le mieux en ce qui concerne les participant-e-s. Vous devrez choisir le type de rôle que vous pensez jouer auprès d'eux. Dans une dernière étape, vous opterez pour la définition du concept «alphabétiser» qui vous rejoint le plus.

Au cours de votre lecture, vous aurez plusieurs choix à faire. Ceux-ci, d'une fois à l'autre, vous mèneront à une issue. Il existe probablement autant d'issues qu'il y a de lecteurs. Pour cette raison, il serait enrichissant que l'ensemble des alphabétiseur-e-s de votre centre entreprennent l'aventure avec vous et que vous compariez vos résultats!

Règles du jeu:

La première règle à suivre pour arriver à la fin de l'aventure sans tomber dans un piège ou aboutir à une impasse, est de répondre honnêtement à toutes les questions posées; sinon, vous risquez d'emmêler votre fil d'Ariane.

La deuxième règle est de prendre le temps, à chaque nouvelle étape, de vous arrêter et d'assimiler à quel point vous êtes rendu. C'est seulement à ce prix que vous ne perdrez pas votre fil conducteur.

La troisième règle concerne les personnes qui tentent la lecture de ce document en équipe. À chaque étape, il serait souhaitable que vous échangiez vos points de vue. Ceci vous évitera des nœuds sur votre fil ou sur celui de vos partenaires.

Dernière règle: qu'on soit seul-e ou en groupe, il ne faut jamais tenter d'entreprendre la lecture de ce document comme s'il s'agissait d'un livre ordinaire, car cela vous condamnerait sans aucun doute à errer éternellement dans le labyrinthe des approches et des méthodes...

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Aventure

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Paragraphe 1

Vous commencez la visite du labyrinthe «les approches et les méthodes en alphabétisation». Cette aventure peut se vivre seul-e ou encore avec les autres membres de l'équipe. Mais quel que soit votre choix, il importe de bien situer votre point de départ (lequel vous sert également de balise). La fiche aventure no 1 a été conçue pour clarifier deux questions fondamentales.

Allez répondre individuellement à la fiche aventure no 1

Paragraphe 2

Vous avez choisi la méthode globale (n'oubliez pas de remplir votre fiche aventure no 2, 3^e étape). La méthode globale a été conçue un peu en réaction à la méthode syllabique qui, elle, fragmente en très petites unités l'apprentissage du décodage. La méthode globale a également porté le nom de méthode dynamique de lecture.

En alphabétisation, la méthode globale a d'abord été expérimentée par des groupes qui utilisaient l'approche conscientisante afin de permettre aux animateurs et animatrices d'aborder l'apprentissage de la lecture à partir de textes signifiants pour les participant-e-s.

Le point de départ de la méthode globale est donc le texte. En alphabétisation populaire, ce texte est généralement une création issue des périodes de discussion de l'atelier. L'animateur note les propos des participant-e-s, les rédige sous forme de texte cohérent et s'en sert pour l'apprentissage technique du décodage. Le concept de base est le suivant: comme le texte émane d'une discussion, on prend pour acquis que la lecture en sera simplifiée puisque les gens en connaissent, au départ, le contenu.

À partir du texte, on analyse chacune des phrases. C'est à ce moment-là que l'apprentissage s'organise. La phrase est décomposée en groupes fonctionnels et on conçoit une série d'exercices autour de la nature de la phrase. L'analyse de la phrase amène aussi les participant-e-s à une nouvelle lecture au cours de laquelle certains mots sont vus globalement, alors que d'autres sont lus syllabe par syllabe. Les mots lus globalement sont étudiés dans l'optique d'une acquisition de vocabulaire de mots de la même famille. Les mots découpés en syllabes deviennent l'objet d'un apprentissage d'ordre plus technique. On les décode par syllabe et de là, chaque syllabe est décomposée pour examiner les lettres qui la composent.

Si vous souhaitez poursuivre l'exploration de l'ensemble des méthodes,
rendez-vous aux paragraphes # 4, # 12 et # 21.

Si vous souhaitez comparer la méthode globale aux trois autres,
consultez la fiche aventure no 4.

Si vous préférez voir à quoi peut ressembler un exercice conçu à partir de cette méthode,
rendez-vous au paragraphe # 19.

Paragraphe 3

Vous avez en tête les réponses aux questions «qui sont les participant-e-s pour vous?» et «quel est le rôle que j'entends jouer auprès d'eux?».

Vous êtes invités à choisir, parmi les définitions suivantes, celle qui correspond à ce que vous croyez être le but de l'alphabétisation.

N'oubliez surtout pas la règle no 1!

Alphabétiser c'est:

• donner une formation académique de base à des adultes qui ont des besoins communs:

- apprendre à lire, à écrire et à compter;
- échanger dans un climat qui favorise l'apprentissage; (mars 1990)¹

Rendez-vous au paragraphe #11.

Alphabétiser c'est:

• partir des intérêts des participant-e-s, de leur vécu et de leurs besoins dans la vie de tous les jours et les aider à apprendre à lire et à écrire, (novembre 1989)²

Rendez-vous au paragraphe # 20 .

Alphabétiser c'est:

• donner aux participant-e-s, par l'apprentissage, la chance d'agir sur leur milieu; (janvier 1990)³
• cette démarche se fait dans des relations d'aide, d'entraide, de confiance où les gens apprennent les uns des autres! (novembre 1989)⁴

Rendez-vous au paragraphe # 13 .

Paragraphe 4

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Vous avez choisi la méthode syllabique. Cette méthode est sans doute la plus ancienne et elle est associée à l'auteur de matériel didactique, Forest-Ouimet. La plupart des personnes de quarante ans et plus ayant fréquenté l'école ont appris à lire avec cette méthode

La méthode syllabique utilise l'alphabet comme point de départ de l'apprentissage de la lecture. Les vingt-six lettres de l'alphabet sont étudiées à tour de rôle, regroupées sous les rubriques voyelles et consonnes. La lecture se construit d'abord par la reconnaissance de chaque lettre, ensuite par le décodage des syllabes simples puis de mots simples. La lecture avec sens, qui dépasse la simple technique (décodage), arrive au moment où on propose des phrases courtes, composées de mots à syllabes simples.

Si vous désirez poursuivre l'exploration de l'ensemble des méthodes,
rendez-vous aux paragraphes # 2, # 12 et # 21.

Si vous souhaitez comparer la méthode syllabique aux trois autres,
consultez la fiche aventure no 4.

Si vous préférez voir à quoi peut ressembler un exercice conçu à partir de cette méthode,
rendez-vous au paragraphe # 14.

Paragraphe 5

Muni-e de votre fiche aventure no 2, vous poursuivez votre exploration.

Si vous avez choisi de vivre cette aventure seul-e,
rendez-vous au paragraphe # 7.

Si vous vivez cette aventure en équipe,
rendez-vous au paragraphe # 9.

Paragraphe 6

Les méthodes d'alphabétisation s'inspirent toutes, sans exception, des différentes méthodes d'apprentissage de la lecture et de l'écriture explorées au niveau primaire. Chaque méthode a été élaborée en fonction des convictions que ses concepteurs avaient de l'apprentissage et de la langue. En effet, une méthode d'alphabétisation traduit sous quel angle on envisage l'apprentissage ET comment on organise le contenu des notions sur lesquelles porte cet apprentissage. Par conséquent, le contenu notionnel que chaque alphabétiseur-e aborde est relié à la méthode qu'il utilise. On peut l'illustrer par un exemple simple: un alphabétiseur qui choisit la méthode globale peut, dès le début, présenter un texte à ses participant-e-s; s'il travaillait avec la méthode syllabique, il ne pourrait le faire que beaucoup plus tard dans la démarche. Mais vous, quelle connaissance avez-vous des différentes méthodes?

Laquelle choisiriez-vous parmi celles-ci?

• Je choisirais une méthode qui va du «plus petit au plus grand», qui présente le contenu d'une manière plus traditionnelle en faisant référence à des notions telles que les voyelles, les consonnes, les syllabes simples.

Rendez-vous alors au paragraphe # 4 .

• Je choisirais une méthode qui me permettrait de présenter, dès le départ, des textes signifiants pour l'adulte. Cette méthode part du global pour aller vers le particulier. Les notions sont abordées dans un contexte plus signifiant.

Rendez-vous alors au paragraphe # 2 .

• Je préférerais utiliser une méthode qui fait référence à la langue parlée. Cette méthode présenterait le contenu, d'abord au niveau sonore. Elle référerait constamment au langage familier et significatif des participant-e-s, à ce qu'ils connaissent pour finalement présenter le contenu par l'écrit.

Rendez-vous au paragraphe # 12 .

• Je préférerais travailler avec une méthode qui permet d'aborder aussi bien des notions comme les syllabes que des notions comme les sons et avec laquelle je pourrais, si je le désire, utiliser des textes plus globaux.

Rendez-vous au paragraphe #21 .

Paragraphe 7

Vous avez choisi d'agir seul-e. Peut-être sentirez-vous, au cours de l'aventure ou à la toute fin, le désir d'échanger vos réflexions avec d'autres personnes... Faites-le! Votre expérience s'en trouvera enrichie! La section 5 de la fiche aventure no 2 vous permet de noter par écrit vos réflexions.

Rendez-vous maintenant au paragraphe # 3 .

Paragraphe 8

Texte #1 approche conscientisante (AC)
Texte #2 approche scolarisante (AS)
Texte #3 approche thématique (AT)

Alors, cela correspond-il à ce que vous aviez trouvé?

Oui?

Bien! Poursuivez votre exploration en vous lançant dans le dédale des méthodes
au paragraphe # 6.

Non?

Que diriez-vous de revoir en profondeur votre fiche aventure no 3 et d'échanger avec d'autres membres de l'équipe? Il est important, pour la suite de l'aventure, que vous distinguiez très clairement les approches.

Une fois que vous aurez terminé, poursuivez en vous rendant
au paragraphe # 6.

Paragraphe 9

Cette démarche peut se faire de deux façons différentes:

1. Chaque membre poursuit chaque étape seul-e et compare, à la fin de la démarche, son cheminement avec celui des autres. De belles rencontres d'équipe peuvent y être consacrées!
2. Tous les membres de l'équipe suivent les étapes ensemble et tentent de s'entendre à chacune d'elles. Il faudra prévoir plusieurs périodes de rencontre.

Peu importe la façon dont vous vous y prenez, l'important est d'en arriver à des définitions communes et de s'ajuster tous et toutes sur un même objectif.

Rendez-vous au paragraphe # 10 .

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Paragraphe 10

Chaque approche en alphabétisation est liée à une conception de l'alphabétisation. Dans le dictionnaire Robert, le mot «approche» revêt deux significations: «manœuvres pour arriver à un but» et "mouvement par lequel on avance".

Chaque approche concrétise la pratique d'alphabétisation selon deux pôles:

1. le but que l'animateur donne à son action;
2. les rôles attribués tant à l'alphabétiseur-e qu'à la personne analphabète.

Si vous croyez que le rôle principal de l'alphabétiseur-e consiste à transmettre des connaissances notionnelles et celui de la personne analphabète à apprendre,
rendez-vous au paragraphe #11.

Si vous croyez que le rôle principal de l'alphabétiseur-e consiste à transmettre des connaissances tant notionnelles que sociales reliées à ce qui intéresse l'adulte analphabète, et que celui de l'adulte est de manifester concrètement son intérêt et d'exprimer ses besoins,
rendez-vous au paragraphe # 20.

Si vous croyez que le rôle principal de l'alphabétiseur-e est de partager ses connaissances tant notionnelles que sociales et d'amener les adultes analphabètes à se prendre en main et à défendre leurs droits dans un but de changement social,
rendez-vous au paragraphe # 13.

Maintenant que vous avez terminé ce tour des approches,
rendez-vous à la fiche aventure no 3 et complétez-la.

Paragraphe 11

Les caractéristiques de base de l'approche scolarisante sont les suivantes:

• l'alphabétisation est d'abord perçue comme une démarche d'acquisition académique. C'est l'idéologie de «rattrapage scolaire» qui prime. Les objectifs de la formation sont centrés exclusivement sur l'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul. Les notions et la séquence à l'intérieur de laquelle elles apparaissent sont organisées à l'avance et structurées selon un programme ou selon une méthode.

Les rôles attribués à l'alphabétiseur-e et à l'adulte analphabète sont traditionnels:

• l'enseignant-e transmet les connaissances de base, aide et encadre l'étudiant-e dans sa démarche d'apprentissage. C'est l'enseignant-e qui est l'unique responsable du contenu en lien avec des unités de programme à passer et qui, pour finir, sanctionne la réussite ou l'échec de l'étudiant-e.
• l'adulte apprend dans un contexte traditionnel. Il ou elle doit acquérir le plus rapidement possible des notions afin de progresser dans le programme.

On retrouve cette approche sous les noms suivants:

• alphabétisation traditionnelle
• alphabétisation scolarisante
• alphabétisation fonctionnelle

L'alphabétisation fonctionnelle occupe la zone grise qui sépare l'approche scolarisante de l'approche thématique. En effet, les moyens utilisés pour permettre les acquisitions notionnelles ressemblent à ceux mis de l'avant en alphabétisation instrumentale fonctionnelle (ex.: on montre comment utiliser un chéquier). La différence réside cependant dans les buts que se fixe le formateur ou la formatrice. Si on se situe dans une approche scolarisante, le but poursuivi sera plus nettement l'acquisition d'un nouveau savoir-faire.

Si vous terminez ici l'exploration des trois approches d'alphabétisation,
rendez-vous à la fiche aventure no 3.

Si vous désirez explorer les autres approches,
reportez-vous au paragraphe # 10 ou au paragraphe # 3.

Paragraphe 12

Vous avez choisi la méthode phonétique (n'oubliez pas de remplir votre fiche aventure no 2, à la 3^e étape). La méthode phonétique est surtout connue, dans le milieu de la rééducation de la lecture, sous le nom «méthode grapho-phonétique gestuelle». Sylvestre de Sacy est l'auteur de «Bien lire», qui s'adresse aux enfants en difficulté d'apprentissage.

Depuis environ cinq ans, on explore la méthode phonétique en alphabétisation, surtout dans les groupes populaires.

La méthode phonétique base la démarche d'apprentissage sur le concept du son. Le son devient la plus petite unité que l'on va apprendre. Bien entendu, les sons se forment avec des lettres, mais avec cette méthode, la voyelle et la consonne perdent de leur importance.

On part donc du son pour identifier ensuite les lettres qui forment ce son.

Il est pertinent d'intégrer le son, lorsqu'on le présente, dans des mots significatifs. C'est un autre principe de la méthode phonétique: notre langue est d'abord parlée, mais les sons n'ont aucun sens s'ils ne sont pas rattachés à des unités sémantiques, c'est-à-dire à des mots. De plus, si on désire vraiment poursuivre dans cette logique, une liste de mots prend de la valeur seulement si ces mots s'inscrivent dans le cadre de phrases significatives. En effet, certains homophones sont privés de sens si on ne les introduit pas dans un contexte global. Comment reconnaître, lorsqu'on commence à apprendre à lire, les mots «c'est», «ces», «sait», «ses», sinon dans une phrase?

Si vous désirez poursuivre l'exploration de l'ensemble des méthodes,
rendez-vous aux paragraphes # 2, #4 et # 21.

Si vous souhaitez comparer la méthode phonétique aux trois autres,
consultez la fiche aventure no 4.

Si vous préférez voir à quoi peut ressembler un exercice conçu à partir de cette méthode,
rendez-vous au paragraphe # 15.

Paragraphe 13

Les caractéristiques de l'approche conscientisante sont les suivantes:

• l'alphabétisation est perçue comme un outil de changement social et de prise en charge. Le but est donc d'outiller les adultes en partageant avec eux le savoir académique et en apprenant ensemble l'exercice d'un pouvoir collectif. Par l'alphabétisation, on vise une prise de conscience de plus en plus profonde pour favoriser l'émergence de nouvelles valeurs et des changements sociaux. Cette approche est incontestablement axée sur le groupe et le phénomène de l'analphabétisme est perçu comme une inégalité sociale qui a les mêmes racines que la pauvreté.

Les rôles qu'on attribue à l'alphabétiseur-e et à l'adulte analphabète sont les suivants:

• l'animateur ou l'animatrice demeure responsable du contenu notionnel. C'est lui qui nourrit le groupe au niveau des apprentissages en lecture, en écriture et en calcul. Par contre, il établit une relation égalitaire avec tous les membres du groupe. Il favorise la circulation de divers outils à l'intérieur du groupe (le code, les informations, le développement de l'analyse, de l'esprit critique). Il anime les échanges du groupe.
• le ou la participant-e est un acteur social qui prend la parole et s'outille activement. Les participant-e-s partagent entre eux et avec l'animateur leurs savoirs. Les deux acteurs sociaux (animateur/animatrice et participant-e) sont perçus, en approche conscientisante, comme des agents de changement.

On retrouve souvent cette approche sous les noms suivants:

• alphabétisation populaire
• alphabétisation conscientisante

Si vous terminez ici l'exploration des trois approches d'alphabétisation,
rendez-vous à la fiche aventure no 3.

Si vous désirez explorer les autres approches,
reportez-vous au paragraphe # 10 ou paragraphe # 3.

N'oubliez pas de remplir la 2 ^e étape de la section 3 de la fiche aventure no 2 .
Sinon, comment retrouverez-vous votre fil conducteur?

Paragraphe 14

Cet exercice a été conçu au cours de la formation de janvier-février 1990, par les participant-e-s à la formation.

L'exercice d'adresse aux débutant-e-s. Les prérequis nécessaires pour l'exécuter sont la connaissance des voyelles et de la consonne «b». Cet exercice prend place à la fin de la leçon. La consigne pour l'exécuter est donnée oralement: «Souligne les syllabes ba».

bébé	cabane	robot
balle	bobine	malade
lapine	bobo	barre

Le but de l'exercice est de vérifier si les participant-e-s ont saisi, à la fin de la leçon, que b + a = ba.

Cet autre exercice a été conçu au cours de la formation de mars-avril 1990.

L'exercice s'adresse toujours aux débutant-e-s et illustre bien le type de progression que la méthode syllabique propose (lettre, syllabe, mot, phrase). La consigne est de lire ce qui est écrit.

é	è	ê
bé	bè	bê
dé	dè	dê
bébé	fidèle	bête
le bébé	adore	la bête

Si vous désirez poursuivre l'exploration de l'ensemble des méthodes,
rendez-vous aux paragraphes # 2, # 12 et # 21.

Si vous souhaitez comparer la méthode syllabique aux trois autres,
consultez la fiche aventure no 4.

Paragraphe 15

Cet exercice illustrant la méthode phonétique a été conçu au cours de la session de perfectionnement de janvier-février 1990.

La notion explorée est le son «on». Cet exercice s'inscrit dans le cadre suivant: faire un retour sur les notions déjà vues tout en vérifiant si les participant-e-s distinguent correctement les représentations graphiques an\on.

La consigne est donnée oralement: «Souligne le son «on» que tu entends».

Manon mange un bon jambon.
Ma tante songe à changer de pantalon.
Le perron de la maison est tombé.
La lampe du salon est allumée.

Maintenant, si vous désirez poursuivre l'exploration de l'ensemble des trois autres méthodes,
rendez-vous aux paragraphes # 2, # 4 et # 21.

Paragraphe 16

Bravo!

Vous êtes maintenant capables de mesurer vos nouvelles connaissances à l'aide d'un petit exercice. C'est simple: vous lisez les quatre groupes d'exercices suivants et pour chacun d'eux, vous décidez de quelle méthode il s'agit. Tous les exercices qui suivent illustrent le niveau débutant.

Exercices A

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Exercices B

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Exercices C

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Exercices D

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Imprimer les exercices A, B, C et D

Avez-vous réussi à identifier la méthode associée à chaque catégorie d'exercices?
Allez donc vérifier si vos réponses sont exactes au paragraphe # 17.

Paragraphe 17

Voyons maintenant si vous avez associé correctement les exercices à la méthode qu'ils illustraient.

Exercices A: méthode syllabique
Exercices B: méthode globale
Exercices C: méthode mixte
Exercices D: méthode phonétique

Si vous avez encore certains doutes, pourquoi ne pas éclairer votre lanterne, en partageant vos égarements avec les membres de votre équipe?

L'aventure du labyrinthe des approches et des méthodes s'achève. Un dernier petit effort vous sera néanmoins demandé pour vaincre définitivement le Minotaure.
Rendez-vous à la fiche aventure no 5 et vous crierez bientôt victoire!

[Voir l'image pleine grandeur]

Paragraphe 18

Les participant-e-s de la session de perfectionnement de mars-avril 1990 ont conçu et fabriqué cet exercice pour illustrer une autre méthode. Après un retour sur l'activité où chaque sous-groupe devait illustrer une des quatre méthodes d'alphabétisation, force a été de constater que cet ensemble d'exercices relevait indiscutablement de la méthode mixte.

Les exercices portent sur la consonne complexe «BR». En général, les participant-e-s doivent déjà connaître l'alphabet et savoir identifier les lettres. La démarche d'acquisition proposée est la suivante:

1. l'animatrice lit les mots associés aux images. Les participant-e-s les répètent;
2. on procède à une identification du «BRE», auditivement;
3. les participant-e-s encerclent «BRE» dans chaque mot qui est identifié par l'image jumelée;
4. les participant-e-s nomment les lettres qui forment le son «BRE»;
5. le son est repris avec toutes les: br-a-brave, br-e-brebis, br-i-brioche, br-o-broderie, br-u-brune;
6. les participant-e-s forment de nouveaux mots avec bre, bra, bri, etc.;
7. l'animatrice donne des phrases dans lesquelles on retrouve les syllabes bra - bre - bri, etc. et fait encercler les mots qui possèdent ces syllabes.

Si vous désirez poursuivre l'exploration de l'ensemble des méthodes,
rendez-vous aux paragraphes # 2, # 4 et # 12.

Si vous souhaitez comparer la méthode mixte aux trois autres,
consultez la fiche aventure no 4.

[Voir l'image pleine grandeur]

Paragraphe 19

Cet exercice a été réalisé par les participant-e-s de la session de perfectionnement de mars-avril 1990.

Un texte collectif a été rédigé par le groupe à partir d'un événement qui s'était passé dans la journée. Le fait de rédiger un texte signifiant pour les personnes présentes illustre un des aspects fondamentaux de la méthode globale.

Texte: La fête

Aujourd'hui, le 29 mars, c'est la fête de Madeleine. Danièle est matinale. Ses compagnes suivent le bal. Au déjeuner, il y a des céréales, ce n'est pas banal. La bonne humeur s'attrape et la journée continue.

Les cœurs sont à la fête au repas du midi. Madeleine est surprise de voir la magnifique carte dessinée par Sylvie, laquelle carte est signée de nous toutes.

Nous partageons un gâteau dans la joie.
Bonne fête Madeleine!

Texte collectif du groupe

On isole la phrase:
La bonne humeur s'attrape et la journée continue.

• La consigne donnée est la suivante: «encercler» la «dans la phrase».
• Le but est de faire remarquer que les mots précédés de l'article "la" sont au féminin.

Si vous désirez poursuivre l'exploration de l'ensemble des méthodes,
rendez-vous aux paragraphes # 4, #12 et #21.

Si vous souhaitez comparer la méthode globale aux trois autres,
consultez la fiche aventure no 4.

Paragraphe 20

Les caractéristiques de base de l'approche thématique sont les suivantes:

• l'alphabétisation est conçue comme une double démarche d'acquisition: notionnelle et sociale. L'apprentissage de la lecture, de l'écriture et du calcul ne peut se faire qu'en lien étroit avec une situation de vie des adultes par le biais de thématiques diverses. Partir de ce qui intéresse les adultes est aussi important que l'acquisition académique. Contrairement à l'approche scolarisante, les notions ne sont pas pré-déterminées à l'avance. Il n'existe pas d'autre contrainte (au niveau du temps à passer sur telle notion) que celle que se fixe le groupe.

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Les rôles qu'on attribue à l'alphabétiseur-e et à l'adulte analphabète sont tributaires du milieu dans lequel ils évoluent. Si on est en milieu institutionnel, les rôles s'apparentent à ceux de l'approche scolarisante. Par contre, si on est en milieu populaire, les rôles ressemblent à ceux-ci:

• le formateur-animateur conçoit son matériel didactique en fonction des besoins d'apprentissage exprimés par les participant-e-s et des intérêts manifestés. Il est aussi responsable de l'animation dans son atelier et il participe à la production de textes pertinents.
• les participant-e-s prennent part au choix des thèmes. Ils participent activement aux discussions et collaborent parfois à la conception et à la rédaction d'un texte collectif. Selon la forme que prend l'approche thématique, les adultes vont s'engager plus ou moins profondément dans la dynamique d'atelier.

On retrouve cette approche sous les noms suivants:

• alphabétisation instrumentale-fonctionnelle
• alphabétisation communautaire
• approche par thème
• pédagogie du projet

La pédagogie du projet occupe la zone grise qui sépare l'approche thématique de l'approche conscientisante. Le but fixé au projet, la place occupée par les participant-e-s et leur implication dans le projet, les actions ou changements visés par le projet sont autant d'éléments qui orientent le projet vers l'un ou l'autre pôle (approche thématique ou conscientisante).

Si vous terminez ici l'exploration des trois approches d'alphabétisation,
rendez-vous à la fiche aventure no 3.

Si vous désirez explorer les autres approches,
reportez-vous au paragraphe # 10 ou au paragraphe # 3.

Paragraphe 21

Vous vous situez dans la méthode mixte (n'oubliez pas de compléter la 3^e étape de votre fiche aventure no 2). Cette méthode a été longuement expérimentée dans le milieu scolaire québécois sous le nom de «méthode du sablier».

En alphabétisation, le Carrefour d'éducation populaire de Pointe St-Charles a relaté dans le document «Au jour le jour», un an d'expérimentation avec cette méthode (1983).

La méthode mixte garde de la méthode globale tout ce qui touche au vocabulaire significatif pour l'adulte. La place occupée par la phrase est également conservée. De la méthode syllabique, elle emprunte les notions de voyelles, de consonnes et de syllabes.

Les prononciations différentes d'une consonne (le «t» par exemple qui parfois se prononce comme «s») sont présentées de la même manière que dans la méthode syllabique. La méthode mixte introduit, en revanche, un élément important: la notion de son. L'aspect phonétique vient donc se greffer lorsqu'on met le ou la participant-e devant certains apprentissages orthographiques ou certains mots nouveaux à décoder.

Si vous désirez poursuivre l'exploration de l'ensemble des méthodes,
rendez-vous aux paragraphes # 2, # 4 et # 12.

Si vous souhaitez comparer la méthode mixte aux trois autres,
consultez la fiche aventure no 4.

Si vous préférez voir à quoi peut ressembler un exercice conçu à partir de cette méthode,
rendez-vous au paragraphe # 18.

Paragraphe 22

[Voir l'image pleine grandeur]

Paragraphe 23

Bravo!

Vous êtes maintenant prêts à mesurer vos nouvelles connaissances à l'aide d'un petit exercice. C'est simple: vous lisez les trois textes suivants et pour chacun d'eux, vous déterminez s'il s'agit de l'approche scolarisante (AS), de l'approche thématique (AT) ou de l'approche conscientisante (AC).

Texte 1

Lettre ouverte, parue dans les journaux, suite à une démarche demeurée infructueuse.

Nous, on apprend à lire et à écrire. On a voulu afficher une pancarte au Centre de main-d'œuvre pour donner des conseils aux gens qui travaillent au centre.

Vous avez préféré venir nous informer sur les services du centre. Vos services n'étaient pas conçus pour nos besoins. Vos pamphlets ne sont pas faits pour nous et pour les autres qui ont de la misère à lire et à écrire. Quarante pour cent de la population du quartier est analphabète.

Ce qu'on attend du Centre de main-d'œuvre, c'est que le personnel de chaque bureau soit informé sur notre problème.

La personne analphabète ne dira pas qu'elle ne sait pas lire ni écrire. On a toutes sortes d'excuses pour qu'on ne s'en aperçoive pas. (...)

Quand on dit qu'on ne sait pas lire ni écrire, on veut de l'aide immédiatement. On est prêt à collaborer avec vous autres, mais on ne veut pas faire le tour des bureaux pour trouver la personne qui va nous aider.

On peut nous aider de bien des façons:

• Lire pour nous autres.
• Remplir les formules pour nous autres.
• La personne qui remplit devrait signer son nom. Comme ça, on peut la retrouver s'il y a une erreur.
• Être plus sociable avec nous et ne pas nous repousser.

On espère une meilleure collaboration de vos fonctionnaires et de vos employés. (...)

Tour de Lire, Hochelaga-Maisonneuve, 1984

De quelle approche s'agit-il?

Texte 2

Texte conçu pour aborder la notion du «h muet».

(...)

La montre, le cadran, l'horloge sont des instruments de précision qui mesurent le temps. La seconde, la minute, l'heure, le jour, la semaine, le mois, l'année sont des tranches de vie humaine. Dans l'histoire de l'humanité, on compte par siècles; la durée de chacun est de cent ans.

Trépanier, Laroche, De l'écoute à la lecture et jusqu'à l'écriture. Montréal: Guérin.

De quelle approche s'agit-il?

Texte 3

Texte conçu autour de deux préoccupations: le thème du logement et la notion du «s» prononcé «z».

Lise déménage le 1 ^er mai.
Elle habite à côté d'une usine.
Elle a vu un logement sur la rue Ropery.
Elle désire que Denise le visite avec elle.
Elles vont y aller samedi.

Lise aime la musique.
Elle désire se reposer de l'usine.
Le logement sera isolé.
Dans sa cuisine, Lise va poser de la tapisserie rose.

Lise a hâte d'arriver sur la rue Ropery!

Carrefour de Pointe St-Charles, 1983

De quelle approche s'agit-il?

Bel effort!
Voulez-vous vérifier si votre écheveau est bien démêlé?

Rendez-vous au paragraphe # 8.

Fiches Aventure

Fiche Aventure no 1

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Fiche Aventure no 2

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Fiche Aventure no 3

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Fiche Aventure no 4

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Fiche Aventure no 5

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Imprimer les Fiches Aventure no 1-2-3-4-5

Fiche Référence

Fiche Référence – Partie 1

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Fiche Référence – Partie 2

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Imprimer la Fiche Référence

Bibliographie

Animation

Fernandez, Julio, La boîte à outils des formateurs, Montréal, Éditions Albert St-Martin, 1983.

Approches

Centrale des enseignants du Québec, alliance des professeurs de Montréal (et autres), La pédagogie du proiet — Une pédagogie de la libération. Montréal, 1980.

Ampleman, G., Barnabé, J. (et autres), Pratiques de conscientisation 2, Logement, Alphabétisation. Aide sociale, Féminisme, Syndicalisme, Santé. Politique. La conscientisation: une entrée dans un réseau de solidarité. Québec, Collectif québécois d'édition populaire, 1987.

Laperrière, M., Paradis, O., (et autres), Alphabétiser. Montréal, Carrefour de Pointe St-Charles, 1982.

Lefebvre, F., Les approches et les méthodes en alphabétisation. Ontario, Ministère de la formation professionnelle, 1989.

Méthodes

Desjardins, H., Lefebvre, F. (et autres). Au jour le jour. Montréal. Carrefour de Pointe St-Charles, 1983.

Lefebvre, F., Des sons en progression, éléments de base, de la méthode phonétique, Montréal, Le Tour de lire, 1989.

Matériel didactique

Méthode mixte

Laroche, C, Trépanier, A., De l'écoute à la lecture jusqu'à l'écriture. Montréal, Collection lire à tout âge, Guérin éditeur, s.d.

Méthode syllabique

Thériault, L., Vincent, D., Approche syllabique. outil d'apprentissage du français, Montréal, Service de l'éducation des adultes, Commission des écoles catholiques de Montréal, 1981.

Méthode phonétique

Girard, N., La Méthode phonétique au niveau débutant, Montréal, Tour de Lire, 1990.

Mathématiques

Jobin-Bouchard, F., Multi - X - Multi. mathématiques populaires. Lac St-Jean. 1984.

Vanasse, Cécile, Apprendre et comprendre, l'expérience mathématique. Montréal, Carrefour de Pointe St-Charles, 1985.

Activités thématiques de consommation

Lefebvre, F., Faites vos choix - La publicité- Le logement - Le budget. Québec, Office de la protection du consommateur, 1985.

Vidéo

TV Ontario. Alphabétisation (alphabétisation on se forme), réalisé par Marie-Thérese Boily (58:50 minutes) (BPN 328702), 1988.

Crédits

Coordination du projet
Francine Pelletier

Rédaction
Françoise Lefebvre

Comité de pédagogie
Claudette Bérubé
Hélène Laferrière
Ken Landry
Mario Raymond
Pierre Simard

Saisie du texte
Josée Léveillé et Éliette Beaulieu

Correction du texte
Claudine Vivier

Relecture du texte
Comité de pédagogie

Conception graphique et illustrations
Pierre Lachance

Éditique
Lisa Tremblay

Correction d'épreuve
Louise Miller et Nicole Lachapelle

Impression
Imprimerie LEBONFON
Une division de Groupe Imprimeries Québécor inc.

Les opinions exprimées dans ce document sont celles de l'auteur-e et ne représentent pas nécessairement la position officielle du RGPAQ.

Publié par le Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ). Mai 1990.

On commande des exemplaires des documents en s'adressant au:

Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ)
5040, boul. St-Laurent, # 1
Montréal (Québec) H2T 1R7
Tél.: (514) 277-9976