Le Centre d'organisation mauricien de services et d'éducation populaire (COMSEP) est un organisme sans but lucratif qui soutient les gens à faible revenu de la région du Grand Trois-Rivières dans leurs démarches pour améliorer leurs conditions de vie. Notre mission première est la lutte à la pauvreté.
Nos objectifs sont de regrouper les gens à faible revenu, de faire de l'alphabétisation, de l'éducation populaire autonome et de la formation professionnelle ainsi que de représenter nos membres afin d'obtenir la reconnaissance de leurs droits et de leurs valeurs. Plusieurs comités nous permettent de concrétiser nos objectifs: le comité APPUI (Action pour parents uniques informés), le théâtre populaire, le collectif Femmes, le collectif Hommes, les cuisines collectives, buffets Bouff'elles Café, le comptoir vestimentaire, la formation préparatoire à l'emploi et, finalement, l'envol Alpha.
L'alphabétisation populaire est une approche polyvalente en éducation populaire autonome: sa spécificité tient à ses dimensions pédagogique et politique de même qu'à son engagement social. Elle permet, entre autres, aux populations des milieux défavorisés de reprendre du pouvoir sur leurs conditions de vie.
À COMSEP, l'alphabétisation populaire prend diverses formes. En plus de l'apprentissage de l'écriture, de la lecture et du calcul, elle offre la possibilité aux membres de participer à des démarches d'éducation qui leur permettent concrètement d'améliorer leurs conditions de vie et de relever des défis (le théâtre populaire, les cuisines collectives, les groupes de parole par exemple).
Le programme d'alphabétisation est aussi organisé de façon à diversifier les méthodes pédagogiques, mais toujours dans l'objectif de répondre aux besoins multiples des personnes analphabètes.
Le document Alimentation santé-gorgée présente donc une autre démarche dans le cadre de l'alphabétisation populaire. À travers des exercices de lecture, d'écriture et de calcul, les personnes participantes apprennent à améliorer leur alimentation à partir de leurs besoins et de leur capacité financière. De plus, le côté pratique en cuisine leur permet d'expérimenter de nouvelles recettes et de nouveaux aliments et de travailler en équipe.
Dans un objectif de formation, le présent document se veut un outil de référence pour les animatrices et les animateurs qui veulent élargir leurs pratiques en alphabétisation et en éducation populaires et profiter d'une expérience concrète réalisée avec des personnes analphabètes.
Alimentation santé-gorgée
Il existe plusieurs façons de concrétiser le travail d'alphabétisation populaire. COMSEP utilise différents moyens pour réaliser et définir ses pratiques en alphabétisation populaire. Des femmes engagées à COMSEP avaient exprimé le désir d'en savoir davantage sur une saine alimentation. Elles voulaient faire des choix plus éclairés: connaître des alternatives à un guide alimentaire inaccessible, connaître de nouveaux produits et de nouveaux aliments. Comme COMSEP se préoccupe de l'ensemble des conditions de vie des personnes participantes, et non seulement de leurs capacités de lecture et d'écriture, l'organisme a introduit l'alimentation dans ses démarches d'alphabétisation populaire sous la forme d'un atelier intitulé Alimentation santé-gorgée.
La nécessité d'introduire une telle démarche en alphabétisation s'appuie sur une analyse globale de l'analphabétisme en tant que problème social lié à la pauvreté et à l'exclusion. La pauvreté chronique que vivent les personnes analphabètes rend leur santé et celle de leur famille déficiente. Aussi, une des préoccupations de COMSEP, en regard des besoins de ses membres, touche à leur incapacité financière à bien se nourrir et à bien nourrir leur famille.
C'est de ce contexte que proviennent les ateliers Alimentation santé-gorgée, ces derniers apparaissant comme une démarche d'éducation populaire intéressante qui permet une analyse critique des effets de la pauvreté sur les conditions de vie (la santé, p. ex.).
Alimentation santé-gorgée développe l'expression orale et écrite des personnes participantes ainsi que l'acquisition de notions en nutrition. C'est également un lieu d'échange qui favorise une plus grande prise en charge de la réalité quotidienne de ces personnes.
Par l'acquisition de connaissances en nutrition, par le partage et l'apprentissage de trucs pour mieux manger malgré un petit budget, l'option Alimentation santé-gorgée a des répercussions positives sur les comportements des personnes elles-mêmes et de leur famille.
Outre la partie théorique, la partie pratique est très appréciée par des participants et des participantes: cuisiner ensemble, découvrir de nouveaux aliments, mettre en pratique ses nouvelles connaissances, déguster les plats réalisés font partie des moments privilégiés.
La pauvreté au Québec s'accentue et l'appauvrissement des familles grandit. Nous savons toutes et tous que beaucoup de familles au Québec vivent dans la pauvreté et que la situation ne s'est guère améliorée depuis dix ans.
Les familles ont de moins en moins la capacité de subvenir à leurs besoins essentiels: se nourrir, se loger et se vêtir convenablement. Les familles vivant dans un quartier pauvre ont une espérance de vie inférieure à celles vivant dans un quartier riche.
La pauvreté affecte la santé et la qualité de vie des familles et de leurs enfants. Dans Un Québec fou de ses enfants, Camil Bouchard nous dit que «(...) les parents des familles pauvres vivent beaucoup plus d'événements négatifs et stressants, sont plus souvent malades et sans cesse préoccupés par leurs difficultés financières. Ils sont plus isolés, ont moins de pouvoir social, se sentent plus à la merci de décisions.»1
La pauvreté est associée à un très grand nombre de problèmes vécus par les familles: problèmes psychologiques, violence, isolement, sentiment d'impuissance et d'incompétence chez les parents, maladies, carences alimentaires, difficultés d'apprentissage et insécurité.
L'ensemble des problèmes liés à la faim sont bien au-delà de la volonté des familles et de leur dite incapacité à gérer leur panier d'épicerie. L'écart entre les normes recommandées par Santé et Bien-être Canada dans le guide alimentaire canadien (GAC) et la capacité financière des familles à y répondre apporte une donnée assez éloquente sur les insuffisances alimentaires des familles pauvres. Les annexes 9.1 et 9.2 du présent document démontrent clairement cet écart.
Selon les calculs des ACEF (Association coopérative en économie familiale), les dépenses fixes et variables d'un budget comptent pour 73%. Parmi ces dépenses, on considère les éléments suivants: logement, chauffage, électricité, médicaments, frais de scolarité, transport, entretien de logement et garderie. Il reste donc normalement 27% du budget pour se nourrir. Ce pourcentage réduit considérablement la capacité financière des familles à remplir un panier d'épicerie répondant aux exigences du GAC.
Voici une représentation monétaire des 27% du budget hebdomadaire qu'une famille vivant dans la pauvreté pourrait allouer à l'alimentation et aux autres produits (produits d'entretien, produits d'hygiène, etc.). Ces chiffres sont calculés en fonction du revenu de base reçu par les familles assistées sociales. Notez que les revenus incluent les allocations familiales.
D'autres facteurs s'ajoutent à cette réalité comme la difficulté particulière à gérer mensuellement un si maigre revenu. Au quotidien, cela veut dire courir constamment les spéciaux qui, malheureusement, ne s'annoncent jamais en début de mois au moment de la réception du chèque.
En effet, les personnes appauvries constatent que la plupart des spéciaux intéressants dans les grandes chaînes d'alimentation sont offerts à la fin du mois, alors qu'elles (en particulier les personnes assistées sociales) n'ont plus de liquidité. Au moment où elles manquent de tout (savon, papier de toilette, etc.), elles ne peuvent ni attendre les spéciaux, ni mettre de l'argent de côté pour la fin du mois. Les ressources financières sont insuffisantes. À ce sujet, le Regroupement des cuisines collectives du Québec mène présentement une enquête prouvant cette réalité.
Les populations démunies ont la capacité de s'organiser et de prendre en charge les problèmes auxquels elles sont confrontées. La démarche santé-gorgée est une réponse au problème de la faim que vivent les familles et les personnes à faible revenu.
En participant à une démarche d'éducation populaire sur l'alimentation saine en fonction de leur réalité financière, ces personnes ont la possibilité de reprendre du contrôle sur leur situation et d'améliorer globalement leurs conditions de vie à tous les niveaux: social, économique, santé.
Toutefois, malgré ces activités de prise en charge, COMSEP soutiendra toujours que l'État a une grande responsabilité vis-à-vis l'élimination de la pauvreté. Les démarches mises de l'avant par notre organisme ne doivent jamais soustraire l'État de cette dite responsabilité.
[Voir l'image pleine grandeur]
L'animatrice de l'atelier Alimentation santé-gorgée possède une formation en diététique. De plus, son expérience en éducation populaire fait en sorte qu'elle connaît bien la réalité sociale et économique des participants et participantes (manque d'argent, violence, logement inadéquat, précarité d'emploi, etc.).
Bien entendu, cette expérience n'est pas un préalable pour animer Alimentation santé-gorgée. La démarche est suffisamment documentée et vulgarisée pour être accessible à une animatrice moins expérimentée en alimentation.
La présente démarche est divisée en quatorze ateliers et comporte une partie pratique ainsi qu'une partie théorique. Un nombre maximum de douze personnes est suggéré pour son bon déroulement.
Les attitudes de l'animatrice
Les attitudes de l'animatrice influenceront la réussite des ateliers.
Tout d'abord, elle doit croire à la capacité des participants et participantes à s'organiser et à s'affirmer afin de répondre à leurs besoins et d'améliorer leurs conditions de vie. Elle respecte leur rythme d'apprentissage et leur permet d'évaluer leur propre progrès.
En ce sens, l'animatrice fait preuve d'une grande capacité d'écoute pour que les participants et participantes se sentent parties prenantes de la démarche.
Il faut aussi que l'animatrice fasse attention pour ne pas tenir un discours culpabilisant face aux habitudes alimentaires des personnes participantes.
La pédagogie
L'animatrice adopte une pédagogie active pour favoriser une interaction entre les participants et les participantes. En effet, elle travaille avec les membres du groupe et non à leur place. En partant de leurs connaissances en alimentation et de leur questionnement, l'animatrice crée un rapport de type égalitaire et répond ponctuellement à leurs besoins.
Alimentation santé-gorgée s'intègre bien dans un processus d'alphabétisation. En plus de faire ressortir les habitudes alimentaires et les interrogations des participants et participantes, les exercices favorisent la lecture, l'écriture et le calcul. Aussi, des outils d'animation comme le GAC, la liste d'épicerie et les recettes facilitent la compréhension de la partie théorique et la rend plus dynamique.
Avantages retirés par les personnes participantes dans la démarche Alimentation santé-gorgée
Si Alimentation santé-gorgée était constituée uniquement de théorie, les gens ne participeraient pas autant. Ils disent en retirer plusieurs avantages dont les suivants:
(3 heures)
Objectif général
Comprendre davantage le guide alimentaire canadien (GAC) et se l'approprier en tenant compte du budget limité des personnes.
Objectifs spécifiques
[Voir l'image pleine grandeur]
Moyens
[Voir l'image pleine grandeur]
Déroulement
1. Exercice 1 Journée alimentaire
L'animatrice donne l'exercice 1 au groupe (annexe 1.1). L'exercice de la journée alimentaire sert à identifier les repas et les collations que les personnes participantes ont mangé la veille. Si jamais elles ont oublié, l'animatrice leur demandera d'inscrire simplement leurs habitudes alimentaires. Cet outil sera réutilisé dans l'atelier 3.
2. L'animatrice affiche le nouveau guide alimentaire canadien (GAC). Elle ne le montre qu'une fois l'exercice de la journée alimentaire complété, sinon le guide influencerait les réponses des gens. Ensuite, le guide est distribué sous la forme d'une feuille 8,5 X 11 à toutes les personnes participantes (annexe 1.2).
3. Dans le but de mieux connaître le nouveau GAC, l'animatrice en brosse un tableau historique en mentionnant, entre autres, qu'il existe depuis 1992. Afin de connaître le nouveau Guide plus en détail, lisez l'article paru dans La Presse (annexe 1.3). Notez que vous pouvez obtenir le GAC dans les CLSC près de chez vous ou en téléphonant aux publications Santé Canada à Ottawa au numéro suivant: (613) 954-5995.
4. À l'aide de l'affiche, l'animatrice explique la partie en arc-en-ciel du GAC qui comprend les quatre groupes d'aliments, c'est-à-dire les produits céréaliers (pain, riz, pâtes alimentaires, etc.); les légumes et les fruits (carotte, brocoli, banane, jus, etc.); les produits laitiers (lait, fromage, yogourt, etc.) et les viandes ou substituts (viande, volaille, poisson, œuf, haricots, etc.). Elle procède de la façon suivante en questionnant les personnes participantes à tour de rôle: «De quoi sont formés les groupes?» «Que vois-tu dans l'arc-en-ciel?», etc.
5. Puis, l'animatrice en profite pour souligner l'avantage de manger des produits à grains entiers comme le pain de blé entier. En effet, ce dernier assure un bon fonctionnement des intestins grâce aux fibres. De plus, le pain de blé entier conserve ses vitamines contrairement au pain blanc.
[Voir l'image pleine grandeur]
Informations nutritionnelles supplémentaires pour l'animatrice
En fait, les personnes participantes consomment beaucoup de pain. Pour elles, cet aliment ne coûte pas cher et fait partie de leurs mœurs. Le groupe produits céréaliers fournit l'énergie au corps. Le groupe des légumes et fruits fournit aussi de l'énergie au corps et d'importantes vitamines telles que les vitamines A et C. Ces vitamines se trouvent en grande quantité dans les légumes vert foncé et orange, de même que les fruits de couleur orange (voir atelier 5). Par exemple, la vitamine A se trouve en grande quantité dans la pêche, le cantaloup, les carottes, le brocoli et les épinards, et la vitamine C, dans les agrumes, les fraises, le piment vert, les tomates, etc. Malheureusement, les personnes participantes négligent énormément le groupe des légumes et fruits pour des raisons essentiellement financières.
Le choix des produits laitiers à faible teneur en matières grasses (lait 2%, yogourt 0,1% à 2,2%, etc.) est également judicieux pour conserver une alimentation qui ne dépasse pas les 30% en gras. Ce pourcentage fait partie des recommandations canadiennes pour diminuer le risque des maladies cardio-vasculaires. Finalement, dans le groupe des viandes et substituts, il faut miser sur les viandes maigres et les légumineuses. Les légumineuses, en plus d'être faibles en gras, sont peu dispendieuses (0,45$ par portion et moins) et se conservent longtemps.
De plus, l'animatrice explique l'importance de l'apport de la vitamine D contenue dans le lait ou provenant des rayons du soleil. Celle-ci joue un rôle primordial dans l'absorption du calcium, élément essentiel à la formation et à la solidité des os et des dents.
Finalement, l'animatrice explique rapidement les quatre groupes alimentaires, puisque ces notions seront développées davantage dans l'atelier 5. Retenez que l'apprentissage des apports nutritifs est primordial pour prévenir les carences alimentaires.
6. Puis, l'animatrice demande aux personnes participantes de regarder au verso du nouveau GAC (format 8,5 X 11) afin d'expliquer les portions recommandées pour chacun des groupes alimentaires.
En premier lieu, les personnes décrivent à tour de rôle ce qu'elles voient.
En deuxième lieu, l'animatrice utilise sa main comme mesure-portion pour que le groupe sache à quoi ressemble une portion telle qu'indiquée dans le Guide.
[Voir l'image pleine grandeur]
À quoi ressemble une portion?
[Voir l'image pleine grandeur]
7. Enfin, l'animatrice explique les différences majeures entre le nouveau et l'ancien GAC. En voici quelques exemples:
8. Exercice 2 Jeu des modèles d'aliment simple
L'animatrice découpe les exemples d'aliments simples se trouvant à l'annexe 1.4 et en distribue un à chaque personne participante. À tour de rôle, celle-ci nomme l'aliment et son groupe alimentaire.
9. Exercice 3 À quel groupe alimentaire appartient l'aliment et combien de portions recommande le GAC?
À l'aide du GAC, les personnes participantes remplissent les cases en écrivant le groupe alimentaire et le nombre de portions recommandées pour chacun des aliments énumérés (annexe 1.5).
10. Choix des recettes (3)
Cette étape de l'atelier est l'une des plus appréciées par les personnes participantes.
a. Parmi un inventaire (voir la bibliographie pour certains exemples) de livres de recettes - de préférence illustrés - fournis par l'animatrice, les personnes participantes choisissent trois recettes saines et économiques pour ensuite les cuisiner.
Bien entendu, elles se réfèrent à leurs circulaires d'épicerie pour profiter des spéciaux de la semaine.
[Voir l'image pleine grandeur]
Atouts pour les personnes participantes
- Accessibilité à des livres de recettes non disponibles à la maison pour des raisons pécuniaires.
- Découverte de nouvelles recettes qui contiennent des aliments ou des produits inconnus à cause du manque de ressources financières.
- Modification, élimination ou substitution d'un aliment ou modification de la quantité afin que la recette respecte les critères de simplicité, d'économie et de santé. Par exemple, une recette trop riche en gras ou en sucre sera modifiée. À cette étape, l'animatrice vient parfois en aide aux personnes participantes.
b. Photocopie
Après le choix des trois recettes, l'animatrice prend soin de faire des photocopies et les distribue aux personnes participantes. (Attention! Faire des photocopies à gros caractères pour une meilleure lecture.)
[Voir l'image pleine grandeur]
c. Rédaction de la liste d'épicerie
Chaque recette sera calculée pour arriver à douze portions. Une personne est assignée pour écrire la liste d'épicerie au tableau et une autre est chargée de l'écrire sur une feuille afin que l'animatrice puisse faire les achats. Ensuite, les personnes participantes lisent à tour de rôle la première partie de la recette, c'est-à-dire la liste des ingrédients. Pour chaque aliment énuméré, la personne participante doit calculer la quantité nécessaire pour 12 portions. Étant donné que la plupart des recettes sont de 4 portions, il faut donc multiplier par 3. Par exemple, dans une recette de 4 portions, 2 tasses de pâtes alimentaires deviendront 6 tasses pour obtenir 12 portions.
Les personnes participantes procèdent au calcul sous la supervision de l'animatrice. Un guide d'équivalence sert d'outil de travail (annexe 1.6).
*ATTENTION! Certains ingrédients ne changent pas (le gras pour la cuisson d'aliments, p. ex.) ou ne doublent ou ne triplent pas (les oignons, p. ex.).
d. La personne assignée pour rédiger la liste d'épicerie sur papier la remettra à l'animatrice à la fin de l'atelier. Un exemple de liste d'épicerie se trouve à l'annexe 1.7. Le tableau de la liste d'épicerie à utiliser est à l'annexe 1.7.1.
e. Les participants et les participantes s'occupent de faire l'épicerie au cours de la semaine pour profiter des spéciaux.
f. Le temps jouant en sa défaveur, l'animatrice devra attendre jusqu'à l'atelier pratique (cuisine) pour faire lire les recettes au complet par le groupe.
Il arrive que l'exercice du choix des recettes soit très fructueux. Dans ce cas, l'animatrice garde toutes les recettes et, avec le groupe, procède à une pige au sort afin de connaître les recettes à réaliser. Par conséquent, elle n'aura pas besoin de refaire l'exercice au prochain atelier.
g. Pour le prochain atelier, l'animatrice demande aux personnes participantes d'apporter trois récipients de plastique équivalant à une ou deux portions chacun pour qu'elles puissent rapporter les plats cuisinés à la maison.
N. B. Les ingrédients de base comme l'huile, la farine, les épices, etc. sont fournis par COMSEP, comme dans les cuisines collectives. D'ailleurs, les locaux des cuisines collectives facilitent la mise en place des infrastructures pour réaliser l'atelier Alimentation santé-gorgée.
[Voir l'image pleine grandeur]
(3 heures)
Objectifs généraux
Permettre aux personnes participantes d'expérimenter des nouvelles recettes saines et économiques.
Connaître de nouveaux aliments.
[Voir l'image pleine grandeur]
Objectifs spécifiques
[Voir l'image pleine grandeur]
Moyens
- Copie des 3 recettes choisies pour tout le monde:
- Guide alimentaire canadien (GAC)
- Dessin explicatif sur le lavage des mains (toujours montré lors du premier atelier).
- Cuisine complète (voir l'annexe 2.0). - Grille d'évaluation des recettes.Déroulement
1. Tout d'abord, l'animatrice remet une copie des recettes à chaque personne. À tour de rôle, on lit les recettes à réaliser. Prévoir une quinzaine de minutes pour la lecture des recettes en groupe de sorte qu'elles soient bien comprises.2. Ensuite, l'animatrice divise le groupe en trois équipes de trois ou de quatre personnes.3. L'animatrice explique les règles d'hygiène de base suivantes:4. Ensuite, chaque équipe a la responsabilité de prendre les ingrédients nécessaires à la préparation de sa recette.
N. B. Certains aliments doivent être expliqués par l'animatrice, comme les pois chiches, les pois cassés et le tofu. (À quoi ressemblent les aliments, quels éléments nutritifs contiennent-ils et comment les cuisine-t-on?)
5. Pendant que chaque équipe cuisine son plat, l'animatrice voit les équipes à tour de rôle afin de répondre aux questions des personnes participantes.
6. Au cours de cet atelier, l'animatrice explique des notions de base en nutrition telles que l'importance d'une saine alimentation, l'essai de nouveaux produits, l'utilisation d'une marguerite, la réduction de gras pour la cuisson des légumes ou de la viande, l'essai de recettes comme la sauce béchamel.
7. Dans cet atelier, l'animatrice apporte des précisions sur le contenu nutritionnel des recettes ainsi que leur coût (voir l'encadré ci-dessous).
Points a mentionner au groupe
Le brocoli ne doit être utilisé qu'en saison, sinon il coûte trop cher (pas plus de 0,99$ chacun). Cet aliment est riche en vitamine A.
Les linguines, les spaghettinis ou tout autre type de pâte fera l'affaire pour réaliser les nouilles au jambon. Il s'agit de vérifier le prix. Aussi, il faut s'assurer qu'ils sont enrichis en fer.
Si on fait le pâté chinois au riz ou les nouilles au jambon, utiliser les légumes de saison uniquement. Si certains légumes s'avèrent trop dispendieux, on peut les omettre ou en choisir d'autres. Il est à noter que ces mets étant complets, on est assuré que les quatre groupes alimentaires sont présents.
8. Une fois les recettes terminées, tout le monde y goûte et émet des commentaires. Cette dernière étape permet aussi au groupe d'identifier ce qu'il rapportera à la maison.
9. Exercice oral: L'animatrice demande aux personnes participantes de chaque équipe si les mets sont équilibrés. Sinon, comment peut-on les rendre équilibrés?
10. Ensuite, l'animatrice demande d'évaluer les recettes à l'aide de la grille d'évaluation fournie à l'annexe 2.2.1. Un exemple est présenté à l'annexe 2.2.
11. Enfin, l'animatrice partage les recettes en fonction du nombre de personnes assistant à l'atelier et les distribue dans leurs plats respectifs pour apporter à la maison. (Donne environ une portion pour chaque recette.)
Comme aux cuisines collectives, le coût des portions équivaut à 1$ chacune. C'est très économique! (Le montant total est assumé par COMSEP.)
12. À la fin, tout le monde procède aux corvées: nettoyer la vaisselle, les comptoirs, les planchers et sortir les ordures.[Voir l'image pleine grandeur]
Commentaires
Cette activité permet l'apprentissage de nouvelles techniques de travail (règles d'hygiène), car cuisiner en groupe diffère de cuisiner à la maison.
[Voir l'image pleine grandeur]
(3 heures)
Objectif général
Permettre aux personnes participantes de mettre en pratique le guide alimentaire canadien.
Objectifs spécifiques
Moyens
[Voir l'image pleine grandeur]
Déroulement
1. Exercice 1 À quel groupe alimentaire j'appartiens?
En premier lieu, l'animatrice distribue une feuille comprenant 16 aliments (annexe 3.1).
En deuxième lieu, les personnes participantes inscrivent à côté des aliments la lettre correspondant aux groupes auxquels ils appartiennent(se référer à la légende ci-dessous).
Légende suggérée:
PL = produits laitiers
VS = viandes et substituts
LF = légumes et fruits
PC = produits céréaliers
Finalement, les personnes participantes additionnent le nombre d'aliments appartenant à chacun des groupes alimentaires.
2. Exercice 2 Jeu des modèles de plats composés
L'animatrice découpe les modèles de plats composés (exemples: macaroni au fromage, fèves au lard, sandwich au fromage) situés à l'annexe 3.2 et en distribue un à chaque personne participante. L'exercice consiste à nommer les plats et à identifier quels groupes les composent.
3. Exercice 3 Journée alimentaire
Reprendre la feuille de la journée alimentaire de l'atelier 1, annexe 1.1. L'exercice consiste à remplir la partie droite des cases. La participante ou le participant identifiera les groupes alimentaires auxquels appartiennent les aliments des repas inscrits sur sa feuille. En plus, il faudra indiquer le nombre de portions consommées.
N. B. L'animatrice expliquera la démarche au tableau à l'aide d'un exemple afin de faciliter la compréhension. Il est à noter que les personnes participantes éprouvent de la difficulté à écrire le nombre de portions qu'elles ont consommées. L'animatrice devra s'assurer que les quantités sont inscrites.
[Voir l'image pleine grandeur]
(3 heures)
Objectif général
Permettre aux personnes participantes d'expérimenter de nouvelles recettes saines et économiques.
Connaître de nouveaux aliments.
[Voir l'image pleine grandeur]
Objectifs spécifiques
[Voir l'image pleine grandeur]
Moyens
- Copie des 3 recettes choisies pour tout le monde:
- Tablier et résille.
- Grille d'évaluation des recettes (voir atelier 2, annexe 2.2.1).
Déroulement
Se référer à l'atelier 2.
Éléments nutritionnels et notions de coûts à mentionner au groupe
- Les lentilles font partie du groupe des légumineuses et sont des substituts de viande. Elles ont l'avantage d'être très faibles en gras et peu dispendieuses. De plus, elles sont une excellente source de protéines en plus de fournir du fer et des vitamines du complexe B.
- Pour le chop suey, le choix de la viande dépend des spéciaux de la semaine dans les circulaires d'épicerie. On peut mettre du porc ou du poulet. Les cuisses et les bouts de cuisses sont souvent peu coûteuses et sont un excellent choix pour ce repas. N'hésitez pas à acheter les fèves germées fraîches, sont pas plus dispendieuses qu'en conserve.
- Le tofu peut remplacer la viande dans le chop suey. Attention! Il est souvent plus dispendieux que la viande. Par contre, il est très faible en matière grasse.
(3 heures)
Objectif général
Comprendre le rôle des quatre groupes alimentaires.
[Voir l'image pleine grandeur]
Objectifs spécifiques
[Voir l'image pleine grandeur]
Moyens
[Voir l'image pleine grandeur]
Déroulement
1. Fixer l'affiche du GAC sur le mur.
2. L'animatrice demande aux personnes participantes: «Pourquoi existe t-il quatre groupes alimentaires?» À partir de leurs réponses, elle explique que les quatre groupes sont interdépendants. Ceux-ci présentent des apports différents pour assurer le bon fonctionnement de l'organisme. Le but de cette introduction est d'arriver à la présentation des deux tableaux concernant les éléments nutritifs.
L'animatrice fait des associations pour expliquer tous les éléments nutritifs. Certains ont un apport énergétique, d'autres pas, mais tous jouent un rôle primordial dans l'organisme. Afin de faciliter la compréhension de chacun, elle distingue les deux tableaux.
Le premier tableau contient les glucides, les protides et les lipides. Il pourrait être comparé, par exemple, à l'essence dans notre véhicule, l'essence étant l'énergie qui permet au véhicule de se déplacer (annexe 5.1).
Le deuxième tableau contient les vitamines et les minéraux. Même s'ils n'apportent pas de l'énergie à l'organisme, ils jouent un rôle clé. La vitamine A pourrait être comparée à l'huile du moteur que nous ne voyons pas, mais sans laquelle le moteur ne pourrait pas fonctionner (annexe 5.2).
Ce ne sont là que quelques exemples. Maintenant, voici l'explication détaillée de chacun des éléments nutritifs contenus dans les tableaux.
Éléments nutritionnels supplémentaires pour l'animatrice
Première partie du tableau des éléments nutritifs
Parlons d'abord de calories. Une calorie signifie une unité d'énergie. L'être humain a constamment besoin d'énergie afin de réaliser ses activités physiques et métaboliques (transformations). Tous les aliments contiennent des calories en plus ou moins grande quantité. Si on consomme plus de calories que l'on en dépense, le surplus se transforme en graisse. Par contre, si on ne consomme pas assez de calories, la réserve de graisse servira à fournir de l'énergie.
Les aliments contiennent non seulement des calories, mais aussi d'autres éléments essentiels. Les aliments à calories «vides» signifient que ces aliments sont pauvres en éléments nutritifs. Ils doivent donc être consommés en très petite quantité.
[Voir l'image pleine grandeur]
Les lipides sont communément appelés «matières grasses». Les personnes participantes vont souvent nommer la mayonnaise et la margarine comme exemples. Les lipides sont une forme concentrée de calories (plus que les glucides et les protides). En plus de fournir les acides gras essentiels à l'organisme, ils sont nécessaires à l'absorption intestinale des vitamines A, D, E et K. Le lait entier, les œufs, le fromage ainsi que le beurre, la margarine et l'huile sont riches en lipides. Ils doivent être utilisés avec modération.
Ensuite, l'animatrice parle des protides (ou protéines). En général, les gens associent les protéines à la viande, et avec raison. L'animatrice mentionne que le lait, les œufs et les légumineuses sont aussi de bonnes sources de protéines.
Les protéines constituent les éléments de base de tous les tissus. Elles servent à la fabrication ainsi qu'à la réparation de la majeure partie des muscles et des organes et la peau forment un grand nombre de substances-clés telles les enzymes, les hormones et les anticorps.
[Voir l'image pleine grandeur]
Les glucides sont une bonne source d'énergie. Glucide est synonyme de sucre. Sucre étant un mot plus familier pour les personnes participantes, elles nommeront plus facilement des aliments sucrés (bonbons, fruits, etc.) plutôt que ceux où le goût sucré est plus subtil (légumes, pain, etc.).
En effet, les glucides se divisent en deux groupes: sucres simples (goût sucré) et sucres complexes (amidon). Les sucres simples contenus dans le sirop, la confiture, le miel, les fruits et certains légumes comme les betteraves, les carottes et les tomates s'avèrent plus faciles à digérer. C'est donc une source rapide d'énergie. Les sucres complexes se trouvent principalement dans les grains (pains, céréales, pâtes alimentaires, riz, légumineuses, etc.) et dans certains légumes (patates, maïs, pois, etc.). Ils sont plus lents à digérer. Les aliments riches en sucres raffinés (gâteaux, tartes, confitures, bonbons, etc.) apportent des aliments à calories «vides».
Deuxième partie du tableau des éléments nutritifs
Les éléments nutritifs essentiels pour assurer le bon fonctionnement de l'organisme sont les vitamines A, B, C, D, les sels minéraux comme le calcium et le fer, les fibres et l'eau (voir l'annexe 5.2 pour savoir où on les trouve.). En ce qui a trait au dessin de la voiture, l'animatrice associe les vitamines, les sels minéraux et les fibres à l'antigel, à l'huile à moteur et au lave-vitre. Quant à l'eau, elle est essentielle pour le radiateur. Si elle est absente, on aura des problèmes de moteur. L'animatrice ne va pas plus loin en ce sens.
4. Exercice 2 À quel groupe alimentaire appartient l'aliment et quel rôle joue-t-il?
Auparavant, l'animatrice aura découpé des illustrations au sujet du rôle des aliments (annexe 5.4 b). Elle remettra aux personnes participantes le nombre d'illustrations nécessaires. L'objectif est d'associer le carreau illustré au bon groupe alimentaire ou à son rôle selon le cas. En fait, chacune remplira une feuille possédant deux cases vides (exercice en 5.4 a).
6. Recherche de recettes
Pour le prochain atelier, les personnes participantes recherchent des recettes pour cuisiner. Elles liront à tour de rôle. En tout, trois recettes seront choisies en respectant les critères de simplicité, d'économie et de santé.
Voir l'atelier 1,n° 10.
7. Les personnes participantes uniformiseront les recettes à 12 portions. Cela signifie doubler ou tripler les quantités demandées dans la recette originale.
8. Après le choix des recettes, le groupe dresse une liste d'épicerie pour cuisiner au prochain atelier. Une personne s'occupe d'écrire la liste au tableau en n'oubliant pas de calculer les quantités pour 12 portions.(3 heures)
Objectifs généraux
Permettre aux personnes participantes d'expérimenter de nouvelles recettes saines et économiques.
Connaître de nouveaux aliments.
[Voir l'image pleine grandeur]
Objectifs spécifiques
Moyens
- Copie des trois recettes choisies pour tout le monde:
Déroulement
Se référer à l'atelier 2.
[Voir l'image pleine grandeur]
Éléments nutritionnels et conseils culinaires à mentionner au groupe
Le couscous, c'est de la semoule de blé. On le classe dans le groupe produits céréaliers, comme le riz. Lorsqu'on le fait cuire, on y ajoute une noix de beurre ou un peu d'huile afin que les grains se détachent facilement au moment de l'utilisation. Lorsqu'on est pressé, le couscous est pratique parce que sa cuisson est extrêmement rapide.
Les haricots rouges font partie de la famille des légumineuses et sont inclus dans le groupe des viandes et substituts. En plus d'être très faibles en gras, ils sont riches en protéines et en fer.
Le pain pita est un type de pain et fait donc partie du groupe produits céréaliers. Choisir de préférence le pain pita de blé entier pour son contenu en fibres. Un pain pita complet représente deux portions (cf. GAC).
À cause de son contenu nutritif, la soupe minestrone peut être servie comme repas.
[Voir l'image pleine grandeur]
(3 heures)
Objectif général
Amener les personnes participantes à mieux comprendre le système métrique à l'aide du guide d'équivalence.
Objectifs spécifiques
[Voir l'image pleine grandeur]
Moyens
Déroulement
1. Première étape
Durant l'atelier, l'animatrice divise le groupe en équipes de deux à trois personnes, car le système métrique est plutôt difficile à comprendre. Ensuite, elle distribue un guide des équivalences du système métrique. Elle prend le temps d'expliquer les volumes, les poids et la température. Cette partie peut prendre un à deux ateliers théoriques. Tout dépend du niveau de compréhension des personnes participantes (annexes 7.1 et 7.1.1).
2. Deuxième étape Les exercices
Exercice 1 Volume
L'animatrice reprend la section des volumes, mais à l'aide de tasses à mesurer et de cuillères (à thé et à soupe). L'objectif est de représenter les quantités.
Par exemple, afin de bien comprendre qu'une tasse équivaut à 250 ml, l'animatrice remplit d'eau, colorée si possible, les tasses à mesurer. De cette manière, elle montre concrètement la représentation des mesures. Idéalement, chaque équipe devrait disposer de tasses à mesurer. En même temps, elle complète l'exercice de l'annexe 7.2 qui consiste à associer les mesures du système métrique aux représentations graphiques. La même chose se répète avec les mesures de cuillères à thé et à soupe.
N. B. Cet exercice se fait avec l'animatrice, tandis que les autres se font individuellement.
Exercice 2 Poids
Il s'agit de choisir la bonne équivalence à la question posée. Par exemple, une demi-livre de fromage égale 454 g (annexe 7.3).
[Voir l'image pleine grandeur]
Exercice 3 Température
L'exercice concernant la température est particulièrement difficile pour les personnes participantes. Il s'agit de répondre à des questions comme: «Quelle est la température du corps en °Celcius?» Le dessin du thermomètre, divisé en trois zones: très chaud, dangereux et très froid, sert de guide (annexes 7.4 et 7.4.1).
[Voir l'image pleine grandeur]
Exercice 4 Vrai ou faux
Bien que, parfois, les personnes participantes répondent aux questions au hasard, cet exercice exige un peu plus d'attention à cause du calcul à faire pour arriver à la réponse. D'ailleurs, l'animatrice doit expliquer davantage la question 5 en faisant le raisonnement avec le groupe. Pour les questions 7, 8 et 9, il est préférable que l'animatrice apporte des exemples concrets pour faciliter la compréhension des problèmes, (annexe 7.5).
Exercice 5 Retour sur le système métrique
Le dernier questionnaire oblige les personnes participantes à raisonner les problèmes en faisant un transfert des quantités. De cette façon, l'animatrice vérifie la compréhension de leur démarche. Notez que les questions 3 et 5 se sont avérées plus difficiles que les autres (annexe 7.6).
Commentaires
Attention! Respectez le rythme d'apprentissage de chaque personne, car le contenu est plutôt lourd.
[Voir l'image pleine grandeur]
(3 heures)
Objectifs généraux
Permettre aux personnes participantes d'expérimenter de nouvelles recettes saines et économiques.
Connaître de nouveaux aliments.
[Voir l'image pleine grandeur]
Objectifs spécifiques
Moyens
- Copie des trois recettes choisies pour tout le monde:
Déroulement
Se référer à l'atelier 2.
Points à mentionner au groupe
Les pois cassés font partie des légumineuses et se retrouvent dans le groupe des viandes et substituts. Ils sont très faibles en gras.
Malgré ce que l'on peut croire, la recette de Chili avec viande et haricots rouges est très appréciée par les personnes participantes. Cette recette ressemble à une sauce à spaghetti. Elle peut donc facilement être servie avec des pâtes, du riz ou tout simplement avec des rôties. Cette recette permet de faire la découverte d'une autre sorte de légumineuses et, par le fait même, de diminuer notre consommation de matières grasses.
N. B. Les légumineuses coûtent environ 0,23$/portion de 125 ml tandis que la viande mi-maigre coûte 1,69$/livre, ce qui donne environ 0,42$ la portion.
[Voir l'image pleine grandeur]
(3 heures)
Objectif général
Permettre aux personnes à faible revenu de s'approprier le guide alimentaire canadien et de l'adapter à leur réalité financière.
Objectifs spécifiques
[Voir l'image pleine grandeur]
Moyens
Déroulement
1. Exercice 1 Tableau du profil d'un groupe par rapport à l'argent dépensé pour l'épicerie
Cet exercice se fait à l'aide de l'annexe 9.1. L'animatrice remplit le tableau en demandant à tour de rôle aux personnes participantes combien elles dépensent pour l'épicerie par mois. Bien entendu, les dépenses ne comprennent pas seulement la nourriture, mais aussi tout ce que l'on peut se procurer à l'épicerie (ketchup, pellicule plastique, papier d'aluminium, brosse à dents, dentifrice, etc.)
Plus tard dans l'atelier, l'animatrice comparera les données ci-dessus, en prenant l'exemple de Jean, avec les exigences et les coûts liés au guide alimentaire canadien de l'exercice 2, annexe 9.2.
Commentaires
Cet exercice nous permet d'abord de voir concrètement l'argent déboursé pour se nourrir et le tour de force que les personnes participantes doivent faire pour compléter leur épicerie. La plupart font appel à des banques alimentaires ou participent aux cuisines collectives.
2. Exercice 2 Calcul d'une saine alimentation: peut-on se payer le GAC?
Cet exercice est plus complexe à réaliser et demande une attention particulière pour ses innombrables calculs.
D'abord, l'animatrice reproduit sur un tableau ou sur un grand carton la grille de l'annexe 9.2 afin de faciliter la compréhension de l'exercice. Elle distribue également une copie de la grille pour que chaque participant et participante la remplisse en même temps qu'elle.
Comment remplir la grille
- Choisir trois exemples d'aliment acheté pour chacun des groupes alimentaires et les inscrire dans la colonne 1 intitulée «Trois exemples d'aliment acheté».
- Indiquer le prix des aliments achetés dans la colonne 2 intitulée «Prix par aliment». La liste de prix située à l'annexe 9.3 facilitera la tâche.
Ex.: Produits laitiers: 2 L de lait = 2,20$.
- Pour chaque groupe alimentaire, calculer le nombre de portions contenues dans chaque aliment acheté. La mesure-portion indiquée dans le guide alimentaire canadien facilitera le calcul (annexe 1.2). Inscrire les résultats dans la colonne 3 intitulée «Divisé par le nombre de portions».
Ex.: 2 L de lait = 8 portions de 250 ml
[Voir l'image pleine grandeur]
- Calculer le prix par portion pour chaque aliment en divisant le prix par le nombre de portions trouvé précédemment et inscrire les résultats dans la colonne 4 intitulée «Prix par portion».
Ex.: 2 L à 2,20$ divisé par 8 portions
Résultat: 0,28$/portion
- Calculer le coût moyen par portion en faisant la moyenne des trois aliments du groupe alimentaire. Inscrire les résultats dans la colonne 5: «Coût moyen par portion».
Ex.:
Lait 0,28$/portion
Fromage 0,50$/portion
Yogourt 0.50$/portion
Total 1,28$
1,28$ divisé par 3 = 0,43$ = coût moyen par portion
[Voir l'image pleine grandeur]
- Calculer les coûts minimum et maximum des portions recommandées par le guide alimentaire canadien pour chacun des groupes alimentaires.
Voici comment
1) Identifier le minimum de portions recommandées par le GAC pour les quatre groupes alimentaires. Inscrire les résultats dans la colonne 6 intitulée «Coût multiplié par le nombre de portions minimum et maximum recommandé par le GAC».
2) Identifier le maximum de portions recommandées par le GAC pour les quatre groupes alimentaires. Inscrire de nouveau les résultats de la colonne 6 comme au point précédent.
3) Déterminer le coût minimum et le coût maximum recommandés à l'aide du coût moyen/portion calculé précédemment. Inscrire les résultats dans la colonne 7 intitulée «Coût minimum» ou dans la colonne 8, «Coût maximum».
Exemple: Produits laitiers:
- Minimum recommandé: 2 portions X 0,43$ (coût moyen) = 0,86$
- Maximum recommandé: 4 portions X 0,43$ (coût moyen) = 1,72$
[Voir l'image pleine grandeur]
- Additionner les résultats obtenus pour le minimum et le maximum des portions recommandées par le GAC. Inscrire les résultats au bas des colonnes 7 et 8 respectivement, en regard du total.
- Multiplier les résultats trouvés ci-dessus par 30 (jours) afin de déterminer les coûts minimum et maximum par mois. Inscrire les résultats au bas des colonnes 7 et 8 respectivement, en regard du coût par mois.
- Additionner les coûts minimum et maximum*. Diviser le résultat par 2 afin d'obtenir le coût moyen mensuel des aliments nécessaires pour une saine alimentation. Inscrire le résultat dans le carré intitulé «Moyenne», situé au bas du tableau, à gauche.
*Les coûts minimum et maximum sont déterminés selon l'âge, le sexe, le niveau d'activité et la taille de chaque personne. Afin de faciliter l'exercice, on fait une moyenne des coûts.
Exemple
Coût minimum | Coût maximum | |
Produits laitiers | 0,86 $ | 1,72 $ |
Légumes et fruits | 1,05 $ | 2,10 $ |
Viandes et substituts | 0,56 $ | 0,84 $ |
Produits céréaliers | 0,50 $ | 1,20 $ |
TOTAL | 2,97 $ | 5,86 $ |
x30 jours | x30 jours | |
Coût/mois | 89,10 $ | 175,80 $ |
Maintenant, on peut comparer l'argent que chaque personne dépense mensuellement avec le coût moyen recommandé par le guide alimentaire canadien.
[Voir l'image pleine grandeur]
Commentaires
À titre d'exemple
À l'annexe 9.1, Jean est l'exemple d'une personne seule qui dépense 75$ par mois pour son épicerie, incluant tous les autres besoins comme le savon, le café, le détergent, le ketchup, etc. En comparant cette somme à celle de l'annexe 9.2 (Moyenne de 89,10$ + 175,80$ = 264,90$ / 2 = 132,45$), il est éloquent de constater qu'il manque à cet homme 57,45$ par mois et plus pour qu'il puisse s'alimenter adéquatement (tel que défini par le GAC).
L'exercice de calcul proposé à l'annexe 9.2 pourrait être refait avec des aliments moins dispendieux ou en spécial pour chacun des groupes alimentaires. Les personnes participantes réaliseraient ainsi des économies sur leur épicerie mensuel.
2. Exercice 3 Parmi ces deux menus, lequel est le moins cher et le plus santé?
Premièrement, l'animatrice distribue aux participants et participantes les deux menus et la liste de prix situés aux annexes 9.4 et 9.4.1.
Il est possible de faire l'exercice en équipe de deux pour alléger le travail.
Deuxièmement, les personnes participantes inscrivent le coût de chaque aliment compris dans les deux menus. Ensuite, elles font le total des prix et répondent aux deux questions posées précédemment, soit: «Lequel est le moins cher?» et «Lequel est meilleur pour la santé?».
Commentaires
D'une part, cet exercice permet aux personnes participantes de déterminer le menu le moins cher en calculant le coût des deux menus proposés et ce, à l'aide d'une liste de prix. D'autre part, il sert à identifier quel menu est le meilleur pour la santé.
De plus, les participants et les participantes constateront les coûts rattachés à certains produits dispendieux et contenant peu d'éléments nutritifs. Cela permet aussi de connaître des produits alimentaires peu dispendieux, mais riches en éléments nutritifs. Le menu 1 est supérieur sur les plans nutritionnel et économique.
4. Exercice 4 Les collations: «santé»-vous bien à l'aise de choisir santé.
Tout d'abord, l'animatrice distribue la feuille-exercice reproduit à l'annexe 9.5.
Elle demande aux personnes participantes de choisir un aliment écrit sur sa feuille. Ensuite, à tour de rôle, les personnes disent le prix approximatif de leur aliment et choisissent un aliment santé équivalent au même prix.
Commentaires
L'information contenue dans l'exercice 4 (annexe 9.5) a pour but de démystifier les aliments riches en éléments nutritifs dont le prix égale celui des aliments camelotes, c'est-à-dire qui n'apportent pas (ou presque pas) d'éléments nutritifs.
Commentaires
Les aliments sont présentés par groupes alimentaires afin de permettre aux participants et participantes de bien repérer à quel groupe appartient chaque produit.
(3 heures)
Objectifs généraux
Permettre aux personnes participantes d'expérimenter de nouvelles recettes saines et économiques.
Connaître de nouveaux aliments.
[Voir l'image pleine grandeur]
Objectifs spécifiques
Moyens
- Dégustation des recettes.
- Copie des trois recettes choisies pour tout le monde:
- Grille d'évaluation des recettes.
- Questionnaire d'évaluation.
Déroulement
Se référer à l'atelier 2.
* À la fin de l'atelier, l'animatrice évalue avec le groupe les neuf premiers ateliers de la démarche du projet santé-gorgée à l'aide du questionnaire situé à l'annexe 10.1.
Points à mentionner au groupe
- Les haricots rouges font partie des légumineuses et se trouvent dans le groupe des viandes et substituts. En plus d'être très faibles en gras, ils sont riches en protéines et en fer.
- La tarte aux légumes est une bonne façon de manger autrement les légumes. De plus, cette recette est un repas complet.
- Ajouter quelques petits morceaux de fromage cheddar à la soupe aux légumes consistante pour obtenir un repas complet.
(3 heures)
Objectif général
Démontrer que les protéines végétales sont des choix judicieux pour une bonne alimentation.
Objectifs spécifiques
Moyens
Déroulement
N.B. Cet atelier est beaucoup plus théorique que les autres. Il faut donc utiliser des tableaux (La plupart des annexes de cet atelier ont cette forme.) qui résument l'information pour faciliter la compréhension de la théorie. Aussi, l'animatrice doit bien lire la description complète de l'atelier 11 avant de le transmettre, afin de bien faire comprendre son contenu.
Commentaires
Bien que l'atelier 11 soit lourd en information, il est inévitable. Les participantes et participants ont démontré un vif intérêt pour les légumineuses.
(3 heures)
Objectif général
Planifier une dégustation pour les autres personnes participantes en alphabétisation et l'équipe de travail de COMSEP.
Objectifs spécifiques
Moyens
- Livres de recettes
- Copie des recettes réalisées:
Déroulement
N.B. La dégustation s'avère l'activité la plus longue. Nous cuisinons pour un groupe de 482 personnes; cuisiner en grande quantité est plutôt inhabituel pour les participants et les participantes. Par conséquent, il faut leur laisser du temps. Pour ce faire, l'animatrice divise le projet de dégustation en trois ateliers différents: la planification, la préparation et la réalisation.
Planification
A. Choix de recettes
1. En premier lieu, les personnes participantes doivent choisir les recettes de la dégustation parmi celles réalisées au cours de l'année. Les choix comprendront:
* Seuls ces choix proviennent de recettes jamais réalisées durant l'année.
L'animatrice écrit au tableau tous les plats réalisés pendant l'année. Ensuite, le groupe fait un choix de soupe et deux choix de plats principaux.
Les choix de salade, de dessert et de pain se déterminent à partir de livres de recettes.
2. Une fois les choix complétés, il faut rédiger la liste d'épicerie. L'annexe 1.7.1 de l'atelier 1 servira d'outil pour écrire la liste. Auparavant, il faut uniformiser les recettes à 48 portions sauf pour les deux plats principaux qui demeurent à 24 portions. Pourquoi? Parce que les plats principaux sont calculés respectivement à 1/2 portion par personne.
Commentaires
Au départ, nous avions prévu d'inviter 30 personnes à la dégustation. En ajoutant l'équipe santé-gorgée et l'animatrice, nous arrivons à 40 personnes. Pour cette raison, nous avons arrondi le nombre de portions à 48 pour faciliter le calcul des recettes.
B. Division des tâches lors de la préparation
Cette étape consiste à établir une liste des tâches à faire lors de la préparation de la dégustation. L'animatrice les inscrit au tableau de même que le nombre de personnes nécessaires pour accomplir chacune d'entre elles (voir l'exemple en annexe 12.1).
C. Publicité
L'animatrice amène les personnes participantes à rédiger une publicité pour la dégustation (Voir l'exemple en annexe 12.2).
Aussi, à l'aide d'une banque de dessins fournie par l'animatrice, les personnes participantes choisiront un dessin représentatif de l'activité ou tout simplement attirant le regard.
Ensuite, les personnes participantes se divisent en équipe de deux pour faire le montage de la publicité sur une feuille 8 1/2 X 11. Toutes les informations doivent s'y trouver.
Par la suite, un seul choix sera retenu pour la publicité finale. L'animatrice s'occupe d'afficher la publicité au cours de la semaine.
(2 heures)
Objectif général
Organiser une dégustation pour les autres personnes participantes en alphabétisation et l'équipe de travail de COMSEP.
Objectifs spécifiques
[Voir l'image pleine grandeur]
Moyens
Déroulement
[Voir l'image pleine grandeur]
(6h30 environ)
Objectif général
Réaliser une dégustation pour les autres personnes participantes en alphabétisation et l'équipe de travail de COMSEP.
Objectifs spécifiques
[Voir l'image pleine grandeur]
Moyens
Déroulement
[Voir l'image pleine grandeur]
Mesure-portion simple et pratique (affiche), Bureau laitier du Canada.
Le guide alimentaire végétarien, deuxième édition, Hôpital Royal Victoria, Montréal, 1979, 17 p.
Aliments santé - aliments danger, de A à Z: le guide essentiel d'une nutrition saine, 1997, Sélection du Reader's Digest, p. 383.
Berkoff, Frances, Barbara J. Lauer et Dr Yves Talbot. 1990, Mangez gagnant - Mieux s'alimenter pour mieux réussir, Montréal, Communiplex Marketing inc., 256 p.
Démarche d'analyse de la population desservie parle C.L.S.C. Les Forges, janvier 1995, CLSC Les Forges.
Manger mieux...à quel prix?, atelier action alimentaire, 1990, Carrefour d'éducation Pointe St-Charles.
La conversion et le consommateur, Commission du système métrique.
On gagne à mieux se nourrir!, mars 1992, CPDQ.
Guide du manipulateur d'aliments, 1988, CUM.
Québec. Ministère des Affaires sociales: Direction des communications. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les légumineuses, Éditeur officiel du Québec, Québec, août 1982, 15 p.
Desaulniers, Louise et Louise Lambert -Lagacé. 1992, La nouvelle boîte à lunch, Montréal, Éditions de l'Homme, 261 p.
Dubuc et Labrie. 1987, Nutritive value of foods, Bibliothèque nationale du Québec.
Encyclopédie visuelle des aliments, éditions Québec/Amérique, Montréal, 688 p.
Fédération des producteurs de lait du Québec, Éducation-nutrition: 4, 5 et 6e année, 1989.
Gauthier, Laurence. 1993, Avec peu de temps et d'argent - Cuisiner sans être chef, Chomedey, Beauchemin Ltée, 1993,174 p.
Canada. Santé et Bien-être Canada. 1983, Guide alimentaire canadien.
Canada. Santé et Bien-être Canada. 1992, Guide alimentaire canadien.
Kalenuik, Ron. Tout simplement délicieux. Ontario, Éditions Maganimity House Publishers, vol. 2, 800 p.
La cuisine canadienne avec la farine Robin Hood.
Le gras, connais pas!, mai 1991, Shawinigan, DSC du Centre hospitalier régional de la Mauricie.
Les cercles de fermières du Québec. Qu'est-ce qu'on mange? -Mille et une façons de varier la cuisine de tous les jours, 1989, Montréal, Communiplex Marketing inc., vol. 1, 511 p.
Les cercles de fermières du Québec. Qu'est-ce qu'on mange? -Mille et une nouvelles façons de varier la cuisine de tous les jours et de créer des menus pour toutes les occasions, 1993, Montréal, Communiplex Marketing inc., vol. 2, 480 p.
Qu'est-ce qui mijote?, automne 1993, 5e numéro, les cuisines Kraft,
Lindsay, Anne, Au goût du coeur, 1991, Éditions du Trécarré.
Québec. Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation, La température: un élément essentiel pour le maintien de la qualité et de l'innocuité des aliments (affiche), Direction générale de la qualité des aliments et de la santé animale.
Monette, Solange. Dictionnaire encyclopédique des aliments, Éditions du Club Québec Loisirs inc., 607 p.
Montmigny, Johanne et collab. Manger à bon prix. Combattre l'inflation sans se serrer la ceinture, 1991-1992, no 1, Québec, CLSC Laurentien, 62 p.
Moore Lappé, France. 1981, Sans viande et sans regrets - Un régime alimentaire pour une petite planète, Éditions L' étincelle, coll. «Grands débats», 351 p.
Canada. Santé et Bien-être Canada, 1990, Nutrition recommandations.
Nutrition, alphaliaison 1X-2, janvier 1989, p. 42-43.
Canada. Santé et bienêtre Canada. 1992, Pour mieux se servir du guide alimentaire, Ottawa, 11 p.
Watson, Julie. 1991, Bien manger...à bon prix, Ville St-Laurent, Éditions du Trécarré, coll. «Cœur atout», 62 p.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Manon Cornellier
de la presse canadienne
Ottawa
Il n'y a pas d'aliments bons ou mauvais. Quand vient le temps de bien manger, la santé passe d'abord par la variété.
«Aucun aliment ne devrait être considéré comme mauvais ou nocif pour la santé... C'est l'ensemble de ce que les gens mangent au fil des jours, c'est-à-dire leur mode d'alimentation, qui est important pour leur santé», constate le tout dernier Guide alimentaire canadien pour manger sainement , qui a été rendu public hier par Ottawa.
La variété est le premier truc qu'on suggère pour s'assurer d'avoir une alimentation saine et équilibrée. Viennent ensuite les autres grands principes du Guide: une faible consommation de gras et une alimentation riche en féculents, céréales, légumes et fruits.
Ces derniers aliments sont riches en fibres, ce qui aide au fonctionnement des intestins. De plus, selon des études récentes, les personnes dont l'alimentation est riche en amidon et en fibres auraient une incidence moins élevée de maladies cardio-vasculaires et de certains types de cancers.
«On croit à tort que les féculents font grossir. Pourtant, les féculents de base tels que le pain , le riz, les pâtes alimentaires, les pommes de terre et la plupart des légumineuses contiennent très peu de matières grasses», note le Guide.
En fait, c'est souvent le gras qu'on y ajoute sous forme, par exemple, de beurre, de mayonnaise ou de vinaigrette, qui fait grimper le nombre de calories.
Le gras (ou lipides) est véritablement la cible du nouveau Guide. «Une alimentation riche en lipides est associée à une augmentation de l'incidence de maladies cardio-vasculaires et de certains cancers», écrivent les auteurs.
Ils recommandent donc de choisir des produits laitiers et des viandes faibles en gras. Ils ajoutent qu'il est préférable aussi de préparer les aliments en utilisant peu ou pas de gras.
En 1986, 38 pour cent des calories absorbées chaque jour par les Canadiens provenaient de la consommation de gras. La tendance est à la baisse mais l'objectif, selon le Guide, est une proportion de 30 pour cent ou moins.
Le nouveau Guide, qui se présente sous la forme d'un arc-en-ciel, se distingue de l'ancienne version à d'autres égards.
Jusqu'à présent, que ce soit dans le premier guide paru en 1942 ou dans sa version revue et corrigée de 1982, on s'était toujours contenté de fournir des conseils sur les portions minimales pour qu'une personne reste en santé.
La version 1992, qui a coûté un million, reconnaît que la population ne se contente pas de manger le strict minimum et que les besoins des gens varient en fonction de l'âge, du sexe, de la taille et du niveau d'activité.
Le Guide, qui veut tenir compte des besoins des personnes de 4 ans et plus, propose donc un nombre variable de portions pour chacun des quatre groupes d'aliments (produits céréaliers, légumes et fruits, produits laitiers, viandes et substituts). A chacun d'adapter ces recommandations à ses besoins et ses goûts.
Le Guide n'oublie pas non plus que la majorité des gens aiment les plaisirs de table, de la bonne compagnie et des aliments savoureux.
Il essaie d'en tenir compte en donnant des conseils sur la consommation d'alcool, de café, de sel, de gras et de sucre.
Le Guide est destiné au grand public. D'ailleurs, le gouvernement a fait imprimer 4,5 millions de feuillets et de brochures qui seront distribués par Santé et Bien-être Canada, les ministères provinciaux et les centres locaux de santé.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
(liste inspirée d'une cuisine collective)
Accessoires et équipement
[Voir l'image pleine grandeur]
Aliments de base
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Produits laitiers | Protéines | - fournissent de l'énergie |
- servent à la fabrication de tous les tissus du corps (ex.: muscles, organes, peau, cheveux, hormones, anticorps, etc.) | ||
Lipides | - réparent et assurent le maintien des tissus de l'organisme- fournissent de l'énergie- fournissent les acides gras essentiels à l'organisme pour la croissance et pour de nombreux processus vitaux (ex.: activité hormonale, maintien de la santé de la peau, etc.). | |
aident à absorber les vitamines A, D, E et K au niveau de l'intestin | ||
Viandes et substituts | Protéines | voir ci-haut |
Lipides | voir ci-haut | |
Produits céréaliers | Glucides | - fournissent de l'énergie - aident à produire les réactions chimiques nécessaires au fonctionnement des organes |
Protéines | voir ci-haut | |
Légumes et fruits | Glucides | voir ci-haut |
Produits laitiers | Calcium | - aide à la formation et au maintien de la santé des dents et des os - intervient dans la contraction musculaire et dans la coagulation du sang | Produits laitiers, légumes vert foncé, sardines, palourdes, saumon, amandes. |
Vitamine D | voir la case ci-haut | Lait, huiles de foie de poisson, soleil. | |
Riboflavine (Vit. B2) | -maintient les yeux et la peau en santé | Produits laitiers, abats, œufs légumes verts feuillus. | |
Viandes et substituts | Fer | - se retrouve en grande partie dans les globules rouges du sang (hémoglobine) qui transportent l'oxygène aux tissus | Foie, huîtres, crustacés, rognons, cœur, viande maigre, produits céréaliers à grains entiers, légumes verts. |
Thiamine (Vit. B1) | -favorise l'appétit et une croissance normale - assure un bon fonctionnement du système nerveux | Porc, abats, produits céréaliers (germe de blé) à grains entiers. | |
Niacine (Vit. B3) | - assure un bon fonctionnement du système nerveux | Foie, bœuf, poisson, thon, produits céréaliers à grains entiers. | |
Produits céréaliers | Thiamine | voir les cases ci-haut | voir les cases ci-haut |
Fibres | - aide à prévenir la constipation | Pain de blé entier. | |
Fruits et légumes | Vitamine A | - aide au développement normal des os et des dents - est essentielle à la vision nocturne - maintient la peau en santé | Légumes et fruits verts, jaune foncé. cantaloup, carottes, brocoli, épinards, courges, patates, foie, rognons, jaune d'œuf, produits laitiers. |
Vitamine C | - maintient en santé les gencives et les dents -maintient les veines et les artères fermes - contribue à la guérison des blessures et des plaies | Agrumes (orange, pamplemousse, citron), légumes de la famille du chou, piment vert ou rouge. |
pouding chômeur cuisses de poulet pain blanc enrichi céréales flocons de maïs beurre d'arachide biscuits à la mélasse saucisses hot dog macaroni soupe au tomate et riz lait au chocolat gâteau au chocolat légumineuses mélangées yogourt aux pêches frites congelées jus de tomate pois chiches pois verts beignes au caramel | dattes pain pita amandes œuf à la coque riz basmati fèves au lard fromage cheddar jus de pomme aiglefin bonbons au caramel raisins secs crème glacée vinaigrette italienne noix d'acajou boisson aux fruits ketchup margarine biscuits à la farine d'avoine |
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Voici les dessins à découper pour compléter l'exercice 2 (annexe 5.4 a, colonne rôle de l'aliment).
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Volume
L: litre
ml: millilitre
g: gallon
4,5 litres | = 1 gallon |
1 litre | = 1000 ml = 4 1/2 tasses |
500 ml | = environ 2 tasses |
250 ml | = environ 1 tasse |
185 ml | = environ 3/4 tasse |
165 ml | = environ 2/3 tasse |
125 ml | = environ 1/2 tasse |
85 ml | = environ 1/3 tasse |
65 ml | = environ 1/4 tasse |
15 ml | = 1 c. à soupe |
5 ml | = 1 c. à thé |
2ml | = 1/2 c. à thé |
1 ml | = 1/4 c. à thé |
Température
°C: degré Celsius
°F: degré Fahrenheit
10 °C: c'est à peu près 52 °F
Degré Celsius (°C) | Degré Fahrenheit (°F) | |
-18° | (congélateur) | 0° |
0° | (point de congélation) | 32° |
4° | (réfrigérateur) | 40° |
37° | (corps) | 98,6° |
60° | (maintien aliment chaud) | 140° |
100° | (point d'ébullition) | 212° |
160° | (cuisson lente, dessert, viande) | 325° |
230° | (cuisson rapide, pizza, viande) | 450° |
Poids
kg = kilo = kilogramme
kg = | 1000 grammes (g) = | un peu plus de 2 livres |
lb = | une livre | 454 grammes |
* 100 g = | un peu moins que 1/4 livre | |
250 g = | un peu plus que 1/2 livre | |
500 g = canadien.) | un peu plus qu'une livre |
*Avec 1/4 livre de viande non cuite, tu as une portion d'environ 90 g de viande cuite, (cf. groupe des viandes et substituts du guide alimentaire
Associe la bonne mesure métrique (à droite) à la bonne représentation graphique
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Complète les phrases en inscrivant la bonne température
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Tableau du profil d'un groupe par rapport à l'argent dépensé pour l'épicerie
Exemple
[Voir l'image pleine grandeur]
Tableau du profil d'un groupe par rapport à l'argent dépensé pour l'épicerie
Exercice
[Voir l'image pleine grandeur]
Calcul d'une saine alimentation: Peut-on se payer le GAC?
Voici un bref exemple des coûts minimum et maximum pour une personne, selon le nouveau guide alimentaire canadien.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Liste des prix de certains produits alimentaires pour chaque groupe alimentaire du GAC
Produits laitiers | À l'unité | Prix |
Lait 2% | 2 L | 2,2 |
Lait homogénéisé | 4L | 4 |
Yogourt | 1 kg | 2,99 |
Fromage cheddar | 400 g | 3,99 |
Viandes et substituts | ||
Viande hachée mi-maigre | 1 lb (454 g) | 1,69 |
Cuisses de poulet * | 1 lb (454 g) | 0,99 |
Côtelettes de porc (sans os) | 1 lb (454 g) | 2,99 |
Œufs, gros | 1 douzaine | 1,72 |
Légumineuses en conserve (pois chiches, haricots | 19 oz (598 ml) | 0,9 |
rouges) | ||
Beurre d'arachide | 500 g | 1,99 |
Produits céréaliers | ||
Pain | 600 g (22 tranches) | 1,29 |
Nouilles (macaroni, etc.) | 900 g | 1,39 |
Céréales (ex.: blé filamenté) | 450 g | 2,99 |
Pains à hamburger | 1 douzaine | 1,29 |
Légumes et fruits | ||
Carottes | 5 lb (2,2 kg) | 1,99 |
Brocoli | 1 | 0,99 |
Orange | 1 douzaine | 2,99 |
Céleri | 1 pied | 1,29 |
Pommes | 5 lb (2,2 kg) | 3,49 |
Jus de fruits variés, congelés | 12,5 oz (375 ml) | 0,99 |
* Il faut enlever 60% pour la perte d'os et autres après la cuisson.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
1 pain brun ou blanc de 22 tranches | 1,30 $ |
500 g de beurre d'arachide | 2,00 $ |
1 litre de lait 2% | 1,00 $ |
60 g de jambon (environ deux grandes tranches) | 0,70 $ |
60 g de saucisson de Bologne | 0,35 $ |
5 lb de carottes (environ 20 carottes) | 2,00 $ |
1 pomme de laitue | 1,20 $ |
1 pied de céleri | 1,20 $ |
3 X 250 ml de jus de pomme | 1,00 $ |
6 beignes au miel | 1,80 $ |
500 ml de moutarde | 1,00 $ |
2 biscuits à l'avoine | 0,15 $ |
45 g de chocolat | 0,75 $ |
1 cannette de liqueur douce | 0,35 $ |
1 sac de chips (42 g) | 0,75 $ |
1 sac de Pretzels (50 g) | 0,75 $ |
1 café (fait à la maison) avec lait et sucre | 0,10 $ |
1 jus d'orange concentré (355 ml = 1,42 L) congelé (11 portions de 125 ml) | 0,99 $ |
fromage cheddar (50 g) | 0,50 $ |
Les collations: «Santé»-vous bien à l'aise de choisir santé.8
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Produits laitiers | Format ou quantité | Prix |
Yogourt | 2X175 g | 0,99 $ |
Crème glacée | 2 litres | 1,99 $ |
Fromage cheddar | 400 g | 2,99 $ |
Fromage cottage | 500 g | 1,99 $ |
Viandes et substituts | ||
Épaule de jambon Picnic | 1 kg (908 g) | 2,18 $ |
Dinde surgelée Utilité | 1 kg (908 g) | 2,18 $ |
Cuisses ou hauts de cuisses de poulet | 1 kg (908 g) | 1,74 $ |
Poulet à frire frais | 1 kg (908 g) | 2,18 $ |
Viande hachée mi-maigre | 1 kg (908 g) | 3,72 $ |
Viande avec os, rôti de palette | 1 kg (908 9) | 2,18 - 3,28$ |
Légumineuses en conserve (pois chiches, haricots rouges) | 540 ml | 0,79 - 0,89$ |
Produits céréaliers | ||
Pâtes alimentaires | 907 g | 0,99- 1,29$ |
Pain tranché | 675 g | 1,19 $ |
Pain à hot dog ou à hamburger | 1 douzaine | 0,99 $ |
Céréales | 450 g | 2,99 $ |
Légumes et fruits | ||
Concombres | 2 | 0,99 $ |
Brocoli | 1 | 0,99 $ |
Laitue romaine | 1 | 0,99 $ |
Carottes | 2,2 kg (5 lb) | 0,99 - 1,29$ |
Oignons | 2,2 kg (5 lb) | 0,99 - 1,29$ |
Champignons | 227 g | 0,99 - 1,29$ |
Pommes de terre | 9,07 kg (20 lb) | 1,99 $ |
Céleri | 1 | 0,99- 1,29$ |
Tomates en conserve | 798 ml | 0,89 $ |
Pommes | 1 kg (2 lb) | 2,18 $ |
Bananes | 1 kg (2 lb) | 0,77 $ |
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Qu'est-ce qu'une protéine?
La protéine est composée d'une chaîne à 20 maillons appelés acides aminés. Parmi les 20 acides aminés, 8 sont considérés comme essentiels parce que notre organisme ne peut pas les fabriquer. Il faut donc s'assurer de les avoir dans notre alimentation.
Les protéines animales contiennent ces 8 acides aminés essentiels. Par contre, certains acides aminés peuvent être incomplets dans les protéines de source végétale, c'est-à-dire qu'un ou plusieurs acides aminés sont absents ou encore présents en trop petite quantité. Par conséquent, les protéines végétales doivent être combinées avec d'autres protéines de source végétale ou animale. (Voir la complémentarité des protéines en annexe 11.3.)
Rôle des protéines10
Sources animales (protéines complètes)
Viande, volaille, poisson, abats, œufs
Produits laitiers
Sources végétales (protéines incomplètes)
Voici les trois familles:
Commentaires:
Les principales sources de protéines connues et consommées par la majorité d'entre nous sont les protéines animales (la viande, la volaille, les œufs et le poisson).
Toutefois, nous pouvons obtenir de bons repas équilibrés sans viande en consommant des protéines végétales. Ces protéines sont faibles en gras saturés et en calories, et riches en minéraux et en fibres. Elles sont complètes lorsqu'elles sont combinées à une autre source de protéines. Il ne faut surtout pas oublier que ces repas sont très économiques et ajoutent de la variété à nos menus.
*Une personne qui mange plus souvent des mets végétariens diminue sa consommation de gras et, en même temps, augmente sa consommation de fibres. Ceci a pour résultat de diminuer la fréquence des maladies cardio-vasculaires, d'hypertension et de cancer du côlon.
[Voir l'image pleine grandeur]
La qualité des protéines végétales peut être améliorée par les combinaisons suivantes:
Les légumineuses sont les graines d'un haricot frais. Ces graines sont séchées et peuvent avoir différentes formes et couleurs.
Dans la famille des légumineuses, nous pouvons consommer une centaine d'espèces. On les appelle «légumes secs». Les légumineuses se répartissent dans plusieurs catégories dont les trois plus connues sont:
Théorie sur les légumineuses
N. B. La théorie suivante peut être adaptée pour les personnes participantes.
Les légumineuses: côté cuisine
Les légumineuses se conserveront très longtemps si on les préserve de l'humidité. Nous pouvons acheter les légumineuses cuites en conserve; ces dernières sont par contre un peu plus dispendieuses que les légumineuses sèches. Les consommer après les avoir rincer.
La cuisson
Étapes à suivre
Coût
Une portion de légumineuses cuites représente 125 ml à 250 ml (1/2 tasse à 1 tasse). Leur coût est minime. Pour les légumineuses en conserve, le coût est de 0,23$ la portion de 125 ml et de 0,07$ pour les légumineuses sèches.
[Voir l'image pleine grandeur]
Consommation
Les légumineuses peuvent causer de la flatulence, particulièrement lorsqu'on en mange rarement ou qu'on les mange avec du sucre.
La consommation d'un aliment riche en vitamine C (agrumes, brocoli, cantaloup, etc.) en même temps que les légumineuses aidera à mieux absorber le fer qu'elles contiennent.
Nom | Caractéristiques | Particularités | Plats cuisinés |
Haricot rouge | Rouge et en forme de rein | Peau dure, mais tendre à l'intérieur | Nourriture mexicaine ex.: chili |
Haricot pinto | Beige ou tacheté | Goût délicat | Nourriture mexicaine ex.: chili |
Haricot noir | Noir | --- | Soupe à la tortue noire ou autre soupe épaisse |
Haricot navy | Blanc et oval | Reste ferme une fois cuit | Fèves au lard et casserole au pistou |
Haricot de soya | Jaune et rond | Riche en protéines | Plat de maïs en grains et de fèves au lard (succotash) |
Pois chiche | Jaune et gros comme une noix | En salade, haché dans la sauce et couscous | |
Pois cassé | Jaune ou vert, coupé en moitié | Goût encore plus distinct | Soupe aux pois et sauce |
Lentille | Brun ou rouge, petit comme des pois, en forme de disque | Faible en gras et riche en protéines | Ragoût et soupe |
Haricot à œil noir | Blanc avec un œil noir sur le côté | Goût doux | Salade et n'importe quelle casserole |
Haricot de Lima | Blanc et très plat, gros ou petit | Texture farineuse et goût doux | En salade ou en purée comme les patates pilées |
Haricot adzuki | Très petit, brun rougeâtre | Goût doux. Très populaire en Asie | Utilisé comme une pâte, pop corn et souvent servi avec du riz |
Haricot mungo | Jaune or et miniature | Utilisé pour préparer le chop suey. Populaire en Asie et en Inde. | N'importe quelles casseroles et soupes |
Haricot Fava | Brun, rond et non uniforme | Texture très farineuse et goût fort | Soupe, ragoût et haché en sandwich |
Flageolet | Vert pâle, mince et plat | Texture moins farineuse que les autres légumineuses. Populaire en France | En salade |
Haricot blanc | Blanc et en forme de rein | Peau ferme, tendre et sucré à l'intérieur | Nourriture mexicaine |
Haricot romain | Brun ou beige avec un œil rouge | Texture douce. Très populaire en Italie. | En casserole ou en salade |
Méthode de trempage et de cuisson des légumineuses
Nom | Trempage | Temps de cuisson traditionnel |
Haricot rouge | Toute la nuit | 60 minutes |
Haricot pinto | Toute la nuit | 45 minutes |
Haricot noir | Toute la nuit | 1h45 |
Haricot navy | Toute la nuit | 1h15 |
Haricot de soya | Toute la nuit | 4h |
Pois chiche | Toute la nuit | 3h30 |
Pois cassé | Sans trempage | 1h15 |
Lentille verte | Sans trempage | 30 rninutes |
Lentille rouge | Sans trempage | 10 minutes |
Haricot de Lima | Toute la nuit | 40 minutes |
Haricot adzuki | Toute la nuit | 1h30 à 2h |
Haricot daal mungo | Sans trempage | 45 à 60 minutes |
Haricot Fava | 12 à 24h | 1h 0 à 2h |
Flageolet | Toute la nuit | 1h30 à 2h |
Haricot blanc | Toute la nuit | 60 minutes |
Haricot romain | Toute la nuit | 45 minutes |
Haricot à œil noir | Toute la nuit | 50 minutes |
Le végétarisme
Voici les quatre différentes formes de végétarisme:
À l'aide du tableau de l'annexe 11.2, identifier les différentes sources de protéines: légumineuses, graines et noix, céréales, produits laitiers, viande. Écrire les sources dans les espaces prévus à cette fin.
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Tâches à accomplir | Nombre de personnes |
1. Faire l'épicerie et l'achat des accessoires jetables* s'il y a lieu. (ex.: assiettes 6 et 9 pouces, tasses 7 oz, verres à eau, serviettes de table, fourchettes, cuillères à soupe et à café et couteaux). | 2 |
2. Faire la vinaigrette et confectionner le glaçage du gâteau aux carottes. | 2 |
3. Confectionner le gâteau aux carottes. | 2 |
4. Faire les pains. | 1 |
5. Cuire et désosser le poulet. | 1 |
[Voir l'image pleine grandeur]
Repas: 3$ seulement!
Les pros de l'équipe «santé-gorgée» vous invitent
LE LUNDI, 3 JUIN À 12 H
À venir goûter deux choix de menus «santé et économiques»
Vous êtes toutes et tous les bienvenus. N'oubliez pas de vous inscrire au secrétariat (deuxième étage de Comsep) avant le vendredi 31 mai 1996 à 16h.
Nombre limité à 30 personnes.
8h30 | Arrivée des participants et des participantes et distribution des tâches. |
9h à 11h15 | Aménagement de la salle et préparation du menu (annexe 13.2). |
11h15 à 11h30 | L'équipe mange la soupe et le pain avant de débuter le service. |
11h30 à 12h | Accueil. |
12h à 13h30 | Service aux tables (soupe, repas, dessert, café). |
13h30 à 14h | L'équipe «santé-gorgée» termine son repas. |
14h à 14h30 | Vaisselle - nettoyage. |
14h30 à 15h | Évaluation de la dégustation. |
Entre 9 h et 11h15
Aménagement (prévoir 4 personnes)
Préparation du menu (prévoir 6 personnes)
Entre 11h30 et 12h
Accueil (prévoir 2 personnes)
Entre 12h et 13h30
Service (toute l'équipe «santé-gorgée»)
Le Centre d'organisation mauricien de services et d'éducation populaire (COMSEP) de Trois-Rivières a maintenant neuf publications en alphabétisation-conscientisation concernant des débats d'actualité. Il s'agit de documents d'animation qui pourront servir aux travailleuses en éducation et en alphabétisation populaires. voici les titres disponibles!
COMSEP
749, rue St-Maurice
Trois-Rivières (Québec) G9A 3P5
Téléphone: 378-6963
[Voir l'image pleine grandeur]
Volet 1
Démocratie: droit ou privilège (Référendum 1992 vs droit de vote des personnes analphabètes).
[Voir l'image pleine grandeur]
Volet 2
Défendre ses droits face à l'aide sociale: une responsabilité collective (Démarche de prise en charge des personnes assistées sociales dans la défense de leurs droits.)
[Voir l'image pleine grandeur]
Volet 3
Les femmes et l'alphabétisation (Amener les femmes, en processus d'alphabétisation, vers une démarche de dévictimisation (ex.: développer l'affirmation de soi).
[Voir l'image pleine grandeur]
Volet 4
Les médias...l'envers de la médaille (pouvoir d'influence des médias).
[Voir l'image pleine grandeur]
Volet 5
Nos programmes sociaux:des acquis à protéger (Analyse du démantèlement des programmes sociaux).
[Voir l'image pleine grandeur]
Volet 6
Pouvoir de...pouvoir sur... (Apprentissage des participants et des participantes de la vie démocratique dans nos groupes populaires; pouvoir de... réaliser des choses, pouvoir sur...les gens
[Voir l'image pleine grandeur]
Volet 7
Le tabagisme (Sensibiliser aux effets néfastes vs aider les personnes à cesser de fumer).
[Voir l'image pleine grandeur]
Volet 8
Le théâtre: pratiques alternatives en alphabétisation populaire (Activité stimulante pour améliorer la lecture, l'écriture, l'expression orale et la confiance en soi des participants et des participantes).
[Voir l'image pleine grandeur]
Volet 9
Alimentation Santé-gorgée (7 ateliers pratiques en cuisine et 6 ateliers d'animation sur la nutrition afin d'améliorer la condition des personnes à faible revenu et trouver des moyens pour bien manger avec un petit budget tout en apprenant à lire, à écrire et à calculer.)
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Le présent document constitue le neuvième volet d'une série de pratiques en alphabétisation-conscientisation.
La réalisation de ce document a été rendue possible grâce au programme «Initiatives fédérales-provinciales conjointes en matière d'alphabétisation» du Secrétariat national à l'alphabétisation.
L'équipe de COMSEP qui a participé à la conception de la démarche, à la création des outils pédagogiques et à la rédaction du document était composée de:
Marie-Andrée Thifault, diététiste
Karine Beaulieu.
Le comité de lecture était composé de:
Denise Carbonneau
Manon Claveau
Sylvie Lafond
Sylvie Tardif
Lucie Massicotte.
Nous tenons à remercier Créacom pour le graphisme, Lise St-Germain pour son soutien à la rédaction, Louis Ménard pour la correction du document et les diététistes Sylvie Paquet, Nathalie Bédard et Irène Sobolewski pour leur lecture et leurs commentaires apportés à la démarche santé-gorgée.
L'équipe de COMSEP