I- Nos origines (Exercices)
La présence amérindienne
1. Aux 16
e et 17
e siècles, la Beauce n'était pas encore fondée. Comment pourrait-on la décrire?2. Quelles ont été les premières personnes à habiter la région de la Beauce?3. À l'aide de ton dictionnaire, donne la définition du mot «nomade».4. Est-ce que les Amérindiens se sont établis de façon stable et durable dans la Beauce?5. Les Beaucerons ont conservé certaines techniques de chasse des Amérindiens, quelles sont-elles?6. Quel nom les Amérindiens avaient donné à la rivière Chaudière?
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La Beauce: un lieu de passage
Pour les questions 1 à 4, encercle vrai ou faux.
[Voir l'image pleine grandeur]
5. Le père Gabriel Druillettes a enseigné chez les Abénaquis. Quel était son objectif?
6. Est-ce que le missionnaire Druillettes a réussi à développer de bonnes relations avec les Abénaquis?
7. Qu'est-ce que Gabriel Druillettes a dû affronter lors de sa dernière traversée de la Beauce?
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La Beauce avant 1736
1. À l'aide de ton dictionnaire, donne la définition du mot «intendant».
2. Quel était le projet de l'intendant Jean Talon?
3. L'intendant Talon a concédé des terres à quelques personnes. Quelles sont-elles?
a)
b)
c)
4. Qu'espérait établir Jean Talon par ces concessions de terres?
5. Est-ce que le projet de l'intendant a été abandonné? Pourquoi?
6. Est-ce que les terres concédées se sont développées de façon durable?
Imprimer l'exercice complet Le contexte de colonisation
1. La population de la Nouvelle-France a plus que doublé en 25 ans. Quelles ont été les conséquences pour la population?
2. La rivière Chaudière est devenue un enjeu stratégique pour les Français. Que représentait-elle à leurs yeux?
3. Pourquoi les Anglais ont-ils commencé à se rapprocher de Québec? Par quoi étaient-ils intéressés?
4. Pourquoi l'intérêt de la Beauce a-t-il été ravivé?
5. Quel nom les Français ont donné à la Beauce lors de son ouverture?
6. Pour quelles raisons les Français l'ont-ils nommée ainsi?
7. Pourquoi dit-on que le nom de la Nouvelle-Beauce a sûrement servi à attirer l'établissement des colons?
Imprimer l'exercice complet Les premières seigneuries
Le système seigneurial
1. Quel était le principe des seigneuries?
2. Quelle est la signification du mot «seigneur» dans le texte?
3. Le seigneur avait plusieurs obligations. Nomme quelques-unes de celles-ci.
4. Quel nom portait le colon qui recevait une terre du seigneur?
- Quelles étaient ses devoirs envers le seigneur?
Imprimer l'exercice complet L'ouverture de la Nouvelle-Beauce
1. Quelle est la date de la naissance officielle de la Nouvelle-Beauce?
2. Les dirigeants ont concédé trois seigneuries le long de la Chaudière. Aujourd'hui, à quelles villes correspondent ces anciennes seigneuries?
3. Qu'est-ce qui s'est développé en Beauce de 1737 à 1760?
4. Que faisaient les Beaucerons avec les surplus de nourriture produits par l'agriculture?
Imprimer l'exercice complet L'établissement de colons: une histoire de famille
1. Les colons qui sont venus habiter le territoire beauceron provenaient de quelles villes ou seigneuries?
2. Qu'est-ce qui a fait du développement de la Beauce une réussite?
3. Est-ce que l'histoire des familles en Beauce a laissé des traces encore présentes aujourd'hui?
Imprimer l'exercice complet Les surnoms
1. Selon le texte, quelle est la réputation de la Beauce?
2. Que faisaient les Beaucerons pour pouvoir identifier chaque individu?
3. Certains surnoms sont devenus des noms. Que pouvaient représenter ces surnoms? Appuie ta réponse à l'aide d'exemples.
4. Encore aujourd'hui, les Beaucerons ont une façon particulière de s'identifier. Quelle habitude ont-ils développée?
Imprimer l'exercice complet Le nom des lieux
1. Quel est l'origine du nom Notre-Dame-des-Pins?
2. La ville de Saint-Joseph tient son nom de quel seigneur?
3. Qui était Johann Georg Pozer?
- Quelle ville a été nommée en son honneur?
4. Le rapide du Diable de Beauceville représente une légende. Quelle est-elle?
5. Qu'est-ce qui est représenté à travers les noms de lieux beaucerons?
Imprimer l'exercice complet Les corvées
1. Est-ce que l'entraide était importante dans la Beauce au 18e siècle?
2. Pour quelles raisons les Beaucerons accomplissaient des corvées?
Pour les questions 3 à 6, encercle vrai ou faux.
[Voir l'image pleine grandeur]
7. Explique ce qu'étaient les veillées beauceronnes.
8. Qu'est-ce que les veillées beauceronnes offraient aux jeunes?
9. Est-ce que l'entraide est encore présente aujourd'hui dans la Beauce? De quelle façon?
Imprimer l'exercice complet Les ponts et traverses de la rivière Chaudière
1. Qu'est-ce qu'un passage à gué?
2. Est-ce que les gens pouvaient traverser la rivière durant l'hiver? De quelle façon?
3. Le 1er octobre 1819 marque le début de quel événement?
4. Qu'est-il arrivé au premier pont construit à Sainte-Marie?
5. Les Beaucerons ont mis au point une traverse. En quoi consistait-elle?
Imprimer l'exercice complet La Conquête
Pour les questions 1 à 9, encercle vrai ou faux
[Voir l'image pleine grandeur]
Imprimer l'exercice complet
Bénédict Arnold
1. À partir de 1770, l'espace qui deviendra les États-Unis a été touché par plusieurs émeutes. Qu'est-ce que les colonies anglaises ont souhaité obtenir?
- Pourquoi ces colonies souhaitaient-elles s'emparer de Québec?
2. Bénédict Arnold et ses troupes sont arrivés en Nouvelle-Beauce dans un état d'épuisement. Pourquoi?
3. Est-ce que les Beaucerons sont venus en aide à Bénédict Arnold? Si oui, de quelle façon?
4. Est-ce que Bénédict Arnold et ses troupes ont réussi à s'emparer de la ville de Québec?
5. Pourquoi dit-on dans le texte que les Beaucerons ont en quelque sorte aidé les «Américains» dans leur lutte pour leur indépendance?
6. Il existe un bâtiment nous rappelant le passage des troupes «américaines» sur le territoire beauceron. Quel est-il?
Imprimer l'exercice complet II- Le développement de notre région (Exercices)
La croissance de la population
1. À partir de 1736, où venaient s'installer les gens qui s'établissaient en Beauce?
2. À partir du tableau intitulé: Évolution de la population des trois premières seigneuries de la Beauce, quelle était l'augmentation de la population entre 1762 et 1891 pour:
a) Sainte-Marie: _ habitants
b) Saint-Joseph: _ habitants
c) Saint-François: _ habitants
3. Entre 1860 et 1900, la croissance de la population beauceronne a été touchée par l'attrait des États-Unis. Que faisaient les employeurs américains pour attirer les Canadiens français?
4. Pourquoi les Beaucerons étaient-ils très en demande dans les chantiers forestiers du Maine?
Imprimer l'exercice complet
Les cantons
1. À partir du 18e siècle, où les colons ont-ils commencé à s'établir?
2. De nouvelles terres étaient ouvertes en Nouvelle-Beauce. Quel modèle de division des terres a été adopté pour celles-ci? Le modèle seigneurial français ou les cantons?
3. Nomme 3 cantons qui ont été développés entre 1799 et 1810.
4. La population de la Beauce a augmenté rapidement au 19e siècle. Pour quelles raisons?
5. À partir du tableau intitulé: Évolution de la population de la Beauce: seigneuries et cantons, quelle était l'augmentation de la population beauceronne entre 1762 et 1891?
Imprimer l'exercice complet Le développement économique (1800-1851)
1. Au cours du 19e siècle, l'économie beauceronne a prospéré. Certains réseaux s'organisaient sur le territoire; lesquels?
2. Est-ce que l'agriculture a été touchée par le développement économique de la Beauce?
- Quelles bâtisses ont été construites?
3. Entre 1800 et 1851, la Beauce a été touchée par la diversification des métiers. Quels métiers y étaient pratiqués à cette époque?
4. À l'aide de ton dictionnaire, donne la définition des mots suivants:
- sellier:
- charron:
- forgeron:
- tonnelier:
5. Dans quelle paroisse se déroulait la majorité du commerce beauceron au début du 19e siècle?
6. Que pouvait-on acheter dans un magasin général à cette époque?
7. Des hommes scolarisés sont également venus s'installer en Beauce pour y pratiquer leur métier. Quels sont-ils?
8. Au cours du 19e siècle, la Beauce a subi des bouleversements importants. Quels sont-ils?
- Que faisaient certains jeunes hommes et jeunes demoiselles pour amasser l'argent nécessaire pour s'établir?
Imprimer l'exercice complet Une économie plus diversifiée (1850-1921)
L'agriculture
1. De quelle façon l'industrie laitière s'est-elle développée?
2. Qu'était-il possible de trouver à Sainte-Marie en 1882?
3. Par quels moyens l'agriculture a-t-elle commencé à se moderniser?
Imprimer l'exercice complet Les chantiers forestiers
1. Qu'ont fait les compagnies forestières à partir de 1847?
2. À l'aide de ton dictionnaire, donne la définition du mot «drave».
3. Est-ce que la Chaudière était aménagée pour faire le transport du bois?
4. Pourquoi, à certains moments, le courant de la Chaudière ne pouvait-il se faire normalement?
5. Qu'arrivait-il à la rivière Chaudière lors de fortes pluies?
6. Est-ce que l'arrivée du chemin de fer en Beauce a facilité l'industrie forestière?
7. Qu'ont fait les compagnies forestières suite à l'arrivée du chemin de fer?
Imprimer l'exercice complet La ruée vers l'or
1. Qui a découvert la première pépite d'or en Beauce, en 1834?
2. Après 1846, qu'est-il arrivé en Beauce?
3. Que retrouvait-on sur les rivières Gilbert, Chaudière et des Plante?
4. Qu'est-ce qui a séduit plusieurs personnes de la Beauce et de Québec à cette époque?
5. Quelle était la cause de la deuxième ruée vers l'or?
6. Qu'est-il arrivé en Beauce suite aux découvertes de 72 onces d'or?
7. La chance des frères Poulin a attiré des gens de plusieurs coins du monde. De quels endroits est-il question dans le texte?
8. À quoi correspondaient les années 1870 à 1883 en Beauce?
9. Est-ce que les mines beauceronnes ont permis à plusieurs personnes de s'enrichir?
10. Quels ont été les côtés positifs des ruées vers l'or en Beauce?
Imprimer l'exercice complet La Beauce industrielle (1921 à aujourd'hui)
Pour les questions 1 à 4, encercle vrai ou faux.
[Voir l'image pleine grandeur]
Imprimer l'exercice complet La Beauce: le royaume de la petite et moyenne entreprise
1. Est-ce que la Beauce est un modèle de réussite économique?
2. Donne quelques qualificatifs employés pour décrire la région beauceronne.
Imprimer l'exercice complet Les petits gâteaux Vachon
1. L'entreprise de fabrication de petits gâteaux Vachon a vu le jour en quelle année?
2. Quels ont été les fondateurs de l'entreprise?
3. De quelle façon s'effectuaient les livraisons?
4. Quelle année marquait le début de la fabrication de pâtisseries pour l'entreprise Vachon?
5. Quel produit a été lancé sur le marché en 1939?
6. Aujourd'hui, combien de petits gâteaux l'entreprise fabrique-t-elle par jour?
- Combien de petits gâteaux sont produits chaque année?
Imprimer l'exercice complet L'industrie textile
1. En quelle année a été fondée la compagnie St. Georges Woolen Mills?
2. À quoi se consacrait-elle?
3. Combien d'ouvriers travaillaient à cette usine en 1944?
4. Est-ce que cette entreprise pouvait être considérée comme un important employeur en 1944?
Imprimer l'exercice complet La chaussure
1. De 1927 à 1935, est-ce que l'industrie de la chaussure était présente dans la région beauceronne?
2. Quelle a été la première usine de chaussures à ouvrir ses portes?
3. Dans les années 1930, est-ce que cette usine a occupé une place importante dans le secteur de la chaussure au Québec? Expliquez votre réponse.
Imprimer l'exercice complet Le développement des villes
1. Au cours du 20e siècle, les villes devenaient plus attrayantes pour les gens cherchant à s'établir. Pourquoi?
2. Quelles villes sont devenues des centres importants de l'économie beauceronne?
3. Au cours du 20e siècle, il y a une localité beauceronne qui a connu une croissance remarquable. Elle tirait profit de l'installation de commerces et est devenue la ville la plus peuplée dans la région. De quelle ville s'agit-il?
4. Quels commerces retrouvait-on à Saint-Georges au début des années 1950?
Imprimer l'exercice complet Institutions et société
L'éducation
1. Quelle situation a nui à l'établissement d'écoles en Beauce avant 1800?
2. Avant 1800, les curés devaient s'occuper eux-mêmes de l'enseignement. Quels cours donnaient-ils aux enfants?
3. Dans quelle ville est apparue la première école?
4. Quelles étaient les matières enseignées aux enfants?
5. En 1824, une loi a été votée. En quoi consistait-elle?
6. En 1841, on assistait à la mise en place du premier système d'instruction publique. Comment fonctionnait ce système?
7. La taxe scolaire, imposée à partir de 1846, a provoqué une vive réaction chez la plupart des gens. A Saint-François, de quelle façon certaines personnes ont-elles manifesté leur colère?
8. Le système scolaire offrait aux jeunes filles l'enseignement ménager. Pourquoi?
9. En quelle année la fréquentation des écoles est-elle devenue obligatoire?
Imprimer l'exercice complet La médecine
1. Au 18e siècle, lorsque les Beaucerons étaient malades, quels choix avaient-ils pour se faire soigner?
2. Au 18e siècle, la médecine consistait pour la majorité des colons à tenter de se guérir soi-même. Quels remèdes utilisaient-ils?
3. À travers le texte, quelques remèdes naturels ou méthodes pour soigner sont cités. Certaines de ces façons de guérir sont peut-être encore connues aujourd'hui. Est-ce que tu en connais personnellement? Si oui, décris-les.
4. Qu'est-ce qu'un rebouteux?
5. Qu'est-ce qu'un «ramancheur»?
6. Selon les croyances populaires, quelle sainte fallait-il invoquer pour arrêter un mal de dents?
7. À partir de 1762, des médecins sont venus s'installer dans la Beauce. Que prescrivaient ces médecins lors d'un malaise?
8. À partir de la fin du 19
e siècle, dans quelles municipalités les colons devaient-ils se rendre pour obtenir des soins?
Imprimer l'exercice complet III- Notre folklore (Exercices)
Les cabanes a sucre
1. Dans le texte, on retrouve des expressions comme «courir les érables» et «tremper la palette». A l'aide de tes propres mots, peux-tu en expliquer le sens?
- «courir les érables»:
- «tremper la palette»:
2. Le procédé de fabrication du sucre d'érable aurait été découvert par quel groupe de personnes?
- De quelle façon s'y prenaient-ils pour faire du sucre d'érable?
3. Selon le texte, les hommes se servaient de moules à sucre pour séduire leur dame. De quelle façon?
Imprimer l'exercice complet
Le pont couvert
1. Dans quelle municipalité est situé le pont couvert?
2. Qu'est-il arrivé au premier pont couvert, construit en 1927?
3. Le deuxième pont couvert a été construit en quelle année?
4. Le pont couvert a été conservé, qu'a-t-il de particulier?
Imprimer l'exercice complet Les inondations et les débâcles de la rivière Chaudière
1. Quelle est la longueur de la rivière Chaudière?
2. À l'aide du texte, explique ce qu'est une débâcle.
3. La rivière Chaudière coule du sud vers le nord. Explique en quoi cela peut causer des inondations.
4. En décembre 1957, la rivière Chaudière a provoqué des inondations, entre autres à Beauceville. A combien estimait-on les dégâts?
5. À partir des années 1960, le gouvernement du Québec a pris des mesures pour aider la Beauce. En quoi consistaient ces mesures?
- Est-ce que ces mesures ont réglé complètement les problèmes d'inondation pour les Beaucerons? Et pourquoi?
Imprimer l'exercice complet Les contes et légendes
Pour les questions 1 à 8, encercle vrai ou faux.
[Voir l'image pleine grandeur]
Imprimer l'exercice complet Les quêteux
1. Par quoi reconnaissait-on les quêteux?
2. Certains quêteux offraient de rendre de petits services en échange de l'hébergement et d'un repas, mais la plupart demandaient l'aumône; pour quelle raison?
3. À quoi ressemblait le banc de quêteux et à quoi servait-il?
4. Pour quelles raisons les Beaucerons pouvaient-ils accepter de loger les
quêteux?
Imprimer l'exercice complet Les Jarrets noirs
1. Où les Beaucerons devaient-ils se rendre pour faire le commerce?
2. Lors de l'ouverture des seigneuries beauceronnes, comment pouvait-on qualifier la route qui reliait la Beauce à Québec.
3. En quoi les basses terres de Saint-Henri étaient-elles particulières?
4. Qu'arrivait-il aux Beaucerons et à leurs chevaux lorsque ceux-ci arrivaient à Saint-Henri?
5. Pourquoi devenait-il facile pour les gens de Québec d'identifier les Beaucerons?
6. Est-ce que le surnom des «Jarrets noirs» est encore connu aujourd'hui?
Imprimer l'exercice complet Le parler beauceron
1. Est-ce que la prononciation des mots est la même pour toutes les municipalités beauceronnes?
2. Trouve dans le texte la signification des mots suivants:
- un boxa:
- chedèvrer:
- le reinquier:
- des bottes à douilles:
- le ganoué:
3. Pour quelles raisons certains Beaucerons continuent-ils d'utiliser leur «parler» particulier à leur région?
4. Qu'arrive-t-il au Beauceron lorsqu'il est en colère?
Imprimer l'exercice complet Corrigé
I- Nos origines
La présence amérindienne
- Elle n'était qu'un territoire de chasse et de pêche avec d'immenses forêts. Elle représentait une voie de passage entre la ville de Québec et le sud, aujourd'hui appelé le Maine.
- Les Amérindiens ou les Abénaquis.
- Se dit de groupes humains qui n'ont pas d'habitation fixe, qui se déplacent continuellement.
- Non, ils n'ont jamais connu dans la Beauce d'établissement stable et durable.
- L'utilisation d'arcs, de flèches et de collets.
- Le nom Sartigan.
- Ce mot signifie rivière ombreuse ou rivière bruyante.
La Beauce: un lieu de passage
- Faux
- Vrai
- Vrai
- Vrai
- L'objectif du père Druillettes était de propager la foi et de réussir à convertir quelques Amérindiens.
- Oui, le père Druillettes a développé de bonnes relations avec les Abénaquis.
- Il a dû affronter le froid et le manque de provisions. Il a même été forcé de faire bouillir le cuir de ses vêtements et de le manger.
La Beauce avant 1736
- Fonctionnaire qui exerçait directement, au nom du roi, l'autorité dans une division territoriale.
- Il souhaitait construire une route reliant la Nouvelle-France à l'Acadie en passant par la rivière Chaudière.
- a) François Miville
b) Les Jésuites
c) François Desjordy - L'intendant Talon espérait établir un réseau de relais sur la route qu'il comptait développer entre la Nouvelle-France et l'Acadie.
- Oui, car la construction de cette route était trop dispendieuse.
- Non, aucune des terres données ne s'est développée de façon durable.
Le contexte de colonisation
- De moins en moins de bonnes terres étaient disponibles pour les Européens qui arrivaient dans notre pays ou pour les fils des colons déjà établis.
- Elle représentait la distance qui les séparait d'avec les Anglais.
- Ils étaient intéressés par le commerce des fourrures.
- Devant la menace anglaise, les Français ont développé une stratégie, c'est-à-dire occuper ce territoire vacant les séparant des Anglais.
- Nouvelle-Beauce
- Les Français auraient donné ce nom à la région pour établir un lien avec la Beauce française, qui était une province de France composée de terres assez fertiles, propices à l'agriculture.
- Il a dû refléter une image positive pour les Français.
Les premières seigneuries
Le système seigneurial
- Le principe des seigneuries était de diviser le sol en longs rectangles de terre situés de part et d'autre d'un cours d'eau.
- Le mot «seigneur» représente une personne nommée par le roi de France, responsable du développement des terres qui lui étaient données.
- Il s'engageait à construire un manoir sur sa seigneurie et à l'habiter. Il devait mettre ses terres en valeur. Il devait mettre en place des routes, des moulins à scie et des moulins à farine le plus rapidement possible, de façon à intéresser les colons à venir s'y établir. Il devait voir à l'organisation d'activités religieuses. Il devait accorder des terres aux colons qui le demandaient.
- Il était appelé censitaire.
- Il devait mettre sa terre en valeur. Donc, dès que le censitaire recevait son lot, il s'occupait de le défricher et d'y construire un abri. Il commençait à cultiver pour être en mesure de se nourrir. Il devait également payer annuellement au seigneur des cens et des rentes en argent ou en récoltes.
L'ouverture de la Nouvelle-Beauce
- Le 23 septembre 1736.
- St-Joseph, Ste-Marie et Beauceville.
- C'est le développement de l'agriculture.
- Ils en faisaient le commerce.
L'établissement de colons: une histoire de famille
- Ils provenaient principalement de Québec et de ses environs. Ils sont arrivés pour la plupart de la Côte-de-Beaupré, de l'Ile d'Orléans et des seigneuries de Charlesbourg. D'autres provenaient de Lauzon et de Bellechasse.
- Ce qui a fait du développement de la Nouvelle-Beauce une réussite, c'est en quelque sorte son histoire de famille.
- Oui.
- En consultant des annuaires téléphoniques de la région, nous pouvons constater l'importance de certains noms de famille. Nous retrouvons bon nombre de Poulin, Roy, Lessard, Vachon, Veilleux, Bolduc, Nadeau, Lachance, Jacques, Morin et Cliché.
Les surnoms
- La Beauce a la réputation d'être une terre à surnoms.
- Les Beaucerons ont utilisé les surnoms.
- Ils pouvaient représenter des éléments de la nature comme les Lamontagne ou les Dulac. Ils pouvaient également représenter des objets tels les Lagrange, les Perron et les Grenier. D'autres étaient attribués selon un exploit accompli comme les Lachance et les Gagné.
- Ils ont développé l'habitude de s'identifier en nommant leur père et grand-père.
Le nom des lieux
- Notre-Dame-des-Pins s'appelait autrefois la Touffe de Pins. Les gens qui fréquentaient ce territoire pouvaient y voir une colline garnie de pins.
- Le seigneur Joseph Fleury de la Gorgendière.
- Il était un marchand d'origine allemande, devenu propriétaire de la seigneurie Aubert-Gallion en 1808.
- Saint-Georges - La légende rappelle la rencontre d'un Beauceron qui était prêt à faire un marché avec le diable, à lui vendre son âme en échange de pépites d'or.
- A travers ces noms, la mentalité et la culture des gens de cette région y sont représentées.
Les corvées
- Oui, pour survivre en Beauce au 18e siècle, il fallait de l'entraide.
- Ils accomplissaient des corvées, parfois par devoir, parfois par compassion, mais aussi parfois par plaisir.
- Vrai
- Vrai
- Faux
- Vrai
- Les gens se réunissaient de maison en maison pour accomplir certaines corvées. Celles-ci étaient suivies d'un repas ou de danses.
- Ces réunions permettaient aux jeunes de rencontrer un possible prétendant ou une future prétendante.
- Oui. Lors d'événements particuliers tels que les inondations, les gens se réunissent pour aider ceux qui sont dans le besoin.
Les ponts et traverses de la rivière Chaudière
- Un passage à gué est un parcours où le niveau de l'eau est tellement bas que les gens peuvent traverser la rivière à pied.
- Oui, ils pouvaient traverser la rivière à pied, car elle devenait en quelque sorte un pont de glace.
- La construction du premier pont en Beauce, situé à Sainte-Marie.
- Le 27 février 1820, alors qu'il était presque terminé, une partie du pont s'est effondrée et quatre ouvriers y ont perdu la vie.
- Ils attachaient un bateau à fond plat aux deux rives par un système de câbles et de poulies.
La Conquête
- Vrai
- Vrai
- Faux
- Faux
- Vrai
- Vrai
- Faux
- Vrai
- Vrai
Bénédict Arnold
- Les colonies anglaises ont souhaité leur indépendance face à l'Angleterre. Ces colonies voulaient avoir la liberté de se gérer elles-mêmes.
- Celles-ci voulaient obliger l'Angleterre à abandonner ses colonies. - Le 16 octobre, avant d'arriver au lac Mégantic, ils ont été victimes d'une tornade qui aurait fait augmenter le niveau de l'eau de 2.5 mètres en 9 heures. Bénédict Arnold et ses troupes se sont égarés et les barques se sont renversées. Leurs provisions de nourriture ont été détrempées. Par la suite, ils ont dû affronter la neige et le froid.
- Oui. Les Beaucerons ont aidé Bénédict Arnold et ses troupes à se procurer la nourriture pour se ravitailler.
- Non, cette tentative de prendre Québec a été un échec.
- Les Beaucerons leur ont fourni des vivres lors de leur passage dans la région.
- L'Hôtel Bénédict Arnold situé au sud de Saint-Georges.
II- Le développement de notre région
La croissance de la population
- Les gens venaient s'installer de part et d'autre de la rivière Chaudière. Les seigneuries de Sainte-Marie et de Saint-Joseph se sont développées assez rapidement.
- a) 2603 habitants
b) 2823 habitants
c) 3926 habitants - Ils envoyaient des agents partout au Québec pour embaucher des Canadiens français. Ces agents tentaient de les convaincre des avantages d'un travail salarié comparativement au travail de la ferme. Même les femmes et les enfants pouvaient trouver des emplois s'ils le souhaitaient.
- Les Beaucerons étaient reconnus pour leur ardeur au travail.
Les cantons
- Les colons ont commencé à s'établir dans des territoires qui n'étaient pas situés sur les bords de la Chaudière.
- Les cantons.
- De 1799 à 1810, c'était l'ouverture de plusieurs cantons dont Shenley, Tring et Dorset.
- Le taux de natalité en Beauce et l'arrivée d'immigrants anglais ont contribué à faire augmenter rapidement la population de la Beauce.
- 40,962 habitants.
Le développement économique (1800-1851)
- Peu à peu, des réseaux commerciaux s'organisaient pour couvrir tout le territoire.
- Oui.
- Des distilleries, des potasseries, des tasseries, des briqueries, des moulins à scie, à farine, à fouler ou à carder. - Des cordonniers, selliers, charrons, forgerons et voituriers se sont établis en Beauce pour y exercer leur métier. Nous retrouvions également des marchands, aubergistes, menuisiers, charpentiers et tonneliers.
- - sellier: Fabricant ou marchand de selles et de tout ce qui concerne l'équipement des chevaux.
- charron: Artisan ou ouvrier qui fabrique et répare les voitures, charrettes, chariots.
- forgeron: Ouvrier qui travaille un métal à chaud, au marteau, pour lui donner une forme bien définie.
- tonnelier: Fabricant ou réparateur de tonneaux. - À Sainte-Marie.
- On pouvait y acheter des tissus et des articles de couture, des souliers, des bas, des gants et des foulards. On pouvait s'y procurer des articles ménagers et de la quincaillerie tels que des clous à bardeau ou à planche. On pouvait y acheter des vitres. On pouvait s'y procurer des produits importés telles les épices. On pouvait acheter du poivre, de la cannelle, du gingembre et du clou de girofle.
- Des notaires, avocats, arpenteurs et médecins se sont installés en Beauce pour y exercer leur métier.
- Les terres étaient de plus en plus rares et le prix à payer pour s'établir dans les seigneuries ou les cantons était très élevé. C'est dans ce contexte qu'on a vu émerger d'autres métiers. La Beauce est devenue au 19e siècle un réservoir important de main-d'œuvre.
- Les jeunes hommes s'engageaient dans des moulins à farine alors que les jeunes demoiselles travaillaient comme domestiques dans des familles plus riches.
Une économie plus diversifiée (1850-1921)
L'agriculture
- Le nombre de vaches laitières par ferme augmentait et les Beaucerons étaient maintenant capables de transformer le lait en beurre et en fromage. C'était l'apparition de plusieurs beurreries et fromageries.
- Il était possible d'y trouver le premier séparateur-centrifuge à crème importé au Canada.
- Elle a commencé à se moderniser avec l'arrivée de la mécanisation. Peu à peu, les machines agricoles ont fait leur apparition dans la région.
Les chantiers forestiers
- Elles ont donné des contrats de coupe de billots de pin jaune à Saint-Joseph et dans le sud de la Beauce.
- Transport de bois sur les cours d'eau.
- Non, en 1917 et 1922, le flottage du bois a causé d'importantes inondations.
- Le courant de la Chaudière ne pouvait se faire normalement car il était bloqué par les billots.
- Lors de fortes pluies, la Chaudière débordait sur ses rives causant ainsi d'importants dommages.
- Oui
- Les compagnies forestières ont engagé bon nombre de Beaucerons pour exploiter leurs lots à bois.
La ruée vers l'or
- Une jeune fille nommée Clothilde Gilbert.
- On a assisté à la première ruée vers l'or.
- On retrouvait plusieurs orpailleurs ayant plus ou moins d'expérience dans le domaine.
- La possibilité de faire fortune rapidement a séduit plusieurs personnes de la Beauce et de Québec.
- Elle était causée par la découverte de plusieurs pépites d'or par les frères Joseph, Féréol et Jean Poulin et leur neveu Narcisse Rodrigue. En une seule journée de travail, ils auraient trouvé 72 onces d'or.
- Plusieurs individus et compagnies minières sont venus s'installer en Beauce afin de s'enrichir. Ces gens sont venus de plusieurs coins du monde.
- De la Beauce, de Québec, des États-Unis et même d'Europe.
- C'est l'âge d'or de l'histoire minière de la Beauce.
- Non, peu de gens ont réussi à faire fortune dans les mines beauceronnes.
- La venue en Beauce de plusieurs étrangers et la création d'emplois.
La Beauce industrielle (1921 a aujourd'hui)
- Faux
- Vrai
- Faux
- Vrai
La Beauce: le royaume de la petite et moyenne entreprise
- Oui, la Beauce et les Beaucerons sont souvent cités comme exemple de réussite économique.
- Le miracle économique beauceron - La Beauce, une région qui invente ses propres solutions - Une région industrielle - Les Beaucerons, des gens d'initiative exceptionnels - Le dynamisme beauceron.
Les petits gâteaux Vachon
- En 1923.
- Arcade Vachon et son épouse Rose-Anna Giroux.
- C'était à l'aide de son cheval qu'Arcade Vachon effectuait ses livraisons.
- En 1927, les Vachon ajoutaient la fabrication de pâtisseries à leur entreprise.
- En 1939, les premiers gâteaux Jos-Louis apparurent sur le marché.
- Aujourd'hui, l'entreprise fabrique chaque jour plus de 2 millions de petits gâteaux.
- Environ 520 millions de gâteaux sont produits par année.
L'industrie textile
- Elle a été fondée en 1928.
- Elle se consacrait à la fabrication de tissus en laine.
- 300 ouvriers.
- Oui. En 1944, elle devenait le plus important employeur de Saint-Georges.
La chaussure
- Oui, on pouvait trouver une usine de chaussures dans chaque ville beauceronne.
- La Regina Shoe, qui a ouvert ses portes à Sainte-Marie en 1926.
- Oui, car au milieu des années 1930, la Regina Shoe embauchait jusqu'à 500 ouvriers. Elle est devenue la plus importante usine de chaussures de la province de Québec.
Le développement des villes
- Des entreprises se sont installées, créant ainsi bon nombre d'emplois.
- Les villes de Sainte-Marie, Saint-Joseph, Beauceville et Saint-Georges.
- La ville de Saint-Georges.
- On y retrouvait 21 manufactures, 128 magasins, trois succursales bancaires et quelques hôtels.
Institutions et sociétés
L'éducation
- La population de la Beauce y était peu nombreuse. A cause du climat et du mauvais état des routes, il était pénible pour les enfants de se déplacer. La majorité des habitants vivaient dans la pauvreté et il était difficile de trouver des instituteurs. Cette situation a nui à l'établissement d'écoles en Beauce.
- Les curés donnaient, dans leur presbytère, quelques cours de lecture, d'écriture, de calcul et surtout de catéchisme pour préparer les enfants à leur première communion.
- La première école est apparue à Sainte-Marie en 1814.
- Les matières enseignées étaient le français, le latin et l'anglais.
- Cette loi permettait aux fabriques de contribuer à l'établissement et à l'entretien des écoles en leur donnant un quart de leurs revenus annuels. La gestion des écoles se faisait par les fabriques.
- Chaque district municipal était responsable de récolter les taxes et de les redistribuer aux différentes écoles. On retrouvait des commissaires, élus par le peuple, qui s'occupaient d'engager les instituteurs, d'adopter les programmes d'études et les manuels scolaires.
- À Saint-François (Beauceville), des personnes sont même allées jusqu'à mettre le feu aux écoles.
- Le système scolaire préparait très rapidement les jeunes filles à leur futur rôle de mère et d'épouse.
- En 1943, une loi rendait obligatoire la fréquentation des écoles.
La médecine
- Lorsqu'ils étaient malades, les colons avaient deux choix: aller se faire soigner à Québec, ou compter sur leur propre savoir en médecine.
- Ils utilisaient différents remèdes naturels faits à partir d'arbres, de plantes, de fleurs, de fruits.
- (Réponse personnelle)
- C'est un spécialiste de l'ossature qui s'occupe de soigner différentes fractures.
- Le «ramancheur» travaille au niveau de la remise en place des os, des muscles, des tendons et des ligaments.
- Il fallait invoquer sainte Apolline dans ses prières pour arrêter un mal de dents.
- Souvent, peu importe le malaise, les médecins prescrivaient une purgation ou une saignée de façon à rétablir l'équilibre interne du corps. En fait, la saignée était employée dans la majorité des maladies et elle était même prescrite à titre préventif.
- Pour obtenir des soins, les colons devaient se rendre à Sainte-Marie, Saint-Joseph, Beauceville ou Saint-Georges.
III- Notre folklore
Les cabanes à sucres
- - «courir les érables»: (Réponse personnelle)
- «tremper la palette»: (Réponse personnelle) - Ce seraient les Amérindiens qui auraient découvert le procédé de fabrication du sucre d'érable.
- Les Amérindiens utilisaient des récipients d'écorce pour recueillir l'eau des érables. Ensuite, ils faisaient bouillir l'eau à l'aide de pierres rougies au feu. - Les hommes utilisaient des moules en forme de cœur et offraient le sucre d'érable ainsi obtenu à la demoiselle tant désirée.
Le pont couvert
- Dans le village de Notre-Dame-des-Pins.
- Le printemps suivant sa construction, les glaces de la Chaudière ont entraîné son effondrement lors d'une débâcle.
- En 1929.
- Ce pont est encore aujourd'hui, le pont couvert le plus long au Québec. Il est maintenant classé monument historique et il représente un élément particulier du décor beauceron.
Les inondations et les débâcles de la rivière Chaudière
- La rivière Chaudière coule vers le fleuve Saint-Laurent sur une distance de 200 km.
- Les débâcles sont ces moments où la rivière déborde et transporte avec elle les glaces qui, sur leur passage, détruisent les maisons, les bâtisses et les ponts.
- Lors d'un dégel, le cours de l'eau est freiné par les glaces qui sont encore présentes plus au nord, ce qui fait augmenter le niveau de la rivière et cause des inondations.
- On estimait les dégâts à 2 millions de dollars.
- Le 17 décembre 1967, le barrage Sartigan a été construit à Saint-Georges.
- Non. Au printemps 1986, alors que la température a augmenté rapidement, le mouvement des glaces a entraîné d'importantes inondations à Beauceville et à Saint-Georges. En 1991, la situation s'est répétée. Beauceville a été une fois de plus touchée par le phénomène.
Les contes et légendes
- Vrai
- Vrai
- Faux
- Vrai
- Faux
- Faux
- Vrai
- Vrai
Les quêteux
- Les quêteux se promenaient avec leur gros baluchon sur le dos, de village en village, de maison en maison. Ils n'avaient pas de domicile fixe.
- La plupart des quêteux demandaient l'aumône pour «l'amour du bon Dieu».
- Le banc de quêteux était fait de bois et on le construisait plus large qu'un banc régulier. Ce banc servait de lit au quêteux.
- Certains le faisaient par charité ou par grandeur d'âme. Mais d'autres craignaient qu'en refusant d'abriter un quêteux, ils seraient victimes d'un mauvais sort. Certaines personnes croyaient même que le quêteux avait des pouvoirs spéciaux et si on le mettait en colère, il pourrait se venger.
Les Jarrets noirs
- À Québec
- Un chemin de charrette.
- Ces basses terres étaient parsemées de tourbières et de terre noire. Au printemps, avec le dégel et les pluies, ces terres devenaient de véritables bourbiers.
- Lorsque les Beaucerons arrivaient à Saint-Henri, leurs chevaux s'enlisaient dans la boue. Les pattes de leurs chevaux devenaient à moitié couvertes de boue, ils en avaient jusqu'aux «jarrets». Cette situation pouvait également s'appliquer aux hommes.
- Lorsque les Beaucerons arrivaient à Québec pour faire leur commerce, il était facile pour les gens de la ville de les identifier car ils avaient, ainsi que leurs chevaux, les «jarrets tout noirs».
- Oui, ce surnom est resté gravé dans nos mémoires.
Le parler beauceron
- Non, l'accent est différent selon qu'on habite les localités au nord, près de Québec, ou celles plus au sud, près des États-Unis.
- - un boxa: une scie à main
- chedèvrer: fabriquer
- le reinquier: les reins
- des bottes à douilles: bottes hautes et lacées dans des œillets, sorte de douilles
- le ganoué: pont donnant accès à une grange ou un réservoir de cabane à sucre - Certains Beaucerons continuent d'utiliser leur «parler», peut-être par habitude, peut-être pour conserver leurs racines ou leurs particularités régionales.
- Son parler coloré refera probablement surface.
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Crédits
La réalisation de ce document est rendue possible grâce à la contribution financière du Secrétariat national à l'alphabétisation dans le cadre du programme «Initiatives fédérales-provinciales conjointes en matière d'alphabétisation».
Rédaction
Marjorie Nadeau, formatrice
Alphare, Centre d'alphabétisation populaire de Beauce
Point de service, municipalité de La Guadeloupe
Mise en pages
Marjorie Nadeau
Danie Mathieu, Centre de photocopie couleur laser Danie Mathieu, La Guadeloupe
Les personnes suivantes ont collaboré à la réalisation de ce livre
Céline Leclerc, formatrice
Marcel Glaude, coordonnateur
Alphare, Centre d'alphabétisation populaire de Beauce St-Georges de Beauce
Illustrations
Nancy Campbell
Lecture et révision linguistique
Maurice Lorent
Vice-président du conseil d'administration du Centre d'alphabétisation
Impression
Danie Mathieu, Centre de photocopie couleur laser Danie Mathieu, La Guadeloupe
Publié par
Alphare
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