Table des matières

Avant-propos

Alpha-Témis œuvre depuis 1987 auprès de participants et participantes en alphabétisation dans un milieu rural ayant un vaste territoire et une faible densité démographique.

Alpha-Témis vous présente avec fierté, ce recueil de textes écrit par des participants et participantes aux ateliers d'alphabétisation. Chacun de participants et participantes partage avec vous, un peu de ses rêves, de ses joies et de son vécu.

Bonne lecture à tous!

Humour et moments tendres

[Voir l'image pleine grandeur] Page de présentation de Humour et moments tendres.

Mon ami Boule

Certains souvenirs de mon enfance me reviennent en mémoire . Chez nous, j'étais le cadet de la famille, avec une bonne différence d'âge avec ma sœur ainée. Pour m'amuser, j'étais presque toujours seul. On demeurait dans un rang assez loin des amis de classe. Mes parents ne me permettaient pas d'aller jouer avec les voisins. Malgré tout, j'avais un ami fidèle mon chien Boule. Je me fabriquais des traineaux et des skis avec les moyens du bord.

Après la classe, retour à la maison J'avais quelques petits travaux à effectuer sur la ferme: Rentrer le bois, soigner les poules, ramasser les œufs, remplir les auges d'eau pour les vaches. Ensuite, j'avais du temps pour me divertir. J'attelais mon chien sur le traîneau, j'allais trouver mon père qui bûchait du bois de chauffage pour l'hiver prochain. J'en profitais pour faire la tournée de mes collets à lièvres que j'avais étendus au début de l'hiver. Parfois mon chien me jouait un vilain tour. Lorsque j'étais occupé à enlever mon lièvre du collet, il en profitait pour s'enfuir à la maison. Il fallait que je finisse ma tournée à pied. Revenu à la maison, je lui expliquais les consignes à suivre pour la prochaine fois. Ensuite, je m'occupais de mes lièvres, les déposais dans l'étable pour les faire dégeler et pour les «plemer» à mon retour de l'école. Quelques fois, les chats en mangeaient. Alors, je leur ai fait une surprise en attachant les lièvres assez haut pour qu'ils ne puissent les atteindre.

Mes autres loisirs étaient le ski, le patin, toujours accompagné de mon fidèle ami, mon confident Boule, que je n'ai pas oublié.

Yvan C.

[Voir l'image pleine grandeur] Enfant avec un chien dans les bras.

Une valise, des souvenirs

En montant dans le grenier, par un bel après-midi, je décide de fouiller dans ma vieille valise qui date de cent ans et plus. Cette valise me fut léguée par ma grand-mère maternelle. Oh! qu'elle doit en contenir des souvenirs cette vieille valise!

Les yeux grands, j'y trouve des souvenirs de classe, des vêtements anciens, des bijoux, des jouets avec lesquels on s'amusait à se déguiser quand nous étions jeunes, mes sœurs et moi. Nous passions des heures à jouer «à la madame». Oh! comme nous aimions imiter les grandes personnes en nous coiffant de vieux chapeaux de paille laissés en oubli. Même si nous étions très petites, nous nous en donnions à cœur joie dans tout ce fouillis.

Parmi tous ces vêtements, il y avait un jupon qui restera toujours gravé dans ma mémoire. Cet événement drôle se passa quand j'étais jeune adolescente. Mon père n'avait pas de voiture et nous restions au bout du rang. Nous allions à la messe avec nos cousins et cousines dont le père avait un camion de marque Ford 1950. Il venait nous chercher à la maison. Ce dimanche-là, nous partons et arrêtons prendre une de mes cousines qui n'était pas prête. Elle cherchait son foulard. Ne le trouvant pas, elle attrape son jupon dans un tiroir de son bureau . En riant aux éclats, elle embarque dans le camion et ne dit pas un mot avant d'être rendue à l'église. Imaginez comme nous avons ri durant cette célébration, en voyant son jupon qui lui servait de foulard. J'ai demandé à ma cousine de me donner son jupon comme souvenir.

Cette souvenance m'apporte souvent des risettes très élaborées et me donne la joie au cœur.

Noëlla B.

[Voir l'image pleine grandeur] Petite église.

Un événement important

La cohabitation avec mon conjoint a été un événement très important qui a changé toute ma vie. Je vous explique pourquoi.

Avant de rencontrer mon amoureux, je vivais avec ma mère. Je m'occupais d'elle car elle avait besoin d'une présence constante auprès d'elle. J'ai veillé sur elle de l'âge de 15 à 22 ans. Je vous assure que c'est long et très compliqué. C'est toute une responsabilité pour une adolescente de prendre soin de quelqu'un. Puis, j'ai rencontré mon copain et nous sommes allés habiter ensemble. Je suis devenue autonome et libre de faire enfin ce que je veux. Ma nouvelle vie me rend très heureuse. Je ne voudrais pas revenir en arrière. Je demeure avec un garçon extraordinaire. Je l'aime énormément. Ma mère maintenant vis seule dans son appartement; mais un peu plus tard son ami va habiter avec elle. Si elle a besoin d'aide, c'est sûr que je suis là pour elle, mais je ne prends plus soin d'elle comme avant.

Depuis maintenant un an, je me consacre entièrement à ma vie de couple avec mon petit ami et cela me suffit.

Nathalie Manseau

[Voir l'image pleine grandeur] Une femme et un homme devant la maison qu'ils viennent d'acheter.

La cave

Quand j'avais 10 ou 11 ans j'étais dans la chambre. Je n'ai pas remarqué que le carreau de la cave était resté ouvert. J'ai reculé lentement et je suis tombé dans la cave. Je ne me suis pas fait mal mais ça m'a fait comme une pression. J'ai senti mon cœur qui descendait dans mes talons.

Jean-Luc Rousseau

[Voir l'image pleine grandeur] Personnage qui voit des étoiles après être tombé.

Le Bonheur

Le Bonheur pour moi, c'est d'avoir mis mon bébé au monde. C'était une belle petite fille qui avait les cheveux longs et noirs.

J'ai donné naissance à ma fille Suzanne le 13 décembre 1982. J'étais très très heureuse. Elle est née à 7h et 11 du matin, elle pesait 7 livres et 7 oz. Suzanne était un peu rondelette, elle avait des rondeurs agréables. Pour moi, avoir une fille c'est le plus gros bonheur du monde. J'ai pleuré un peu parce que j'étais très contente.

Quand ma fille a dit ses premiers mots : «maman»j'étais émerveillée. Lorsque nia fille à fait ses premiers pas, j'étais très joyeuse. On a joué ensemble. Je la chatouillais et elle me regardait en riant. Elle me faisait un beau sourire.

Christine Pronovost

[Voir l'image pleine grandeur] Bébé qui se fait peser.

Ma mésaventure!

J'allais à l'école primaire à Fabre. J'avais la responsabilité de laver les tables et de faire le ménage dans le gymnase, où on dînait avec d'autres de mes amies.

Ma tâche était faite, alors, j'ai pris mon seau et je m'en allais le vides dans la toilette des filles. Je ne me rendais pas compte que le plancher était mouillé. Mes deux pieds se mirent à glisser. Je suis tombée sur les fesses avec mon eau. J'étais toute mouillée. Là, il a fallu que je mette mes grosses culottes de jogging roses toute la journée, j'étais gênée de les porter.

De plus, il y avait encore des élèves dans l'école, ils m'ont vue. Ils ont ri de moi. Ils m'agaçaient et me disaient que j'avais pissé dans mes culottes. Je me suis mise en colère.

Mais une chose est sûre, je trouve ça très drôle, aujourd'hui.

Marie-Paule St-Jean

[Voir l'image pleine grandeur] Élèves devant un tableau dans une classe.

Promenade

Dans la forêt, je marche en chantant admirant le lever du soleil. Les branches craquent sous mes pas, j'écoute le chant des oiseaux, le murmure du ruisseau qui coule. Le vent siffle et semble dire: «Viens avec moi dans ce sentier; il y a plein de choses à découvrir».

Je m'arrête un instant heureuse de ce moment. En moi monte une grande joie. Un écureuil apeuré par ma présence s'enfuit parmi les feuilles. Un oiseau fait son nid dans un arbre près de moi et s'envole dans les bois. J'entends les grillons, je vois des papillons et de jolies fleurs qui se penchent sur mon passage et me disent: «Salut toi!»

Je poursuis ma promenade. J'aperçois des fruits sauvages: framboises, gadelles, groseilles, noisettes etc. Je croque à pleines dents ces petits fruits savoureux. La nature m'émerveille de plus en plus. Quelle richesse, nous avons sous nos yeux sans vraiment nous en rendre compte. Cette promenade me fait découvrir la joie de vivre. Je reviens le cœur léger, la paix descend en moi.

J'ai découvert un paradis mon Dieu! Merci de ce merveilleux cadeau oui nous donne le août de vivre.

Annette C.

[Voir l'image pleine grandeur] Feurs, nénuphares et libellule.

Notre petite chienne

En 1996, quand nous habitions à Laverlochère, mes beaux-parents avaient une petite chienne Chihuahua. Elle s'appelait Bébé, nous l'aimions beaucoup. Roger et moi avons décidé d'adopter une petite chienne nous aussi.

J'ai téléphoné à l'animalerie pour voir si il y en avait. On nous a dit: «oui». J'ai demandé nous pouvions aller les voir. Le propriétaire a répondu «oui». Nous sommes allés à Ville-Marie pour visiter l'animalerie «Aux Petits Soins». Roger a expliqué que nous voulons adopter une petite chienne Chihuahua. Il y avait deux petites femelles; une brune, et une noir et blanc. Nous choisissons la petite chienne brune. Il nous dit que nous l'aurons dans deux semaines.

Quand Roger et moi, l'avons vus pour la première fois, nous l'avons aimée instantanément. Elle est très gentille, attachante et affectueuse. Nous l'avons appelée Grispette parce qu'elle mordait la queue de l'autre petit chien. Elle aime beaucoup jouer. Elle avait deux mois quand nous l'avons ramenée à la maison. Avant de partir, l'animalier voulait mettre un collier à Grispette mais elle voulait que ce soit Roger qui le lui attache, elle est allée directement à lui. Le vendeur nous a alors dit en riant: «C'est la fille à son papa». Arrivée chez-nous, elle nous faisait des bouffonneries pour nous faire rire.

Aujourd'hui Grispette a quatre ans et est un peu gâtée. Elle aime beaucoup les récompenses. On lui donne des becs, elle nous donne des lichades. C'est une petite chienne gardienne, elle aime ça faire des woua! woua!

Nous l'aimons beaucoup et elle nous aime aussi..

Christine

[Voir l'image pleine grandeur] Petite chienne.

Anecdote d'enfance

Cette aventure s'est déroulée vers les années 1950, alors que la religion était vraiment une priorité dans notre vie. Je fréquentais l'école du rang. Nous demeurions environ à un mille de l'école. Chaque jour mes sœurs, mes frères et moi parcourions ce trajet à pied.

Le premier vendredi de chaque mois, les élèves de cinquième, sixième et septième année se rendaient à l'église à jeun, depuis minuit, pour assister à la messe, se confesser et communier.

Ce trajet de quatre milles s'effectuait encore à pied. Un certain vendredi, où comme d'habitude, nous étions en route pour l'église, j'étais inconfortable dans mes chaussures, une bosse m'incommodait.

Comme nous n'étions jamais en avance pour arriver à l'heure à la messe, qui était à huit heures le matin, je n'avais pas le temps de m'arrêter pour voir ce qui n'allait pas. J'avais hâte au retour pour enlever mes couvre-chaussures. La messe terminée, on se rendait au magasin général, s'acheter un gros sac de biscuits village. Avec la permission de nos parents, nous faisions marquer cet achat sur le compte du mois. Nous dévorions ces biscuits sur notre trajet de retour. À mon arrivée à la maison, ma priorité a été d'enlever mes couvre-chaussures, pour constater que la bosse qui m'avait incommodée, était une souris.

Je ne saurai jamais si elle était vivante lorsque j'ai enfilé mes couvre-chaussures. En tout les cas, elle ne l'était plus lorsque je l'ai découverte. Imaginez ma surprise! Je suis certaine, que j'ai obtenu plein d'indulgences ce jour là.

Annette C.

[Voir l'image pleine grandeur] Petite souris sur un livre ouvert.

Souvenirs de jeunesse

Par un beau matin de printemps, j'étais seule à la maison. Il me vint à la mémoire que dans le grenier de notre maison, maman rangeait beaucoup de choses qui ne nous étaient plus utiles, comme de vieux vêtements trop petits et démodés, des livres, entre autre nos livres d'écoles, nos bulletins, nos jouets alors que nous étions bébés et enfants, des journaux, des chaussures, des photos de nos ancêtres que j'ai toujours aimé regarder avec mes parents, qui nous racontaient des événements rattachés à tout cela. Mon père avait fabriqué un coffre en bois où maman rangeait des couvertures et autres choses dont je ne me souvenais plus.

Alors je décidai d'aller à la chasse aux trésors. Je montai au grenier et justement le coffre de bois qui me fascinait, parce que c'était mon père qui l'avait fait, attira mon attention. En l'ouvrant une odeur de boules à mites me monta au nez. J'y découvre des vêtements que maman gardait précieusement, jaquettes, draps, taies d'oreillers décorées de dentelles et de broderies que ma grand mère maternelle avait tricotées et brodées. J'aperçois un vieux châle que ma grand mère portait sur ses épaules les soirs d'hiver, des bijoux antiques mais encore très beaux, des corsets que les femmes de cette époque achetaient au magasin général.

Je continue ma fouille pour y découvrir mon certificat de confirmation . Quelle joie de retrouver ce document si important pour moi! Des souvenirs heureux de cette journée particulière me reviennent en mémoire . Je me rappelle ma robe blanche avec mon voile, mon diadème, mon petit chapelet. La cérémonie m' a marquée au plus profond de moi. Un autre souvenir, le cantique chanté par Madame Lemieux «Allons au banquet divin le Seigneur nous invite à sa table . Allons au banquet divin sa chair sera le mets du festin» . Monseigneur Louis Rhéaume m'a confirmée et m'a donné la petite tape sur la joue en disant «que la paix soit avec toi» Je ne l'oublierai jamais elle est gravée dans mon cœur. Après la cérémonie je me souviens que mon petit frère a été guéri de l'eczéma par Monseigneur. Cet événement a ajouté une grande valeur à cette journée.

De retrouver mon certificat et tous ces souvenirs c'était très agréable.

Annette C.

[Voir l'image pleine grandeur] Coffre ouvert.

La naissance de Billy

Dimanche le 22 novembre 1998, mon amie Suzanne a donné naissance à un magnifique bébé de 8 livres et 10 onces. J'avais tellement hâte à cet événement. Enfin, il est né et c'est un garçon. Bien qu'elle ait eu de la difficulté à son accouchement, elle s'en est très bien sortie. Je l'admire énormément car ça prend du courage pour avoir un bébé à son âge. Je me sens très heureuse pour eux. Elle et André deviendront de très bons parents pour leur petit Billy.

Il est si mignon. Il a le nez de son père et la bouche de sa mère. C'est vraiment un beau petit trésor. Ça m'a fait tout drôle de voir Suzanne et son bébé ensemble. J'ai vraiment réalisé que Suzanne était devenue une maman maintenant. J'ai toujours été très proche d'elle et j'étais impatiente de voir la binette de son bébé. C'est si beau un petit être qui vient de soi. J'étais émerveillée de voir ses petits doigts minuscules bouger. C'est vraiment quelque chose de spécial un bébé. Si ça continue elle va me donner le goût d'en avoir un. Mais je ne reste pas pressé tout de même. J'aurai bien le temps dans quelques années.

Une chose est sûre, je vais garder un bon contact avec eux. Je les aime beaucoup. J'irai les voir le plus souvent possible pour pouvoir prendre ce petit être si fragile dans mes bras et m'assurer que tout va bien pour eux.

Pour mon amie Suzanne, avec toute mon affection,

Nathalie

[Voir l'image pleine grandeur] Bébé dans une couverture bleue qui boit un biberon.

La Grotte

Roger, Grispette et moi prenions une marche à la Grotte de Ville-Marie. En montant, sur le bord du chemin j'ai regardé et j'ai vu deux trèfles à quatre feuilles!

Nous montions la côte pour aller pique-niquer, nous entendions les oiseaux chanter. Nous étions assis sur la montagne, nous regardions au loin et j'ai dit:«Roger, regarde les bateaux sur le lac!» Il y en avait des petits et des gros, des bateaux à voiles, des bateaux à moteurs et des canots. Il y avait des écureuils qui chialaient dans les sapins.

En descendant, j'ai ramassé les deux trèfles à quatre feuilles. J'ai souhaité que nous soyons très très heureux et chanceux.

Christine

[Voir l'image pleine grandeur] Voilier et canot sur l'eau.

L'incendie qui fait peur

Par ce beau matin ensoleillé, mon copain et moi nous nous rendions à nos cours.

Soudain, nous avons entendu l'alarme d'incendie qui résonnait dans nos oreilles. C'était assourdissant. Moi, j'ai commencé à paniquer. Je n'aime pas entendre ce son. Jean-Luc riait de moi car je sautais sur place, j'étais sur les nerfs. Je criais: «Est-ce que ça va arrêter?» Je me demandais où était le feu. J'espérais que ça ne soit pas chez moi ni chez ma mère. J'ai vu un pompier arriver à la course au garage. En passant près des portes, j'ai aperçu un jeune homme qui tenait le bouton de l'alarme enfoncé. J'avais hâte qu'il le lâche. Quand je suis arrivée dans la classe, j'ai commencé à me calmer seulement quand j'ai pu voir à peu près où était situé le feu. Je me sens toujours mal dans une situation pareille. Si j'avais pu, je serais allée voir l'incendie juste pour me rassurer.

On peut dire que c'est un événement que je ne suis pas prête d'oublier.

Nathalie Manseau

[Voir l'image pleine grandeur] Pompier qui tient une hache et un boyau.

[Voir l'image pleine grandeur] Camion de pompier.

L'alarme

Nathalie et moi marchons main dans la main à côté de l'église. Soudain, on entend l'alarme du poste de pompiers tout près. Nathalie n'aime pas du tout ce bruit, elle n'arrête pas de bondir dans les airs. Moi, ce bruit me fait penser à un film sur la deuxième guerre mondiale.

Nous arrivons à la bibliothèque, nous en parlons avec Priscille. Nous regardons par la fenêtre pour voir où est le feu. Nous voyons de la fumée dans les airs, au-dessus de la rue Principale. Une maison brûle dans le village. Les pompiers éteignent le feu.

Malheureusement, un petit chien est mort dans cet incendie et le feu a fait des dommages à l'appartement.

Jean-Luc Rousseau

[Voir l'image pleine grandeur] Caserne de pompier.

Tremblement

Nathalie et moi dormions. Nous nous sommes levés en sursaut. D se passait quelque chose de bizarre. Nous avons senti des vibrations de la terre, c'était le 1 janvier de l'an 2000 à 6h22 du matin. Ce n'était pas assez fort pour que les choses bougent dans l'appartement, mais nous avons eu peur. C'était la première fois qu'on vivait ça. Il n'y a pas que nous qui avons ressenti le tremblement de terre, plusieurs personnes ont vécu la même chose. Il y a déjà eu un autre tremblement de terre en 1935.

Jean-Luc Rousseau

[Voir l'image pleine grandeur] Planète Terre.

Nos vacances d'été

Cet été, Roger m'a acheté une bicyclette verte que Pierre nous a vendu. Nous sommes allées nous promener avec notre petite chienne. Elle s'appelle Grispette. Elle se promène dans le panier de bicyclette avec moi et Roger.

Nous avons gardé notre petit fils Billy pour deux jours. On a joué avec lui. Roger et moi, nous avons promené notre petit fils avec le carrosse que Marie-Josée nous avait prêté.

En fin de semaine, nous sommes allés au camp. On a vu des pies, des suisses et des écureuils, des oiseaux et des aigles. Grispette aime beaucoup ça jouer avec les animaux de la forêt. Roger a installé une fenêtre dans le camp tandis que je lui donnais des clous. Grispette a joué dehors toute la journée. On aime beaucoup la nature. Les écureuils aiment jouer avec Grispette.

Christine Pronovost

[Voir l'image pleine grandeur] Oiseau bleu posé sur une branche.

[Voir l'image pleine grandeur] Aigle posé sur une branche.

[Voir l'image pleine grandeur] Femme sur une bicyclette verte.

Merveilleux été

Nathalie et moi, nous avons eu des belles vacances d'été en l'an 2000. Un beau matin, nous avons vu trois outardes dans la rue St-Joseph, près de chez-nous.

À la fin de l'été, nous avons fait une longue marche. Nous sommes partis de Laverlochère et nous nous sommes rendus à Fugèreville.

Nous sommes allés à Ville-Marie, nous avions un rendez -vous au Palais de Justice pour notre mariage le 14 Octobre 2000.

Jean-Luc Rousseau

[Voir l'image pleine grandeur] Trois outardes.

Chanson pour mon père

Mon père est parti rejoindre son père et sa mère près de Dieu au paradis. Je lui ai apporté une fleur rouge au cimetière. Je garde en souvenir ta vieille guitare. Je fais une prière pour toi. J'ai acheté une nouvelle guitare noire. Mon père avait les cheveux blancs.

Je te promets de devenir chanteur. L'amour est fini pour toi.

Gabriel Monfette

[Voir l'image pleine grandeur] Une rose.

Mes Joies

Je demeure à Laverlochère sur la rue St-Joseph. Je suis content car ma mère est venue vivre avec moi. Je veux que ma mère soit heureuse avec moi. Je garde la guitare de mon père en souvenir. Je chante et je suis heureux. J'aime la guitare de Marcel Martel. Je suis content quand Marie-Paule et André viennent me voir.

Gabriel Monfette

[Voir l'image pleine grandeur] Guitare électrique jaune et blanche.

Noël

J'aime Noël. On fait une fête dans la soirée. J'aime chanter des chansons de Noël. Les chansons de Renée Martel sont mes préférées. Je joue de la guitare.

Noël c'est beau.

Gabriel Monfette

[Voir l'image pleine grandeur] Personnage qui joue de la guitare.

Des mots qui parlent

[Voir l'image pleine grandeur] Page de présentation de Des mots qui parlent.

La vie

Un enfant naît dans la nuit
Un enfant s'éveille à la vie.
On l'accueille tout ému,
Petit trésor chéri,
Merci d'être là aujourd'hui.

Un enfant naît à la vie
Soleil de nos jours, de nos nuits
Au fil des jours, tu nous émerveilles
Ton sourire, ta première dent,
Tes premiers pas,
Premier da-da, papa, maman
Sont pour nous des présents à tout temps.

Un enfant naît à la vie
Le premier départ arrivé
L'école tu dois fréquenter
Première communion, confirmation,
Équipe de Hockey, party
Tout te réussit
Rien ne peut t'arrêter
Ce bonheur tu l'as mérité.

Un enfant naît à la vie.
Te voilà adolescent à présent
Avec tes amis tu partages ta joie de vivre
Nous apprécions ta présence plus rare
Il faut bien que jeunesse se passe
Ces bons moments ne s'oublient pas
Premier baiser, premier chagrin
Mais c'est la vie, on n'y peut rien.

Un enfant naît à la vie
Vingt ans, c'est ta fête
Faut être sérieux c'est le temps
Mais n'oublie pas que l'on est toujours là
À ton tour tu tendras les bras à un enfant
Que tu chériras en lui disant ta joie de vivre,
D'aimer de consoler
Voilà, c'est ça la vie mon enfant chéri.

Annette Mantha Cardinal
Groupe Alpha-Témis

[Voir l'image pleine grandeur] Infirmière qui tient un bébé qui vient de naître.

Pour mon enfant André-Junior

Tu es mon bébé, mon enfant chéri
La joie que tu as dans ton cœur, c'est joli
Tu es mon enfant, mon petit trésor.
Le soleil de ma vie
Je vois briller la joie dans tes yeux
Qui m'apporte la joie de vivre

Tu souris, tu pleures
Je suis là pour te consoler, te comprendre
Rire avec toi, te prendre dans mes bras.
Tu es petit, mais tu seras un adulte
Tu comprendras la signification de ces mots,
Mon cœur adoré.

Lorsque je t'ai vu la première fois,
Je t'ai trouvé si joli
Je t'aimais au fond de moi.
Cet amour restera gravé dans mon cœur
Et grandira pour toi.

Ta maman qui t'aime oxox

Marie-Paule St-Jean

[Voir l'image pleine grandeur] Une mère qui joue avec son enfant.

Mon amour

Depuis que je t'ai rencontré
Ma vie à complètement changé
Je vis un vrai conte de fée
Depuis que tu t'es déclaré.

Je ne peux vivre sans toi
Je me sens bien dans tes bras
Quand tu es avec moi
Et j'espère que tu ne t'en iras pas.

Je veux vivre avec toi pour toujours
Et te donner tout mon amour
Et peut-être concevoir un petit bébé
À la fin de cette année.

Et un jour nous nous marierons
Et ce sera pour de bon
Car toujours nous nous aimerons
À en perdre la raison.

Nathalie Manseau
Groupe Alpha-Témis

Nathalie

Quand on a le cœur joyeux
On pleure de joie et de bonheur.
J'aime caresser tes cheveux.
Tu es à moi pour l'éternité dans mon cœur
Tu as la peau douce d'une pêche juteuse.
Tu as les yeux bleus
Et tout est merveilleux.

Jean-Luc Rousseau

Source de joie de vivre

Redevenons des enfants
Drôle à dire mais difficile à faire.
Si on savait regarder l'univers
On découvrirait beaucoup de joie de vivre.

Savoir que l'on sait des choses
Nous empêche de regarder
Ce que l'on croit connaître.
La joie de vivre.

Donner un sens à sa vie
Donner un sens à ma vie... joie de vivre.
C'est donner un sens à tout
Ce qui m'entoure, joie, amour, bonheur.

Donner un sens ne veut pas dire expliquer.
Mais vivre dans la joie.
Vivre dans la joie, c'est être un enfant
C'est être heureux
Heureux de vivre dans la joie.
Joie de vivre...

Noëlla B.

[Voir l'image pleine grandeur] Deux enfants.

Deux amoureux

Nous sommes deux amoureux.
Nous habitons ensemble depuis peu.
Nous vivons des moments heureux
Quand nous sommes tous les deux.

Le jour de nos fiançailles
Nous aurons la joie de vivre dans nos yeux.
Ensuite ce sera nos épousailles
Tout sera merveilleux.

Nous aimons nous amuser
Et nous taquiner.
Nous avons les yeux brillants
En nous regardant.

Nous nous aimons de tout notre cœur
Nous vivons beaucoup d'instants de bonheur.
Et nous n'avons pas peur
Car nous avons enfin trouvé notre âme sœur.

Nathalie Manseau

[Voir l'image pleine grandeur] Cloches et rubans.

[Voir l'image pleine grandeur] Mariés.

La rose blanche

Ma rose blanche, ma rose blanche.
Tu es pour moi l'amour.
L'amour c'est une fleur
Qui jaillit au printemps.
La rose blanche meurt vite
C'est la pureté de nos cœurs.
La fleur qui jaillit

Nous l'avons tous dans nos cœurs.
C'est l'amour, elle grandit toujours.
L'amour est une fleur.
Parfois il faut la nourrir
Et en prendre soin
Car elle meurt comme l'amour.
Oh! oui ma rose blanche.

Marie-Paule St- Jean

[Voir l'image pleine grandeur] Deux roses.

Notre vie

Je suis au paradis
Quand je suis dans tes bras
Tu es si gentil
Que je me sens comme une diva.

Couché dans le lit
Tu as enlevé tes bas
Tu ressembles à un biscuit
Couché dans de beaux draps.

Tu souris à la vie
Quand tu es dans ton bardas
Tu es aussi joli
Qu'un panda.

Nous allons construire notre nid
Dans cet endroit là-bas
Tu vas devenir mon mari
Et toujours on s'aimera.

Nathalie Manseau

[Voir l'image pleine grandeur] Personnage masculin qui tient un coeur.

Toi

Tu es charmant
Tu me ferais un très bel amant.
Tu es le gars le plus chouette au monde
Avec toi je ferais le tour du monde.

Tu me rends folle de toi
À chaque fois que je te vois.
Avec tes beaux yeux et ton sourire
Tu sembles très sérieux et tu sais me réjouir.

J'aimerais que tu me prennes dans tes bras
Pour que je sois toute à toi.
Je t'adore depuis la première fois que je t'ai vu.
Mes yeux se sont posés sur toi.

E je n'ai pas pu
M'empêcher de te regarder encore une fois.
Mon cœur chavire quand tu n'es pas là
J'ai besoin de toi je t'en pris sois à moi.

Si tu pouvais me comprendre
Je pourrais te surprendre.
Quand tu es près de moi
Mon cœur bat tellement
Que je ferais tout ce que tu voudrais.

Tu es beau comme un cœur
Et m fais mon bonheur
Je t'aime depuis toujours
Et c'est pour ça qu'un jour,
Nous serons ensemble pour finir nos jours.

Suzanne et Nathalie

[Voir l'image pleine grandeur] Clown qui tient des fleurs et un coeur.

Halloween

L'halloween c'est ce soir
Dès qu'il fera noir.
J'ai mis des chandelles partout
Pour faire peur aux loups-garous.
Dans la citrouille j'ai sculpté,
Une petite maison hantée.

Nous sortirons,
Pour ramasser des bonbons.
Roger sera costumé
En grosse araignée,
Moi je serai en squelette,
Et le petit fantôme sera Grispette.

Christine Pronovost

[Voir l'image pleine grandeur] Citrouille d'Halloween.

Images d'avenir

[Voir l'image pleine grandeur] Page de présentation de Images d'avenir

Dans 10 ans

Je me vois dans une grande et belle maison avec deux ou trois bébés. Je me vois travailler dans une ville voisine comme secrétaire. Plus tard, je ferai un très grand voyage en Australie.

Pour, ce qui est de ma richesse, elle sera dans ma maison et ira à l'école quand elle aura atteint l'âge. Voilà comment je me vois dans dix ans.

Suzanne Beaudoin

[Voir l'image pleine grandeur] Secrétaire.

Mes désirs pour l'année deux mille

Moi, pour l'année 2000, j'aimerais beaucoup ça aller vivre dans la nature. Je voudrais faire pousser des fleurs et des légumes. Je prendrais beaucoup de marches et je m'assoirais au soleil. Je lirais et j'écrirais dehors aussi. J'irais chercher des roches bleues.

Je voudrais faire de la méditation et du tai-chi. Le soir j'irais contempler les étoiles avec Roger. J'irais observer les écureuils, jouer avec Grispette. J'aiderais Roger à bâtir le camp.

Christine

[Voir l'image pleine grandeur] Paysage bleu.

Mon plus grand rêve!

Mon plus grand rêve est qu'un jour je réussirai à obtenir mon diplôme de secondaire cinq. J'aurai un travail, je rendrai mon enfant heureux, mais je n'achèterai pas tout ce qu'il veut. Je saurai ce qu'il faut pour l'école. Je lui donnerai tout l'amour qu'il faut pour bien vivre. Je rêve de me marier un jour, d'avoir au moins deux autres enfants et vivre dans ma maison avec mon conjoint.

Voilà c'est comme ça que je me vois dans 10 ans.

Marie-Paule St-Jean

[Voir l'image pleine grandeur] Femme diplômée en toge et chapeau de graduation.

Mes projets d'avenir

Je souhaite réaliser trois grands rêves: donner un bébé à mon conjoint, me marier et déménager.

J'adorerais concevoir un bébé, car je crois que c'est le petit être le plus merveilleux que Dieu nous ait donné sur la terre. Il nous accorde le pouvoir de faire naître des enfants et c'est une expérience que je désire vivre le plus tôt possible. J'aimerais prendre mon enfant dans mes bras et le caresser tout doucement, tendrement. J'espère former une belle petite famille avec mon conjoint et notre futur bébé.

Mon deuxième vœux concerne le mariage. Celui-ci se réalisera très bientôt, soit le 14 octobre 2000. La cérémonie se déroulera au Palais de Justice devant nos pareils respectifs, au son d'une chanson d'amour de Céline Dion «The colour of my love». Ensuite, mon mari et moi passerons la fin de la journée tout seul en amoureux. J'ai très hâte mais en même temps, je me sens un peu nerveuse. Je sais que ce sera une des journées les plus heureuses de toute ma vie.

Troisièmement, mon déménagement peut avoir lieu prochainement ce n'est qu'une question de temps. Nous voulons vivre dans un appartement plus petit pour y construire notre nid d'amour. Notre logement actuel est trop grand pour nous deux. Mon copain et moi y pensons beaucoup. Même si un jour nous voulons un enfant, notre domicile douillet sera assez spacieux pour nous trois.

Nathalie Manseau

[Voir l'image pleine grandeur] Femme qui pousse un carosse d'enfant.

Ma Promesse

Depuis ma tendre enfance, je souhaite apprendre à nager. J'espère toujours réaliser ce rêve. Je veux aussi vaincre ma peur d'aller dans l'eau. Je trouve que la natation est un moyen d'évasion très sain et bon pour la santé. Quand j'étais enfant, mes parents n'avaient pas la possibilité de nous faire suivre des cours de natation dans les piscines. Aujourd'hui, les jeunes peuvent facilement nager dès l'âge de deux ans.

Je dis toujours que je ne mourrai pas sans avoir appris à nager.

Annette C.

[Voir l'image pleine grandeur] Nageur.

Un rêve à réaliser

Depuis ma jeunesse, je rêve d'avoir en ma possession une moto, pour faire des ballades les beaux soirs d'été et partir en vacances pour oublier le travail.

Peut être qu'un jour je réaliserai mon rêve, ce jour là, sera pour moi une grande joie.

Yvan C.

[Voir l'image pleine grandeur] Moto verte.

Les saisons qui passent

[Voir l'image pleine grandeur] Page de présentation de Les saisons qui passent.

Le printemps

J'aime le printemps car la neige fond, c'est merveilleux. Nous pouvons enfin sortir nos manteaux plus légers et nos vélos. Les oiseaux nous réveillent le matin avec leurs gazouillements. 11 fait chaud et nous sommes bien à l'extérieur. Nous apercevons des écureuils qui se promènent. Les bourgeons s'éveillent tranquillement dans les arbres.

Nathalie Manseau

[Voir l'image pleine grandeur] Deux oiseaux.

Les fleurs du printemps

Le printemps est un temps qui sent frais.
La neige fond lentement. Tout est boueux.
Dans le ciel on voit les outardes.
Les beautés de la nature apparaissent.
Les petites fleurs recommencent à pousser.
Les bourgeons ouvrent et éclatent.

Le soleil donne de la vie aux fleurs.
La pluie distribue aux feuilles des larmes.
Les fleurs du printemps sentent bon.
Le vent fait danser les fleurs et les feuilles.
L'arc-en-ciel colore le firmament.

Jean-Luc Rousseau

[Voir l'image pleine grandeur] Tronc d'arbre avec des champignons bleus et roses.

La nature se réveille

J'aime beaucoup le printemps. La neige commence à fondre. Le soleil brille, sa chaleur nous réchauffe et nous donne du courage. Les oiseaux arrivent de leur vacance du sud. Les feuilles du printemps poussent énormément. Elles commencent à être vertes. Les fleurs printanières sentent très bon. La senteur des bois parfume la nature. Le vent balaye les feuilles et la poussière.

Le printemps est pluvieux. J'aime beaucoup la pluie. Elle nous rafraîchit, elle enlève la soif aux arbres et aux fleurs et les aident à mieux pousser.

Nous sommes allés au camp pour nourrir les oiseaux. Il y en avait beaucoup de sortes: des pies, un merle et des mésanges. Il y avait aussi un papillon, des écureuils et des suisses. Les arbres n'avaient plus de neige sur eux. Les bourgeons commençaient à pousser.

Christine Pronovost

[Voir l'image pleine grandeur] Nuage avec pluie qui cache un soleil.

L'automne

L'automne c'est une saison très spéciale.

J'aime me promener dans la rue avec mon copain. Nous voyons les arbres qui se font dépouiller de leurs feuilles de toutes sortes de couleur. C'est très beau! J'aime un peu moins la température car c'est presque toujours frisquet dehors le matin. Les jours deviennent plus courts ce qui n'est pas très intéressant. Les enfants retournent à l'école et leurs parents recommencent à travailler.

Quelquefois, la première neige tombe et nous fait penser que l'hiver est proche. Il pleut beaucoup en cette saison de l'année. Une petite pluie froide qui nous glace la peau et quand le vent se met de la partie, ce n'est pas trop joli à voir. On peut dire que ce n'est pas la saison que je préfère le plus, il fait trop froid à mon goût.

En automne il se passe plusieurs changements qui peuvent être agréables ou désagréables.

Nathalie Manseau

[Voir l'image pleine grandeur] Arbre sans feuille.

La forêt enchantée

J'aime beaucoup l'automne parce que nous allons prendre une marche dans la forêt. Je vois les feuilles d'érables de toutes les couleurs. Il y a une belle paix, une tranquillité dans la forêt et une sérénité extraordinaire. J'aime beaucoup les couleurs de l'automne. Nous marchons sur les feuilles ça fait «cric! cric!».

Nous rencontrons des amis animaux.

Christine Pronovost

[Voir l'image pleine grandeur] Feuilles en automne.

La tempête de neige

La tempête de neige est très forte. Les flocons tombent abondamment, on ne voit rien. Ça fait un ouragan glacé et ça fait congeler la terre. Quand on ouvre la cour dans une grosse tempête, le vent très fort nous empêche de respirer et on a le bout du nez rouge. C'est très mauvais pour la gorge.

C'est dangereux et glissant sur la route. Il faut conduire prudemment.

Jean-Luc Rousseau

[Voir l'image pleine grandeur] Dame Nature qui souffle la neige.

La magie de Noël

C'est la magie de Noël pour tout le monde de la terre.
On voit dans le ciel une étoile qui brille de mille feux.
Donner des cadeaux, c'est comme de l'amour dans notre cœur.
Ce n'est pas la grosseur des cadeaux qui compte, c'est l'intention.

Jean-Luc Rousseau

[Voir l'image pleine grandeur] Trois cadeaux de Noël.

Le premier paysage blanc

Je me réveille ce matin et je regarde le magnifique paysage. Je me rends compte qu'il neige dehors. Je suis toute émerveillée. J'imagine dans ma tête que l'hiver est commencé.

Je fais un vœu car la légende dit: «faites un vœu à la première tombée de neige.» Ça marche car je le fais à chaque année, mais il faut que tu gardes ton souhait secret pour que ça marche.

Je trouve ça intéressant d'aller dehors avec mon enfant pour jouer dans la neige. Je le promène en traîneau. J'entends la neige faire «scrunch!» lorsque je fais un pas. Je sens la bonne odeur de fraîcheur qui vient m'envahir le nez. Ça sent bon! Ça fait toutes sortes de formes lorsque la neige tombe sur mes deux mains. Sous le pont, des jolis glaçons pendent, c'est très joli. Il y a aussi de la neige sur les arbres et les branches de sapins verts. Je m'émerveille de voir tout ça.

Dans l'auto lorsque la nuit est tombée, c'est très spécial. J'imagine que je suis dans un autre monde à cause de la neige qui tombe, ça frappe beaucoup. Je fixe dehors en avant, ça me rend tout étourdie. J'ai l'impression que je reste à la même place. À la longue, je ressens une grande fatigue m'envahir. J'arrête car je commence à avoir mal à la tête.

Finalement, j'oublie tous les désavantages de l'hiver en pensant à toutes les merveilleuses choses qui se passent dans le joli paysage blanc.

Marie-Paule St-Jean

[Voir l'image pleine grandeur] Personnage qui lance des boules de neige.

Ma passion

Hier, les premiers flocons de neige sont tombés. C'est si merveilleux! J'ai attendu ce moment depuis si longtemps et voilà, ils sont arrivés. Quand vient l'automne, cela veut dire que l'hiver sera là bientôt. J'adore la neige. J'aime me promener le soir. Quand la neige tombe doucement sur moi, j'éprouve une joie profonde.

Évidemment, quand la neige a enfin fini de recouvrir la terre entière, cela veut dire que le temps des Fêtes va bientôt arriver. C'est pourquoi j'adore voir les premiers flocons de neige, ça me fait vivre Noël de bonne heure. Il n'y a pas que Noël qui me donne envie de la neige. J'ai aussi très hâte de promener mon petit garçon en traîneau, de regarder ses yeux remplis de bonheur et d'entendre ses petits cris de joie.

Suzanne Beaudoin

[Voir l'image pleine grandeur] Paysage d'hiver.

Aventure de l'hiver

La neige est comme une plume blanche et légère. Elle brille comme des milliers de cristaux. On voit que la pointe des glaçons pleure. On aperçoit une silhouette d'ange qui vole. On sait que le vent transporte les flocons comme des étoiles brillantes et c'est un désert blanc. Elle cache la nature verte et les fleurs. Les moineaux domestiques s'amusent sur la neige froide.

Jean-Luc Rousseau

[Voir l'image pleine grandeur] Bonhomme de neige.

Il était une fois

[Voir l'image pleine grandeur] Page de présentation de Il était une fois.

Une rencontre intéressante

Il était une fois, une jolie jeune fille qui s'appelait Nathalie. Elle habitait une magnifique maison au bord de la forêt. Elle demeurait toute seule avec son chat. C'était le moment où l'on préparait les décorations pour Noël. Le temps des fêtes arrivait à grands pas. Il fallait donc tout organiser pour cette extraordinaire célébration. Cependant, il manquait quelque chose à Nathalie, c'était un beau sapin.

Elle prit une scie à chaîne et alla en forêt s'en procurer un. Elle s'enfonçait dans le bois, elle désirait un très beau sapin et ne souhaitait pas aller trop loin non plus, elle devait être revenue pour le souper. L'hiver la noirceur arrivait très vite et Nathalie le savait. Néanmoins, elle prenait tout son temps. Un peu plus loin, elle aperçut le plus magnifique des sapins qu'elle n'avait jamais vu. Elle se dirigea donc vers lui pour le couper. Mais presque arrivée, elle vit un jeune homme qui semblait vouloir le même arbre. Nathalie, déterminée ne se laissera pas faire, elle veut son sapin, eh bien! elle l'aura! Elle a l'intention de se battre jusqu'au bout s'il le faut, mais elle aura son sapin pour Noël.

Mais tout en s'approchant, elle l'observe et tombe aussitôt sous son charme. Il est grand, les yeux d'un brun très attirant et il lui sourit tendrement. Nathalie reste figée et ne peut plus dire un mot. Elle qui s'apprêtait à lui dire des insultes, tout ce qu'elle espérait maintenant, c'était lui faire une déclaration d'amour. Semblant gêné par sa réaction, il lui dit:

  • Qu'est-ce qu'il y a, ai-je fait une bêtise?
  • Non, mais moi je m'apprêtais à en faire une!

Ne comprenant pas de quoi elle parle, il se remit à couper l'arbre. Elle le regardait sans rien dire. Comment le pouvait-elle? Un si bel homme! Il semblait très bâti, elle ne pouvait pas détacher son regard de lui. Elle restait là, plantée comme un piquet en pâmoison devant cet inconnu. Dans sa tête, dansait toutes sortes de scénarios.

Voyant bien qu'elle était encore là à le fixer, l'homme s'arrêta et lui dit d'une voix chaude:

  • Mademoiselle, vous devriez vous éloigner un peu, car l'arbre va tomber sur vous si vous restez là comme ça.
  • Oh! pardon, je suis désolée. Je vais m'enlever de votre chemin. -Merci! je ne veux pas vous blesser.

Et il reprit son travail. Nathalie ne savait pas quoi faire, s'en aller ou rester. L'homme finit de couper son arbre. Nathalie se chercha un autre sapin. En s'en allant, elle trébucha et se foula la cheville. Le jeune homme l'ayant suivi des yeux se précipita vers elle pour l'aider.

  • Mademoiselle! vous êtes-vous fait mal?
  • Je pense que je me suis tordu la cheville. J'ai de la difficulté à marcher.
  • Voulez-vous que je vous raccompagne chez-vous?
  • Je ne veux pas vous ennuyer, votre femme doit vous attendre.
  • Malheureusement, il n'y a personne qui m'attend à la maison. Je vis seul. Où habitez-vous?
  • À l'entrée de la forêt. C'est ma maison qui est là.
  • Je l'ai vue, elle est très jolie. Vous et votre mari avez beaucoup de goût.
  • Hélas! je vis seule également, mais j'ai un chat pour me tenir compagnie.
  • Oh oui! moi aussi j'adore les chats.
  • Vous ferez sa connaissance tantôt. Je suis idiote, je ne me suis même pas présentée. Je m'appelle Nathalie.
  • Enchanté de te connaître Nathalie, moi c'est Jean-Luc.
  • Je suis enchantée de te connaître Jean-Luc.

Et ils bavardèrent jusqu'à la maison sans oublier le sapin. Arrivés à destination, Nathalie offrit à Jean-Luc d'entrer. Il accepta sans hésiter. Ils parlèrent longtemps. Nathalie lui demanda de souper avec elle et il approuva sur le champ. Ils se découvrirent beaucoup de points en commun. Finalement, ils habitèrent ensemble, se marièrent et Nathalie eut gain de cause, car elle réussit à garder son sapin de Noël grâce à sa cohabitation avec ce merveilleux jeune homme.

Nathalie Manseau

[Voir l'image pleine grandeur] Sapin avec de la neige sur les branches.

Aventure d'halloween

En ce jour du 31 octobre 1999, fin du millénaire, Stéphanie se prépare pour l'Halloween.

Sa soirée débute par la joie de se déguiser. Son costume est très important. Elle a choisi de se costumer en poupée Barbie, une magnifique robe blanche, un maquillage farfelu. Plusieurs de ses amies qui l'accompagnent sont transformées en citrouilles, chauve-souris,sorcières, vampires, diables,etc.

Après avoir reçu les recommandations de: prudence, politesse, respect et de sécurité, lampes de poche et sac en main pour recevoir les friandises que les gens vont leur offrir; elles visitent les gens dont les maisons sont décorées pour les accueillir. Admirant les décorations, elles voient tout à coup une immense fumée noire monter vers le ciel. Une affreuse sorcière sur son balai, descend au milieu de cette fumée, accompagnée d'un bruit de ferraille. Un cri transperce la nuit, toutes sont effrayées et se sauvent les pattes aux fesses. Stéphanie tombe, ses amies l'abandonnent dans cette situation terrifiante. Affolée elle se voit entourée de chats noirs, de fantômes, de revenants, de squelettes, tous plus horribles les uns que les autres.

Prenant son courage à deux mains, elle se relève, tout est calme, elle constate que cette situation n'était qu'une illusion. En réalité, la fumée noire, qui les avaient affolées, était celle de la Beurrerie Parmalat, le bruit épouvantable venait d'une poubelle renversée par un simple chat noir.

Moralité: Il ne faut pas laisser notre imagination gâcher une si belle soirée.

Annette, Noëlla, Yvan.

[Voir l'image pleine grandeur] Sorcière sur un balai.

Une journée spéciale

C'est un bel après-midi d'été, je me promène au bord de la rivière. Je suis seule. Je ne me sens pas très bien, j'ai beaucoup de soucis en ce moment. J'ai besoin de tranquillité et de calme.

Soudain, j'aperçois au loin quelqu'un qui vient vers moi.

  • Oh! non, il n'y a pas moyen d'avoir la paix ici!

Je me dis que j'ai juste à continuer mon chemin sans m'en préoccuper. Mais plus je m'approche et plus je me rends compte que c'est une de mes amies que je n'ai pas vue depuis longtemps.

  • Hé! salut Isabelle, comment ça va?
  • Oh! salut, moi ça ne va pas très bien et toi?
  • Ça va pas mal! Qu'est-ce que tu deviens?
  • Je suis revenue chez ma mère, car mon père est très malade et en plus mon copain m'a laissé tomber. Je trouve ça très dur.
  • Pauvre toi! je te comprends. Qu'est-ce qu'il a, ton père?
  • Il a un cancer et les médecins ont dit qu'il n'y avait plus rien à faire.
  • Je comprends pourquoi tu es si bouleversée!
  • Je suis venue prendre un peu d'air pour me changer les idées. Toi que fais-tu?
  • Je vis avec mon copain dans un appartement et j'attends un bébé.
  • Je me réjouis pour toi Nathalie. C'est formidable. Moi qui pensais que tu resterais célibataire toute ta vie.
  • Oui c'est vrai. Te souviens-tu au secondaire, plusieurs gars me demandaient de sortir avec eux et moi je ne voulais rien savoir?
  • Oh! oui je m'en souviens! Je pensais que tu irais chez les sœurs. Ça fait du bien de te revoir. Ça me remonte le moral.
  • Moi aussi je suis contente de t'avoir revue, Isabelle. Je te souhaite bonne chance et prends courage pour ton père.
  • Merci Nathalie. Salut!
  • Salut!

Après m'être retrouvée toute seule, je me dis que mes petits tracas sont bien moins pires que les problèmes des autres. Je retourne chez-moi retrouver mon copain qui m'attend.

Nathalie Manseau

[Voir l'image pleine grandeur] Femme de dos.

La famille... source de joie

La famille, c'est un lieu de rencontres, de dialogues, d'échanges, de plaisir, de détente.

La famille, c'est une source de joie, de bonheur, d'épanouissement, de foi, d'enrichissement, d'amour, d'amitié, de secours, de fraternité, d'espoir, de créativité, de pouvoir et de prospérité.

La famille, c'est une richesse en valeur et en formation chrétienne.

La famille, c'est le noyau de notre société. C'est le berceau national où l'on doit se pencher avec nos traditions d'hier, la réalité d'aujourd'hui et nos espoirs de demain.

La famille est vraiment source de joie.

Noëlla B.

[Voir l'image pleine grandeur] Portrait de famille.

La fille aux allumettes

Il était une fois la fille aux allumettes. C'était le jour de Noël. Ça fait très longtemps dans une grande ville.

La petite fille marche dans la rue. Elle a des cheveux dorés, elle s'assoit sur un banc en bois. Chaque fois qu'elle allume une allumette, dans la petite flamme apparaît beaucoup de cadeaux et de nourriture. La petite flamme s'éteint. La petite fille pleure. Elle prend une autre allumette, elle voit encore de belles choses. La fille aux cheveux dorés n'a plus d'allumettes, elle a très froid.

Sa grand-mère apparaît, elle dit à sa petite fille: «Viens avec moi dans le ciel.»

Jean-Luc Rousseau

[Voir l'image pleine grandeur] Panier de fruits.

[Voir l'image pleine grandeur] Bonne fée.

Randonnée de ski

En cet bel après-midi d'hiver, je décide de faire une randonnée de ski dans les bois. Je me prépare donc à partir en n'oubliant pas de m'apporter un petit goûter que je prépare avec soin. Je pars tout excitée. Autour de moi, j'aperçois des gens qui pellettent leur entrée, car il a neigé, la nuit passée. Je me dirige vers les bois. Ça s'annonce être une très belle journée pour moi.

J'entre dans la forêt. Comme c'est beau. Les sapins sont verts et tout garnis de neige. Je me dirige vers le premier sentier. C'est le plus long. Je vais sûrement prendre tout l'après-midi à le parcourir mais ce n'est pas grave. J'aime tellement ça être dans les bois. Il n'y a presque pas de nuages dans le ciel. Je m'enfonce de plus en plus dans les profondeurs de la forêt. Quelquefois, j'arrête un peu pour me reposer et pour admirer le beau manteau blanc qui recouvre les arbres. Plus j'avance et plus le temps devient sombre, ça commence à m'inquiéter.

Soudain, un tourbillon de poudrerie m'enveloppe. Je ne vois plus rien. Je suis prise dans ce blizzard qui ne semble pas vouloir s'arrêter. Je tombe par terre et essaie de me protéger du vent glacial et de cette cruelle tempête qui s'abat sur moi. J'essaie de me relever pour ne pas mourir de froid. .Je veux revenir sur mes pas, mais je ne peux pas m'orienter, le vent souffle trop violemment. Je ne sais plus quoi faire.

Je cherche mes empreintes dans la neige mais déjà elles sont effacées. Que vais-je devenir? Je ne veux pas avancer de peur de m'enfoncer encore plus. Je me mets en petite boule pour me protéger le plus possible du vent. Mes articulations commencent à ne plus fonctionner. J'ai froid, terriblement froid. Je suis complètement gelée. Je me sens tout engourdie. J'espère que cette tempête finira bientôt. Je sens que mes forces m'abandonnent. J'essaie de me tenir réveillée mais je n'y arrive pas. Je tombe finalement dans un lourd sommeil.

Plusieurs heures plus tard, je me réveille. J'entends des voix autour de moi. J'aperçois plusieurs visages. Je me demande où je suis. Je réalise que je suis à l'hôpital. Qu'est-ce que je fais ici?

  • Mademoiselle! Est-ce que vous m'entendez?
  • Oui... qu'est-ce que je fais ici?
  • Vous souffriez d'hypothermie. Ce jeune homme vous a trouvée et vous a emportée ici.

Je distingue maintenant ce garçon. Il est grand, musclé, les cheveux bruns et les yeux bleus.

  • Je vous remercie.
  • Ce n'est rien, vous avez eu de la chance que je passe par là. La tempête a été terrible.
  • Mademoiselle, vous devrez rester à l'hôpital quelque temps, ensuite vous pourrez rentrer chez-vous. Reposez-vous bien.
  • Merci docteur! Est-ce que je peux parler à ce jeune homme?
  • Oui, mais pas trop longtemps, vous devez vous reposer.
  • Oui bien-sûr!

Le docteur s'en va.

  • Je te remercie de m'avoir sauvé la vie.
  • Tu as été chanceuse que je me promène dans les bois et que je te trouve. Je suis content de t'avoir aidée, parce qu'on pourrait continuer à se voir si tu veux.
  • Je veux bien!
  • Bon! je vais te laisser te reposer maintenant.
  • Merci encore!

Il s'apprête à sortir de la chambre.

  • Hé! c'est quoi ton nom?
  • Nicholas.
  • Et moi c'est Susanna.
  • Enchanté de te connaître.
  • Moi de même.

C'est une nouvelle vie qui s'annonce merveilleuse pour moi et je n'oublierai pas de sitôt cette journée d'hiver.

Nathalie Manseau

[Voir l'image pleine grandeur] Personnage qui tombe en faisant du ski.

Le clown diabolique

Max et moi nous allons dans la petite ville de Bouclande. En débarquant en plein milieu d'un cirque nous nous sommes amusés, il y avait beaucoup de gens. Nous avons rencontrés David, Tom et leurs deux blondes, Jennie et Brenda.

Jennie dit à Brenda:

  • On va marcher?
  • Oui, on y va!

Nous voyons un manoir sombre. On ouvre la porte qui grince et on voit beaucoup de miroirs.

David demande:

  • Où sont les filles?

Tom dit:

  • Je ne sais pas.

Et voilà que Jennie et Brenda arrivent. Elles regardent dans les miroirs et voient un abominable clown. Elle crient et soudain le clown sort du miroir.

Jean-Luc Rousseau

[Voir l'image pleine grandeur] Clown diabolique.

Au pays imaginaire

Il était une fois, un petit garçon qui marchait dans les bois en plein cœur d'été, sous un beau soleil brillant. Tout à coup, il ne sait plus où il est rendu.

Le bambin marche, marche et marche, il aperçoit un petit chemin étroit, plein de belles roses, il dit:

  • C'est tellement incroyable, je vais aller voir, c'est très intéressant un vrai paradis.

Au loin, il neige. Il y a un joli paysage blanc, très étrange! pense l'enfant. Il tourne la tête, il aperçoit des animaux auprès de lui qui lui demandent:

  • Qui est tu?
  • Je m'appelle Junior, je me suis égaré, en marchant sans savoir où j'allais. Où suis-je?
  • Suis-nous. Nous te ferons découvrir un pays merveilleux.

Plus loin, il voit de jolis rennes avec un gros chariot.

  • Oh! Je crois que je sais maintenant! Je suis au royaume du Père Noël.
  • Tu as raison! répondent les petits animaux.
  • Je suis très fatigué.

Il s'appuie sur un poteau de cristal, une grosse porte s'ouvre, il entre. Il voit des petits lutins auprès du Père Noël qui travaillent pour fabriquer les jouets d'enfants. L'enfant émerveillé dit au Père Noël:

  • Tu existes vraiment! C'est ça que tu fais pendant toute l'année! C'est l'été, chez-moi.

Le Père Noël répond:

  • Oui, c'est toujours l'hiver dans mon royaume.

L'enfant s'endort dans un grand lit bien emmailloté.

  • Bonne nuit, dit le Père Noël.

Le matin, il se réveille, il est allongé sur son lit, chez sa mère.

  • Je suis de retour chez-moi! Maman, j'ai fait un merveilleux rêve.

Sa mère lui répond:

  • Raconte!
  • D'accord, répond Junior. Je marchais...

Marie-Paule St-Jean

[Voir l'image pleine grandeur] Père Noël et sa liste.

Un avenir prometteur

Aujourd'hui c'est une journée un peu trop ordinaire à mon goût. Je me demande bien ce que je vais faire. Je vais sûrement écouter de la musique et pratiquer mes vocalises. Presque aussitôt, je reçois la visite de mon amie Vicky.

  • Nathalie, qu'est-ce que tu dirais si je t'emmenais voir une diseuse de bonne aventure?
  • Où veux-tu aller, il n'y en a pas ici?
  • À Rouyn-Noranda, je connais l'endroit, j'y suis déjà allée. Cette femme s'appelle Carmen et est très gentille.
  • Toi pis tes idées ... Ça peut être amusant.

Nous partons donc à la découverte de mon avenir. Quelques heures plus tard, nous arrivons. Nous apercevons l'enseigne:«Un avenir rose dans une boule de cristal rose.» Nous entrons dans le bureau éclairé à la chandelle. Vicky fait les présentations. Cette femme dans la trentaine est vêtue d'une longue robe, un peu comme une gitane. Ses cheveux noirs, longs et bouclés embellissent son visage si radieux. Elle est très belle. Nous nous assoyons autour d'une grande table blanche. Tout est silencieux autour de nous. On entendrait même une mouche voler. Carmen se concentre sur sa boule de cristal. Quelle drôle de couleur!

[Voir l'image pleine grandeur] Boule de cristal.

Tout à coup, elle me regarde et me demande:

  • Nathalie, que voudrais-tu savoir sur ton avenir?
  • Pour commencer j'aimerais savoir si je vais me marier et avoir des enfants?
  • Oui, tu vas rencontrer ton prince charmant très bientôt, je vois un mariage... deux enfants, un garçon et une fille, beaucoup de bonheur.
  • Wow! C'est génial! Je voudrais savoir si je vais toujours avoir une bonne santé?
  • Oui, quelquefois tu auras de petites grippes mais tu ne subiras jamais d'opération pour ton problème cardiaque.
  • Je suis vraiment très heureuse d'apprendre ça.
  • Pour ce qui est de tes finances, tu n'auras jamais de problèmes d'argent. Je vois aussi que tu feras beaucoup de voyages. Continue de voir la vie en souriant, ne te laisse pas abattre et fonce dans la vie pour réaliser tout ce que tu veux.
  • Merci beaucoup Carmen.
  • Ça m'a fait plaisir.

Nous sortons toutes joyeuses de cet endroit si remarquable et nous revenons à la maison le cœur rempli de joie et de bonheur.

  • Merci Vicky de m'avoir emmenée ici, c'était vraiment génial.
  • Pas de problèmes, je savais que tu aimerais ça.

Nathalie Manseau

[Voir l'image pleine grandeur] Portrait de famille.

Un écureuil spécial

Grand-maman Christine va raconter une histoire pour Billy.

C'était une journée ensoleillée. Il y avait des écureuils qui venaient manger sur le bord de la fenêtre du camp.

Un jour, Grispette a voulu jouer avec l'écureuil. Moi, j'étais sur le perron. Grispette a couru après l'écureuil et le petit animal tout brun a eu peur, il m'a prise pour un arbre. Il a sauté sur moi et puis il a sauté par terre. Il s'est enfui dans la forêt. Au bout d'une minute, l'écureuil est revenu manger sur le bord de la fenêtre.

J'étais très contente de le voir. Roger a ri.

Christine Pronovost

[Voir l'image pleine grandeur] Écureuil sur une branche d'arbre.

Un inconnu

Ce matin en me réveillant dans ma nouvelle demeure, je sentis une odeur de printemps. Je décidai donc d'aller me promener à vélo pour connaître mieux les environs. Je fis le tour de la ville en espérant rencontrer de jeunes de mon âge. Je ne vis malheureusement personne.

Le lendemain après-midi, je demandai à une caissière d'un magasin s'il y avait un lac près de cette ville. Elle me répondit : «Désolé, le seul lac est à trois heures d'ici, il y a juste une misérable rivière.» Suivant toutes les instructions qu'elle m'a données, j'arrivai enfin sur les lieux. Laissant mon mélo près d'un arbre pour explorer les alentours de la rivière, je vis que la caissière m'avait menti. Cet endroit était magnifique!

Je revins tous les jours pour me baigner, lire et même réfléchir. Personne ne venait à cet endroit, jusqu'au jour ou un inconnu me fit sursauter.

  • Je t'ai fait peur, ricana-t-il.
  • Oui, je ne t'ai pas entendu arriver.
  • C'est la première fois que je te vois.
  • Oui je suis nouvelle
  • Personne ne vient ici, les gens trouvent que la rivière est ennuyeuse. Pourquoi viens-tu ici?
  • Je trouve que c'est un endroit magnifique, et toi?
  • Oui, tu as raison.

Nous restâmes un long moment côte à côte, sans rien dire. Puis, sans m'en apercevoir, il s'en alla. Je ne l'ai jamais revu.

Suzanne Beaudoin

[Voir l'image pleine grandeur] Personnage masculin.

Nos réalisations antérieures

  • Banque d'idées par un groupe de formatrices, 1992
  • Mathématique: pour guider les formateurs en alphabétisation, 1995
    Auteur: Monique Poitras
  • L'informatique apprivoisée, 1997
    Auteur: Guillaume Beaulé
  • Réflexion sur le recrutement en alphabétisation: pour améliorer notre approche, 1999
    Auteur: Guillaume Beaulé

Remerciements

Merci aux participants et participantes qui ont écrit les textes. Annette, Christine, Gabriel, Jean-Luc, Marie-Paule, Nathalie, Noëlla, Suzanne et Yvan. Merci à Jean-Luc pour ses illustrations.

Merci spécial à la municipalité de Laverlochère pour leur précieuse collaboration.

Merci à l'équipe d'Alpha-Témis qui a travaillé au montage et à la réalisation de ce recueil de textes. Louise, Marie-Josée, Priscille.

Enfin, mentionnons que ce recueil de textes, résulte d'un projet financé par le programme d'Initiatives Fédérales-Provinciales Conjointes en matière d'Alphabétisation (IFPCA).

[Voir l'image pleine grandeur] Logo d'Alpha-Témis.

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