...des cuisines collectives de Maison Plein Cœur
Se retrouver dans une situation économiquement démunie peut s'avérer difficile à vivre. Surtout, si en plus, on est une personne vivant avec le VIH-Sida. On se croit seul au monde, on s'isole et quand on est mal pris,on marche sur son orgueil pour demander de l'aide. Et un jour on découvre qu'il est possible de recevoir de l'aide dans le respect et dans la dignité. C'est exactement ce que nous avons découvert avec les cuisines collectives.
Aujourd'hui, nous réussissons à mieux manger et moins cher qu'avant. En plus,on rencontre d'autres personnes,on partage,on échange et on prend le temps de se faire plaisir.
Nous avons voulu partager notre expérience avec toi pour que tu puisses t'organiser dans le plaisir. Bien sûr qu'il faudra que tu t'impliques et que tu donnes de ton temps mais ça vaut vraiment la peine. Nous aussi, nous avons dû faire l'effort de nous regrouper avec d'autres personnes pour nous entraider.
C'est ce qu'il y a de fantastique avec les cuisines collectives. Cette activité nous permet de fonctionner selon nos forces, nos talents et nos connaissances. C'est très valorisant de savoir que même si on vit des problème de santé ou d'argent, on peut encore être utile à quelqu'un.
Cette expérience d'entraide, nous pouvons maintenant la partager avec le reste du Canada. Tout ça parce qu'on s'est regroupé.
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Un guide pratique orienté vers les besoins nutritionnels des personnes vivant avec le VIH-sida et construit pour un usage quotidien. Un guide qui couvre toutes les dimensions de la mise sur pied d'une cuisine collective et de son fonctionnement. Un guide où l'on trouve des recettes testées à partir des critères qu'exigent une bonne nutrition chez les personnes qui vivent avec le VIH-sida et qui sont soucieuses de bien manger avec plaisir. Un guide enfin où chacun peut trouver une quantité remarquable d'informations sur les divers moyens de se nourrir soi-même à des prix modiques et selon des formules éprouvées.
C'est avec plaisir que toute une équipe de collaborateurs a travaillé à la cueillette,à la rédaction,à la mise en page et aux divers moments de l'édition et de la diffusion de ce guide. Tous, sans exception, y ont mis le meilleur de leur compétence, pour laquelle, d'ailleurs, le directeur général de Maison Plein Cœur, avait retenu leur service. Nous sommes donc heureux d'offrir ce guide,tout particulièrement en pensant à ces personnes qui en profiteront et dont la qualité de vie sera ainsi rehaussée.
Fernand Lafleur
Président de la Maison Plein Cœur
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Ça change pas le monde, mais... ça aide.
Que de préjugés on peut avoir en tête lorsqu'on ne connaît pas quelque chose! Je me rappelle encore mon premier matin de cuisine collective, 8h30, à reculons, ma boîte de carton sous le bras, mes plats de plastique dans l'autre... que je me sentais ridicule! Mais je n'avais pas le choix: avec le petit budget que j'avais, je n'arrivais plus à joindre les deux bouts et à équilibrer mon alimentation, ce qui est un atout important pour les personnes qui vivent avec le VIH/sida. Comble de malheur, je rencontre un ami:
Timidement, j'arrive. Petit groupe. Et celui qui est en charge, Michel,fait un peu vieux garçon, mais il a l'air à savoir où il s'en va! Avec le temps, je découvre que c'est lui l'âme des cuisines collectives. À sa façon, comme les épices qu'il ajoute à la cuisson, il sait mélanger ses groupes, parfois très hétéroclites, et leur donner une saveur particulière. On se présente... et c'est le départ!
C'est sûr qu'on épluche, on coupe, on dépèce,on brosse, mais ce n'est pas là le plus important. Après ton immersion, ton premier contact avec d'autres personnes atteintes, tu réalises que ceux avec qui tu cuisines peuvent devenir, avec le temps, des amis,oui! des amis. Le fait de partager ensemble ce qu'on vit, nous conscientise davantage et nous apporte une qualité de vie parce qu'on sort de notre isolement.
L'ambiance c'est la «touch»! Ce n'est pas une corvée! Ce sont des amis qui se donnent rendez-vous pour cuisiner. Aujourd'hui je peux le dire, ça fait exactement 1 an que je cuisine. On popotte, on placotte, de tout et de rien. On en choisit un qui va être le souffre-douleur de la journée. C'est rarement le même, tous y passent... et c'est moins dur quand c'est le moment de laver les chaudrons. Les cuisines collectives, c'est plus qu'une affaire de budget, beaucoup plus! C'est un peu le même principe que la loto: ça change pas le monde, mais... ça aide. Notre timide est devenu une grande gueule et notre vieux garçon est devenu mère-poule.
Claude Larochelle (1954-1996)
Participant aux cuisines collectives
Des cuisines collectives?
Dans ce premier chapitre, nous expliquerons ce qu'est une cuisine collective. Pour y parvenir, nous donnerons un aperçu sur l'origine historique de cette idée, sur les valeurs qu'elle véhicule, sur les divers avantages que peuvent en tirer ceux qui l'adoptent,en mettant l'emphase sur son opportunité pour nombre de personnes qui vivent avec le VIH-sida.
Une brève histoire d'une grande idée
L'idée de cuisiner en groupe n'est pas neuve,certes. Nos tantes ou nos grand-mères l'ont peut-être fait dans un passé pas tellement lointain. Ce qui est nouveau ici, c'est la façon de s'y prendre pour y arriver. Il ne s'agit plus de parents, il ne s'agit plus de connaissances qui se sentent proches les unes des autres. Il s'agit surtout, mais non exclusivement,de mères de familles monoparentales, de mères isolées dans leur pauvreté mais riches du désir d'assurer un mieux être matériel à leurs propres enfants.
Cette initiative a pris naissance dans l'anonymat et la solitude de Jacinthe Ouellette, une mère de famille dont les revenus étaient insuffisants pour répondre aux nécessités vitales de ses propres enfants. En 1986,trois intervenantes du carrefour familial Hochelaga-Maisonneuve la rencontrent. Cette dernière et sa sœur, avec qui elle avait déjà commencé à cuisiner de la sorte, finirent par consentir à semer «l'idée» auprès des leurs qui souffraient des mêmes difficultés qu'elles.
L'idée a fait son chemin. Elle s'est répandue comme une traînée de poudre dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, lieu de résidence de nos pionnières, et ainsi de quartier en quartier. Du centre-sud de Montréal,elle s'est aussi répandue à travers la province de Québec et s'est consolidée par les initiatives répétées d'un groupe de personnes décidées à en protéger la nature tout en en faisant la promotion.
En 1986 on pouvait déjà constater un certain nombre de groupes de cuisines collectives. Aujourd'hui, ils sont plus de 600. Ils forment un regroupement provincial où s'échangent les informations d'usage et s'élaborent les politiques communes face aux instances gouvernementales et aux exigences des divers bailleurs de fonds. C'est dans ce regroupement que nous retrouvons nos pionnières, si réticentes au début à faire valoir leurs droits fondamentaux à une vie digne et à des ressources suffisantes au développement de leur famille.
Dès lors que l'initiative s'est montrée non seulement faisable mais tout autant souhaitable en tout état de cause que nécessaire en certains cas, l'idée de l'adapter en particulier aux personnes vivant avec le VIH-sida a été retenue par la Maison Plein Cœur. Là aussi, elle a fait ses preuves. Elle sera présentée avec ardeur dans ce petit ouvrage que Santé Canada a permis d'écrire et de diffuser dans les deux langues officielles du pays.
Les valeurs véhiculées par l'idée
La philosophie sur laquelle se fondent les cuisines collectives,en est une qui prône l'autonomie de la personne et du groupe, la mise en commun des ressources et des talents... et le pur plaisir.
La cuisine collective,c'est l'outil que se sont ingénieusement forgé ceux que plusieurs appellent les défavorisés pour arriver à manger tous les jours. Un moyen concret de combattre la faim (la faim de nourriture, mais aussi la faim de relations avec autrui...) et la pauvreté tout en préservant la dignité des personnes concernées.
Le concept des cuisines collectives est celui où un petit groupe de personnes planifie et prépare des repas que chacun congèle en partie, une fois de retour à la maison. Les participants partagent le coût des aliments mais ils mettent aussi en commun leur temps et leurs compétences pour cuisiner des plats savoureux, nutritifs et économiques. Comme tout le monde paie et fait sa part, il n'est pas question de dépendance!
Les cuisines collectives regroupent en majorité des femmes. On y retrouve cependant une minorité assez forte d'hommes: 14,5%. Il existe des groupes de personnes âgées, d'étudiants, de végétariens, de personnes vivant avec le VIH-sida, etc. Cette formule, parce qu'elle permet de répondre en groupe à un besoin essentiellement individuel incite ceux et celles qui y participent à prendre conscience de la puissance de l'entraide et de la solidarité. En faisant appel aux connaissances et aux habiletés de chacun, les cuisines collectives amènent leurs participants à (re)découvrir leur potentiel et à retrouver confiance en eux-mêmes. C'est une formule d'entraide qui fait partie de toutes celles qui favorisent la promotion de l'autonomie individuelle de la personne en situation de vie difficile.
Les avantages de la formule pour les personnes vivant avec le VIH-sida
Ce qui, semble-t-il, éveille d'abord l'intérêt pour les cuisines collectives, ce sont les avantages économiques. Cependant, nous croyons que peu d'adhérants persévéreraient si le seul objectif de leur s efforts était de contrer leur pauvreté. De multiples raisons viennent consolider leur choix en motivant leur travail. Pour l'un, c'est l'aide apportée à quelqu'un d'autre. Pour l'autre,c'est le plaisir des rencontres. Pour un troisième, c'est l'apprentissage culinaire, etc.
Mais il est possible de mettre en évidence un ensemble d'avantages spécifiques à la formule. Formulons-les d'abord en quelques mots clés: la survivance, la santé physique, le support mutuel et l'apprentissage. Sous chacun de ces mots, il convient d'énumérer les avantages qu'il résume.
La survivance
Les cuisines collectives permettent,en effet,de jouir d'une bonne alimentation,de préparer à l'avance des repas pour soi et pour les siens, d'épargner sur les frais de l'alimentation et ainsi de mieux combler les autres besoins de première nécessité et de diminuer le stress des fins de mois.
Ces avantages, sont d'autant plus appréciables qu'au moment où nous écrivons, il y aurait un retard marqué sur la mise en exercice de moyens communautaires efficaces à long terme pour contrer la malnutrition. En effet, beaucoup considéreraient encore les personnes qui vivent avec le VIH-sida comme des natures passives qu'on ne peut secourir que par le dépannage, la bonne action ponctuelle. Faire la promotion des cuisines collectives auprès de ces personnes, c'est les inciter à éviter de se construire d'elles-mêmes une image correspondant à ce mode d'intervention, si utile soit-il en son temps.
La santé physique
Se nourrir mieux, cela veut dire que disparaissent peu à peu les mauvaises habitudes alimentaires, que l'on éloigne les signes d'infection et de perte de son poids-santé, que l'on a accès à une plus grande variété de produits alimentaires et que l'on mange à son goût et à sa faim.
Le support mutuel
Se rencontrer dans le travail est non seulement une occasion de fraterniser, d'échanger sur des sujets plus ou moins personnels, mais aussi de se soutenir mutuellement dans des épreuves semblables, de se motiver dans la lutte contre la maladie en se libérant du sentiment d'impuissance et en répondant à l'appel, verbal ou gestuel, des autres à choisir la vie.
L'apprentissage
On apprend à cuisiner en cuisinant. Les séances de cuisines collectives sont des lieux de développement de l'intérêt à préparer ses repas. Se voyant de plus en plus informé sur les principes de base d'une alimentation saine et équilibrée, sur le choix et la préparation de repas santé les moins coûteux possible, sur les achats, la conservation des denrées alimentaires, celui qui participe à des cuisines collectives s'estime davantage en se sentant maître de ses moyens de subsistance.
Ces avantages sont ceux qu'a retenus la Maison Plein Cœur lorsqu'elle a décidé, à l'été 1993, de mettre sur pied ses groupes de cuisines collectives pour les personnes vivant avec le VIH-sida. Elle considère toujours ces avantages comme inhérent a cette forme d'entraide entre personnes atteintes. C'est pourquoi elle est heureuse que des moyens lui soient offerts de diffuser son expérience auprès de tous ceux qui veulent en profiter et la perfectionner en l'ajustant à leurs besoins.
Par sa souplesse, la formule des cuisines collectives s'adapte aux besoins des milieux les plus divers. Il n'existe pas de modèle unique de cuisines collectives, mais de très nombreuses variantes à partir d'une structure commune de fonctionnement. Il revient à chaque groupe de choisir les manières de faire qui conviennent le mieux à ses objectifs et aux ressources dont il dispose. Cependant, il nous faut ici insister sur la manière de prendre des décisions. Qu'un groupe soir parrainé ou pas, les décisions doivent toujours être prises collectivement et par les membre du groupe eux-mêmes. Tout groupe,quel que soient ses caractéristiques, risque sa survie si on n'y respecte pas cette valeur démocratique.
Les trois étapes préparatoires
Lorsqu'il est question d'organiser une rencontre pour cuisiner «collectivement» il faut procéder méthodiquement. On y arrive en distinguant nettement trois étapes dans la réalisation, peu importe la manière dont on distribuera ensuite le temps d'exécution de celles-ci. Parlons donc du choix des mets à cuisiner, de l'achat judicieux des ingrédients qu'ils comportent et de la rencontre elle-même pour cuisiner en groupe.
L'étape un: la planification
Le retour sur la rencontre précédente
En s'aidant d'une sorte de journal où sont inscrites les observations sur les rencontres du groupe, l'animateur fait avec le groupe une évaluation des recettes utilisées et du déroulement des opérations relatives à la dernière rencontre.
Le choix des mets à cuisiner
Les recettes doivent d'abord convenir aux besoins nutritionnels du groupe, incidemment ici aux personnes qui vivent avec le VIH-sida. Celles-ci, on le sait, ont souvent à vivre avec des restrictions alimentaires et des diètes spécifiques. Il en sera d'ailleurs question dans la deuxième.
Les recettes doivent aussi, autant que possible, convenir à leurs habitudes alimentaires et à leurs goûts. C'est pourquoi il est bien de demander aux membres du groupe de présenter leurs recettes préférées ou qu'ils aimeraient essayer. On pourra ainsi choisir 4 ou 6 recettes. Il est suggéré de tenir compte des critères de sélection suivants:
Le choix du nombre de portions
Il faut ensuite déterminer le nombre de portions que l'on veut obtenir pour chacune des recettes choisies. Disons, à titre indicatif, que si plusieurs groupes au Québec cuisinent un nombre fixe de portions — par exemple 12 portions par mets — d'autres, comme la Maison Plein Cœur, cuisinent le nombre requis par les participants.
La conversion
S'il est nécessaire d'augmenter les quantités d'ingrédients pour arriver au nombre de portions désirées, il faut surveiller soigneusement le dosage. Par exemple,doubler les portions ne signifie pas nécessairement doubler la quantité de condiments ou d'épices dans la recette.
Cuisiner pour les cuisiniers
La journée où l'on cuisine n'est pas une journée de jeûne total! Aussi, faut-il prévoir un repas à prendre sur place...
On peut alors organiser un dîner communautaire où chacun apporte quelque chose à manger ou à boire. On peut aussi prévoir de cuisiner des portions supplémentaires ou encore d'utiliser les surplus de légumes pour faire un délicieux potage. Libre à chaque groupe de choisir à chaque rencontre comment il s'y sustentera.
L'étape deux: l'achat des ingrédients
Il ne faut pas croire que l'achat des ingrédients offerts à prix avantageux veut dire que les mets qui les contiendront seront alors de mauvaise qualité ou de qualité moindre. Les achats doivent être judicieux, c'est-à-dire qu'on doit acheter dans l'intention de n'avoir que des ingrédients nutritifs et frais à moindre coût. Il ne faut pas oublier que l'alimentation des personnes vivant avec le VIH-sida est chose délicate. Sacrifier la qualité des ingrédients pour payer moins cher,c'est sacrifier l'une des raisons essentielles pour lesquelles on cuisine ensemble. L'étape des achats mérite autant d'attention que les deux autres si l'on veut éviter des effets nocifs imprévisibles sur la santé des participants au groupe. C'est pourquoi nous allons ici donner quelques conseils en matière d'achat des ingrédients. Ceux-ci ont pour but d'assurer un optimum de rendement de l'argent dépensé.
Qui achète?
Les achats peuvent être faits par les participants ou l'animateur. Chaque façon de faire a ses avantages et ses limites. Si ce sont les participants qui achètent, il faut que la charge de travail soit équitablement distribuée. Chose difficile à faire, car comment, par exemple, assurer l'équité entre un participant qui se déplace difficilement et un autre qui est en plein forme? Entre quelqu'un qui demeure au-dessus du lieu d'approvisionnement et un autre à cinq minutes de marche? L'équité n'est pas assurée par une simple égalité quantitative dans le nombre d'ingrédients à acheter et le nombre de fournisseurs à encourager.
Cependant, cette façon de faire est une excellent occasion pour l'animateur de donner une formation aux membres sur la manière de s'y prendre pour faire de achats judicieux.
Par contre, acheter pour d'autres et en grande quantité peut être une source d'inquiétude. Or la formule des cuisines collectives n'a pas été inventée pour engendrer du stress chez les participants.
En somme il revient à l'animateur du groupe de vérifier auprès des membres s'ils préférèrent que ce soit eux ou lui qui fassent les achats.
Où acheter?
Le groupe doit choisir les meilleurs lieux d'approvisionnement, les épiceries et les supermarchés accessibles en fonction des moyens de transport dont on dispose. Même si on décide de confier les achats à l'animateur, cet exercice devrait se faire au moins une fois en groupe, ne fusse que pour recueillir l'information la plus riche possible sur cette question.
Quand acheter?
Il ne faut pas acheter les ingrédients périssables trop à l'avance puisqu'il faut qu'ils soient frais le jour où l'on va les utiliser. Rappelons-nous ici que la qualité des aliments est aussi en fonction du temps d'entreposage.
Comment épargner sans sacrifier?
Pour qui sait s'en servir, les circulaires sont des outils indispensables pour abaisser le coût des ingrédients nécessaires pour cuisiner les mets choisis. Il faut prendre le temps d'éplucher ces circulaires et de dresser la liste de produits offerts à coût moindre (des véritables spéciaux) durant la semaine où l'on va cuisiner.
La recherche infatigable des moindres coûts des ingrédients implique aussi la course aux aubaines, l'utilisation des coupons rabais et la vérification constante de l'authenticité des rabais annoncés. Il faut éviter de se donner des préjugés tels que les produits offerts «en spécial» sont vraiment moins chers que ceux offerts au prix courant, que les produits sans marque ou de marque maison sont aussi bons et de moindre coûts que ceux de marques reconnues, que les aliments offerts en vrac nous permettent d'économiser plus que ceux qui sont préemballés, etc.
Il faut donc retenir ici:
Que l'étiquette est le premier moyen de comparer ce que vaut le produit d'une marque de commerce par rapport à une autre. Il faut donc apprendre à la lire,à porter son attention, par exemple, sur le format, sur les unités de mesures utilisés.
Que le grand avantage de la présentation en vrac est le risque moindre d'avoir un surplus, risque qui peut se solder par une perte sèche. Acheter en trop, même à meilleur prix, peut être plus coûteux.
Que dans le cas des viandes, plus un produit contient de gras, d'os ou de cartilage, plus la quantité comestible diminue. Le calcul du plus bas prix doit donc se faire en tenant compte de la perte et non à partir du poids «absolu» du produit offert. De plus, il y a des morceaux de viande moins chers, tels la palette, le jarret, l'épaule, qui marines, désossés, allongés de légumes et cuits plus longtemps,donnent des mets savoureux.
Qu'au Canada, les volailles de catégories Canada B et Utilité, coûtent au moment où ce texte est écrit, souvent moins cher,s et sont d'aussi bonne qualité.
Que les mets à base de viande peuvent être remplacés en tout ou en partie par des plats à base de légumineuses. Bien assaisonnés, il sont savoureux.
Que l'on peut allonger les plats habituels en ajoutant du riz, des flocons d'avoine, du couscous, de l'orge, du millet ou toute autre céréale. On peut, par exemple, se faire des cigares aux choux farcis de riz et de viande, un pain de viande auquel on a ajouté des flocons d'avoine ou des nouilles.
Qu'il vaut mieux acheter la viande et le poisson non-désossé,car plus un produit subit de transformations, plus il est cher.
Qu'il vaut mieux aussi, et à titre d'exemple, troquer le poivron rouge pour du poivron vert, les tomates fraîches pour des tomates en conserve, la ciboule (l'échalote) pour l'oignon jaune et, hors saison, les fruits et légumes frais pour ceux qui sont congelés.
Qu'il faut profiter des moments où un aliment est très bon marché pour en acheter en grande quantité en vue de le congeler si on a l'espace voulu.
Que les mets cuisinés ne se consomment pas sur place ni à un même repas. Il faut donc prévoir des moyens de les transporter, de les réfrigérer et de les congeler. Les aliments périssables doivent le plus tôt être placés dans les meilleures conditions de conservation. N'oublions pas, répétons-le,l'importance qu'a pour les personnes atteintes, la question de la fraîcheur et de la propreté des aliments.
Où, quand et comment payer?
Il faut d'abord passer à la caisse de l'épicerie ou des grands marchés, bien entendu. En ce cas, un regard constant sur l'indicateur des prix est de rigueur. Il faut s'assurer que les prix indiqués correspondent à ceux qui apparaissent dans les circulaires, sur les écriteaux ou sur le contenant même des produits. Dans tous les cas, il faut conserver les factures car elles sont les pièces qui justifient les sommes versées en indiquant les produits pour lesquels elles l'ont été.
L'argent utilisé est évidemment celui des participants à la rencontre prévue pour cuisiner collectivement. Cet argent peut être amassé avant que les courses se fassent et confié à ceux parmi les membres du groupe qui vont les faire. Outre que cette méthode implique un estimation assez juste des coûts à assumer par le groupe, elle demande que l'on fasse confiance en celui ou ceux à qui on confie la bourse.
Si l'animateur du groupe se charge des achats, il peut décider de faire payer chacun selon le nombre de portions qu'il prend. Le coût de la portion peut varier évidemment selon les mets.
L'étape trois: la rencontre pour cuisiner en groupe
Des règles à observer
Disons d'abord que, peu importe la façon de fonctionner durant la rencontre pour cuisiner, il y a un certain nombre de règles qu'il faut respecter et un certain nombre de tâches qu'il faut sans faute accomplir.
Chaque membre doit participer à la préparation des mets, au lavage de la vaisselle et au nettoyage du lieu de travail selon ses capacités physiques.
Les tâches doivent être réparties équitablement, c'est-à-dire en fonction des forces et des compétences de chacun. Rien n'est plus néfaste pourtant pour la survivance d'un groupe qu'une mauvaise distribution des tâches, c'est-à-dire celle où tout le poids du travail est en réalité assuré par quelques personnes seulement,toujours les mêmes. Ceci implique donc que chaque participant a des capacités et une compétence jugées satisfaisantes par les autres. Cet équilibre entre le degré d'altruisme des uns et le besoin d'entraide des autres est fort délicat car il peut varier... d'une heure à l'autre! Il vaut mieux miser sur les forces et la compétence de chacun que sur l'altruisme de quelques-uns.
Tout au long de la durée du travail, il faut ménager de courtes pauses. Elles doivent être réparties de telle sorte qu'il y ait toujours quelqu'un pour surveiller les plats. Donc il faut éviter que tout le monde prenne sa pause en même temps. Mais chacun doit en prendre. Car les pauses favorisent la diminution du stress, les risques d'épuisement et d'accidents dus à la fatigue.
Le lieu de travail doit être adéquatement préparé. C'est pourquoi lors de la journée de la rencontre, le responsable arrive avant les autres,déverrouille les portes des armoires, s'assure que les surfaces de travail sont propres, que les poubelles,commodément situées,sont vides. Il sort aussi des linges de cuisine propres, les premiers aliments à travailler et, si la courtoisie l'y incite... prépare du café pour les participants.
Les participants arrivent munis d'un tablier ou d'un sarrau, d'un couvre-cheveux (résille, mouchoir, foulard, bonnet, tuque, casquette, peu importe). Il ont aussi apporté des contenants de plastique pour y mettre leurs portions des mets qui auront été cuisinés.
Il est au plus haut point souhaitable de monter une réserve de contenants de plastiques,de tabliers et de couvre-cheveux, de manière à pouvoir facilement parer aux imprévus de ces sortes.
La mise en portion des mets cuisinés doit se faire de façon équitable car un partage jugé «injuste» peut très facilement provoquer des conflits entre participants. C'est pourquoi le responsable qui devrait être neutre devrait sinon exécuter lui-même l'opération, du moins la superviser soigneusement. Il s'agit ici d'une question de tact plus que de contrainte. Car une façon de faire autoritairement imposée peut entraîner des conflits... avec l'animateur.
La répartition convenable des mets et des portions sera facilitée en observant les règles suivantes:
Avant de quitter le lieu de travail, il faut s'assurer que les tâches suivantes ont été exécutées avec soin:
Les deux façons de cuisiner
Ces règles universelles sont en réalité communes aux deux façon connues de cuisiner en groupe. Voici donc une description de chacune de ces façons. Nous passerons sous silence les variations mineures qu'elles peuvent subir dans un groupe ou un autre.
La première façon: un participant une recette
En ce cas, chaque participant doit lire sa recette et doit placer en un seul endroit tous les ingrédients dont il a besoin pour la faire. En somme, chacun occupe un espace précis pour travailler.
On peut aussi fonctionner un peu différemment. La préparation des légumes, des viandes, des fruits, etc. se fait en groupe ou par jumelage des plus habiles à effectuer telle opération, par exemple celle de découper les viandes. L'opération faite, chacun n'occupe plus que son lieu de travail et s'affaire à sa recette.
Le jumelage peut aussi se faire entre deux personnes, l'une plus expérimentée que l'autre en cuisine. De cette façon, il y a toujours, ou le plus souvent, deux personnes par met à cuisiner. Ce qui peut contribuer à diminuer l'impression de lourdeur ou celle d'incapacité devant certaines tâches à accomplir.
La deuxième façon: un animateur dirige et supervise
Ici, l'animateur est l'âme de l'organisation de la rencontre et du déroulement des opérations. Il voit à l'organisation du travail: qui fait quoi, comment, quand et où. Il procède à un partage équitable des tâches: que ce ne soit pas toujours les mêmes qui exécutent la série de tâches ingrates comme couper les oignons, désosser le poulet et laver la vaisselle.
Cette deuxième façon est, disons, plus communautaire. Personne, en effet, ne s'occupe d'une recette en particulier. Tout le monde coupe les légumes, dépèce les viandes, les désosse, mesure et mélange les ingrédients, participe à la cuisson des mets. Un des avantages de cette façon de faire est justement de permettre la préparation et la cuisson en premier lieu de recettes plus longues grâce aux efforts conjugués de tous les participants. Un des inconvénients est que l'animateur peut oublier, dans le feu de l'action, que l'esprit communautaire n'est pas l'esprit monarchique ou despotique et qu'il se nourrit de connaissances à transmettre, de délégations et de responsabilités et de moyens de promotion de l'autonomie de chacun des membres du groupe.
On a tendance à croire qu'implanter une cuisine collective est chose facile. Si facile veut dire ici: demander peu de préparation, cela est faux. Sans vouloir décourager personne à lancer un tel projet, donnons une idée exacte de sa complexité. La meilleure façon de persévérer n'est-elle pas de bien évaluer dès le point de départ non pas tant les efforts à fournir que les étapes à franchir avec leur contenu organisationnel respectif?
C'est pourquoi il sera question dans ce chapitre du recrutement des membres,du financement,du local, de l'équipement et des grandes règles de fonctionnement d'un nouveau groupe.
Le recrutement par la publicité
La première chose à dire ici, c'est que le recrutement ne sera jamais une étape franchie une fois pour toute. Au contraire, il sera une tâche toujours à reprendre même si le groupe fonctionne à merveille. En effet, de multiples raisons incontrôlables font varier sans cesse le nombre de participants et ce,d'un mois à l'autre. Pensons, par exemple,à l'amélioration ou à la dégradation de l'état de santé des personnes qui vivent avec le VIH-sida,aux fréquents changements dans les situations de vie qui leur font modifier leur goût de, etc. Il faut donc que le groupe se donne des moyens efficaces de recrutement s'il ne veut pas mourir par manque de ressources humaines.
La conception d'un message clair sur le projet
La conception d'un message clair du projet doit être le premier souci des promoteurs dans la tâche de recrutement. Tout commence par la capacité de dire clairement aux autres l'essentiel du projet pour eux, c'est-à-dire ses avantages pour le participant et les obligations qu'il devra assumer. N'oublions pas que ce message ne doit pas porter que sur le concept de cuisine collective, mais aussi sur les moyens qui facilitent la pratique. Pensons par exemple,à la mise sur pied d'un service de garde, d'un service de transport ou à l'aide occasionnelle de cuistots bénévoles.
Les moyens de diffusion du message
Il y en a plusieurs et chacun a sa façon d'influencer les membres éventuels et de susciter l'intérêt chez eux. Il ne faut donc pas en écarter aucun ni les utiliser dans un ordre successif. Imaginons plutôt que chacun de ces moyens vient enrichir à sa façon l'information reçue par un autre dans l'esprit de celui qui le reçoit. Mieux: imaginons que tous les moyens de diffusion ont un impact sur l'efficacité de chacun: le bouche à oreille sur la référence et vice-versa; le bouche à oreille sur la publicité écrite et vice-versa... au cube. La devise ici est, un pour tous,tous pour un!
Le bouche à oreille
C'est le principe du recruté qui recrute à son tour. On demande aux participants d'inviter des gens de leurs connaissances à venir faire l'expérience de cuisiner collectivement.
Les contacts avec les personnes qui réfèrent
Il s'agit ici de se dresser une liste d'intervenants du milieu qui travaillent aussi auprès des personnes auxquelles est offerte la cuisine collective, et de contacter ces intervenants pour leur livrer le message. Pensons, par exemple, aux intervenants qui travaillent dans les établissements publics et dans les divers organismes-sida. Connaissant l'existence d'une cuisine collective dans leur milieu, elles peuvent encourager les personnes à qui cela pourrait être utile à entrer en contact avec un responsable de cette cuisine.
La publicité écrite
Il s'agit ici de coucher par écrit et dans des formes qui conviennent aux médias utilisés, le message clair qui a été conçu pour nourrir toutes formes de publicité. La chose n'est pas toujours facile à faire, mais il vaut mieux en parler par écrit en faisant des fautes que de négliger ce moyen de publicité par peur d'être jugé si l'on ne connaît pas personne de compétent en la matière.
Fixer des affiches, déposer des brochures ou des dépliants d'information à partir d'une liste de lieux stratégiques du milieu (CLSC,organismes d'aide alimentaire, etc.) constituent les activités principales de ce moyen de recrutement. Cependant, en tous les cas, où cela convient, il ne faut jamais oublier d'en demander l'autorisation aux autorités compétentes. Si on ne peut pas éveiller la bienveillance de tous, il faut à tout prix éviter de nourrir toute malveillance.
On peut aussi faire de la publicité sous forme d'annonce, de communiqués de presse, d'articles ou d'entrevues dans les journaux de quartier, les bulletins communautaires, ou dans les médias à plus grand rayonnement comme les stations de radio, de télévision communautaire et la presse écrite. Retenons que les organismes sans buts lucratifs (OSBL) peuvent utiliser gratuitement les moyens locaux de publicité pourvu qu'ils respectent certaines conditions d'ordre technique.
Les séances d'information
Il faut ici partir du principe que ceux qui se rendent aux séances d'information, quel que soit le sujet traité, sont plus que des personnes simplement sensibilisées. La majorité d'entre-elles sont, sans doute, intéressées soit parce que leur patron l'est, soit parla nature même de leur travail ou de leur situation personnelle. C'est pourquoi il faut ici livrer un message non seulement clair mais détaillé et sous un mode interactif. Il ne faut jamais oublier non plus que parler de cuisine collective risque d'être aride. Tout moyen d'agrémenter la transmission de l'information est alors bienvenu.
Il est d'abord préférable d'aller au devant des gens, c'est-à-dire détenir les séances là où les intervenants (les travailleurs sociaux, les infirmiers, les nutritionnistes, etc.) œuvrent et où les membres potentiels se rendent (les centres communautaires, les banques alimentaires).
Il faut ensuite tenir une séance dynamique où la compétence (capacité de livrer un message clair), l'interaction (dialoguer avec l'auditoire) et la bonne humeur (dédramatiser une intervention maladroite, conter une anecdote amusante, rire un peu de soi-même) sont au rendez-vous.
Il faut aussi livrer un message où l'on met l'emphase sur le fait que la formule de la cuisine collective est un excellent moyen de répondre à des besoins pressants de personnes qui vivent avec le VIH-sida. Insister sur ce que sont ces besoins et sur la pertinence de la cuisine collective, pour y répondre, constitue le cœur du message et le plus grand moyen de motivation à la collaboration ou à l'adhésion des auditeurs.
On peut aussi ,à cette occasion,faire goûter des mets cuisinés collectivement ou encore inviter des personnes, dont on juge que la capacité de transmettre le message est très bonne, à venir observer sur place comment se passe une rencontre de cuisine collective.
Le financement
Il faut financer. Il faut donc de l'argent. Il faut d'abord savoir combien d'argent. Cette somme sera connue quand le budget d'implantation et celui d'opération seront faits. Le budget d'implantation est celui où sont évalués les coûts reliés à la publicité: coût de rédaction, des différents textes publicitaires, de mise en pages, d'impression, de papeterie, de certains appels téléphoniques, de déplacement des promoteurs et peut-être de personnes ressources, etc. Y sont aussi évalués les coûts de location du local de travail, des six premiers mois d'activité de cuisine collective, de l'achat de l'équipement, des ingrédients de base, des produits de nettoyage, etc. Il vaut mieux pour faire en peu de temps un budget réaliste consulter d'autres responsables de groupes de cuisines collectives sur la question.
Faire de tels budgets n'implique ni que les participants ne doivent rien payer de ces frais ni qu'ils doivent tout assumer de la charge. La santé financière d'un groupe de cuisine collective, si elle est affaire de bonne gestion de l'argent dont dispose le groupe,est tout autant affaire de demande d'aide en nature (don de matériel) et sous forme de subventions provenant des biens publics et des campagnes de levées de fonds.
C'est pourquoi il est nécessaire de prévoir un plan de financement qu'inspirera à la fois le souci de survivre et celui d'éviter les dépenses étouffantes. Dans ce contexte, il faut rechercher d'abord les dons" en nature " et les dons d'institutions privées. Les dons en espèces (en argent) et les subventions publiques charrient avec eux un poids plus ou moins lourd de dépendance à l'égard de ceux qui paient. L'appel aux instances gouvernementales, en particulier, doit porter sur des subventions les plus petites possibles, car la bureaucratie administrative nécessaire au contrôle des dépenses des fonds publics est souvent très complexe et très exigeante pour les personnes qui n'y sont pas habituées. De plus,elle peut imposer une forme de gestion dont la rigidité tient lieu de rigueur (dates précises pour faire son budget et pour faire une demande de subvention,formulaires complexes à remplir qui forcent à gérer ses affaires de telle manière plutôt que telle autre, bilan parfois très détaillés des sommes versées, etc.).
Si un groupe n'est pas capable de se payer tout ce qui lui est nécessaire pour cuisiner, il doit recourir à toutes sortes de sources de financement en commençant par celles qui sont à la fois les plus sûres et les moins bureaucratisées. Tout un défi à relever et qui nécessite une bonne connaissance des sources.
L'autofinancement
La source apparemment idéale est l'autofinancement. Le groupe organise des activités en ce sens, telles que des repas bénéfices, des lave-autos, des ventes de produits maison, des tirages, des ventes à l'encan, des ventes de garage, etc. Mais l'autofinancement est chose difficile car il exige beaucoup de temps, d'endurance et de compétence des membres du groupe et des bénévoles requis pour ces occasions. Il demande aussi un contrôle serré des entrées d'argent car il comporte beaucoup d'occasions de détourner les sommes reçues au profit des personnes activement impliquées. Cependant, en plu d'être bureaucratiquement inoffensif, il favorise le sentiment d'appartenance à un groupe, «qu'on se tient debout tout seul» met en évidence des talents cachés et occupe agréablement des personnes qui,autrement, se sentiraient désœuvrées — ce qui n'est pas peu pour les personnes vivant avec le VIH-sida... pourvu qu'elles acceptent de travailler sous l'autorité de coordonnateurs qui peut être différents d'une activité à une autre.
L'appel aux personnes
Il s'agit de ces personnes qui, possédant talents ou argent ou les deux,sont prêtes à donner gratuitement de leur temps,faire un don en espèce ou en nature ou encore à permettre l'usage d'un lieu ou d'un instrument. Il peut s'agir, par exemple,d'un graphiste et d'un imprimeur qui acceptent de préparer gratuitement du matériel promotionnel, d'une personne qui prête une pièce de sa maison pour qu'on puisse y tenir les réunions préparatoires aux séances de cuisine,qui offre un endroit pour entreposer des aliments ou des mets cuisinés ou pour y garder des enfants de participants, etc.
L'appel aux institutions privées
Plusieurs institutions privées collaborent financièrement ou autrement à la bonne marche ou à la promotion des organismes communautaires. Pensons, par exemple,aux journaux locaux,aux caisses Desjardins, aux épiceries, aux compagnies pharmaceutiques, aux établissements d'enseignement supérieurs,aux centres d'action bénévole, aux clubs sociaux,aux communautés des diverses confessions religieuses, à Centraide, à la Société Saint-Vincent de Paul,etc. Et la liste peut s'allonger jusqu'à en faire un volume!
La plupart, nous y reviendrons,se donnent des champs et des critères pour distribuer les sommes d'argent qu'il réservent à cette fin. La plupart, non pas tous,exigent un minimum de contrôle sur la gestion de leurs dons (en espèce ou en nature), évitant ainsi d'imposer un mode particulier de gestion aux organismes qu'ils subventionnent.
Le local et son équipement
Le local
Tout local pour cuisiner, qu'elles que soient les ententes qui permettent à un groupe de l'utiliser doit être assez grand pour que chacun ait son aire de travail en même temps que les autres. Il est très important de se montrer exigeant sous cet aspect car l'exiguïté des lieux, outre qu'elle occasionne un frottement inévitable des personnalités est une source d'accidents qui peuvent être physiquement ou économiquement graves. Ce qui est aussi une façon de dire que l'on doit choisir la grandeur du local en fonction du nombre d'adhérents — quoi qu'une même séance ne peut guère compter plus de six cuisiniers, il faut tout autant déterminer le nombre de cuisiniers en fonction de l'espace disponible. Ce calcul est évidemment fonction de la fréquence avec laquelle le local peut être utilisé. S'il est disponible deux fois par semaines par exemple, le groupe pourra compter — soit dit à titre indicatif — 12 membres et plus. Sinon, un maximum de six membres — et ce pour des raisons d'organisation plus que d'espace devra être respecté.
Ce local pourra se trouver chez les membres eux-même qui se «visitent» à tour de rôle. Idéal pour consolider l'autonomie du groupe. Il pourra aussi être gracieusement prêté par un organisme communautaire, une institution religieuse (un sous-sol d'église) ou encore une institution d'enseignement (la cafétéria d'une école ou d'un collège).
Ce prêt est cependant souvent conditionné par une limitation des heures,des jours et parfois même des semaines d'usage—pensons à la cafétéria d'un établissement d'enseignement—. Il pourra enfin être d'usage partagé: plusieurs en ont l'usufruit en un laps de temps donné. Outre que les limites horaires se font ici plus importante encore, il faut compter avec les risques—qui sont grands— de mauvais entretien des lieux. Il est peu intéressant de commencer une séance de cuisine par un nettoyage en règle du local et peut-être même d'une bonne partie de l'équipement!
Quoi qu'il en soit, le local le plus souhaitable pour cuisiner en groupe est assez grand, déjà bien équipé, propre,sécuritaire, peux coûteux en frais d'électricité et ne nécessite qu'une marche à pied pour s'y rendre quand ont est membre du groupe de cuisine.
L'équipement
Il n'est pas nécessaire d'attendre que le groupe ait et tout l'équipement et les ustensiles requis pour commencer les activités de cuisine. Les participants peuvent apporter de chez-eux les instruments qui manquent à telle ou telle séance de cuisine. L'important ici, c'est que l'on sache à l'avance en examinant les recettes choisies ce qu'elles requièrent comme équipement et ustensiles et s'il est possible de se les procurer au moins pour l'occasion. Dans l'hypothèse où ils s'agit d'acheter plutôt que d'emprunter, il faut se rappeler qu'en général les objets vendus par les grossistes, ou usagés permettent des économies substantielles. Voir aussi la liste des équipements et de démarrage, denrées de base en annexe 1.
Les règles générales du fonctionnement des premières rencontres d'un nouveau groupe
Lorsqu'il y a suffisamment de raisons de croire en la possibilité d'un projet de cuisine collective, on doit réunir les personnes intéressées. Cette première rencontre, déterminante à maints égards, à pour objectif de permettre a tout le monde de faire connaissance et de décider du mode de fonctionnement du groupe. C'est pourquoi nous suggérons une marche à suivre pour couvrir tous les aspects sur lesquels un premier consensus est nécessaire.
Retenons que les échanges peuvent être plus ou moins longs et même au début plus ou moins laborieux. Tant de facteurs psychologiques peuvent perturber la dynamique de travail lors d'une rencontre où il s'agit tout autant de s'apprivoiser que de faire comme si c'était chose faite! Donc, plus d'une rencontre peuvent être nécessaires pour couvrir tous ces aspects et plus d'un retour sur les décisions prise en groupe seront aussi nécessaires pour rafraîchir la mémoire — qui a tendance à se modifier avec la découverte grâce à l'expérience sur le terrain, d'avantages et d'inconvénients personnels.
L'animateur du groupe, qu'il soit en titre ou d'occasion, invite chacun à se présenter et à dire brièvement ce qui à ce moment-là l'amène à participer à un groupe de cuisine collective.
Puis, en groupe,on tente d'identifier les attentes communes. Avons-nous des raisons communes de vouloir cuisiner ainsi? Sommes-nous capables de tomber d'accord sur des conditions à remplir pour que cela se fasse? Pouvons-nous trouver une manière commune de travailler? Il faut que les réponses recueillies puissent finalement être reformulées en objectifs clairement définis. Ceci diminue les risques de mésinterprétation et donne des critères clairs de résolution des malentendus sinon des conflits.
Ensuite, on peut aborder, s'il y a consensus sur les objectifs, les questions concrètes sur la bonne marche dans le travail. On peut grouper celles-ci sous les titres suivants:
La façon de fonctionner
Le choix d'une façon de travailler dépend de paramètres qui doivent eux-mêmes être choisis. L'on pense, par exemple, à l'argent qu'on veut investir, à la manière dont on veut faire les achats, aux modes de transport disponibles, etc. Ce qui veut dire qu'il s'agit d'un choix provisoire que des choix ultérieurs eux-mêmes modifiables par l'expérience du groupe, viendront corriger ou changer profondément. L'important est de se donner une manière de fonctionner pour que tous les autres choix soient possibles. En réalité le groupe aura à choisir entre l'une ou l'autre des deux façons que nous avons décrites plus haut.
La fixation de l'horaire
L'horaire d'exécution des diverses tâches s'établit en fonction de la façon de travailler retenue par le groupe. Il s'agit ici de s'entendre sur les moments où les menus seront choisis, les achats faits et aussi sur celui où les rencontres pour cuisiner auront lieu. On peut, par exemple, cuisiner une fois, deux fois par mois,choisir les recettes le lundi ou le mardi,faire les achats le mercredi et cuisiner le jeudi et le vendredi.
Ici comme dans le cas du choix d'une manière de fonctionner, la souplesse s'impose. C'est-à-dire qu'il faut être prêt à modifier l'horaire pour la prochaine rencontre si l'expérience ou des changements de situation de vie le suggèrent ou l'exigent. Par exemple, la saison estivale à ses exigences propres:certains participants partent en vacances, et la façon de s'alimenter est simplifiée par l'arrivée successive de nouvelles récoltes. Pensons aussi à la venue d'un nouveau participant qui est père ou mère d'un enfant trop jeune pour être laissé sans surveillance. Comme il est dangereux de voir des enfants rôder autour des chaudrons, les contraintes d'horaire de gardiennage influeront éventuellement sur l'horaire auquel le groupe s'était arrêté avant l'arrivée de ce nouveau membre.
Le transport
Les participants à la plupart des cuisines collectives urbaines assurent l'organisation (moyens et coûts) de leur déplacement et du transport des mets cuisinés entre le lieu de travail et leur domicile. Les moyens les plus utilisés sont bien sûr le transport en commun. En milieu rural cependant, on procède la plupart du temps par co-voiturage ou par taxi dont on partage les frais de location.
Les dispositions financières
Quel que soit le budget à administrer, il est toujours important de savoir quand et où il faut payer les factures et ce qui en tient lieu. Mais la régularité des rentrées et des sorties d'argent peut devenir une nécessité permanente lorsqu'il s'agit d'administrer un petit budget, qu'il s'agisse de celui d'un individu ou d'un groupe. C'est pourquoi il faut déterminer le ou les moments ou l'argent sera collecté. On peut, par exemple, fixer ce temps au début du mois plutôt qu'à la fin pour éviter des situations financières plus difficiles. On doit avec autant de soins tenir compte des moments où on doit payer les factures, qu'il s'agisse des frais de location ou des frais d'achat d'ingrédients.
Il fait aussi déterminer qui tiendra la bourse, quels sont les frais que le groupe doit assumer (de location, d'électricité, des denrées non-périssables de base, etc.) et ceux que chacun des participants doit payer (frais de déplacement, par exemple, ou encore de ses portions de mets s'il y a lieu.
Les mesures d'hygiènes et de sécurité
Il faut se rappeler ici que ces mesures sont en réalité contraignantes. Il ne s'agit donc pas de savoir si le groupe va choisir telle règle et négliger telle autre, mais de convaincre chacun qu'elles doivent toutes être minutieusement respectées sous peine d'exclusion du «délinquant». La salubrité et la sécurité tiennent ici une importance capitale. Ce sont des valeur vitales pour le groupe. Rappelons-nous qu'il s'agit de participants dont le système immunitaire est généralement très affaibli et que ce qui est une infection bénigne ailleurs peut être mortelle ici.
Le travail d'équipe et en équipe
La cuisine collective est une manière de cuisiner où le travail d'équipe (quelqu'un anime le groupe, un autre s'occupe du financement et du budget, chacun fait sa recette) et le travail en équipe (tous les participants préparent les légumes, désossent les viandes, lavent la vaisselle,etc.) se conjuguent dans des proportions décidées par le groupe. Cette collaboration, donc cette dépendance mutuelle, repose sur le bon fonctionnement de chacun des participants. Ce bon fonctionnement doit être réalisé aussi bien dans les relations humaines que dans l'aspect technique de l'exécution des tâches. Bref, il faut savoir s'entendre et savoir faire. Dans l'un et l'autre cas, cet ouvrage donne des règles éprouvées de fonctionnement sinon des solutions toutes faites aux conflits à dénouer et aux problèmes à résoudre. Rappelons-nous simplement que le consensus du groupe est le moyen ordinaire pour prendre une décision et que les décisions doivent être des lignes claires de conduite.
Il est aussi bon, pour atténuer les conflits éventuels entre conservateurs et progressistes, de dire et de répéter que le groupe est souverain. C'est à dire qu'en tout temps opportun, il peut modifier ou changer ses décisions s'il en maîtrise les données: on peut, par exemple, décider de jumeler les participants ou de laisser chacun seul devant une recette à faire, mais on ne peut pas décider de ne plus payer la facture d'électricité tout en voulant continuer d'utiliser les services d'Hydro-Québec ou de son équivalent!
La santé et la sécurité en cuisine collective
Une alimentation saine et équilibrée fournit aux personnes vivant avec le VIH-sida les éléments nutritifs nécessaires pour prévenir et combattre les infections. Elle doit pourtant être associée à la connaissance et à l'application de règles d'hygiène contraignantes.
De même que certaines infections reliées au virus peuvent être contrées par l'alimentation, une intoxication des aliments peut être prévenue avec un peu de discipline. Le respect de règles élémentaires d'hygiène permet non seulement de préserver la santé mais également la qualité et l'apparence des aliments à consommer.
Les toxi-infections alimentaires
Parmi les milliers de cas d'intoxication alimentaire relevés chaque année au Canada, nombreux sont ceux qui ont eu pour occasion des pratiques négligentes en matière de manipulation, de préparation et de conservation des aliments. On comprendra alors l'importance toute particulière que revêt cet aspect dans les groupe formés de personnes qui vient avec le VIH-sida. Celle-ci, il faut se le rappeler,ont un système immunitaire affaibli. Ce système risque donc davantage la contamination par des aliments contenant des bactéries potentiellement nuisibles à la santé. C'est pourquoi il faut constamment se soucier d'hygiène alimentaire. Mais ce souci ne peut être efficace que si l'on sait éviter les aliments potentiellement dangereux. Il s'agit en fait de savoir comment préparer, cuire et conserver sainement les aliments. Tous les participants doivent prendre connaissance et appliquer les recommandations que nous allons formuler ci-après.
L'hygiène personnelle
À plusieurs reprises nous avons insisté sur la nécessité de respecter les mesures d'hygiène reconnues. Un réalisme qui pourrait en choquer quelques-uns, nous invite fortement à mettre en garde contre la candeur avec laquelle beaucoup croient que l'hygiène personnelle est chose couramment respectée. Les petits malaises corporels dont il est d'autant plus facile de se débarrasser dans la discrétion qu'ils sont fugaces, l'aspect répétitif que revêtent certains gestes, comme se laver les mains, les habitudes d'hygiène à acquérir après plusieurs années d'un laxisme assez poussé sont d'autant d'obstacles à surmonter pour en arriver à une observance qui satisfasse à la sévérité des exigences hygiéniques dans la manipulation des aliments et des instruments de cuisine. C'est pourquoi nous allons minutieusement énumérer les diverses mesures que chacun doit prendre pour qu'il soit corporellement sécuritaire pour lui-même et pour les autres. Cette minutie est une façon de souligner une fois de plus l'importance extrême que revêtent les mesures d'hygiène pour les personnes vivant avec le VIH-sida.
Avant la rencontre pour cuisiner
Chaque participant doit:
Avant le contact avec les aliments
Il faut...
Le lavement des main
Il faut aussi se laver les mains...
Autres mesures
L'usage et l'entretien de l'équipement et du local
Voici quelques conseils ou quelques rappels—pour assurer des conditions optimales d'hygiène à l'équipement (y compris les ustensiles) utilisé lors d'une simple rencontre pour cuisiner.
L'usage
L'entretien
La fraîcheur, la salubrité et la conservation des aliments
De grandes précautions sont à prendre pour ne cuisiner qu'avec des aliments frais, salubres et pour conserver aussi bien la saveur que la valeur nutritionnelle des mets cuisinés.
La fraîcheur
Il faut s'assurer de la fraîcheur des aliments périssables avant de les acheter ou de les utiliser, en regardant la date de péremption (le" meilleur avant "...) ou la date d'emballage ou la durée de conservation des produits emballés par le marchand. La date limite de fraîcheur doit être la plus éloignée possible de la date d'achat.
Il ne faut jamais acheter des fruits, des légumes ou des viandes à rabais ou" en spécial "si le rabais est dû à l'approche de l'arrivée de la date au-delà de laquelle l'aliment est réputé avoir perdu sa fraîcheur.
La salubrité
Lorsque le système immunitaire est affaibli, les risques de contamination par certains aliments contenant des bactéries toxiques sont plus grands. Les symptômes occasionnés par une toxi-infection alimentaire (salmonellose, listériose) peuvent être grave et nécessiter une hospitalisation.
La toxi-infection alimentaire se prévient facilement en suivant ces conseils:
À éviter | Choisir plutôt |
Œufs crus ou peu cuits, les aliments contenant ex: mayonnaise maison, sauce à salade César maison, lait de poule, meringues; | Œufs durs cuits à la coque, œufs brouillés, produits commerciaux contenant des œufs crus pasteurisés; |
Lait cru non pasteurisé (directement de la ferme) et les produits fabriqués à partir de ce lait (yogourt, fromage);fromage à pâte molle: Brie, Camenbert, Double-Crème,Triple-Crème; Feta, Bleus; | Lait pasteurisé du commerce,fromages Cottage, Ricotta, Mozzarella, Provolone, Parmesan, Cheddar, Gouda, Brick, Emmental, Gruyère, Muenster, Havarti, Saint-Paulin, Saint-André, et à la crème (Philadelphia); |
Viande risées ou saignantes, pâté de foie, volailles saucisses peu cuites; Poissons et fruits de mer crus, marines, fumés et consommés crus. Ex: sushi, ceviche, huîtres crues, saumon fumé cru; | Viandes, volailles saucisses, poissons bien cuits; pâté de foie en conserve; salami dur, saucisson sec; |
Fruits et légumes non lavés, trop mûrs et meurtris; bars à salade dans les restaurants: salade de chou commerciale; | Fruits et légumes lavés, d'apparence parfaite ou en conserve ou leur jus:salade de chou maison. |
Miel non pasteurisé, restes d'aliments cuits depuis plus de trois jours, aliments en vrac consommés crus, aliments moisis, aliments dont la date d'expiration est périmée, beurre d'arachides naturel; | Miel pasteurisé du commerce,des restes d'aliments cuits depuis moins de trois jours, des aliments en vrac seulement s'ils seront cuits, aliments avec la date d'expiration la plus éloignée possible; beurre d'arachide du commerce; |
Eau vendue en vrac,eau d'aqueduc contaminée,eau de pluie de surface. | Eau embouteillée ou bouillie. |
La conservation
Par la cuisson
La cuisson à une température appropriée détruit habituellement les bactéries présentes dans les aliments, tout comme le fait la pasteurisation. Mais un aliment, même cuit, laissé à la température de la pièce se refroidit très lentement. Il reste donc assez longtemps dans la zone de danger—une zone située entre 40°C et 4°C. Ne pas oublier que les produits laitiers, les soupes, la viande, la volaille, le poisson, le fruits de mers, les céréales et les légumes cuits sont des aliments de contamination rapide par les bactéries. Prévoir une cuisine qui sera rapidement suivie par la réfrigération ou la congélation.
Par la réfrigération
Par la congélation
La décongélation
Le réchauffement
La sécurité
Cuisiner comporte des risques de blessures et d'accidents qui peuvent être très graves. Il importe donc de se montrer attentif et compétent dans la prévention des accidents et des blessures. Voici à cet effet quelques règles de sécurité valables pour toute forme de cuisine collective.
Il faut d'abord placer dans le local où l'on cuisine une trousse de premiers soins bien garnie et un bon extincteur chimique. Ceux-ci seront situés dans un endroit très facile d'accès. De plus, il faut fournir aux participants les informations nécessaires à un usage rapide et adéquat de ceux-ci.
Il faut aussi créer une atmosphère de travail agréable et apaisante. L'anxiété et la précipitation sont des facteurs de risque d'accidents ou de blessures importants.
Ces précautions prises, il y a nombre de manières de faire et des consignes qui augmentent considérablement les chances de cuisiner sans accident et sans blessure. Les voici groupés selon les objectifs visés.
Pour éviter les pertes d'équilibre et les chutes
Pour éviter les brûlures
Pour éviter les coupures
Pour éviter les accidents que peuvent causer les petits électroménagers
Pour éviter les accidents lors de la manipulations de marchandises ou d'équipement
Les cuisines collectives obéissent aux même règles que celles qui régissent tout groupe de travail. C'est pourquoi leur animation doit être assurée par une personne la plus compétente possible. Cette compétence portera sur les aspects médicaux et sociaux des effets de l'infection par le VIH-sida, sur la nature et le fonctionnement d'une cuisine collective, sur le recrutement, l'accueil, l'intégration des membres et la résolution des conflits qui peuvent éclater dans un tel groupe de travail. En effet, le but de l'animateur est de favoriser le maintien d'un groupe de travail respectueux de lui-même, efficace et ouvert au renouvellement aussi bien des membres que des manières de faire. Il ne faut donc jamais négliger la formation continue de l'animateur en fonction des tâches propres et du milieu dans lequel il est appelé à les exercer.
L'animation est, en effet, chose complexe où le tact vient en aide à la science pour lui donner un visage humain,c'est-à-dire valorisant pour celui qui se fait instruire... et guider. Considérer l'animation d'un groupe de cuisine collective comme une technique visant seulement à produire des mets adaptés aux besoins nutritionnels des participants équivaut à en nier des objectifs essentiels. La réussite technique des mets est nécessaire mais non suffisante. Il ne faut jamais l'oublier, même lorsque la dynamique du groupe inciterait à le faire pour au moins sauver les meubles.
Le rôle de l'animateur n'est donc pas un rôle autoritaire. Il consiste le plus souvent à maintenir le groupe dans le respect des normes qu'il s'est lui-même fixé après discussion. Cependant, répétons-le, la santé publique exige que le groupe pratique des règles d'hygiènes qui sont indiscutables aussi bien dans leur usage que dans leur adoption. Il suffit alors que l'animateur donne les raisons de leur nécessité.
La création d'un groupe stable
La stabilité du groupe doit être plus une stabilité d'objectifs, de structures et de traditions renouvelées que de permanence de la présence des mêmes participants. Évidemment un départ en masse ou un roulement trop grand de ceux-ci peut être mortel pour le groupe. Cependant, un changement assez fréquent d'un ou deux participants peut être assumé par le groupe si celui-ci est en quelque sorte une institution, c'est-à-dire s'il est un cadre de travail bien organisé, vivant de ses objectifs et réalisé dans la manière dont les participants restant se comportent entre eux et à l'égard de leurs responsabilités comme de leur tâches. L'avenir du groupe est dans la solidité de ce cadre de travail bien assuré par chacun plutôt que dans la permanence de tous les membres en son sein.
Le nombre de participants
Si l'on ne perd pas de vue qu'il s'agit ici de cuisiner économiquement,de briser l'isolement en créant des liens de travail sinon de camaraderie ou d'amitié et en permettant l'échange dans une atmosphère agréable, le petit groupe s'impose. Celui-ci devrait cependant compter au moins trois personnes et au plus six. Il est évidemment nécessaire de maintenir un nombre pair de participants si le jumelage est une manière constante de travailler au sein du groupe. Il s'agit de créer un groupe dont le nombre de participants permettra de cuisiner dans le respect des objectifs que l'on vient de mentionner.
La composition d'un groupe
Une tâche délicate! S'il n'y a que six participants, il n'y a évidemment pas répartition en deux ou plusieurs groupes. La règle d'acceptation dans le groupe est celle qui consiste à donner la chance aux coureurs, à moins qu'il y ait des faits évidents qui découragent pour ainsi dire de l'appliquer.
Mais s'il y a possibilité ou nécessité de former deux ou plusieurs groupes, il est souhaitable d'aider le hasard à bien faire les choses. La population des personnes atteintes est de plus en plus diverse de mœurs et d'habitude de vie, sinon de niveau culturel et d'âge. On essaiera alors de tenir compte des différences culturelles et des habitudes alimentaires des éventuels membres d'un groupe.
On devra aussi tenir compte de ce que chacun a d'habitude à cuisiner et à travailler en équipe de manière à faire du groupe un lieu d'apprentissage et de plaisir dans l'entraide.
Le partage des tâches
Pour favoriser l'établissement de bonnes conditions d'apprentissage et de promotion de l'autonomie individuelle, il ne faut pas craindre de déléguer des responsabilités et de confier des tâches. Une rencontre de cuisine collective n'est pas une leçon donnée par un maître-queue ou par un chef cuisinier à ses marmitons ou à ses élèves. Si l'animateur à un rôle à jouer, c'est sur le mode de la discrétion dans les interventions et de l'assistance valorisante auprès des participants moins informés ou moins habiles. Il est d'ailleurs très utile de permettre aux participants de prendre connaissance des diverses tâches qui doivent être accomplies.
La résolution des conflits
Le tact, ce composé de discernement, de fermeté et de douceur, est la qualité maîtresse requise pour la résolution des conflits dont le groupe sera sûrement de temps à autre le théâtre. Il n'existe pas de recette de résolution de conflits. Mais on peut, sinon en éviter l'apparition, du moins en amoindrir le nombre, l'intensité et les effets sur le groupe en veillant continuellement aux conditions favorables à l'entente.
Ainsi faut-il s'assurer que chacun ait sa juste place à l'intérieur du groupe, que son travail y est apprécié et qu'il soit respecté dans ses difficultés de santé (plus ou moins en forme ce jour là) et de contacts humains (il bégaie, il est timide,il s'exprime difficilement dans la langue d'usage du groupe, etc.). Il faut aussi susciter et promouvoir les sujets de conversation d'intérêt général, amusants plutôt que tristes, respectueux plutôt que scabreux, etc. Il faut enfin que l'animateur développe une attention discrète, mais intense, sur l'évolution des communications entre les membres pour stopper,autant que possible, la marche dans des avenues génératrices de conflits ou de démobilisation des membres.
Si un conflit éclate, l'animateur doit dans la plupart des cas faire une intervention spécifique. Voici quelques conseils qui peuvent en favoriser l'efficacité:
Il se peut qu'en dernier recours il s'avère nécessaire de retirer quelqu'un du groupe. Référer la personne à d'autre ressources du quartier. Il pourra arriver qu'on ait à privilégier les intérêts collectifs plutôt que les intérêt individuels.
L'évaluation du travail en groupe
Une cuisine collective fonctionne bien lorsque les groupes sont stables, les participants restent fidèles au projet commun qu'ils ont définit ensemble, que le travail est réparti équitablement, l'atmosphère est agréable. Pour savoir si la cuisine collective est sur la bonne voie, faire des évaluations de temps à autre et demander régulièrement aux membres ce qu'ils en pensent.
Voici quelques indications qui ne trompent pas. Quand la cuisine collective est une expérience heureuse:
[Voir l'image pleine grandeur]
Les personnes vivant avec le virus d'immunodéficience humaine (VIH) répétons-le doivent porter une attention particulière à leur alimentation. Ce qui est en jeu: maintenir l'efficacité de leur système immunitaire(ou système de défense de l'organisme),afin de conserver un état de santé optimal et, par conséquent, préserver leur qualité de vie. Les infections répétées affaiblissent le système immunitaire et finissent par entraîner une diminution des réserves de certains éléments nutritifs.
Une alimentation adéquate aide grandement le corps à lutter contre le virus et ainsi à prévenir les infections. Mais que signifie bien se nourrir pour la personne porteuse du VIH? Quels sont les éléments nutritifs à surveiller? Pourquoi est-il si important d'atteindre et de maintenir un poids acceptable et comment y arriver? Dans ce chapitre, nous nous proposons de répondre à ces questions.
Que signifie bien se nourrir?
Pour les personnes qui vivent avec le VIH/SIDA, bien se nourrir, c'est retrouver dans leur alimentation des quantités suffisantes de tous les éléments nutritifs (protéines, matières grasses, sucres ou glucides, vitamines et minéraux) nécessaires au bon fonctionnement de leur corps en général,et à celui de leur système immunitaire en particulier. Les protéines servent entre autres à construire les tissus du corps (dont les muscles) et sont impliquées directement dans le fonctionnement du système immunitaire. Les matières grasses et les sucres apportent l'énergie dont le corps a besoin pour fonctionner et se défendre contre les infections. Enfin, les vitamines et les minéraux aident à compléter le travail des autres éléments nutritifs en libérant l'énergie des aliments. De plus, plusieurs vitamines et minéraux sont impliqués au niveau du système immunitaire.
Bien se nourrir, cela ne signifie pas que l'alimentation doit être monotone, bien au contraire. Bien s'alimenter, c'est privilégier des mets appétissants, savoureux, faciles à préparer et assez copieux. La personne vivant avec le VIH-sida doit mangera sa faim, consommer des aliments en accord avec ses goûts, son mode d'alimentation (avec viande ou végétarien) et selon ce qu'elle ressent. Son alimentation doit être à la fois source de plaisir et de santé.
La nourriture est souvent chère et cuisiner lorsqu'on est seul et avec un état de santé précaire n'est pas chose évidente. La mise en commun des ressources individuelles dans un groupe de cuisine collective, on se le rappelle, aidera la personne boucler son budget. Elle accroîtra sa motivation et lui apprendra à mieux se débrouiller dans la préparation de ses repas. En plus,cela favorisera chez elle l'adoption de saines habitudes alimentaires répondant à ses besoins nutritionnels spécifiques, sans lui créer de stress additionnel. Enfin, la connaissance des principes de base d'une alimentation saine et équilibrée adaptée à sa condition et à son état de santé sera un atout majeur dans sa lutte contre le virus.
Des outils... pour bien se nourrir
De nombreuses personnes porteuses du VIH s'interrogent sur leur façon de se nourrir. Que dois-je manger? En quelles quantités? Quelles recettes vais-je cuisiner? Est-ce que je mange suffisamment?
Un guide d'alimentation a été conçu spécialement à leur intention. Il aidera à faire les bons choix alimentaires et répondra à plusieurs questions. Sheila Murphy, dans son excellent ouvrage1 a mis au point 2 régimes alimentaires, afin de répondre aux besoins nutritionnels spécifiques des personnes atteintes. Avec son autorisation, nous avons repris ces régimes (que nous appelons modes d'alimentation) et les avons adaptés en fonction des personnes atteintes se regroupant pour cuisiner. En cuisine collective, l'accent étant mis sur les mets principaux, ceux-ci doivent être copieux, contenir une bonne source de protéines et être riches en calories (énergie) afin de répondre justement à ces besoins spécifiques des personnes porteuses du VIH. Ces modes d'alimentation reposent sur les grands principes du Guide alimentaire Canadien pour manger sainement.
Il est composé de 4 groupes d'aliments:
Les produits céréaliers fournissent de l'énergie, sont faciles à digérer et en général peu coûteux. Les légumes et les fruits contiennent en général peu d'énergie mais sont riches en vitamines et en minéraux. Les produits laitiers,tout comme le groupe des viandes et leurs substituts vous aideront à obtenir les protéines et l'énergie si précieux aux adultes vivant avec le VIH-SIDA.
Le guide d'alimentation comprend également une catégorie appelée «autres aliments» où l'on retrouve des aliments riches en gras, en sucre,en sel, des boissons et des condiments (voir tableau).
Des outils pour mieux se nourrir
Pour combler l'ensemble des besoins en éléments nutritifs,il faut consommer de façon quotidienne une grande variété d'aliments provenant de chacun des 4 groupes de base,ainsi que de la catégorie autres aliments. On retrouve dans cette catégorie des huiles végétales. Certaines huiles contiennent des acides gras essentiels. Ils sont dits essentiels car le corps ne peut les fabriquer. On doit donc les retrouver dans notre alimentation. Les huiles de tournesol, de maïs,de soya,de carthame, de germe de blé et de lin en contiennent. En plus d'être une source importante d'énergie (calories), elles sont indispensables à toutes les cellules du corps dont celles de votre système immunitaire. D'autres huiles (canola, olive) ne sont pas considérées comme étant des sources d'acides gras essentiels, mais elles sont également riches en énergie et peuvent être utilisées avantageusement en cuisine, surtout pour la cuisson ou à d'autres fins.
On trouvera aux pages suivantes les modes d'alimentation à l'intention des adultes ayant le VIH-SIDA. Pour ceux qui mangent de la viande, se référer au mode d'alimentation régulier.
Mode d'alimentation végétarien
Pour diverses raisons, certaines personnes optent pour le végétarisme. Il faut respecter leur choix. Cependant, elles devront manger davantage que celles qui mangent de la viande, si elles veulent obtenir la même quantité de protéines et d'énergie (calories) dont leur corps a besoin. Il faut se référer au groupe des substituts de viande du mode d'alimentation végétarien et inclure dans les recettes des aliments riches en gras de la catégorie autres aliments. Le corps absorbe mieux le fer qui provient de la viande. Ce minéral étant important pour le système immunitaire, les recettes préparées devront contenir des aliments riches en fer. Les principales sources de fer sont les légumineuses, le tofu, le jaune d'œuf, les céréales enrichies de fer ou à grains entiers, les pâtes enrichies de fer, les légumes verts en feuilles, la pomme de terre, la tomate, les fruits secs, les noix et les graines.
Selon que la personne présente ou non des symptômes liés au VIH,elle doit se référer à la colonne qui lui convient. Si le poids est insuffisant, aller à la colonne (prise de poids).
Il ne faut pas oublier
Les quantités suggérées sont des minimums. Il est possible et même souhaitable de prendre davantage de portions de chacun des groupes alimentaires et de la catégorie autres aliments. L'important c'est de manger à sa faim et de se régaler!
Groupe d'aliment | Nombre minimum de portions par jour | Exemple d'une portion | ||
Asymptomatique | Symptomatique | Prise de poids | ||
Produits céréaliers | 5 | 6 | 6 | Sources d'énergie faciles à digérer • 1 tranche de pain |
Légumes et fruits | 5 | 5 | 5 | Source de vitamines et minéraux • 1 fruit ou légume de grosseur moyenne |
Produits laitiers | 2 | 3 | 4 | Source de protéines et d'énergie • 250 ml (1 tasse) de lait |
Viandes et substituts | 2 | 3 | 3 | Source de protéines et d'énergie • 100 g de viande, volaille ou poisson |
Autres aliments | Si il y a réduction de la consommation de gras, ajouter une source d'acide gras essentiels | Source d'énergie et d'acides gras essentiels • 15ml.(1 c. à table) d'huile: maïs,tournesol, carthame, soya, lin, germe de blé |
Groupe d'aliment | Nombre minimum de portions par jour | Exemple d'une portion | ||
Asymptomatique | Symptomatique | Prise de poids | ||
Produits céréaliers | 5 | 6 | 6 | Sources d'énergie faciles à digérer • 1 tranche de pain |
Légumes et fruits | 5 | 5 | 5 | Source de vitamines et minéraux • 1 fruit ou légume de grosseur moyenne |
Produits laitiers | 2 | 3 | 4 | Source de protéines et d'énergie • 250 ml (1 tasse) de lait |
Substituts de viande | 2 | 3 | 3 | Source de protéines et d'énergie • 2 œufs |
Autres aliments | Si il y a réduction de la consommation de gras, ajouter une source d'acide gras essentiels | Source d'énergie et d'acides gras essentiels • 15ml.(1 c. à table) d'huile: maïs, tournesol, carthame, soya, lin, germe de blé |
L'importance d'atteindre et de maintenir un poids-santé
Une perte de poids importante est très souvent accompagnée d'une perte de masse musculaire (muscles). La diminution de la masse musculaire survient lorsque les aliments consommés sont mal absorbés, ne fournissent pas au corps assez d'énergie pour lui permettre de bien fonctionner ou encore parce que les réserves de certains éléments nutritifs sont insuffisantes. Il devient alors nécessaire d'augmenter son apport en énergie (calories),sinon le corps va puiser cette énergie à même ses réserves en protéines. L'organisme privera ainsi les muscles et le système immunitaire des protéines dont ils ont besoin. D'où l'importance d'atteindre et de maintenir son poids à un niveau acceptable.
Plusieurs études ont démontré qu'un apport insuffisant en protéines et en énergie (calories) entraînent un dérèglement du système immunitaire. Il a été clairement établi que les personnes qui ne mangent pas suffisamment, pour diverses raisons, sont davantage sujettes aux infections.
Les personnes vivant avec le VIH-SIDA doivent donc surveiller de très près leur poids, d'autant plus que les affections de la bouche et de la gorge, la difficulté à avaler et à mastiquer ses aliments ou à les digérer, la perte d'appétit, la diarrhée, les nausées et les vomissements, l'altération du goût et diverses infections opportunistes vont influer négativement sur lui. Si on y ajoute les restrictions alimentaires imposées par la nature des médicaments, le stress, la fatigue, la douleur et le découragement, on voit jusqu'à quel point le poids santé est menacé et, par conséquent, exige une attention constante ici.
Le gain de poids
Au cours des dernières années, des progrès importants ont été réalisés dans la lutte au VIH. De nouveaux médicaments ont été mis sur le marché et on observe chez plusieurs personnes porteuses du virus un gain de poids lorsqu'elles prennent certains de ces médicaments. Pour celles qui ont plusieurs kilos en trop, il faudra éviter les diètes amaigrissantes miracles, ne pas sauter de repas et être prudent. Réduire ses portions,consommer modérément des aliments riches en gras (beurre, margarine, huile, crème, desserts riches en gras, etc.) et faire de l'exercice sont de sages décisions. Celles-ci permettront aux personnes atteintes de perdre du poids sans pour autant nuire à leur santé. Il vaut mieux y aller lentement mais sûrement.
La notion de poids-santé
Il existe un moyen très simple pour savoir si le poids d'une personne atteinte du VIH se situe à un niveau qui ne risque pas de nuire à sa santé. L'INDICE DE MASSE CORPORELLE (IMC) est une méthode qui s'appuie sur la notion de poids-santé, c'est-à-dire le poids qui, en fonction de la taille, contribue à la préservation d'un état favorable à la santé. Pour connaître son IMC, il faut faire vérifier son poids auprès d'un(e) diététiste. Celui (celle-ci) peut également agir à titre d'animateur (trice), interroger les personnes qui cuisinent sur leur poids et leur donner des conseils appropriés, adaptés à leurs besoins. Celles qui sont à leur poids-santé continueront à bien s'alimenter, alors que celles qui doivent engraisser pourrons apporter des modifications appropriées à leur alimentation.
Pour prendre du poids
Pour réussir à prendre du poids, il faut absorber plus de calories que le corps en utilise. Lors des journées de cuisine en groupe, il faudra ajouter aux recettes certains aliments, afin de fournir au corps le surplus d'énergie dont il a besoin. Il sera également très important d'augmenter la masse musculaire (la réserve en protéines du corps) en y incluant dans ces recettes de bonnes sources de protéines. Pour éviter que le surplus de calories ne se transforme en graisse, il faudra, dans la mesure du possible, bouger et faire de l'exercice.
On trouvera dans les pages suivante,des conseils pour prendre du poids et un tableau des bonnes sources de protéines.
Suggestion pour prendre du poids
Augmenter son apport en énergie et en protéines: comment y parvenir?
Aliments riches en protéines
* Légumineuses: lentilles, pois chiches, haricots blancs, haricots rouges, haricots de Lima,fèves soya,tofu, flageolets, pois jaunes, pois cassés, doliques variées, haricots adukis, haricots noirs, haricots mungs, gourgane, haricots pintos, pois variés, haricots Romano, etc..
[Voir l'image pleine grandeur]
Bien manger et manger à sa faim est très important. Tellement important qu'il existe un droit officiellement reconnu dans la Charte des droits de l'homme proclamée par l'O.N.U. que l'on appelle «sécurité alimentaire». Lorsque que l'on parle de sécurité alimentaire il n'est pas seulement question d'hygiène mais bien de s'assurer que toutes personne puisse avoir accès à de la nourriture. De plus, cette reconnaissance existe depuis 1948.
Ce droit est respecté quand une personne, une population ont accès en tout temps et en toute dignité à un approvisionnement alimentaire nutritif et suffisamment abondant, qu'elles peuvent s'approvisionner ainsi à un coût raisonnable et selon les habitudes et les goûts de leur culture. On doit donc reconnaître que là où il y a manque d'aliments, là où il y a risque de pénurie ou que là où des contraintes importantes restreignent les capacités de choisir des aliments convenables, il y a insécurité alimentaire, qu'un droit individuel et collectif est sinon bafoué, du moins pas suffisamment respecté.
Le propos de ce chapitre est de décrire différents moyens d'instaurer et de maintenir un état de sécurité alimentaire. Ces moyens méritent d'autant plus qu'on en fasse la promotion que tous favorisent la prise en charge de cet objectif par les principaux intéressés et que tous invitent ceux-ci à se grouper pour les réaliser. Ces moyens peuvent être pris par ceux qui participent à des cuisines collectives car ils conviennent parfaitement à la nature de celle-ci. Ils sont, en effet,autant de solutions durables qui, ensemble,créent les conditions qui permettent à de nombreuses familles d'acquérir l'autonomie, de retrouver confiance en eux et l'estime d'eux-mêmes.
Ces moyens sont ici présentés dans un ordre inspiré par la manière dont fonctionne l'organisme Bouffe-Action de Rosemont à Montréal (voir tableau page 87).
Quels sont ces moyens? Il sera question de groupes d'achat,du Magasin Partage, de jardins communautaires et de conserveries domestiques, de cours de cuisines simplifiés, de dîners thématiques et d'alimentation pour femmes enceintes.
Bouffe-Action est un organisme communautaire qui travaille auprès des personnes à faible revenu pour trouver des moyens de parer aux conséquences de la pauvreté dans le domaine alimentaire.
La description du moyen
Les objectifs
Le groupe d'achat est un moyen qui permet à chaque membre d'augmenter son pouvoir d'achat et de réaliser d'importantes économies tout en se procurant une plus grande quantité d'aliments frais et de bonne qualité. Il favorise aussi la mise en commun des ressources de chacun et de nouveaux apprentissages.
Le fonctionnement
Composé d'une dizaine de personnes, le groupe se rassemble généralement une fois le mois. Les membres, dirigés et soutenus par une personne ressource, établissent ensemble la liste d'épicerie et achètent en grande quantité. C'est ainsi qu'est augmenté le pouvoir d'achat et que peuvent être réalisées d'importantes économies.
Enfin, le groupe voit au partage des denrées selon les besoins préalablement spécifiés de chaque membre. Il remballe les aliments selon les formats convenables. Les coûts sont ensuite répartis selon les achats que chacun a effectués.
On cultive ainsi et entre autre: le sens de l'organisation, du respect des autres dans les tâches assumées, de la justice et de l'exactitude dans les achats et la répartition des denrées.
L'évaluation du moyen
Tout groupe de cuisine collective peut être aussi un groupe d'achat. Les participants peuvent profiter de leur expérience acquise lors du processus d'achat collectif de leur cuisine collective. Toutefois, ce qui est mis en évidence ici, c'est que ce moyen vaut pour lui-même, peu importe qu'il soit ou ne soit pas une étape dans la réalisation d'une rencontre de cuisine collective. Les groupes sont formés afin d'offrir la possibilité d'acheter des denrées de qualité et en quantité. Le pouvoir d'achat de ce type de groupe permet de négocier avec d'importants grossistes ou d'importants marchands locaux. De plus, les groupes de cuisine collectives peuvent effectuer leurs achats par ce moyen ce qui réduit considérablement le coût des portions cuisinées. Les avantages de cette façon d'acheter valent qu'on la considère en elle-même et qu'on l'utilise au delà des besoins de cuisines collectives.
Y'a une bonne ambiance, on a rien pour rien, faut donner un peu de temps mais on en a pour notre argent. J'achète de la bouffe que j'aurais jamais penser pouvoir acheter. C'est ça la différence avec le pouvoir d'achat, on dépend de personne, on doit rien à personne.
Claudine
La description du moyen
Les objectifs
Il s'agit d'une alternative aux traditionnels paniers de Noël. Les Magasins Partage permettent aux personnes démunies et à faibles revenus de faire elles-mêmes leur «panier de Noël» selon leurs goûts et leurs besoins.
Cette approche novatrice permet aussi de donner à ces personnes l'occasion d'être actives dans l'amélioration de leur situation et d'être impliquées et associées aux décisions.
Le fonctionnement
Le Magasin Partage est une vaste opération de cueillette,d'achat et de vente de denrées. Il se prépare des mois à l'avance et a lieu quelques jours avant Noël. Il faut organiser une campagne de financement (des activités d'autofinancement, une recherche de commanditaires et de donateurs de denrées) et impliquer les clubs sociaux, les marchands locaux, les paroisses, les institutions, les groupes communautaires, les écoles, les journaux,les politiciens, etc. Il faut aussi organiser la cueillettes des denrées et l'installation d'une «épicerie» temporaire pour la distribution des denrées. Tout cela nécessite la mise sur pied d'une importante équipe de bénévoles.
Pour avoir le droit de participer à un Magasin Partage, les personnes doivent s'inscrire à l'avance et devront débourser 10% du coût de leurs achats, jusqu'à concurrence de dix dollars. La valeur de l'épicerie est préalablement établie lors de l'inscription selon les besoins de la personne. Cet argent est entièrement consacré à l'achat de nouvelles denrées. Le participant choisit lui-même ses denrées et il est accompagné d'un bénévole qui le dirige dans le magasin et dans ces achats. Cet accompagnateur bénévole a aussi comme tâche de veiller à ce que le coût du panier de provision ne dépasse pas le montant alloué.
C'est la deuxième année que je participe au magasin. Je me sens à l'aise lorsque je fais moi même l'épicerie et je trouve les bénévoles formidables. J'espère de tout mon cœur me trouver un emploi et être bénévole l'an prochain.
Pascale
L'évaluation du moyen
Ce magasin temporaire pendant la période de Noël permet donc d'aider des personnes en leur offrant la possibilité de magasiner comme tout le monde et ce, dans le respect et la dignité. Puisque la personne fait elle-même ses achats, il y a beaucoup moins de gaspillage car elle choisit uniquement des aliments qui correspondent à ses goûts et habitudes alimentaires. Ce moyen permet de combiner différentes connaissances alimentaires (recettes plus nutritives, techniques de cuisine, etc).
Ce moyen permet aussi de créer un important événement de solidarité entre divers groupes et organismes d'un même quartier. Ce moyen demande un peu plus d'organisation que les traditionnels paniers de Noël mais le partage y est si grand qu'il en vaut l'engagement.
La description du moyen
Les objectifs
Cultiver un jardin communautaire offre beaucoup des avantages des activités de plein air où l'utile se mêle à l'agréable. Travailler le sol, vérifier la croissance des légumes et des fines herbes, entretenir librement les conditions d'une récolte abondante sont autant d'activités saines physiquement et psychologiquement très valorisantes... pour les amateurs.
Le fonctionnement
On ne s'invente pas jardinier. Une formation de base est nécessaire à ceux qui veulent participer à un tel projet. Il faut aussi un animateur qui, là comme ailleurs, organise, distribue les tâches et encourage les participants à persévérer à bien faire et à persévérer dans le bien-faire car la terre n'est généralement généreuse qu'à l'égard de ceux qui lui donnent beaucoup.
Ce cours m'a permis de reprendre confiance en moi. J'ai appris à aimer cuisiner. D'ailleurs, je fais maintenant parti des cuisines collectives et c'est moi qui va animer le groupe. Je fais également parti des groupes d'achats et j'y donne des trucs et recettes pour apprêter certains aliments.
Lucie
L'évaluation du moyen
Les jardins communautaires peuvent donner beaucoup de légumes frais en un laps de temps relativement court. C'est pourquoi il faut s'assurer de pouvoir conserver ces aliments bien au-delà du moment de leur récolte. Outre la congélation (référence), la conserverie domestique (référence) est un moyen de profiter de la grande générosité de dame Nature.
La description du moyen
Les objectifs
Ces cours sont organisés en vue de rendre des personnes capables de préparer des repas économiques et faciles à cuisiner. Ils visent aussi à la diminution des sentiments d'impuissance et de culpabilité que plusieurs éprouvent lorsqu'ils sont placés devant la nécessité de cuisiner.
Plein Cœur sur un jardin
«Cet été, je ferai un jardin, comme le chantait Clémence. Je l'ai chanté beaucoup au printemps, quand mon vélo «volait» vers le jardin communautaire. J'avais des ailes, je revenais au monde, et presque dans un chou.
Pour une fois, je dirigeais mon attention sur un autre virus... et je l'ai transmis avec plaisir à Christian et à Jacques. Se retrouver au jardin, c 'est jouir d'une solitude habitée; on dit bonjour au voisin, on échange un truc pour améliorer le rendement et on retourne chacun à son silence de travail. Quel Bonheur!
Faire un jardin, c'est apprendre sans arrêt et c'est là l'intérêt, en plus de bien bouffer, c'est évident. On répétera cent fois «un poivron n 'est pas un piment» et c 'est à souhaiter qu'on s'en souvienne l'an prochain. Quatre rangées de piments forts, c'est hot! Se souvenir aussi qu'on ne plante jamais d'oignons a côté des poireaux; ils se détestent. Comme vous le voyez, c'est passionnant, le jardinage.
La reine du jardin sera-t-elle là l'an prochain? La reine s'appelle Yvette et tout le monde la connaît et l'apprécie. Comme dirait encore Clémence; «elle a passé 2 fois au 10 et 10 fois au 2». C'est la Star du jardin.
En ce moment, j'ai la tête en automne et le cœur au printemps. Mais, il faut traverser l'hiver et là, je rêve...ce serait le fun un jardin communautaire en Plein Cœur de la Floride...»
André Bernier,
Responsable des jardins communautaires
Le fonctionnement
Ces cours sont donnés par une personne ressource. Au nombre de cinq, ces cours peuvent porter sur différents sujets tels que les soupes nutritives et économiques, le riz, les pâtes alimentaires, les plats mijotes, les muffins, etc. Les sujets sont prédéfinis dans les quatre premier cours afin de laisser au choix du groupe le sujet du cinquième.
Par exemple:
L'évaluation du moyen
Comme ces cours fournissent une base qui permettent de se débrouiller en cuisine, ils constituent en excellent moyen incitatif à l'inscription à un groupe de cuisine collective.
La description du moyen
Les objectifs
Les dîners thématiques ont pour objectifs de permettre aux participants d'acquérir des connaissances théoriques et pratiques sur l'alimentation et de favoriser les échanges de toutes sortes entre eux.
Le fonctionnement
Cinq à dix personnes se rencontrent dans des dîners-causeries au rythme d'une fois par mois. Chaque dîner a son thème inspirateur des diverses activités qu'il comporte. En plus d'y goûter de nombreux aliments ou des aliments exotiques, les participants peuvent recevoir de l'information et des recettes des mets présentés. Les thèmes peuvent être tels qu'un jardin sur le balcon, les épices, les fines herbes, le Guide Alimentaire Canadien, etc. On peut inviter un conférencier ou y visionner une vidéocassette.
L'évaluation du moyen
Ce moyen peut aussi servir à faire connaître les groupes de cuisines collectives en plus de favoriser l'intérêt pour les mets nouveaux et les échanges aussi utiles qu'agréables. Il peut aussi servir à offrir de l'information plus médicale ou spécifique à une problématique dans un cadre chaleureux. Quoi de mieux que de discuter autour d'un repas?
La description
Les objectifs
Ce moyen vise les objectifs suivants:améliorer l'état nutritionnel des femmes enceintes et des enfants de 0 à 1 an et contribuer à la diminution du nombre des naissances de bébé pesant moins de 2 500 grammes.
Le fonctionnement pendant la grossesse
Dans des rencontres d'une durée d'environ 3 heures, les participantes font des recettes à la fois économiques et appropriées à leur grossesse. Ce qui ne manque pas de créer des liens entre elles, celles-ci peuvent se permettent de se faire des confidences, de partager leurs préoccupations devant la venue du bébé, d'échanger des vêtements et de s'organiser pour des sorties poussettes.
Le fonctionnement après l'accouchement
Préparer des purées en groupe permet de réaliser des économies substantielles. De plus, ces purées de fabrication domestique sont plus variées, plus fraîches et la plus part du temps plus savoureuses que celles des petits pots offerts dans les marchés d'alimentation. Congelées en portions individuelles (cubes), ces purées sont fort appréciées des poupons.
Notons que lors des rencontres, il est nécessaire d'organiser un service de garderie.
L'évaluation du moyen
Inspiré du modèle des cuisines collectives, ce moyen en a tous les avantages. Il s'agit en somme de cuisines collectives spécifiques aux femmes enceintes. La formule leur sera doublement utile car elles pourront aussi surmonter les difficultés liées à leur situation de femmes enceintes vivant avec le VIH-Sida.
«Une détente, un moment de libération. Bien aimé cette activité et même je vais en refaire chez-moi. Une idée super, bravo!»
«Cette activité m'a certainement amenée à faire mes propres purées que je n'aurais jamais faites sinon.»
[Voir l'image pleine grandeur]
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De nombreuses personnes porteuses du VIH ont été impliquées dans l'élaboration de ce guide. Les groupes de cuisine étaient composés presque exclusivement de personnes atteintes,et également de gens travaillant avec elles dans le milieu communautaire. Pour nous,cet aspect était primordial.
Parmi un large éventail de recettes, les personnes vivant avec le VIH ont sélectionné celles qui correspondaient à leurs goûts et à leurs habitudes alimentaires. Ensuite, les recettes furent analysées en fonction de critères bien précis. Enfin, celles qui répondaient à ces critères furent retenues.
Lorsqu'on se réunira pour cuisiner en groupe, on devra tenir compte de plusieurs aspects dans le choix de ses recettes. Se référer à la section 1 pour connaître ces critères de sélection des recettes. Ces mets peuvent être congelées. Par contre, certaines à base de crème, de tofu et de pomme de terre se congèlent mal. Il peut être parfois nécessaire de ne les ajouter qu'au moment de les consommer, après avoir réchauffé le plat.
Maintenant que l'on sait comment s'y prendre pour partir un groupe de cuisine collective,on passe à l'action... et on se régale!
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Beurre | 45 ml | 3 c. à table | 90 ml | 6c. à table |
Huile végétale | 75 ml | 5c. à table | 135 ml | 9c. à table |
Bœuf en lanières | 1,5 kg | 3lbs | 3,0 kg | 6 lbs |
Sauce chili | 700 ml | 24 oz. | 1,4 litre | 48 oz. |
Eau | 300 ml | 1 1/4 tasse | 600 ml | 2 1/2 tasses |
Oignons en lamelles | 3 | 6 | ||
Poivrons verts | 1 1/2 | 3 | ||
Champignons frais tranchés | 340 g | 3/4 lb | 3 X 227 g | 1 1/2 lbs |
Céleri en morceaux | 1/2 pied | 1 pied | ||
Carottes en rondelles | 2 | 4 | ||
Chou-fleur | 1 1/2 | 3 | ||
Brocoli (tiges et fleurs) | 1 1/2 | 3 | ||
Sel et poivre au goût |
Il est possible de remplacer l'eau par du vin rouge sec
Par portions
480 calories
38 g protéines
32 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Bœuf paré en languettes | 1,5 kg | 3 lbs | 3 kg | 6 lbs |
Farine tout usage | 90 ml | 6 c. à table | 180 ml | 12 c. à table |
Muscade | 5 ml | 1 c. à thé | 10 ml | 2c. à thé |
Beurre | 45 ml | 3c. à table | 90 ml | 6c. à table |
Oignons hachés (ou en juliennes) | 3 | 6 | ||
Champignons tranchés | 3 X 227 g | 3 X 8 oz | 5 X 227 g | 5 X 8 oz |
Bouillon de bœuf | 750 ml | 3 tasses | 1,5 litre | 6 tasses |
Pâte de tomates | 200 ml | 3/4 tasse | 375 ml | 1 1/2 tasse |
Crème 35% M.G. | 375 ml | 1 1/2 tasse | 750 ml | 3 tasses |
Sel et poivre au goût |
Servir sur un lit de nouilles larges aux œufs Si ce mets doit être congelé, n 'ajouter la crème qu'au moment de le servir, après avoir réchauffé le plat.
Par portions
502 calories
40 g protéines
32 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Huile | 30 ml | 2c. à table | 60 ml | 4c. à table |
Rôti de palette paré | 2 kg | 4 lbs | 4 kg | 8 lbs |
Oignons hachés | 4 | 8 | ||
Consommé de bœuf | 2 X 284 ml | 2 X 10 oz | 4 X 284 ml | 4 X 10oz |
Eau | 1,25 litre | 5 tasses | 2,5 litres | 10 tasses |
Navets | 2 | 4 | ||
Carottes en morceaux | 12 | 24 | ||
Choux en quartiers | 2 | 4 | ||
Sel et poivre au goût |
Par portions
532 calories
48 g protéines
32 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Bœuf en cubes | 2 kg | 4 lbs | 4 kg | 8 lbs |
Huile | 60 ml | 4c. à table | 120 ml | 8c. à table |
Champignons tranchés | 2 X 227 g | 1 lb | 4 X 227 g | 2lbs |
Eau | 1,1 litre | 4 1/2 tasses | 2,2 litre | 9 tasses |
Soupe à l'oignon | 2 enveloppes de 55 g | 4 enveloppes de 55 g | ||
Paprika | 60 ml | 4 c. à table | 120ml | 8 c. à table |
Fécule de maïs | 75 ml | 1/3 tasse | 150ml | 2/3 tasse |
Carottes en morceaux | 4 | 8 | ||
Poivrons verts en morceaux | 2 | 4 | ||
Navet en morceaux | 1 | 2 | ||
Panais en morceaux | 3 | 5 |
Par portions
451 calories
56 g protéines
18 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Bœuf haché mi-maigre | 1,5 kg | 3lbs | 3,0 kg | 6 lbs |
Échalotes hachées finement | 4 | 8 | ||
Piment vert haché finement | 1 | 2 | ||
Piment rouge haché finement | 1 | 2 | ||
Œufs battus | 3 | 6 | ||
Crème sûre | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Fromage cheddar en cubes | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Biscuits soda émiettés | 190 g | 1 1/2 pqt | 375 g | 3 pqt |
Enveloppes de soupe | 2 enveloppes de 55 g | 4 enveloppes de 55g | ||
Enveloppe préparée de sauce pour rôti Knorr | 2 enveloppes de 28 g | 4 enveloppes de 28g | ||
Basilic au goût | ||||
Poivre au goût |
Servir avec une soupe ou une salade.
Par portions
488 calories
36 g protéines
29 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Farine tout usage | 75 ml | 1/3 tasse | 150 ml | 2/3 tasse |
Sel | 7 ml | 1 1/2 c. à thé | 15 ml | 3c. à thé |
Gingembre moulu | 4 ml | 3/4 c. à thé | 8 ml | 1 1/2 c. à thé |
Poudre d'ail | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Poivre | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Bœuf en cubes | 1,5 kg | 3lbs | 3 kg | 6 lbs |
(15 g ou 1 1/2 oz par cube) | 75 ml | 5c. à table | 150 ml | 10c. à table |
Huile | 800 ml | 28 oz. | 3 X 540 ml | 57 oz |
Tomates en conserve | 3 | 6 | ||
Oignons tranchés | 375 ml | 1 1/2 tasse | 750 ml | 3 tasses |
Eau | 175ml | 3/4 tasse | 375 ml | 1 1/2 tasse |
Vin rouge sec (facultatif) | 75 ml | 1/3 tasse | 150ml | 2/3 tasse |
Sirop d'érable | 1,1 litre | 4 1/2 tasses | 2,2 litres | 9 tasses |
Pommes de terre en cubes | 750 ml | 3 tasses | 1,5 litre | 6 tasses |
Carottes en morceaux | 375 ml | 1 1/2 tasse | 750 ml | 3 tasses |
Céleri en morceaux |
Si désiré, épaissir la sauce avec 2 c. à table de fécule de maïs délayée dans 60 ml (1/4 tasse) d'eau froide.
Par portions
427 calories
43 g protéines
18 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Huile | 30 ml | 2c. à table | 60 ml | 4c. à table |
Bœuf en lanières | 1,5 kg | 3lbs | 3 kg | 6lbs |
Brocoli en bouquets | 2 pieds | 4 pieds | ||
Champignons | 2 X 227 g | 16 oz | 4X227 g | 32 oz |
en quartiers | ||||
Carottes en rondelles | 4 | 8 | ||
Oignons hachés | 3 | 6 | ||
Gousses d'ail émincées | 2 | 4 | ||
Bouillon de bœuf | 1,25 litre | 5 tasses | 2,5 litres | 10 tasses |
Ketchup | 300 ml | 1 1/4 tasse | 625 ml | 2 1/2 tasses |
Fécule de maïs | 75 ml | 1/3 tasse | 150 ml | 2/3 tasse |
Eau froide | 125ml | 1/2 tasse | 250 ml | 1 tasse |
Sauce Tabasco au goût |
Servir sur un lit de nouilles aux œufs (nouilles larges)
Par portions
434 calories
39 g protéines
21 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Tranches de bacon coupées en morceaux | 11 | 22 | ||
Cuisses de poulet sans peau | 12 | 24 | ||
Oignons moyens hachés | 3 | 6 | ||
Gousses d'ail hachées finement | 3 | 6 | ||
Tomates entières en boîte | 3 boîtes de 796 ml | 6 boîtes de 796 ml | ||
Feuilles de laurier | 3 | 6 | ||
Thym | 7 ml | 1 1/2c. à thé | 10ml | 2 c. à thé |
Romarin | 4 ml | 3/4 c. à thé | 7 ml | 1 1/2 c. à thé |
Poivre | 4 ml | 3/4 c. à thé | 7 ml | 1 1/2 c. à thé |
Haricots blancs en boîte | 3 boîtes | de 540 ml | 6 boîtes | de 540 ml |
Fécule de maïs | 45 ml | 3c. à table | 90 ml | 6 c. à table |
Vous pouvez remplacer les haricots blancs par des flageolets.
Par portions
490 calories
46 g protéines
16 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Beurre | 200 ml | 3/4 tasse | 375 ml | 1 1/2 tasse |
Céleri en tranches de 2 pouces | 12 branches de 2 pouces | 24 branches de 2 pouces | ||
Carottes (morceaux de 2 pouces) | 12 | 24 | ||
Poireaux (en rondelles) | 3 | 6 | ||
Oignons en quartiers | 6 | 12 | ||
Poulet en morceaux | 12 X 120g | 12 X 401 | 24 X 120 g | 24 X 4oz |
Bouillon de poulet | 3 litres | 12 tasses | 6 litres | 24 tasses |
Champignons en tranches | 4 X 227 g | 4 X 8oz | 8 X 227 g | 8 X 8oz |
Fécule de maïs au goût | ||||
Sel et poivre au goût |
Saler et poivrer au goût.
Accompagner ce mets d'une soupe ou d'une salade.
Par portions
486 calories
34 g protéines
27 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Cuisses de poulet (grosses) | 12 | 24 | ||
Huile | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Curry | 60 ml | 4 c. à table | 120 ml | 8 c. à table |
Oignons hachés | 4 | 8 | ||
Gousses d'ail hachées finement | 4 | 8 | ||
Gingembre moulu | 30 ml | 2c. à table | 60 ml | 4c. à table |
Sel | 7 ml | 1 1/2 c. à thé | 15ml | 3 c. à thé |
Bouillon de poulet | 1 litre | 4 tasses | 2 litres | 8 tasses |
Riz cuit | 2,5 litres | 10 tasses | 5 litres | 20 tasses |
Servez sur un lit de riz ou avec du couscous.
Par portions
598 calories
34 g protéines
23 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Cuisses de poulet (300 g et plus) | 12 | 24 | ||
Huile végétale | 45 ml | 3 c. à table | 90 ml | 6c. à table |
Bacon en morceaux | 350 g | 12 oz | 700 g | 24 oz |
Petits oignons | 1 kg | 2 lbs | 2 kg | 4 lbs |
Gousses d'ail hachées | 4 | 8 | ||
Champignons en quartiers | 2 X 227 g | 1 lb | 4 X 227 g | 2 lbs |
Vin rouge | 375 ml | 1/2 bouteille | 750 ml | 1 bouteille |
Bouillon de poulet | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Persil | 45 ml | 3 c. à table | 75 ml | 5c. à table |
Thym | 30 ml | 2 c. à table | 60 ml | 4c. à table |
Laurier (feuilles) | 3 | 6 | ||
Farine tout usage | 90 ml | 6 c. à table | 180 ml | 12 c. à table |
Beurre | 135ml | 9c. à table | 270 ml | 18 c. à table |
Sucre | 7 ml | 1 1/2 c. à thé | 15ml | 1 c. à table |
Servir sur un lit de nouilles aux œufs.
Par portions
497 calories
39 g protéines
28 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Cuisses de poulet avec dos | 12 | 24 | 24 | |
Farine tout usage | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Huile | 90 ml | 6 c. à table | 180 ml | 12 c. à table |
Oignons émincés | 3 | 6 | ||
Champignons coupés en 4 | 2 X 227 g | 1 lb | 4 X 227 g | 2 lbs |
Thym | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Basilic | 2 ml | 1/2c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Vin blanc ou bouillon de poulet | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Tomates en conserve | 3 boîtes de 796 ml | 6 boîtes de 796 ml | ||
Gousses d'ail hachées finement | 5 | 10 | ||
Feuilles de laurier | 4 | 8 | ||
sel et poivre au goût |
Servir avec une purée de pomme de terre ou du riz.
Par portions
467 calories
36 g protéines
20 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Poulet en morceaux | 12 | 24 | ||
Huile | 90 ml | 6 c. à table | 180 ml | 12 c. à table |
Oignons hachés | 4 | 8 | ||
Champignons en tranches | 2 X 227 g | 16 oz | 4 X 227 g | 32 oz |
Sauce espagnole | ||||
Beurre | 60 ml | 4c. à table | 120 ml | 8 c. à table |
Oignons hachés | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Poivrons verts en dés | 2 | 4 | ||
Sel | 7 ml | 1 1/2 c. à thé | 15 ml | 3 c. à thé |
Poivre | 7 ml | 1 1/2 c. à thé | 15 ml | 3 c. à thé |
Feuilles de laurier | 2 | 3 | ||
Tomates entières en conserve | 2 boîtes de 796 ml | 4 boîtes de 796 ml | ||
Bouillon de poulet | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Par portions
420 calories
33 g protéines
24 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Mélange de légumes surgelés (ex: carotte, brocoli, chou-fleur, etc.) | 1 kg | 32 oz | 2 kg | 64 oz |
Margarine ou beurre | 60 ml | 4 c. à table | 120 ml | 8c. à table |
Oignons hachés | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Céleris tranchés | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Thym | 5 ml | 1 c. à thé | 10 ml | 2c. à thé |
Crème de champignons | 540 ml | 19 oz | 2 X 540 ml | 2 X 19oz |
Crème de poulet | 540 ml | 19 oz | 2 X 540 ml | 2 X 19oz |
Lait 3,25% M.G. | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Dinde cuite en cubes | 1,5 litre | 6 tasses | 3 litres | 12 tasses |
Poivre | 2 ml | 1/2c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Pâte à tarte (voir recette) | 500 g | 1lb | 1 kg | 2 lbs |
Préchauffez le four à 190 f (375T).
Accompagnez ce mets d'une soupe.
Par portions
702 calories
34 g protéines
42 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Huile végétale | 60 ml | 4 c. à table | 120 ml | 8c. à table |
Côtelettes de porc (grosses | 12 | 24 | ||
côtelettes) | ||||
Carottes tranchées | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Oignons hachés | 125 ml | 1/2 tasse | 250 ml | 1 tasse |
Poivrons verts en anneaux | 4 | 8 | ||
Jus d'ananas | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Ananas en morceaux (conserver le jus) | 2 X 540 ml | 2 X 19oz | 4 X 540 ml | 4 X 19oz |
Jus de citron | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Fécule de maïs | 90 ml | 6 c. à table | 180 ml | 12 c. à table |
Cassonade | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Sauce soya | 30 ml | 2 c. à table | 60 ml | 4 c. à table |
Préparation pour bouillon de poulet | 10ml | 2 c. à thé | 20 ml | 4 c. à thé |
Préchauffer le four à 180°C (350°F).
Garnir avec les anneaux de poivrons verts et servir avec du riz ou des nouilles aux œufs.
Par portions
569 calories
25 g protéines
33 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Macaroni | 900 g | 2 lbs | 1,8 kg | 4 lbs |
Sauce soya | 125 g | 1/2 bouteille | 250 g | 1 bouteille |
Huile végétale | 60 ml | 4 c. à table | 120 ml | 8c. à table |
Beurre | 30 ml | 2 c. à table | 60 ml | 4c. à table |
Porc en cubes | 1 kg | 2 lbs | 2 kg | 4 lbs |
Céleri en dés | 1/2 pied | 1/2 pied | 1 pied | 1 pied |
Échalotes | 4 | 8 | ||
Gousses d'ail hachées | 2 | 4 | ||
Courges | 3 | 6 | ||
Poivrons verts | 2 | 4 | ||
Sel d'ail | 5 ml | 1 c. à thé | 10 ml | 2c. à thé |
Accompagner d'une salade verte et d'un dessert.
Par portions
550 calories
32 g protéines
18 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Porc en lanières | 1,5 kg | 3 lbs | 3 kg | 6 lbs |
Fécule de maïs | 80 ml | 1/3 tasse | 160 ml | 2/3 tasse |
Sauce soya | 80 ml | 1/3 tasse | 160 ml | 2/3 tasse |
Poivre | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Huile | 30 ml | 2 c. à table | 60 ml | 4c. à table |
Carottes râpées | 10 | 20 | ||
Poivron verts en lanières | 3 | 6 | ||
Ananas en cubes non égouttées | 3 X 398 ml | 3 X 14oz | 6 X 398 ml | 6 X 14oz |
Eau | 375 ml | 1 1/2 tasse | 750 ml | 3 tasses |
Ail haché | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Sauce | ||||
Eau froide | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Vinaigre | 80 ml | 1/3 tasse | 160 ml | 2/3 tasse |
Sucre | 80 ml | 1/3 tasse | 160 ml | 2/3 tasse |
Fécule de maïs | 80 ml | 1/3 tasse | 160 ml | 2/3 tasse |
Sauce soya | 60 ml | 1/4 tasse | 125 ml | 1/2 tasse |
Par portions
513 calories
33 g protéines
28 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Huile | 30 ml | 2 c. à table | 60 ml | 4 c. à table |
Rôti de porc | 2 kg | 4 lbs | 4 kg | 8 lbs |
Oignons en morceaux | 2 | 4 | ||
Gousses d'ail hachées | 3 | 6 | ||
Poivre | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Sel | 5 ml | 1 c. à thé | 10ml | 2c. à thé |
Moutarde sèche | 5 ml | 1 c. à thé | 10ml | 2c. à thé |
Romarin | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Sauge | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Eau | 750 ml | 3 tasses | 1,5 litre | 6 tasses |
Carottes en morceaux | 5 | 10 | ||
Céleri en morceaux | 1/2 pied | 1 pied | ||
Navet en morceaux | 1 | 2 |
Accompagnez d'une pomme de terre au four avec de la crème sûre.
Par portions
401 calories
44 g protéines
22 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Œufs | 6 | 12 | ||
Flocons d'avoine | 750 ml | 3 tasses | 1,5 litre | 6 tasses |
Saumon en conserve | 3 X 213g | 3 X 7,5oz | 6 X 213g | 6 X 7,5 oz |
Fromage mozzarella râpé | 750 ml | 3 tasses | 1,5 litre | 6 tasses |
Oignons hachés | 4 | 8 | ||
Branches de céleri hachés | 3 | 6 | ||
Carottes râpées | 3 | 6 | ||
Jus de citron | 90 ml | 6 c. à table | 180 ml | 12 c. à table |
Sel | 5 ml | 1 c. à thé | 10ml | 2 c. à thé |
Poivre | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Accompagner ce mets d'une salade ou d'une crème de légumes
Par portions
323 calories
25 g protéines
18 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Thon en conserve égoutté | 6 X 213 g | 6 X 7 1/2oz | 12 X 213 g | 12 X 7 1/2oz |
Oignons hachés | 2 | 4 | ||
Beurre | 60 ml | 4c. à table | 120 ml | 8c. à table |
Huile | 45 ml | 3 c à table | 75 ml | 5c. à table |
Pommes déterre en cubes | 2,5 kg | 5 lbs | 5 kg | 10 lbs |
Pâte à tarte (voir recette) | 500 g | 1 lb | 1 kg | 2 lbs |
Accompagnez ce mets d'une salade de carottes râpées ou de crudités.
Par portions
771 calories
39 g protéines
38 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Huile | 45 ml | 3 c. à table | 90 ml | 6c. à table |
Oignons hachés | 2 | 4 | ||
Gousses d'ail | 2 | 4 | ||
Poivrons verts en cubes | 2 | 4 | ||
Carottes en cubes | 4 | 8 | ||
Branches de céleri | 4 | 8 | ||
Chili en poudre | 45 ml | 3c. à table | 90 ml | 6c. à table |
Paprika | 5 ml | 7 c. à thé | 10ml | 2c. à thé |
Gingembre | 2 ml | 1/2c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Tofu émietté | 750 g | 1 1/2 lbs | 1,5 kg | 3 lbs |
Sauce soya | 7 ml | 1 1/2 c. à thé | 15ml | 1 c. à table |
Tomates en conserve hachées | 2 X 796 ml | 2 X 28 oz | 4 X 796 ml | 4 X 28 oz |
Haricots rouges | 2 X 540 ml | 2 X 19 oz | 4 X 540 ml | 4 X 19 oz |
Fromage râpé (mozzarella ou cheddar) | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Il est possible d'ajouter de la viande hachée à cette recette; faire revenir la viande à part et retirer le gras avant d'ajouter les autres ingrédients; modifier la quantité de haricots rouges selon ses goûts. Ajouter du fromage râpé selon la consistance désirée.
Par portions
300 calories
17 g protéines
13 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Carottes en cubes | 2 | 4 | ||
Céleris en biseaux (branches) | 2 | 4 | ||
Brocolis en bouquets | 1/2 pied | 1 pied | ||
Chou-fleur | 1/2 | 1 | ||
Lasagne | 750 g | 1 1/2 lbs | 1,5 kg | 3 lbs |
Sauce tomate | 1420 ml | 50 oz | 2840 ml | 100 oz |
Crème de champignons | 2 X 540 ml | 2 X 19 oz | 4 X 540 ml | 4 X 19 oz |
Fromage râpé (cheddar ou mozzarella) | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Fromage Parmesan | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Beurre | 60 ml | 4c. à table | 120ml | 8c. à table |
Persil au goût |
Par portions
536 calories
22 g protéines
21 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Beurre | 30 ml | 2 c. à table | 60 ml | 4c. à table |
Oignons hachés | 2 | 4 | ||
Champignons tranchés (paquet) | 1 X 227 g | 8oz | 2 X 227 g | 16 oz |
Jambon cuit en petits cubes | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Brocolis blanchis | 1 litre | 4 tasses | 2 litres | 8 tasses |
Tomates en conserve en petits cubes | 1 X 398 ml | 14 oz | 2 X 398 ml | 28 oz |
1 litre | 4 tasses | |||
Fromage cheddar | 500 ml | 2 tasses | 18 | |
Œufs | 9 | 2,2 litres | 9 tasses | |
Lait | 1,1 litre | 4 1/2 tasses | 4 ml | 3/4c. à thé |
Muscade | 2 ml | 1/2 c. à thé | 4 ml | 3/4c. à thé |
Basilic | 2 ml | 1/2 c. à thé | ||
Sel et poivre au goût | ||||
Pâte à tarte (voir recette) |
Ne pas oublier de graisser votre assiette à tarte. Ajouter au besoin du fromage selon la consistance désirée de la quiche. Accompagner celle-ci d'une salade ou d'une soupe et d'un petit pain de blé entier.
Par portions
455 calories
25 g protéines
28 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Bœuf haché mi-maigre | 1 kg | 2 lbs | 2 kg | 4 lbs |
Huile | 60 ml | 4 c. à table | 120 ml | 8c. à table |
Beurre | 30 ml | 2 c. à table | 60 ml | 4c. à table |
Oignons hachés | 150 ml | 2/3 tasse | 300 ml | 1 1/4 tasse |
Gousses d'ail hachées | 2 | 4 | ||
Origan | 15ml | 3 c. à thé | 35 ml | 7c. à thé |
Basilic | 7 ml | 1 1/2 c. à thé | 15 ml | 3c. à thé |
Poivre | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Tomates entières en conserve | 2 X 796 ml | 2 X 28 oz | 4 X 796 ml | 4 X 28 oz |
Rotini non cuits | 1,5 litres | 6 tasses | 3 litres | 12 tasses |
Fromage ricotta | 1 kg | 2 lbs | 2 kg | 4 lbs |
Fromage mozzarella râpé | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Fromage parmesan râpé | 150 ml | 2/3 tasse | 300 ml | 1 1/3 tasse |
Œufs | 4 | 8 | ||
Persil haché | 60 ml | 4c. à table | 120ml | 8c. à table |
Par portions
695 calories
43 g protéines
32 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Huile | 60 ml | 4 c. à table | 120 ml | 8c. à table |
Oignons hachés | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Courgettes hachées | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Céleris hachés | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Carottes râpées | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Champignons tranchés | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Poivrons verts hachés | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Gousses d'ail hachées | 2 | 4 | ||
Sauce tomate en conserve | 1 X 796 ml | 28 oz | 2 X 796 ml | 56 oz |
Cassonade | 30 ml | 2 c. à table | 60 ml | 4 c. à table |
Origan | 10ml | 2 c. à thé | 20 ml | 4c. à thé |
Basilic | 5 ml | 1 c. à thé | 10ml | 2c. à thé |
Poivre | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Sel | 5 ml | 1 c. à thé | 10ml | 2c. à thé |
Fromage cheddar râpé | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Œufs battus | 2 | 4 | ||
Pâte à tarte (voir recette) |
Pour augmenter l'apport en protéines de ce mets, prendre en entrée une soupe de lentilles ou aux pois, ou une salade avec des haricots rouges ou autres légumineuses.
Par portions
520 calories
15 g protéines
35 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Graisse (végétale ou animale) | 300 ml | 1 1/4 tasse | 600 ml | 1 1/2 tasses |
Farine tout usage ou farine à pâtisserie | 750 ml | 3 tasses | 1,5 litre | 6 tasses |
Sel | 5 ml | 1 c. à thé | 10ml | 2c. à thé |
Vinaigre | 10ml | 2 c. à thé | 20 ml | 4c. à thé |
Jaune d'œuf | 1 | 2 | ||
Blanc d'œuf | 1 | 2 | ||
Eau froide | ||||
Farine au besoin |
Rendement: donne 3 tartes à 2 croûtes de 23 cm (9po.) ou 6 croûtes à tarte.
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Beurre ramolli | 340 g | 3/4 lb | 3 X 227 g | 1 1/2 lb |
Cassonade | 560 ml | 2 1/4 tasses | 1,12 litre | 4 1/2 tasses |
Flocons d'avoine | 375 ml | 1 1/2 tasse | 750 ml | 3 tasses |
Farine tout usage | 560 ml | 2 1/4 tasses | 1,1 litre | 4 1/2 tasses |
Bicarbonate de soude | 22 ml | 1 1/2 c. à table | 45 ml | 3c. à table |
Sel | 2 ml | 172 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Dattes dénoyautées | 750 g | 1 1/2 lb | 1,5 kg | 3 lbs |
Eau | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Pommes (pelées et tranchées) | 10 | 20 | ||
Citron (jus) | 1 | 2 | ||
Pêches en conserve (tranchées) | 796 ml | 28 oz | 2 X 796 ml | 2 X 28 oz |
Cassonade | 125 ml | 1/2 tasse | 250 ml | 1 tasse |
Farine tout usage | 60 ml | 1/4 tasse | 125 ml | 1/2 tasse |
Cannelle moulue | 15ml | 1 c. à table | 30 ml | 2c. à table |
Garniture | ||||
Flocons d'avoine | 750 ml | 3 tasses | 1,5 litre | 6 tasses |
Cassonade | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Cannelle moulue | 7 ml | 1 1/2 c. à thé | 15 ml | 1 c. à table |
Piment de Jamaïque | 10 ml | 2 c. à thé | 20 ml | 4c. à thé |
Clou de girofle | 2 ml | 1/2c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Margarine molle | 180 ml | 3/4 tasse | 375 ml | 1 1/2 tasse |
La croustade peut être consommée chaude ou froide.
Par portions
345 calories
2 g protéines
12 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Beurre | 125 ml | 7/2 tasse | 250 ml | 1 tasse |
Sucre | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Œufs | 2 | 4 | ||
Essence de vanille | 5 ml | 1 c. à thé | 10 ml | 2c. à thé |
Farine tout usage | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Bicarbonate de soude | 4 ml | 3/4 c. à thé | 7 ml | 1 1/2 c. à thé |
Sel | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Muscade | 1 ml | 1/4 c. à thé | 2 ml | 1/2 c. à thé |
Banane (grosses) | 3 | 6 | ||
Lait | 60 ml | 1/4 tasse | 125 ml | 1/2 tasse |
Vinaigre | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Poudre à pâte | 20 ml | 4 c. à thé | 40 ml | 8 c. à thé |
Par portions
271 calories
4 g protéines
9 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Huile | 150 ml | 2/3 tasse | 300 ml | 1 1/4 tasse |
Sucre | 150 ml | 2/3 tasse | 300 ml | 1 1/4 tasse |
Œufs | 2 | 4 | ||
Essence de vanille | 2 ml | 1/2c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Farine tout usage | 375 ml | 1 1/2 tasse | 750 ml | 3 tasses |
Bicarbonate de soude | 5 ml | 1 c. à thé | 10ml | 2c. à thé |
Poudre à pâte | 5 ml | 1 c. à thé | 10 ml | 2c. à thé |
Cannelle | 5 ml | 1 c. à thé | 10 ml | 2c. à thé |
Sel | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Carottes râpées | 375 ml | 1 1/2 tasse | 750 ml | 3 tasses |
glaçage | ||||
Fromage Philadelphia | 227 g | 8 oz | 454 g | 16 oz |
Sucre à glacer | 500 ml | 2 tasses | 1 litre | 4 tasses |
Essence de vanille | 5 ml | 1 c. à thé | 10ml | 2c. à thé |
Pour le glaçage, défaire le fromage en crème en le passant au mélangeur avec le sucre et la vanille jusqu'à consistance d'un mélange lisse; glacer le gâteau.
Par portions
350 calories
6 g protéines
18 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Farine de blé entier | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Son de blé | 60 ml | 1/4 tasse | 120 ml | 1/2 tasse |
Poudre à pâte | 5 ml | 1 c. à thé | 10ml | 2 c. à thé |
Cannelle | 5 ml | 1 c. à thé | 10ml | 2c. à thé |
Sel | 2 ml | 1/2 c. à thé | 4ml | 1 c. à thé |
Œufs | 2 | 4 | ||
Sucre | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Huile végétale | 180 ml | 3/4 tasse | 360 ml | 1 1/2 tasse |
Courgettes crues râpées | 375 ml | 1 1/2 tasse | 750 ml | 3 tasses |
Noix hachées (ou graines de sésame) | 250 ml | 1 tasse | 500 ml | 2 tasses |
Il est possible de garnir le gâteau d'un glaçage fait de fromage à la crème et de sucre en poudre (voir glaçage du gâteau aux carottes)
Par portions
299 calories
5 g protéines
20 g matières grasses
Ingrédients | 12 portions | 24 portions | ||
Pommes | 8 | 16 | ||
Sucre | 180 ml | 3/4 tasse | 375 ml | 1 1/2 tasse |
Piment de la Jamaïque | 2 ml | 1/2 c. à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Cannelle | 2 ml | 1/2 c à thé | 5 ml | 1 c. à thé |
Beurre | 30 ml | 2c. à table | 60 ml | 4c. à table |
Pâte à tarte (voir recette) |
Par portions
350 calories
6 g protéines
18 g matières grasses
• 1 cuisinière | • 10 contenants de plastiques |
• 1 évier | • 1 réfrigérateur |
• 2 grosses casseroles | • 3 planches à découper |
• 2 moyenne casseroles | • 2 grosses marmites |
• 2 lèchefrites | • 2 poêles à frire |
• 5 assiettes à tarte | • 1 ciseau |
• 5 couteaux à légume | • 2 gros couteaux |
• 2 couteaux à éplucher | • 3 cuillères en bois |
• 2 spatules | • 1 rouleau à pâtisserie |
• 1 tamis | • 2 passoires |
• 1 râpe | • 1 pile-patate |
• 1 ouvre-boîte | • 1 perce-boîte |
• 1 ensemble de bol à mélanger | • 2 tasses à mesurer |
• 1 ensemble de cuillères à mesurer | • 2 louches à manche très long |
• 2 cuillères à service | • 2 paires de mitaines pour le four |
Liste d'articles utiles pour le local
1 cafetière | • tabliers |
1 ensemble d'ustensiles | • savon à vaisselle |
1 ensemble de vaisselle | • savon pour les mains |
1 plat à vaisselle | • serviettes pour les mains |
1 brosse à légume | • laine d'acier |
1 balais et un porte-poussière | • récurrent |
1 seau | • eau de javel |
1 vadrouille | |
1 poubelle et des sacs | |
1 paire de gants de caoutchouc |
Les fonds de cuisine
Inventaire des épices
[Voir l'image pleine grandeur]
[Voir l'image pleine grandeur]
Évaluation de l'activité de cuisine
Merci de remplir ce questionnaire
Commentaires et suggestions:
Les cuisines collectives - Rôles et obligations des participants(es)
La planification: (durée: environ 1h30)
À moins d'un problème majeur, votre présence à la planification du groupe de cuisine est obligatoire.
Arrivez à l'heure!
Apporter:
les circulaires de la semaine, papier et crayon pour noter votre liste d'épicerie,
des idées de recettes.
Le jour de cuisine: (durée: de 9h00 à 16h00 environ)
Arriver à l'heure
Apporter:
vos achats et vos factures
un tablier, un foulard
filet ou casquette pour les cheveux
des linges à vaisselle propre
un linge de table
une serviette à main
un bon couteau
économe (épluche légumes)
des plats de plastique pour vos portions
des sacs de plastique pour vos plats
s'il y a lieu, de la monnaie pour payer la différence de vos achats.
Chaque participant(e) doit contribuer à la préparation et à la confection des recettes ainsi qu'au ménage du local et de la vaisselle. Les tâches sont réparties également!
Priorité accordée à ceux et celles qui nous garantissent leur présence à tous les mois.
Après trop d'absences, l'organisme se réserve le droit de remplacer quelqu'un afin d'assurer la survie d'un groupe.
Qu'est-ce qu'une cuisine collective?
Groupe d'environ 5 personnes qui se réunit une fois par mois pour réaliser en commun choix de recettes saines et économiques. Environ 1$ la portion
Déroulement général:
La planification:
choisir les spéciaux de la semaine;
choisir les recettes;
quantifier les portions;
élaborer la liste d'épicerie.
Le jour de cuisine
faire l'inventaire des achats;
préparer les ingrédients;
préparer les recettes;
faire les portions;
laver la vaisselle et faire le ménage; faire les comptes.
L'organisme s'engage à...
donner accès gratuitement aux membres des cuisines, dont le membership est à jour, à toutes ses activités (sauf exception);
Mettre à la disposition des participants(es) des lieux de cuisines équipés, propres et sécuritaires Fournir des denrées non-périssables de base tels: épices et fines herbes, riz, farine, bouillons en poudre, sauce soya, huile végétale, etc., moyennant une utilisation modérée et des frais de roulement de 3$ par groupe, par mois;
Permettre l'accès à un mini-centre de documentation sur l'alimentation comprenant des livres de recettes et de références sur la nutrition;
Offrir, lorsque nécessaire, l'encadrement d'une personne-ressource pour l'animation des planifications et des journées de cuisine.
Mémo
À titre de renseignement nous vous rappelons que les locaux que nous utilisons nous sont tous gracieusement prêtés.
Nous vous demandons donc votre collaboration à tous et toutes:
À la fin de chaque jour de cuisine:
Replacer les cuisines telles qu'elles étaient lors de votre arrivée
Laver les ronds du poêle (ainsi que les soucoupes), les comptoirs, les tables etc.
Laver le fourneau s'il y a des plats qui renversent
Ce sont des bénévoles qui nettoient.
Mettons tous la main à la pâte et nous en retirerons tous un profit!
Merci de votre collaboration!
Fiche - Les bon comptes
[Voir l'image pleine grandeur]
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Yukon
AIDS Yukon Alliance
7221 -7th Avenue Whitehorse,YT, Y1A 1R8
Tel: 403-633-2437, Fax:403-633-2447
Territoires du Nord-Ouest
AIDS Yellowknife
P.O.. Box 864, Yellowknife, NT, X1A 2N6
Tel: 403-873-2626
Information: 1-800-661 -0795 or 1 -800-873-7017
Fax: 403-873-2626
E-mail: aids_yellowknife@learnnet.nt.ca
Colombie-Britannique
AIDS Prince George
1-1563 2nd Avenue, Prince George, BC, V2L 3B8
Tel: 250-562-1172, Fax:250-562-3317
AIDS Society of Kamloops
523 Victoria Street Kamloops, BC, V2C 2B1
Tel: 250-372-7585, Fax: 250-372-1147
E-mail: ask@mail.netshop.net
ANKORS (West Kootenay/Boundry AIDS Network, Outreach and Support Society)
903_4th Street Castlegar, BC, VIN 3P3
Tel: 250-365-2437
Information: 1-800-421-2437
Fax: 250-304-2437
E-mail: ankors@kootenay.net
Kelowna and Area AIDS Resources Education and Support Society
3-1404 Hunter Court, Kelowna, BC, V1X 6E6
Tel: 250-862-2437
Fax: 250-868-8662
Vancouver
AIDS & Disability Action Program
BC Coalition of People with Disabilities
204-456 Broadway West, Vancouver, BC, V5Y 1R3
Tel: 604-875-0188, Fax: 604-875-9227, TDD: 604-875-8835
AIDS Vancouver
c/o Pacific AIDS Resource Centre
1107 Seymour Street, Vancouver, BC, V6B 5S8
Tel: 604-681-2122
Information: 604-687-2437
Fax: 604-893-2211
E-mail: av@parc.org
BC Persons with AIDS Society
c/o Pacific AIDS Resource Centre
1107 Seymour Street, Vancouver, BC, V6B 5S8
Tel: 604-681-2122, Fax: 604-893-2251
E-mail: bcpwa@parc.org
Healing Our Spirit, BC First Nations AIDS Society
415B West Esplanade, North Vancouver, BC, V7M 1A6
Tel: 604-983-8774, Fax:604-983-2667
Positive Women's Network
c/o Pacific AIDS Resource Centre
1107 Seymour Street, Vancouver, BC, V6B 5S8
Tel: 604-681-2122, extension 200, Fax: 604-893-2256
Traditional Chinese Medicine Project
100-535 West 10th Avenue, Vancouver, BC, V5Z 1K9
Tel: 604-872-3789
WINGS Housing Society
c/o Pacific AIDS Resource Centre
1107 Seymour Street, Vancouver, BC, V6B 5S8
Tel: 604-681-2122, Fax: 604-893-2251
Victoria
AIDS Vancouver Island
304_733 Johnson Street, Victoria, BC, V8W 3C7
Tel: 604-384-2366
Information: 604-384-4554
Fax: 604-380-9411
E-mail: info@avi.org
Internet: http://www.avi.org
Victoria AIDS Respite Care Society
304-733 Johnson Street, Victoria, BC, V8W 3C7
Tel: 250-384-2366, Fax: 250-380-9411
E-mail: varcs@islandnet.ca
Victoria Persons with AIDS Society
613 Superior Street, Victoria, BC, V8V 1V1
Tel: 604-383-7494, Fax: 604-383-1617
Alberta
AIDS Jasper
P.O. Box 1090, Jasper, AB, T0E 1E0
Tel: 403-852-5274, Fax: 403-852-5274
Banff Régional AIDS Committee
P.O. Box 219, Suite 5233, Banff, AB, T0L 0C0
Tel: 403-762-0690, Fax: 403-760-3007
AIDS Medicine Hat
208-535 3rd Street, Medicine Hat, AB, T1A 0H2
Tel: 403-527-7099, Fax: 403-526-4636
Central Alberta AIDS Network Society
4935 51st Street, Red Deer, AB, T4N 2A8
Tel: 403-346-8858, Fax: 403-346-2352
Lethbridge AIDS Connection Society
421-515 7th Street, South Lethbridge, AB, T1J 2G8
Tel: 403-328-8186, Fax: 403-328-8564
South Peace AIDS Council
P.O. Box 902, Grande Prairie, AB, T8V 3Y1
Tel: 403-538-3388, Fax:403-538-3368
E-mail: spak@telusplanet.net
Calgary
AIDS Calgary Awareness Association
300-1021 l0th Avenue South West, Calgary, AB, T2R 0B7
Tel: 403-228-0155 or 1 -800-590-8795, Fax: 403-229-2077
Society Housing AIDS Restricted Persons (SHARP Foundation)
300-1021 l0th Avenue, South West Calgary, AB, T2R 0B7
Tel: 403-245-1094, Fax: 403-245-6170
Edmonton
AIDS Network of Edmonton Society
201-11456 Jasper Ave., Edmonton, AB, T5K 0M1
Tel: 403-488-5742
Information: 403-488-5816
Fax:403-488-3735
Feather of Hope Aboriginal AIDS Prévention Society
c/o AIDS Network of Edmonton Society
201-11456 Jasper, Avenue, Edmonton, AB, T5K 0M1
Tel: 403-488-5773, Fax:403-488-3735
Living Positive (Edmonton Persons Living With HIV Society)
201-11456 Jasper Avenue, Edmonton, AB, T5K 0M1
Tel: 403-488-5768, Fax: 403-488-3735
E-mail: livepos@elcocomp.com
Saskatchewan
Regina
AIDS Regina Inc.
1852 Angus Street Regina, SK, S4T 1Z4
Tel: 306-924-8420, Fax: 306-525-0904
Saskatoon
AIDS Saskatoon
P.O. Box 4062 Saskatoon, SK, S7K 4E3
Tel: 306-242-5005, Information: 306-667-6876, Fax: 306-665-9976
Gay and Lesbian Health Services of Saskatoon
P.O. Box 8581, Saskatoon, SK, S7K 6K7
Tel: 306-665-1224, Fax:306-665-9976
PLWA Network of Saskatchewan
P.O. Box 7123 Saskatoon, SK, S7K 4J1
Tel: 306-373-7766, Fax: 306-374-7746
Manitoba
AIDS Shelter Coalition of Manitoba
202-222 Furby Street, Winnipeg, MB, R3C 2A7
Tel: 204-775-9173, Fax: 204-774-8895
Brandon AIDS Support Inc.
P.O. Box 32 Brandon, MB, R7A 6Y2
Tel: 204-726-4024, Fax: 204-728-4344
Winnipeg
AIDS and Sexuality Peer Education Project
University of Manitoba
University Health Service
104 University Centre, 65 Chancellors Circle, Winnipeg, MB, R3T 2N2
Tel: 204-474-8411, Fax: 204-261-7446
Manitoba Aboriginal AIDSTask Force
c/o Aboriginal Centre
181 Higgins Avenue, Winnipeg, MB, R3B 3G1
Tel: 204-957-1114, Fax: 204-927-3709
Village Clinic
668 Corydon Avenue, Winnipeg, MB, R3M 0X7
Tel: 204-453-0045, Information: 204-453-2114, Fax:204-453-5214 Email:
Ontario
AIDS Committee of Cambridge, Kitchener/Waterloo and Area
123 Duke Street East Kitchener, ON, N2H 1A4
Tel: 519-570-3687, Fax:519-570-4034
AIDS Committee of Durham Région
305-209 Dundas Street East Whitby, ON, L1N 7H8
Tel: 905-665-0051, Fax: 905-665-0056
E-mail: acd@osha.igs.net
AIDS Committee of Guelph and Wellington County
204-85 Norfolk Street Guelph, ON, N1H 4J4
Tel: 519-763-2255, Fax:519-763-8125
AIDS Committee of North Bay and Area
202-240 Algonquin Avenue, North Bay, ON, PlB 4V9
Tel: 705-497-3560, Fax: 705-497-7850
AIDS Committee of Simcoe County
P.O. Box 744 Barrie, ON, L4M 4Y5
Tel: 705-722-6778, Information: 1-800-372-2272, Fax: 705-722-6560
E-mail: acsc@bconnex.net
Internet: http://www.bconnex.net/~acsc
AIDS Committee of Sudbury / Comité du sida de Sudbury
203-111, Elm Street, Sudbury, ON, P3C 1T6
Tel: 705-688-0500, Fax: 705-688-0423
E-mail: access@cyberbeach.net
AIDS Committee of Thunder Bay
Downtown North Postal Outlet
P.O. Box 24025 Thunder Bay, ON, P7A 4T0
Tel: 807-345-1516, Information: 807-345-7233, Fax: 807-345-2505
AIDS Committee of Windsor
1186 Droulliard Road, Suite A Windsor, ON, N8Y 2R1
Tel: 519-973-0222, Information: 519-973-0222, Fax:519-973-7389
AIDS Niagara
200-50 Williams Street St.Catharines,ON, L2R 5G2
Tel: 905-984-8684, Fax:905-988-1921
Algoma AIDS Network
789 Queen Street East, Sault Ste-Marie,ON, P6A 2A8
Tel: 705-256-2437 or 1-800-361-2497, Fax: 705-256-1182
Hamilton AIDS Network
512 James Street North Hamilton, ON, L8L 1J4
Tel: 905-528-0854, Fax: 905-528-6311
Kingston AIDS Project
P.O. Box 120 Kingston, ON, K7L 4V6
Tel: 613-545-3698, Information: 1-800-565-2209, Fax:613-545-9809
Ontario AIDS Network (OAN)
617-25 Adélaïde Street Toronto, ON, M5C 1Y2
Tel: 416-364-4555, Fax:416-364-1250
Parry Sound - Muskoka AIDS Committee
P.O. Box 173 MacTier,ON, POC 1H0
Tel: 705-375-1080, Fax: 705-375-0529
Peel HIV/AIDS Network
402-10 Kingsbridge Garden Circle, Mississauga, ON, L5R 3K6
Tel: 905-890-8770, Fax: 905-890-8505
E-mail: phanl@netcom.ca
Peterborough AIDS Resource Network
P.O. Box 1582, Peterborough, ON, K9J 7H7
Tel: 705-749-9110, Fax: 705-749-6310, TDD: 705-749-9110
E-mail: parn@oncomdis.on.ca
London
AIDS Committee of London
200-343 Richmond St. London, ON, N6A 3C2
Tel: 519-434-1601, Information: 519-434-8160, Fax:519-434-1843
John Gordon Home
414 Dufferin Avenue, London, ON, N6B 1Z6
Tel: 519-433-3951, Fax:519-433-1314
E-mail: johngordon@wwdc.com
Ottawa
AIDS Committee of Ottawa / Comité du sida d'Ottawa
207 Queen Street, 4th Floor Ottawa, ON, K1P6E5
Tel: 613-238-5014, Fax:613-238-3425
Bruce House
1338 Wellington Street, Ottawa, ON, K1V 3B7
Tel: 613-729-0911, Fax:613-729-0959
E-mail: aco@inasec.ca
Interagency Coalition on AIDS and Development (ICAD)
100 Argyle Avenue, Ottawa, ON, K2P lB4
Tel: 613-788-5107, Fax:613-788-5052
E-mail: icad@web.net
Toronto
2-Spirited People of the First Nations
201A-45 Charles Street East Toronto, ON, M4V 1S2
Tel: 416-944-9300, Fax:416-944-8381
Africans in Partnership Against AIDS
105-15AEIm Street Toronto, ON, M5G 1H1
Tel: 416-340-9943, Fax:416-340-1219
AIDS Action Now!
420-517 Collège Street Toronto, ON, M6G 4A2
Tel: 416-928-2206, Fax:416-928-2185
AIDS Committee of Toronto
400-399 Church Street Toronto, ON, M5B 2J6
Tel: 416-340-2437, Information: 416-340-8844, Fax:416-340-8224, TDD: 416-340-8122
E-mail: info@actoronto.org
Internet: http://www/actoronto.org (available October, 1997)
Alliance for South Asian AIDS Prévention
126-20 Carlton Street Toronto, ON, M5B 2H5
Tel: 416-599-2727, Fax:416-599-6011
Asian Community AIDS Services
107-33 Isabella Street Toronto, ON, M4Y 2P7
Tel: 416-963-4300, Fax:416-963-4371
Black Coalition for AIDS Prévention
940-790 Bay Street Toronto, ON, M5G 1N8
Tel: 416-977-9955, Fax:416-977-2325
E-mail: black@web.net
Casey House Hospice
9 Huntley Street Toronto, ON, M4Y 2K8
Tel: 416-962-7600, Fax:416-962-5147
Community AIDS Treatment Information Exchange
420-517 Collège Street, Toronto, ON, M6G 4A2
Tel:416-944-1916 or 1-800-263-1638, Fax:416-928-2185
E-mail: info@catie.ca
Internet: http://www.catie.ca
Community Research Initiative of Toronto
617-2 Carlton Street Toronto, ON, M5B 1J3
Tel: 416-408-1041, Fax:416-408-1044
Fife House Foundation
206-72 Carlton Street Toronto, ON, M5B 1L6
Tel: 416-963-8218, Fax: 416-963-8204
Maggie's: The Toronto Prostitutes' Community Service Project
Cabbagetown Post Office, P.O. Box 82527,422 Parliament Street
Toronto, ON, M5A 4N8
Tel: 416-964-0150, Fax:416-964-9653
Positive Straight Men
326-517 College Street Toronto, ON, M6G 4A2
Tel: 416-923-3253, Fax:416-923-7764
The Teresa Group
907-790 Bay Street Toronto, ON, M5G 1N8
Tel: 416-596-7703, Fax:416-596-7910
Toronto PWA Foundation
399 Church Street, 2nd Floor Toronto, ON, M5B 2J6
Tel: 416-506-1400, Fax:416-506-1404
Voices of Positive Women
P. O. B. 971 Sation C, Toronto, ON, M6G 4A2
Tel: 416-324-8703, Fax:416-324-9701
Québec
Bureau régional d'action sida
109, rue Wright (entrée St-Jacques), Hull,QC, J8X 2G7
Tel: 819-776-2727, Fax:819-776-2001
Centre des R.O.S.É.S. de l'Abitibi-Témiscamingue
380, rue Richard, bureau 220 Rouyn-Noranda, QC, J9X 4L3
Tel: 819-764-911, Fax:819-762-8403
Centre sida amitié
705, boulevard des Laurentides Saint Antoine, QC, J7Z 4M6
Tel: 514-431-7432, Fax:514-431-6536
Comité d'aide et prévention au sida (CAP-Sida)
234, bout. Des Ormeaux, pièce 2 Longueuil,QC, J4L 1J4
Tel: 514-777-3133, Sans Frais (Toll-free): 1-888-CAP-SIDA (1-888-227-7432), Fax:514-468-9247
Mouvement d'information, d'éducation et d'entraide dans la lutte contre le sida à (MIENS)
387B rue Racine est,CP., Chicoutimi, QC, G7H 5E1
Tel: 418-693-0788 or 1-800-463-3764, Fax:418-693-0409
Sidaction Trois-Rivières
CP 1142, Trois-Rivières, QC, G9A 5K8
Tel: 819-374-5740, Fax:819-374-5932
S.I.P.E. Lanaudière (Sida, information, prévention, écoute)
260, rue Lavaltrie sud, bureau 432 Joliette, QC, J6E 5X7
Tel: 514-752-4004, Fax:514-755-4004
Montréal
AIDS Community Care Montréal / Sida bénévoles Montréal
1301, rue Sherbrooke est, bureaux 2275 Montréal, QC, H2L 1M3
Tel: 514-527-0928, Hotline: 514-939-0075, Fax:514-527-0701
Association des bénévoles accompagnateurs et accompagnatrices de personnes atteintes du sida
1000, rue Sherbrooke est, Montréal, QC, H2L I1S
Tel: 514-521-3345, Information: 514-521-7432, Fax:514-521-5754
Canadian HIV/AIDS Legal Network / Réseau juridique canadien sur le VIH/sida
4007, rue de Mentana Street, Montréal, QC, H2L 3R9
Tel: 514-526-1796, Fax:514-526-5543
Internet: http://www.odyssee.net/~jujube
Centre for AIDS Services of Montréal (Women) / Centre d'action sida Montréal (femmes)
1831, boulevard René-Lévesque ouest Montréal, QC, H3H 1R4
Tel: 514-989-7997, Fax:514-989-7811
E-mail: casm@netrover.com
Centre Pierre-Hénault
823, rue Laurier Est Montréal (Québec) H2J 1G2
Téléphone: (514) 273-8603, Télécopieur: (514) 273-8710
Coalition des organismes communautaires québécois de lutte contre le sida (COCQ-sida)
4205 St-Denis bur. 320 Montréal (Québec) H2J 2K9
Téléphone (514) 844-2477, Télécopieur (514) 844-2498
Coalition sida des sourds du Québec
1301, rue Sherbrooke est Montréal, QC, H2L 1M3
Tel: 514-521-1780, Fax:514-521-1137, TDD (Bell): 1-800-855-0511
Comité des personnes atteintes du VIH
3600, avenue Hôtel-de-ville Montréal, QC, H2X 3B6
Tel: 514-282-6673, Fax:514-281-8004
C.R.I.S.S.
(Centre de recherche et d'intervention en santé et sexualité)
1259, Berri (C.P. 8888, succursale Centre-Ville) Montréal (Québec) H3C 3P8
Téléphone: (514) 987-3000, poste 4041, Télécopieur: (514) 987-6787
Les enfants de Béthanie
Street address:
660, rue Villeray #30, Montréal, QC H2R 1J1
Mailing Address:
CP 587, Suce R, Montréal, QC, H2S 3L1
Tel: 514-278-5331 or 514-278-5910, Fax:514-270-7107
GAP-VIES
101_2577A, Jean-Talon est Montréal, QC, H2A 1T8
Tel: 514-722-5655, Fax:514-722-0063
Maison Plein Cœur
1611 Dorion, Montréal (Québec) H2K 4A5
Téléphone:(514) 597-0554, Télécopieur: (514) 597-2788
Fondation d'aide directe sida Montréal (FADSM)
1442, rue Panet Montréal, Qc, H2L 2Z1
Téléphone: (514) 522-7744, Télécopieur: (514) 522-3686
Séro Zéro
1301, rue Sherbrooke est, bureaux 2275, Montréal, QC, H2L 1M3
Tel: 514-527-0928, Fax:514-527-0701
La Ville de Québec
Mouvement d'information et d'entraide dans la lutte contre le sida à Québec (MIELS)
200-175, rue St-Jean Québec, QC, G1R 1N4
Tel: 418-649-1720, Information: 418-649-0788, Fax:418-649-1256
Nouveau-Brunswick
AIDS New Brunswick/ Sida Nouveau-Brunswick
65 Brunswick Street, Fredericton, NB, E3B 1G5
Tel: 506-459-7518 or 506-450-2620, Information: 506-450-2782 or 1-800-561-4009
Fax: 506-459-5782, TDD: 506-450-2782
E-mail: sidaids@nbnet.nb.ca
AIDS Saint John
115 Hazen Street Saint John, NB, E2L 3L3
Tel: 506-652-2437, Fax: 506-652-2438
SIDA-AIDS Moncton
165A Gordon Street Moncton, NB, E1C 1N1
Tel: 506-859-9616, Fax: 506-855-4726
Nouvelle-Écosse
AIDS Coalition of Cape Breton
P.O. Box 177 Sydney, NS, B1P 6H1
Tel: 902- 567-1766, Fax: 902-539-0290
Pictou County AIDS Coalition
P.O. Box 964, New Glasgow, NS, B2H 5K7
Tel: 902-755-6218, Fax: 902-755-6775
E-mail: rtippcac@auracom.com
Halifax
AIDS Coalition of Nova Scotia
6th floor, 5675 Spring Garden Road Halifax, NS, B3J 1H1
Tel: 902-425-4882 or 902-429-7922, Fax: 902-422-6200
Atlantic First Nations AIDSTask Force
P.O. Box 47049 Halifax, NS, B3K 2B0
Tel: 902-492-4255 or 902-492-2833 or 1-800-565-4255, Fax: 902-492-0500
Main Line Needle Exchange
2158Gottinger Street Halifax, NS, B3K 3B4
Tel: 902-423-9991, Fax: 902-423-6130
île-du-Prince-Édouard
AIDS P.E.I.
P.O. Box 2762, Charlottetown, PE, C1A 8C4
Tel: 902-566-2437, Fax: 902-626-3400
Terre-Neuve et Labrador
Newfoundland and Labrador AIDS Committee
P.O. Box 626, Station C, St.John's, NF, A1C 5K8
Tel: 709-579-8656, Fax: 709-579-0559
Edmonton Board of Health
a/s Ressources Office
Suite 300,10216 -124 street, Edmonton AB, T5N 4A3
Tél. (403) 482-1965
Kitchener Waterloo Régional health Unit
Community Kitchens
Nutrition Promotion Program
a/s Carole Desmeules inc.
99 Regina Street South, Waterloo ON, N20 4V3
Tél.: (519) 883-2003 Poste: 5300
Peel Health Departement
Susan Mah
199 County Court Boulevard, Brampton ON, L6W 4P3
Tél.: (905) 791-7800 Poste: 2623
Peterborough Collective Kitchens
a/s Mary-Jo Sullivan
Peterborough County City Health Unit
10 Hospital Drive, Peterborough ON, K90 8M1
Tél.: (705)743-1000, Fax: (705) 743 2897
Regroupement des cuisines collectives du Québec
1605 Champlain, Montréal (Québec), H2L 2S5
Téléphone: (514) 529-3448
Murphy, Sheila. Être mieux en mangeant mieux, Guide d'alimentation à l'intention des personnes vivant avec le VIH. Santé et Bien-être social Canada. Ottawa, 1993.
Centre de documentation bibliographie sida.
http://www.mtl.centrejeunesse.qc.ca./Enseianement/Cdoc/Biblio.htm
MERCK&Co., INC., MERCK FROSST Canada INC., licencié
Brochures d'informations
Ce que vous devriez savoir sur l'infection par le VIH et sur CRIXIVAN (sulfate d'indinavir). L'infection par le VIH Mieux comprendre pour mieux faire face. Vous et votre traitement antirétroviral Pour qu'il soit efficace aujourd'hui et demain. CRXIVAN (sulfate d'indinavir) et l'infection parle VIH Pour bénéficier de l'entière efficacité de votre traitement.
Groupe-ressource du Plateau Mont-Royal
500, Mont-Royal Est
Montréal (Québec) H2J 1W5
Téléphone (514) 527-1616
Table de concertation sur la faim du Montréal métropolitain
1212, rue Panet
Montréal (Québec) H2L 2Y7
Téléphone (514) 522-2455
Maison Plein Coeur
1611 Dorion
Montréal (Québec) H2K 4A5
Téléphone: (514) 597-0554
Télécopieur: (514) 597-2788
[Voir l'image pleine grandeur]
Maison Plein Coeur désire remercier la généreuse collaboration du Regroupement des Cuisines Collectives du Québec.
Il faut aussi féliciter M. Pierre Bédard et les participants des cuisines collectives de Maison Plein Coeur qui, grâce à leur travail, nous ont permis de faire le choix judicieux des recettes suggérées dans ce guide.
Ce guide a vu le jour grâce à l'appui financier du Programme des soins, des traitemen ts et du soutien du VIH-Sida de Santé Canada.
Cet ouvrage à été financé grâce à une subvention provenant de Santé Canada.
Programme des soins, des traitements et du soutien, Division des politiques,de la coordination et des programmes sur le VIH-sida.
Nous remercions tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce guide.
Mentionnons tout particulièrement:
À l'information
M. Pierre Bédard
Mme Céline Laberge
M. Claude Lapierre
Mme Johanne Talbot
M. Serge Tremblay
M. Alain Turgeon
À la coordination
Mme Sophie Boisvert, Personne ressource du Regroupement des Cuisines Collectives du Québec
Mme Josée Boudreau, Personne ressource
Mme Janet Dunbrack, Programme des soins,des traitements et du soutien du VIH-Sida, Santé Canada
M. Louis-Marie Gagnon, Directeur général de Maison Plein Coeur
M. Fernand Lafleur, Président de Maison Plein Coeur
Mme Johanne Talbot, Agent de développement du Regroupement des Cuisines Collectives du Québec
M. Serge Tremblay, Président de Bouffe-Action de Rosemont
M. Denis Villeneuve, Personne ressource
M. Jim Young, Membre du comité de coordination de Living Door
Nutritionnistes consultants
M.Claude Lapierre
Mme Sheila Murphy
Mme Chantal Parisien
À la rédaction
Mme Céline Laberge
M. Fernand Lafleur
M.Claude Lapierre
M. Serge Tremblay
Reviseur linguistique
M. Fernand Lafleur
Adaptation anglaise
M. Douglas Buckley-Couvrette
Graphisme
M. Patrick Jacques
Illustrations
M.Marcial Grenon
Imprimeur
Les publications de la Maîtresse d'École