Depuis quelques années, le Québec est le théâtre d'un certain nombre d'expériences en alphabétisation. L'arrivée au pays de nombreux immigrants allophones et analphabètes a suscité un profond questionnement chez les intervenants, tant du côté des groupes ethniques que du côté des groupes de quartier.
L'alphabétisation des nouveaux arrivants soulève des débats importants auxquels de nombreux groupes d'alphabétisation populaire prennent maintenant part. Tout centre d'alphabétisation qui désire entreprendre ou poursuivre une action éducative auprès des immigrants doit, tout au moins, s'interroger sur la pertinence de s'introduire dans un domaine où il possède peu d'expertise. La tâche d'alphabétiser les immigrants incombe-t-elle vraiment aux groupes populaires ou doit-on, au contraire, laisser l'entière responsabilité des nouveaux arrivants à leur communauté respective? Quel rôle les groupes populaires en alphabétisation peuvent-ils jouer dans ce domaine? Doivent-ils modifier leur approche et leurs méthodes pédagogiques afin de répondre aux besoins de cette nouvelle clientèle? Quel type de collaboration doivent-ils entretenir avec les groupes ethniques? Comment échanger l'expertise en alphabétisation?
Cette recherche n'a pas la prétention de répondre à chacune de ces interrogations. Elle se veut avant tout un document de réflexion, fruit d'une nouvelle pratique au Centre d'alphabétisation de Villeray, La Jarnigoine. Le centre a ouvert ses portes aux immigrants allophones analphabètes en janvier 91, en réponse notamment à une forte demande de la part des Latinos du quartier. Afin d'aider ces derniers à trouver leur place à La Jarnigoine, les formatrices ont cherché à connaître davantage leur situation. Pour ce faire, elles ont rencontré certains intervenants des communautés concernées et établi des liens étroits avec les participants. Au fil des rencontres, elles ont constaté qu'en plus des nombreux problèmes liés à l'analphabétisme, il fallait tenir compte des besoins particuliers de ces immigrants. Elles en sont donc venues à modifier leur approche pédagogique et à expérimenter de nouvelles activités qui maintiennent un lien constant entre le notionnel et le fonctionnel.
Ce document fait le bilan de l'expérience menée au centre : il trace d'abord un portrait des Latinos qui le fréquentent et présente les grandes lignes du programme pédagogique élaboré ainsi que des activités expérimentées au cours de l'année. À la toute fin, il répertorie les services offerts aux immigrants sur l'île de Montréal.
Sur le plan strictement linguistique, l'équipe a jugé nécessaire, avant d'entreprendre toute forme d'intervention pédagogique, de distinguer clairement l'alphabétisation de l'apprentissage d'une langue seconde. D'après Freitag et Werber1, les allophones peuvent être classés selon quatre catégories :
Bien que sommaires, ces distinctions ont permis à l'équipe de faire des choix qui ont contribué à la réussite de l'entreprise. Des pré-tests ont d'abord été administrés afin de distinguer les analphabètes complets des fonctionnels. Un groupe composé uniquement d'analphabètes complets parlant la même langue a ensuite été formé. Finalement, il est apparu essentiel de faire appel à une formatrice capable de communiquer dans la langue des apprenants pour amortir le choc culturel.
Les Latinos qui fréquentent le centre sont originaires d'Amérique latine : trois d'entre eux viennent du Honduras, deux du El Salvador, trois du Pérou, deux du Chili et les deux derniers, de la République dominicaine.
Autant de pays, autant de différences culturelles! Les Latinos parlent tous espagnol, mais cela ne fait pas d'eux un groupe homogène comme les Grecs, les Italiens ou les Portugais. En effet, contrairement à ce que l'on aurait pu croire, rien ne ressemble moins à un Latino qu'un autre Latino : 24 pays, 24 groupes distincts, chacun avec ses mœurs, ses traditions et ses dialectes.
Les apprenants ont malgré tout de nombreux points en commun. Ils vivent au Québec depuis quelques années seulement. La plupart ont été forcés de quitter leur pays d'origine pour des raisons d'ordre économique ou politique. En fuyant la guerre, la persécution ou la pauvreté de ces pays en perpétuelle crise, ils chérissaient tous le même rêve : vivre enfin en paix et améliorer leurs conditions de vie. Issus de familles nombreuses, des classes populaire, paysanne ou ouvrière, ils ont vite été exclus de l'école à cause du peu de moyens financiers dont ils disposaient. Les femmes se sont donc dédiées à la famille et les hommes, au travail manuel.
Au Québec, ils viennent joindre les rangs des plus démunis : chômeurs, assistés sociaux, bas salariés confinés dans des secteurs où les conditions de travail sont à la fois précaires, instables, difficiles et, parfois même, dangereuses pour la santé (manufactures, usines, restaurants, travaux domestiques). Isolés et absorbés par des tâches mécaniques et répétitives, ils ont peu le loisir de communiquer avec leurs pairs. De plus, scolarisés ou non, les membres des minorités ethniques sont encore malheureusement trop souvent victimes de discrimination raciale.
En dehors du travail, ils ont généralement peu de contacts avec les Québécois de souche. Et au travail également, car ils se retrouvent pour la plupart entre Néo-Québécois. C'est pourquoi ils fréquentent surtout les membres de leur communauté. Us se rencontrent souvent la fin de semaine dans le cadre de cérémonies religieuses, lors d'activités socio-culturelles ou de compétitions sportives.
Selon le recensement de 1986, il y aurait environ 22 000 Latinos établis au Québec. Même si une majorité d'entre eux habitent Montréal, ils ne se retrouvent pas pour autant dans un quartier déterminé. Comme il s'agit d'une immigration récente, une trentaine d'années tout au plus, il semble raisonnable de croire que c'est le manque de "temps" qui en est la cause. Cependant, ce n 'est là qu'une hypothèse, car nous ne pouvons assumer que des Latinos provenant de divers pays aient l'intention de se rassembler sous prétexte qu'ils parlent la même langue. Verra-t-on dans un proche avenir un quartier latino à caractère multiethnique?
On peut être analphabète à différents degrés, et, contrairement aux croyances populaires, l'analphabétisme n'est pas la conséquence d'une déficience intellectuelle ou encore le lot des personnes malades ou âgées. Pour plusieurs analphabètes d'origine québécoise, la méconnaissance du code de la lecture et de l'écriture est un problème intimement lié à la pauvreté qui prend souvent racines à l'intérieur même du système scolaire. Ces programmes, adaptés à la majorité, qui ne tiennent que trop peu compte des enfants marginaux, en ont amené plusieurs à abandonner l'école. L'analphabétisme est donc d'abord et avant tout un problème lié aux injustices et aux inégalités sociales et, bien souvent, héréditaire.
Les analphabètes sont généralement issus de milieux populaires. Leur ignorance de la lecture et de l'écriture leur enlève souvent la possibilité d'obtenir un emploi. Us sont donc en majorité bénéficiaires de l'aide sociale, chômeurs ou bas salariés. Victimes de préjugés et de discrimination, ils se replient souvent sur eux-mêmes de peur d'être ridiculisés ou marginalisés. Être analphabète dans une société comme la nôtre, où l'instruction est survalorisée, constitue un handicap qu'il faut cacher. De plus, maintenant que l'informatique est passée maître dans notre société, les analphabètes se disent souvent dépassés par la situation. Ils ont tendance à croire que d'ici quelques années, les crayons ne seront plus que des outils préhistoriques et préfèrent, dès maintenant, tourner le dos aux défis que présente la société d'aujourd'hui.
On le voit, l'analphabétisme n'est pas simple, et les difficultés, autant sur le plan social que psychologique, rencontrées par les immigrants allophones rendent la problématique encore plus complexe. L'alphabétisation de ces immigrants ne peut faire l'économie de leur culture, de leurs valeurs, des raisons qui les ont poussés ou même forcés à quitter leur pays et des conditions dans lesquelles ils doivent vivre actuellement. La situation de la plupart d'entre eux est, pour le moins, instable et insécurisante, et leurs besoins à court et moyen termes diffèrent souvent de ceux des Québécois de souche.
Ainsi inscrire l'alphabétisation des immigrants allophones dans un contexte d'éducation populaire, c'est tenir compte des problèmes engendrés à la fois par l'analphabétisme, par leur statut d'immigrant et par leurs particularités linguistiques, car tous ces facteurs agissent sur l'apprentissage. En effet, ils influencent la motivation, ils ont une incidence sur la disposition et l'attitude, sur le désir de communiquer et sur l'habileté à s'exprimer dans la société d'accueil. Les motifs d'absentéisme et d'abandon sont différents et plus nombreux à cause des démarches que ces immigrants doivent entreprendre et des contraintes liées à leur statut. L'acte d'apprendre est avant tout, pour l'adulte, un échange d'informations et de connaissances, il se trouve intimement lié à la capacité de communiquer avec les autres. Plus l'immigrant sera coupé de ses repères culturels -isolé et réduit au silence-, plus la tâche sera difficile.
Cela va sans dire que pour l'immigrant allophone analphabète, le défi est d'autant plus grand que l'organisation socio-économique de son pays d'origine diffère totalement de celle du pays d'accueil. L'analphabétisme ne se vit pas de la même façon dans les pays dits "en voie de développement" où la tradition orale revêt une importance toute particulière puisque l'ignorance du code écrit est un phénomène courant. Contrairement à ici, les analphabètes n 'ont pas le sentiment d'un échec personnel. Ils n'ont pas à porter le fardeau de la honte puisque dans leur pays, on considère l'analphabétisme comme un problème social lié à la pauvreté et au manque d'infrastructure. À défaut du code écrit, le gouvernement, les institutions et les groupes communautaires ont dû développer d'autres façons de faire pour communiquer avec la population ou pour lui offrir des services. L'écrit est si omniprésent dans notre société qu'il nous semble irremplaçable. Pourtant, à Mexico, le système de transport en commun (le métro) a été conçu en fonction des analphabètes qui constituent une majorité imposante de la population mexicaine (82%).
L'analphabétisme demeure un handicap sérieux à l'épanouissement de nombreux immigrants récemment installés parmi nous. Confrontés à un mode de vie qui diffère généralement de celui de leur pays d'origine, ils doivent faire face à de graves problèmes d'adaptation. Pour ceux et celles qui ne maîtrisent pas la langue d'usage en terre d'accueil, les embûches seront d'autant plus difficiles à surmonter. La langue est un outil de communication, mais aussi un outil d'intégration. Étant dans l'incapacité de saisir l'information, la pensée et la culture véhiculées par la société d'accueil, ils préfèrent souvent, au début, faire appel aux services offerts par les membres de leur communauté. Certains groupes ethniques sont établis au Québec de longue date et sont en mesure de répondre aux besoins de leurs compatriotes. Cependant, plusieurs immigrants allophones analphabètes ne doivent compter que sur eux-mêmes.
S'orienter dans la ville, connaître son nouvel environnement, se trouver un logement, se nourrir convenablement et chercher un travail sont des défis de taille pour les nombreux citoyens immigrants allophones qui ne savent pourtant ni lire ni écrire. Ils doivent composer avec de nouveaux codes sociaux et accepter d'autres modèles de pensée pour ensuite les harmoniser avec les leurs. Même avec toute la bonne volonté, cela ne va pas de soi.
En tant qu'immigrants, allophones et analphabètes, les nouveaux arrivants sont particulièrement susceptibles d'être victimes, un jour ou l'autre, d'abus, d'exploitation ou de ségrégation de la part d'un employeur, d'un propriétaire de logement ou de tout autre individu malveillant, désireux de profiter de leur naïveté ou de leur ignorance des lois en vigueur dans la société d'accueil, n faut donc les inciter à exercer leurs droits en leur donnant accès aux ressources du milieu.
Pour ce faire, l'équipe a modifié son approche pédagogique. En plus des ateliers thématiques, elle a organisé des activités à l'extérieur du centre axées davantage sur la communication entre l'apprenant et son environnement. Ainsi, une matinée par semaine, le groupe discutait en classe d'un sujet donné. L'après-midi, l'action éducative se poursuivait ailleurs. Les participants allaient rencontrer un intervenant du milieu à son lieu de travail afin d'obtenir des précisions sur l'organisme, ses services, son personnel, etc.. Ils avaient ainsi tout le loisir de s'exprimer sur leur réalité et pouvaient également obtenir des réponses à leurs interrogations. La santé, l'habitation, l'alimentation, le système de transport en commun et l'orientation dans la ville comptent parmi les sujets traités.
Les objectifs étaient les suivants : transmettre des informations jugées essentielles pour fonctionner adéquatement dans le nouveau contexte de vie; établir des liens constants entre les apprentissages en atelier et la vie en société; finalement favoriser l'appropriation du savoir, l'application des acquis notionnels et l'exercice des habiletés cognitives (repères visuels, capacité de faire des liens, mémoire, etc.). Habituellement, la consolidation des acquis et leur utilisation autonome sont abordées uniquement au niveau fonctionnel. Mais avec le groupe de Latinos, ce processus a démarré dès le début. L'alphabétisation est ainsi devenue essentiellement un outil de communication.
Le contenu des activités a été en partie élaboré en collaboration avec les participants. Ainsi l'orientation dans la ville et le système de transport en commun sont devenus une priorité.
Au premier atelier, les participants ont pris conscience de leur milieu immédiat : identification des rues avoisinant leur demeure, des stations de métro à proximité ainsi que du nom et du numéro des autobus qui desservent leur quartier. Chacun d'eux a ensuite situé sa demeure sur une carte de l'île de Montréal. Le groupe a finalement abordé certaines notions, notamment les points cardinaux et les principales artères de Montréal. C'est ainsi qu'il a découvert que la rue Saint-Laurent traverse l'île du nord au sud et qu'elle marque la frontière entre est et ouest.
Au deuxième atelier, ils ont visionné un diaporama sur le centre-ville de Montréal (l'intérêt de ce montage, c'est qu'il fait visiter la ville en métro). L'après-midi, ils sont allés expérimenter sur place. Les participants ont apprécié l'activité car ils ont fait de nombreuses découvertes. À cette occasion, plusieurs ont mis les pieds au Vieux-Port pour la première fois.
Au troisième, ils ont étudié les différentes lignes de métro : orientation, quartiers desservis, échangeurs, c'est-à-dire les stations où il est possible de changer de direction. L'après-midi, ils se sont rendus dans une station pour voir comment s'orienter et utiliser les correspondances.
Les ateliers suivants ont été consacrés en partie à des promenades dans la ville pour une plus grande familiarisation avec le système de transport en commun. Les participants se sont rendus dans différentes stations et ont tenté de s'orienter à l'aide de quelques points de repères.
Ces activités d'acquisition d'habiletés fonctionnelles ont certes porté fruits, mais l'équipe a mesuré les limites de son intervention. Si pour les uns, l'expérience a été profitable, pour les autres, elle a constitué une source de stress supplémentaire en soulignant de façon insidieuse l'ampleur du fossé qu'ils avaient à franchir pour fonctionner pleinement dans la société d ' accueil. Pour vraiment tirer profit de ce genre d'activité, la personne doit être motivée à explorer un nouvel environnement qu'elle n'a d'ailleurs pas toujours choisi. Ceux et celles pour qui l'adaptation est plus difficile démontrent généralement moins d'intérêt et préfèrent souvent s'absenter. C 'est notamment le cas de certaines femmes qui, maintenues depuis longtemps dans un état de grande dépendance, ne sont pas en mesure d'entreprendre une démarche d'autonomie dans un univers culturel si différent.
L'équipe a aussi été confrontée à la difficulté de trouver des ressources capables d'offrir leurs services dans la langue maternelle des apprenants. H est préférable, pour amortir le choc culturel et pour susciter un climat de confiance chez les participants, que les rencontres soient animées par un intervenant en mesure de s'exprimer en espagnol. La présence d'un animateur latino est d'ailleurs fortement recommandée puisqu'il peut plus facilement faire référence à la culture des apprenants. Il peut notamment établir des comparaisons culturelles sans pour autant avoir l'air de dénigrer ou sous-estimer la culture d'origine des participants. En présentant aux nouveaux venus certains de leurs compatriotes maintenant très à l'aise dans leur société d'adoption, on favorise une attitude positive à l'égard de la culture locale.
Somme toute, le bilan est positif, et c'est pourquoi l'équipe compte poursuivre l'expérience l'année prochaine en modifiant toutefois quelque peu le plan pédagogique. En effet, il est essentiel de travailler à la conception d'outils didactiques afin de pousser plus loin le travail préparatoire aux activités d'acquisition d'habiletés fonctionnelles. Ainsi les participants seront plus en mesure d'établir un lien entre l'enseignement en atelier (le notionnel) et la vie courante (le fonctionnel). Cette expérimentation, appelée aussi transfert des acquis, a essentiellement pour but d'aider les apprenants à agir concrètement sur leur milieu.
C'est dans cette optique que l'équipe a travaillé. Elle a non seulement montré à lire et à écrire, mais également joué un rôle positif en tant qu'intermédiaire capable de fournir des informations sur la société d'accueil et d'aider les apprenants à se prendre à charge, à s'intégrer plus facilement.
La Jarnigoine accueille habituellement des Québécois de souche; les Latinos ont donc souvent eu l'occasion de côtoyer des francophones et de constater qu'ils étaient aux prises avec les mêmes problèmes. Même si les échanges verbaux étaient limités à cause de la langue, ce contact a tout de même contribué à faire connaître un peu plus nos us et coutumes. La glace est maintenant rompue, et l'équipe mise, pour l'an prochain, sur une interaction plus soutenue. Ainsi les allophones seront davantage motivés à parler français et les Québécois, à comprendre la dure réalité de ces nouveaux venus.
Seule une volonté commune de combattre la pauvreté, les inégalités et les injustices sociales peut enrayer l'analphabétisme. C'est dans la foulée des diverses interventions entreprises pour favoriser la collaboration entre les intervenants qui travaillent dans ce sens et pour consolider son réseau de référence et de soutien aux plus démunis que La Jarnigoine diffuse une liste des services offerts aux immigrants sur l'île de Montréal. Elle compte éventuellement vous faire parvenir un bottin des ressources conçu à partir de cette liste et adapté aux analphabètes issus des groupes ethniques.
Les Centre d'orientation et de formation des immigrants (COFI) favorisent l'intégration et l'adaptation des immigrants à la société québécoise par l'apprentissage du français. Les COFI se définissent donc à la fois comme des écoles de langue et des centres d'intégration et d'adaptation. Les résidents permanents ainsi que certains détenteurs d'un permis du Ministre fédéral ont droit à la formation linguistique offerte dans les COFI. D existe cependant des listes d'attente.
Nom | Adresse | Téléphone |
Nord Mme Alida Piccolo |
8305, rue Saint-André |
873-4696 |
St-Charles M.J. Bissonnette |
1741, rue Biencourt |
765-3016 |
Alain-Grandbois M. Raymond Cardin |
4273, rue Drolet |
873-4490 |
M. Lefebvre Mme Louise Charron |
6361,6e Avenue |
873-3583 |
Oliva-Asselin M. Gilles Martel |
8735, rue Henri-Julien |
873-4698 |
Accueil-liaison pour arrivants (ALPA)
Réf. : Mme Gliceria Acosta, directrice
1491, avenue de LaSalle
Montréal (Qc)
H1V 2J6
Tél. : 255-9664
Services :
Association des immigrants latino-américains de Côte-des-Neiges (AILAC)
Réf. : M. Jorge Guerra, président
5307, chemin de la Côte-des-Neiges
Montréal (Qc)
H3T 1Y4
Tél. : 737-3642
Services :
Association latino-américaine de Verdun (ALAV)
Réf. : Mme Juana Morales, directrice
4148, avenue Verdun
Verdun (Qc)
H4G 1R3
Tél. : 767-0171
Services :
Carrefour communautaire Le Moutier
Réf. : M. Alphonse Pundiuz, directeur général
C.P. 133, succ. Métro-Longueuil
Longueuil (Qc)
J4X 4X8
Tél. : 679-7111
Services :
Réf. : Sœur Pierrette Laverdure, directrice générale
9720, rue Péloquin, bureau 3
Montréal (Qc)
H2C 2J4
Tél. : 382-0735
Services :
Carrefour latino-américain de Montréal (CLAM)
Réf. : M. Pierre Lessard, directeur
6837, rue Saint-Denis
Montréal (Qc)
H2S 2S3
Tél. : 271-8207
Services :
Carrefour multi-ethnique de St-Laurent
Réf. : M. Maxime Myrtil, directeur
1710, rue Oxford
Ville St-Laurent (Qc)
H4L 4X3
Tél. : 956-0739
Services :
Centre d'aide hispano-américain (CAMINO)
Réf. : Mme Leticia Pilipiak, directrice
7535, rue Saint-Denis
Montréal (Qc)
H2R 2E7
Tél. : 272-9911
Services :
Réf. : Révérend Charles Martin
5189, rue Jean-Talon Est, bureau 1
Montréal (Qc)
H1S 1K8
Tél. : 722-2889
Services :
Centre d'information pour Espagnols (CIPE)
Réf. : Mme Bégonia Aregita
4200, rue Drolet
Montréal (Qc)
H2W 2L6
Tél. : 843-4113
Services :
Centre d'intégration des familles et des jeunes immigrants (CIFJI)
Réf. : MM. Edner Dorcine et Luis Comejo, responsables
5643, rue Clark
Montréal (Qc)
H2T 2V5
Tél. : 278-2662
Services :
Centre social d'aide aux immigrants (CSAI)
Réf. : Sœur Monique Proulx, directrice
4285, boul. de Maisonneuve Ouest
Montréal (Qc)
H3Z 1K7
Tél. : 932-2953
Services :
Corporation culturelle latino-américaine de l'amitié (COCLA)
Réf. : Mme Yolanda Maradiaga, directrice
1600, rue de l'Église
Ville St-Laurent (Qc)
H4L 2H8
Tél. : 748-0796
Services :
Maison de l'amitié
Réf. : M. John Docherty, responsable
120, avenue Duluth Est
Montréal (Qc)
H2W 1H1
Tél. : 843-4356
Services :
L'Hirondelle, comité d'accueil inter-ethnique
Réf. : Mme Nora Solervicens, coordonnatrice
4652, rue Jeanne-Mance
Montréal (Qc)
H2V 4J4
Tél. : 281-5696 / 281-2038 (centre administratif)
Services :
Maison internationale de la Rive-Sud (MIRS)
Réf. : M. Rafaël Hernandez, directeur
2465, boul. de Lapinière
Brassard (Qc)
J4Z 2L8
Tél. : 656-4723
Services :
La Maisonnée, service d'aide et de liaison pour immigrants
Réf. : Mme Johanne Laforte, directrice
6865, avenue Christophe-Colomb
Montréal (Qc)
H2S 2H3
Tél. : 271-3533
Services :
Orientation et services pour immigrants et réfugiés de Montréal
Réf. : M. Manuel Perez, directeur
5775, avenue Victoria, bureau 110
Montréal (Qc)
H3W 2R4
Tél. : 344-4405
Services :
Association multi-ethnique pour l'intégration des personnes handicapées du Québec
Réf. : M™ Luciana Soave, directrice générale
91, rue Saint-Zotique Est
Montréal (Qc)
H2S 1K7
Tél. : 272-0680
Services :
Association pour la défense des droits du personnel domestique de Montréal
Réf. : Mme Catherine Benoist, coordonnatrice
5309, rue de Brébeuf
Montréal (Qc)
H2J 3L8
Tél. : 525-6859
Services :
Au bas de l'échelle
Réf. : Mme Anick Druelle, responsable des services
6839 A, rue Drolet, bureau 305
Montréal (Qc)
H2S 2T1
Tél. : 270-7878
Services :
Bonjour aujourd'hui universel
Réf. : Mme Henriette Jacques-Godin, responsable
3458, rue Bélanger
Montréal (Qc)
H1X 1A6
Tél. : 374-5741
Services :
Centre d'orientation para-légale et sociale pour immigrants (COPSI)
Réf. : Mme Zorka Kovacic, directrice
4889, rue Saint-Dominique
Montréal (Qc)
H2T 1T9
Tél. : 843-6869
Services :
Multi-Caf
Réf. : M. John Kinloch
3732, rue De Courtrai
Montréal (Qc)
H3S 1C1
Tél. : 733-0554
Services :
Projet Genèse
Réf. : Mme Manon Lambert, coordonnatrice
5940, avenue Victoria
Montréal (Qc)
H3W 2R8
Tél. : 738-2036
Services :
Regroupement des organismes ethniques de Montréal pour le logement (ROMEL)
Réf. : M. Martin Oré
6655, chemin de la Côte-des-Neiges
Montréal (Qc)
H3S 2B4
Tél. : 341-1057
Services :
Table de concertation des organismes de Montréal au service des réfugiés
Réf. : M. Stephan Reichhold, directeur
1710, rue Amherst, bureau 7
Montréal (Qc)
H2L 3L5
Tél. : 528-1959
Services :
Centre communautaire de loisirs de la Côte-des-Neiges
5347, chemin de la Côte-des-Neiges
Montréal (Qc)
H3T 1Y4
Tél. : 733-1478
Services :
Centre d'éducation interculturelle et de compréhension internationale
Réf. : Mme Paulette Vigeant
3925, rue Villeray
Montréal (Qc)
H2A 1H1
Tél. : 721-8122
Services :
Institut interculturel de Montréal
Réf. : Mme Kalpana Das
4917, rue Saint-Urbain
Montréal (Qc)
H2T 2W1
Tél. : 288-7229
Services :
Service d'aide aux Néo-Québécois et immigrants (SANQI)
Réf. : M. Kéder Hyppolite, directeur
3680, rue Jeanne-Mance, bureau 331
Montréal (Qc)
H2X 2K5
Tél. : 842-6891
Services :
Association des femmes salvadoriennes et centre-américaines
Réf. : Mme Célina Hasbun, directrice
4261, rue Drolet
Montréal (Qc)
H2W 2L7
Tél. : 843-7540
Services :
Centre d'éducation et d'action des femmes
Réf. : Mme Johanne Bouchard, coordonnatrice
1468, rue Fullum
Montréal (Qc)
H2K 3M1
Tél.: 524-3901/524-5656
Services :
Centre de formation pour femmes
Réf. : Mme Raymonde Beaulieu
5999, rue Drake
Montréal (Qc)
H4E 4G8
Tél. : 768-7094
Services :
Centre des femmes de Montréal
Réf. : Mme Francine Breton, coordonnatrice des programmes
3585, rue Saint-Urbain
Montréal (Qc)
H2X 2N6
Tél. : 842-4780 / 842-0814 (Service aux femmes immigrantes)
Services :
Centre des femmes d'ici et d'ailleurs
Réf. : Mme Luz Ponce
7736, rue Saint-Denis
Montréal (Qc)
H2R 2E8
Tél. : 495-7728
Services :
Le Chaînon
Réf. : Mme Fernande Thimen
4373, avenue de l'Esplanade
Montréal (Qc)
H2W 1T2
Tél. : 845-0151
Services :
Le collectif des femmes immigrantes du Québec
Réf. : Mme Aoura Bizzarri
6865, avenue Christophe-Colomb
Montréal (Qc)
H2S 2H3
Tél. : 279-4246
Services :
Maison Flora Tristan
Réf. : Mme Elizabeth Montecino, directrice
C.P. 56, succ. St-Henri
Montréal (Qc)
H4C 3J7
Tél. : 939-3463
Services :
Maison Secours aux femmes
Réf. : Mme Marcia Aiquel
C.P. 97, succ. Beaubien
Montréal (Qc)
H2G 3C8
Tél. : 593-6353
Services :
Émission en espagnol (CINQ-MF Radio 102,3)
5212, boul. Saint-Laurent
Montréal (Qc)
H2T 1S1
Tél. : 495-1548
Émission Latinovision (Câble, Canal 24)
7378, rue Lajeunesse, bureau 307
Montréal (Qc)
H2R 2H8
Tél. : 521-8729
Centre d'orientation et de prévention d'alcoolisme et de toxicomanie pour Latinos-Américains (COPATLA)
Réf. : M. José Calderon, directeur
1410, rue Wolf
Montréal (Qc)
H2L 3J4
Tél. : 527-2166
Services :
Service migrants-immigrants (Centre des services sociaux du Montréal-Métropolitain)
506, rue Sainte-Catherine Est
Montréal (Qc)
H2L 2C7
Tél. : 289-1866
Services :
Le Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec est situé au
5040, boul. Saint-Laurent, bureau 1
Montréal, Québec
H2T 1R7
(514) 277-9976
Atelier des lettres 1710, rue Beaudry |
Centre portugais de référence et de promotion sociale 4050, rue Saint-Urbain |
Laportalire 3310, rue Boisclair |
Ateliers mot-à-mot 6497, rue Azilda |
Clé des mots 9, boul. Montcalm Nord, Bureau 415 |
Lettres en main 2886, boul. Rosemont |
La boîte à lettres 112, rue Nobert |
Centre des lettres et des mots 8733, rue Hochelaga |
Maison d'Haïti 8833, boul. Saint-Michel |
Carrefour d'éducation populaire de Pointe-St-Charles 2356, rue Centre |
Collectif de recherche et d'intervention KISKEYA (CRIK) 7115,ch. de la Côte-des-neiges |
Centre N'A Rive 7027, rue Saint-Denis |
Centre de lecture et d'écriture 3684, rue Mentana |
Comité d'éducation des adultes de St-Henri (CEDA) 2515, rue Delisle |
Un mondalire 14 224, rue Demontigny |
Centre haïtien d'animation et d'intervention sociale 7700, av. Outremont |
La Jarnigoine 6815, rue Saint-Denis |
Tour de lire 1437, boul. Pie-IX |
Cette recherche a été rendue possible grâce à une subvention du Secrétariat national à l'alphabétisation.
Conception et coordination
Élise de Coster
Recherche et rédaction
Johanne Bouffard
Collaboratrices
Sylvie Benoît, Élise de Coster et Maryse Lamontagne
Conception graphique
Oblique éditrices
[Voir l'image pleine grandeur]