BIBLIOTHÈQUE
VIRTUELLE
du patrimoine documentaire communautaire canadien francophone

Bénévolat, sport et loisir
  • Elizabeth Butikofer, Christal Films
  • Madame la ministre Nicole Léger, ministre déléguée à la lutte contre la pauvreté et l'exclusion
  • Sylvie Parent
  • Robert Nowlan, Fédération des scouts du Québec
  • Maison des scouts du Montréal Métropolitain
  • Céline Lemay, tournoi de hockey mineur de Chibougameau
  • Dominique Perras, cycliste
  • Joëlle Boulet, Conseil québécois du loisir
  • Richard Bérubé, Fédération québécoise des échecs
  • Isabelle Lavigne, cinéaste
  • Michel Provost. Centre d'action bénévole de Montréal
  • Annie Larouche, Alouettes de Montréal
  • Guy Lacroix, ville de Montréal
  • Magalie Forest
  • Robert L'Africain, municipalité de la Baie James

Équipe techniques

Année 2000

Steve Brunelle Chantal Breton Pierre Riley BeauGraf communication

Présente édition

France Moreau Pierre Riley Mélanie Caillerez Aline Laurent BeauGraf communication

Page couverture : Jean Béliveau

Président de la Semaine de I action bénévole 1977

Droits d'auteur

La reproduction de ce document en tout ou en partie et par quelque procède que ce soit est interdite. La référence a certaines informations contenues dans ce document est toutefois possible à condition d'en indiquer la source

ISBN 2 922722 03 1

Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec

Bibliothèque nationale du Canada

Mot du directeur général

Pierre Riley. Directeur général. Fédération des centres d'action bénévole du Québec

Le Conseil québécois du loisir (CQL) est l'une des 26 instances qui a siégé au Comité de l'Année internationale des bénévoles 2001 au Québec (AIBQ 2001). Le CQL compte 48 membres, 130 organismes régionaux, 7000 groupes locaux, 1035000 utilisateurs réguliers de services de sport et loisir et plus de 135000 bénévoles qui assurent la bonne marche de ces services de sport et de loisir.

Dans les pages du cahier « Bénévolat, Sport et loisir », on vantera ces bénévoles qui investissent de leur énergie dans nos temps libres. Entre autres, on vous présentera un aspect peu connu de la ministre déléguée à la Lutte contre la pauvreté et l'exclusion, Nicole Léger. Bien avant d'être « La Ministre », Madame Léger était bénévole auprès de scouts et de guides. Ses fonctions l'amènent maintenant à s'engager à un autre niveau au sein du mouvement.

Le nom de Alexandre Le Siège vous dit quelque chose? Ce Longueillois, Grand maître international des échecs, s'appuie sur une équipe de bénévoles. Tout comme Dominique Perras, espoir québécois olympique en cyclisme.

Il sera également question du documentaire « 4125, rue Parthenais » de la cinéaste Isabelle Lavigne. Parce que pour ces 135 000 bénévoles qui donnent du temps, il y a ces personnes qui choisissent de vivre en marge de la société, sans loisir, sans sport, isolées.

Il y aura aussi un article sur notre sport national, le hockey. Mais pour ma part, c'est ici que je vais vous en parler.

Au Québec, le hockey fait partie de notre patrimoine1. Petits, la plupart d'entre nous avons arboré fièrement les couleurs du Canadien de Montréal. Plusieurs de nos héros populaires sont des joueurs de hockey. Qu'on songe à Jean Béliveau. Monsieur Béliveau a été l'idéal à atteindre pour bon nombre d'amateurs. Toutefois, ce que retient l'équipe de l'AIBQ 2001, c'est qu'il fut l'idéateur d'un programme d'échanges interculturels qui invita 10000 jeunes joueurs de partout au Québec à venir affronter des équipes montréalaises sur la glace du Forum. Qu'on pense aussi aux 350 bénévoles qui rendent possible le tournoi du hockey mineur de Chibougameau inc. (page 8)

Au risque de se répéter, au Québec, le hockey fait partie de notre patrimoine. Hockey Québec, membre du Conseil québécois du loisir, estime qu'il y aurait présentement plus de 400002 bénévoles (entraîneurs, officiels, organisateurs de tournois, etc.) qui graviteraient autour des futurs José Théodore ou Kim Saint-Pierre3. (Sans compter tous ces parents généreux de leur temps, de leurs conseils de gérants d'estrade, et de leur voiture pour voyager les hockeyeurs...) « C'est une véritable armée et une richesse inestimable », de commenter le président de la Fédération Wilson Church4.

Le film Les Boys enregistre des records d'assistance. À votre avis, si ce film avait relaté les péripéties d'un seul joueur de golf, est-ce que nous nous précipiterions tous autant pourvoir le volet 3 de cette ligue de garage?

Bonne lecture !

Entrevue menée par Sylvie Parent

La ministre Nicole Léger, les scouts et le bénévolat

Ministre déléguée à la Lutte contre la pauvreté et l'exclusion, responsable de l'action communautaire et de l'action bénévole, marraine des Scouts du Québec et assurant aussi sa responsabilité parentale, ces rôles, madame Nicole Léger les tient tous à la fois, et elle est fière de pouvoir encore consacrer du temps et de l'énergie au succès de ce grand mouvement.

Activité avec la ministre Nicole Léger

Les Scouts du Québec ont désormais une marraine, une personnalité politique à qui ils ont attribué ce titre honorifique afin de les représenter et de les guider au sein de l'appareil gouvernemental. Ils ont ainsi trouve en madame Nicole Léger, ministre déléguée a la Lutte contre la pauvreté et l'exclusion, et responsable de l'action communautaire et de l'action bénévole, la personne idéale qui pouvait le mieux incarner et personnifier la marraine de ce grand ralliement de jeunes. Ayant été guide elle-même dans son enfance, issue d'une famille où le scoutisme est presque une tradition familiale et travaillant toujours ; comme bénévole au sein du mouvement depuis de nombreuses années, madame Léger allie, entre autres, les valeurs du scoutisme a son mandat de lutte contre la pauvreté et l'exclusion.

« Le scoutisme est une grande famille »,

explique madame Léger. Une grande famille, un mouvement qui rallie les jeunes au-delà des frontières que sont les classes sociales et les ethnies, et auquel les Scouts du Québec sont fiers d'appartenir. «Le scoutisme resserre les réseaux de solidarité et parfois il apporte aux jeunes une autre forme d'éducation qui ajoute à celle de la famille et il contribue certainement à la lutte contre le décrochage scolaire », assure-t-elle. Car les scouts apprennent, en pratiquant une panoplie d'activités, le sens de l'autonomie, l'esprit d'équipe, le respect de l'autre, le partage, la responsabilité et d'autres valeurs essentielles qui les inspireront au cours de leur vie et auxquelles madame Léger adhère à cent pour cent. Le rôle de marraine des scouts ne pouvait doncéchoir à nulle autre que cette femme qui a tant à cœur le bonheur et l'épanouissement des jeunes et de leurs familles.

Activité avec la ministre Nicole Léger. Petit déjeuner organisé par une troupe scout dans une école fréquentée par des enfants issus de familles démunies

Concrètement, ce rôle de marraine l'amène a sensibiliser les parlementaires, ainsi que la communauté d'affaires, a ce que le mouvement peut faire pour les jeunes, pour les familles, pour la communauté. En tant que personnalité publique et politique, de par sa visibilité et sa crédibilité, de même que par l'intérêt qu'elle porte et a toujours porte elle même au mouvement scouts elle contribue a accroître sa popularité et les sentiments de fierté et d'appartenance des jeunes L'attribution de ce titre de marraine, il y a un an et demi, était un geste qui s'inscrivait tout naturellement dans la vie et la carrière professionnelle de madame Léger.

«Et le scoutisme vit grâce au bénévolat»,

ajoute-t-elle Ainsi, lorsque questionnée sur l'action bénévole comme fait de société, Nicole Léger exprime une opinion favorable Elle valorise le bénévolat a tel point qu'elle estime que chaque personne devrait s'engager bénévolement dans la mesure ou ses activités familiales ou professionnelles le permettent.

«Faire du bénévolat c'est redonner un peu à la société, c'est une valeur importante dans la vie d'une personne, une source de grande richesse, parfois plus que le travail»,

soutient madame Léger. Le bénévolat remet en question nos valeurs et nos conditions de vie, nos droits et nos responsabilités

À la suite de l'Année internationale des bénévoles 2001 au Québec elle ne manque pas de souligner et de louanger cette contribution bénévole Au-delà de l'année internationale qui aura permis de sensibiliser l'opinion publique a l'action bénévole, elle souhaite que l'intérêt et l'engagement des Québécoises et des Québécois se poursuivent A ce chapitre, elle est très fière de rappeler que le gouvernement du Québec a, lui aussi, pris des engagements clairs quant a l'appui qu'il entend donner au développement et a la promotion de l'action bénévole Le gouvernement du Québec a, en effet, adopte la Déclaration nationale sur l'action bénévole que la ministre a eu le plaisir de dévoiler à l'Assemblée nationale, le 5 décembre dernier!

Déclaration nationale sur l'action bénévole

Gouvernement du Québec

Considérant que la Déclaration universelle des droits de l'Homme énonce à son article premier que « tous les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ».

Considérant la reconnaissance des libertés fondamentales inscrites à l'article 3 de la Charte québécoise des droits et libertés de la personne et portant sur la liberté de conscience, la liberté de religion, la liberté d'expression, la liberté de réunion pacifique et la liberté d'association.

Considérant l'importance que le gouvernement du Québec accorde à la dignité de la personne humaine et à la nécessité d'en favoriser le plein épanouissement au sein de la nation québécoise.

Considérant que la nation québécoise s'appuie sur des institutions politiques démocratiques et sur une société civile marquée par la diversité de ses initiatives et de ses réalisations.

Considérant la volonté du gouvernement du Québec de favoriser le développement d'une culture politique et sociale qui soutient l'exercice des droits et libertés.

Considérant la volonté du gouvernement du Québec, exprimée expressément dans une politique gouvernementale, de reconnaître l'action communautaire dans toutes ses dimensions.

Considérant que l'année 2001 a été proclamée Année internationale des bénévoles par l'Organisation des Nations Unies.

Le gouvernement du Québec tient à souligner l'indispensable apport des bénévoles au bon fonctionnement de la nation québécoise dans tous les domaines et champs d'activité.

Il saisit le moment exceptionnel que représente l'Année internationale des bénévoles pour reconnaître que l'action bénévole :

  • est une manifestation vivante et généreuse de la liberté, de la volonté et de la capacité des citoyennes et des citoyens du Québec de se regrouper pour consacrer du temps non rémunéré à l'édification d'une société plus juste, plus égalitaire et plus ouverte sur le monde, favorisant ainsi la solidarité sociale et le développement d'un sentiment d'appartenance à la collectivité;
  • est une manifestation de la possibilité, pour toute citoyenne et pour tout citoyen, sans égard à son origine,à sa religion, à son âge et à sa condition physique, sociale ou économique, de s'engager librement dans des activités correspondant à ses intérêts et à ses choix personnels;
  • est un puissant moyen d'entraide, de soutien mutuel et de responsabilisation individuelle et collective;
  • favorise le développement d'une citoyenneté active et d'une démocratie participative;
  • permet de mettre en valeur la richesse et la diversité des ressources intellectuelles, professionnelles, spirituelles, matérielles ou autres dont disposent les personnes qui offrent leurs services bénévolement et d'en faire profiter les membres de la collectivité;
  • est une source d'épanouissement humain;
  • contribue à l'éclosion de nouvelles compétences et à l'acquisition des connaissances;
  • suscite la réalisation d'activités destinées à améliorer la qualité de vie en apportant des solutions innovatrices aux défis de notre époque.

En conséquence, le gouvernement du Québec s'engage à :

  • intensifier son action visant la reconnaissance, la promotion et le soutien de l'action bénévole dans la société québécoise;
  • souligner les réalisations des bénévoles;
  • faire appel à l'ensemble des forces vives de la nation québécoise pour les inciter à soutenir l'action bénévole;
  • favoriser la participation des milieux d'action bénévole aux diverses instances où ils peuvent faire valoir leur expertise et leurs points de vue sur les orientations gouvernementales;
  • améliorer les connaissances sur l'ensemble des questions relatives à l'action bénévole et aux milieux dans lesquels elle s'exerce;
  • considérer l'action bénévole comme une contribution essentielle qui demeure distincte des services publics sous la responsabilité de l'État.

Chibougameau : 400 jeunes lancent et comptent !

Hockey

par Céline Lemay

journaliste présidente de l'édition 2001

Ce tournoi qui sera a sa 26e édition en février 2002 est axé sur la rencontre sociale, la •participation et la compétition dans un esprit de camaraderie et il s'adresse aux garçons et filles de 8 à 17 ans. Sous la forme d'un tournoi à la ronde (3 parties minimum), il se déroule du mercredi au dimanche dans les catégories novice, atome, pee-wee, bantam et midget dans les classes B, BB, C et CC.

Lorsque les jeunes ne jouent pas au hockey, ils participent à des activités sociales. Fondée en 1976, pour promouvoir le hockey amateur, faire participer les jeunes tant sur la glace qu'en dehors de la glace, en leur offrant des activités communautaires et pour faire la promotion de Chibougamau, il fut sous la présidence de Monsieur Régis Naud.

Annuellement, 250 à 350 personnes y œuvrent bénévolement dans les différents comités soit :

  • 100 personnes à l'hébergement (pour le coucher et le déjeuner)
  • 30 à mi-temps à l'arbitrage,
  • 11 hôtesses
  • 30 à l'information et à la courtoisie,
  • 30 à l'équipement,
  • 10 aux activités sociales.
  • 40 au parrainage
  • 40 au chronométrage
  • 30 aux statistiques.
  • 20 à la billetterie.
  • 5 en graphismes-musique,
  • 1 registraire,
  • 1 président d'honneur
  • 10 au bureau de direction

Nul doute que sans l'engagement des bénévoles, il serait impossible d'accueillir quelques 400 jeunes et leurs accompagnateurs et accompagnatrices qui répondent bon an mal an à l'invitation de la mascotte Patinoire et de la Direction !

La route vers l'excellence passe très souvent par les bénévoles

Cyclisme

Par Dominique Perras

athlète olympique et journaliste

Douze ans déjà que je fais de la compétition en cyclisme sur route. Quel fut le rôle des depuis mes débuts? Par où commencer? Leur rôle est si prépondérant dans le sport amateur que je pourrais facilement remplir la revue au complet d'énumérations sur toutes les personnes qui ont été sur mon chemin depuis toujours. Je m'en tiendrai donc au rôle que les bénévoles ont eu à mes débuts, lorsqu'ils m'ont transmis leurs connaissances et leur passion.

Après être passé par tous tes autres sports un peu plus traditionnels au Québec (10 ans de hockey, des étés de baseball et de soccer, etc.), peu à peu, vers l'âge de 15 ans, j'en suis venu au cyclisme, par le biais de quelques amis et à ta suite de randonnées qui m'ont donné le goût de faire de la compétition. Rapidement, je devins membre du club « Montérégie », qui comptait alors près d'une centaine de membres. En hiver, je me souviens de nos réunions hebdomadaires, tenues et dirigées par 3 ou 4 entraîneurs souvent eux-mêmes d'anciens cyclistes venus transmettre leurs connaissances, sans publier l'apport de plusieurs parents. Le tout bien sûr bénévolement, le cyclisme n'étant pas un sport où les clubs sont financés par les villes et par la cotisation versée par les parents allant à rémunérer un entraîneur à temps plein, comme cela se fait pour les clubs de natation, par exemple. Lors de ces premières réunions, on nous apprenait les rudiments de l'entraînement, tant hiverna! qu'estival, et surtout les techniques et les tactiques essentielles à comprendre avant de se lancer au milieu d'un peloton de 100 concurrents au coude à coude (ou guidon à guidon si vous préférez).

Au printemps, ces mêmes personnes organisaient des sorties de groupes. Les entraîneurs encore en forme nous accompagnaient a vélo, pendant que d'autres membres de soutien du club, parfois des parents et/ou passionnés, nous suivaient en voiture, avec des roues de

rechange en cas de crevaison, en nous protégeant du trafic en signalant notre présence aux voitures derrière nous. En été, ces mêmes personnes organisaient le transport en groupe aux épreuves, la réservation des chambres d'hôtel, la préparation pour les compétitions en tant que telle (mécanique, logistique, tactique, etc.). Enfin, ces mêmes passionnés organisaient souvent eux-mêmes quelques compétitions.

Bon an, mal an, il y a plus d'une cinquantaine de compétitions de cyclisme sur route au Québec. C'est lors de ces événements que le rôle des bénévoles est le plus visible : des organisateurs aux officiels, en passant par les bénévoles qui avertissent les automobilistes au coin des rues et/ou qui installent des barricades, etc. Il est facile de se rendre compte que sans toutes ces personnes, il serait impossible d'assurer le déroulement d'une épreuve de façon sécuritaire. Et bien entendu, tout ce travail se fait généralement dans l'ombre de l'épreuve sportive.

Malgré le fait que nous, les athlètes, sommes souvent très préoccupés par notre désir de performance, je crois que nous sommes tous très reconnaissants et conscients du rôle prépondérant des bénévoles dans le cheminement sportif vers l'excellence.

« Bien sûr, au long de mon parcours, ma famille a aussi mis l'épaule à la roue. Tout récemment, mon frère et ma sœur ont mis sur pied, en un temps très restreint, un cocktail bénéfice en mon honneur. Le tout m'a permis d'aller m'entraîner dans le sud en novembre et décembre 2001, après une année financière difficile suite à la faillite de mon équipe. Ma famille au grand complet et les autres bénévoles qui m'ont aidé tout au long de ces années étaient naturellement au rendez-vous... »

J'aurai une pensée certaine pour tous ces gens lors des prochains Jeux du Commonwealth cet été, et lors des championnats du monde qui auront lieu au Canada en 2003. D'ici là, bonne route !

Le meilleur coureur québécois au Grand Prix de Beauce

Dominique Perras termine 12e au contre-la-montre du 23 juin 2001 au Grand Prix de Beauce

Conseil québécois du loisir

Le bénévolat en loisir,un acte de citoyenneté

« Si le bénévolat est une façon de vivre, le bénévolat est une raison de vivre. »

Dollard Morin

« Le loisir est un élément important de développement social. Occasion de rencontres et d'échanges, le loisir favorise au plus haut point l'éclosion des solidarités et du sentiment d'appartenance. [...] Plus spécifiquement le monde du loisir a été et continue d'être pour plusieurs l'occasion d'expérimenter des types inédits de comportements et de rapports sociaux. Qu'on pense par exemple à la signification sociale de certaines formes de bénévolat et à l'impact que ces modèles d'engagement social ont pu avoir dans de nombreux groupes communautaires. »

Livre blanc sur le loisir, On a un monde à récréer, 1979

Chaque jour, et ce depuis de nombreuses années, dans le milieu du loisir, des hommes, des femmes, des personnes âgées, des jeunes, des personnes handicapées, des travailleurs, deschômeurs consacrent du temps et des ressources à animer leurs milieux de vie local, régional ou national; à créer et à maintenir des lieux d'apprentissage de solidarité, d'échange et de mieux-être. Ils dédient leur temps libre au temps libre des autres; créent des emplois, font de la prévention, partagent leurs valeurs et agissent comme créateurs de qualité de vie. Ils rappellent le bonheur de vivre, de grandir, de partager, de s'épanouir par la coopération, le respect de soi et des autres à travers le loisir.

En réponse aux besoins de leurs milieux alimentés par des valeurs et des convictions profondes dans le cadre d'autonomie et de démocratie qu'ils se sont donnés, des hommes et des femmes ont choisi l'engagement social en loisir. Ils ont opté pour le modèle associatif, un lieu de coopération.

La force motrice des activités du loisir associatif au Québec est le bénévole. Pour 135000 bénévoles œuvrant au sein des organismes, le loisir ne représente pas un concept abstrait ou un simple geste de consommation, mais plutôt une passion, un intérêt pour une ou plusieurs disciplines ou des groupes de notre société. Le loisir est prétexte à la création d'un lieu d'appartenance, la réponse au besoin d'échange et d'engagement social.

Le réseau fédéré du loisir, c'est 7000 groupes locaux, de 130 organismes régionaux, 47 organismes au palier national membres du Conseil québécois du loisir. Ces organismes interviennent dans les secteurs du loisir culturel, plein air, socio-éducatif, scientifique et touristique mais ils inscrivent également leurs interventions dans des domaines tels que l'action communautaire autonome, l'éducation, l'économie sociale, l'emploi, le tourisme, l'environnement et autres. Ce réseau regroupe 1035 000 membres individuels et utilisateurs réguliers et, rejoint par ses activités, quelques 3,5 millions de citoyens. Le réseau fédéré du loisir est présent sur le territoire de 650 villes et municipalités et 96 MRC.

« Le loisir constitue une trame majeure de l'existence des jeunes pour laquelle il faut savoir être attentif, reconnaître sa valeur et y accorder priorité.»

Madeleine Gauthier, docteure en sociologie de l'Observatoire des jeunes, INRS

S'appuyant sur ce réseau d'associations et de bénévoles, l'un des plus imposants au Québec, le Conseil québécois du loisir agit plus largement comme promoteur des bienfaits du loisir du bénévolat et de l'organisation associative du loisir ainsi que sur le développement et l'accessibilité à des loisirs de qualité ; il contribue à son développement dans les secteurs du loisir et les différents domaines d'interventions.

« Les organisations de loisir produisent du lien social... L'expérience de l'action solidaire et de la réussite de projets dont ils profitent des retombées situent les membres des organismes de loisir dans une démarche d'empowerment dans son sens le plus large, gagner du pouvoir sur sa vie et pouvoir organiser son milieu de vie. Bref devenir un citoyen de plus en plus actif. C'est ainsi que les milieux de loisir contribuent à la vie politique, au sens de bâtir la cité... »

Lucie Fréchette, professeure et chercheure à l'Université du Québec à Hull

Forum québécois du loisir 2001

De gauche à droite : monsieur Michel Beauregard, président du Conseil québécois du loisir

madame Lise Bissonette, président-directrice générale de la Grande Bibliothèque de Québec et présidente d'honneur du Forum québécois du loisir

monsieur Richard Legendre, ministre délégué au Tourisme, au Loisir et au Sport

monsieur Jacques Languirand, personnalité publique bien connue et intervenant au Forum

Résumé du Forum québécois du loisir 2001

Le vendredi 19 octobre dernier s'est tenu le Forum québécois du loisir à l'Université du Québec à Montréal. Organisé par le Conseil québécois du loisir en collaboration avec les principaux intervenants du milieu, le Forum, dont le thème était « Le loisir d'agir ensemble » visait à susciter la réflexion sur le bénévolat vu sous l'angle de la vie associative en cette Année internationale des bénévoles. Ce sont près de 500 personnes ont assisté à l'événement, ces personnes provenaient des milieux associatif, municipal, institutionnel et scolaire.

Six conférenciers de renom, provenant de la France, des États-Unis, de l'Ontario et du Québec ont présenté un portrait de la situation du bénévolat et de la vie associative en loisir et ont abordé les défis et les enjeux relatifs au bénévolat, aux associations et aux pouvoirs publics. Monsieur Jacques Languirand, personnalité publique connue, a apporté en synthèse les interventions de la journée.

Sondage

Le bénévolat : dans tous ses états

Un sondage orchestré par le Conseil québécois du loisir a été mené par la firme Léger Marketing dans la semaine du 1er octobre 2001 auprès de 1000 répondants à travers le Québec. Ce sondage s'inscrit dans le cadre de l'Année internationale des bénévoles 2001 et de la tenue de la deuxième édition du Forum québécois du loisir portant sur le bénévolat et la vie associative en loisir.

Le loisir

Promouvoir une saine utilisation du temps libre des jeunes

90,1 % des répondants ont dit être d'accord avec le fait qu'il faut promouvoir une saine utilisation du temps de loisir pour les moins de 30 ans.

Il n'y a pas que les équipements...

La presque totalité des répondants, soit 93,1 %, sont d'accord pour affirmer que dans la pratique du loisir, la qualité de l'animation des activités est aussi importante que les équipements de loisir utilisés.

La vie associative

La confiance est là !

82,2 % des répondants ont affirmé faire confiance aux associations de loisir pour développer et offrir des activités de loisir au Québec.

Un support financier qui devrait s'accroître

« Les gouvernements fédéral, provincial et municipal devraient supporter davantage financièrement les organismes de loisir » : 89,5 % des répondants ont dit être d'accord avec cette affirmation. Dans l'étude de 1994 sur la Pratique des activités de loisir culturel et scientifique des Québécois, 88,6 % des répondants trouvaient normal que le gouvernement du Québec dépense de l'argent pour faciliter l'accessibilité aux loisirs.

L'appui des pouvoirs publics, un élément de motivation important

Pour 80 % des répondants, le soutien offert par les gouvernements à leur organisme est un élément de motivation déterminant pour les bénévoles.

Le bénévolat

Des milliers de bénévoles en loisir au Québec

23,9 % des répondants au sondage affirment faire du bénévolat dans le secteur spécifique du loisir (scientifique, culturel, plein air, tourisme, socio-éducatif et sportif).

Une contribution essentielle et reconnue

94 % des répondants sont d'accord pour affirmer que « L'engagement de la population dans le bénévolat en loisir contribue au développement social et économique des communautés ».

78.1 % des répondants, soit trois personnes sur quatre, croient que la contribution des bénévoles est essentielle au bon fonctionnement du secteur du loisir.

Une influence certaine sur l'évolution des communautés

94.2 % des répondants ont affirmé que la pratique du bénévolat auprès des organismes de loisir fait évoluer leur communauté. Dans l'étude de 1994 sur la Pratique des activités de loisir culturel et scientifique des Québécois, 96,7 % des répondants affirmaient être d'accord avec cet énoncé : « Les loisirs améliorent la qualité de vie ». Et 84,8 % affirmaient être en accord avec ce deuxième énoncé : « Les loisirs rapportent des bénéfices à l'ensemble de la communauté ».

Accroître l'implication des jeunes dans le bénévolat

On devrait promouvoir davantage le bénévolat en loisir auprès de ce groupe d'âge s'accordent à dire 86,5 % des répondants.

Avoir des attentes différentes envers les bénévoles

Un organisme ou une association faisant appel à des bénévoles et à des travailleurs rémunérés doit avoir des attentes différentes envers ses bénévoles et ses employés rémunérés, s'accordent à dire 81,4 % des répondants à la question.

Liste des organismes nationaux de loisir

  • Alliance des chorales du Québec (514)252-3020
  • Association des camps du Québec (514)252-3113
  • Association des cinémas parallèles du Québec (514)252-3021
  • Association des jeunes ruraux du Québec (819)364-5606
  • Association québécoise de promotion du tourisme socio-culturel (514)252-3139
  • Association québécoise de loisir pour personnes handicapées (514)252-3144
  • Association québécoise des groupes d'ornithologues (514)332 6927
  • Association québécoise des loisirs folkloriques (514)252-3022
  • Cercle des des jeunes naturalistes (514)252-3023
  • Chantiers jeunesse (514)252-3015
  • Conseil de développement du loisir scientifique (514) 252-3027
  • Corporation Secondaire en spectacle (418)868-2317
  • Créations Etc.(514)278-3941
  • Evironnement Jeunesse (514)252-3016
  • Fédération de l'Âge d'Or du Québec (514) 252-3017
  • Fédération des agricotours du Québec (514)252-3138
  • Fédération des associations musicales du Québec (514)252-3025
  • Fédération des astronomes amateurs du Québec (514) 252-3038
  • Fédération des clubs de motoneigistes du Québec (FCMQ) (514) 252-3076
  • Fédération des familles-souches québécoises inc. Tél: (418) 653 2137
  • Fédération des harmonies et des orchestres symphoniques du Québec (514)252-3026
  • Fédération des loisirs-danse du Québec (514) 252 3029
  • Fédération des sociétés d'histoire du Québec (514) 252 3031
  • Fédération des sociétés d'horticulture et d'écologie du Québec (514) 252 3010
  • Fédération québécoise de camping et de caravaning (514) 252 3003
  • Fédération québécoise du canot et du kayak (514) 252 3001
  • Fédération québécoise de la marche (514)252-3157
  • Fédération québécoise de la montagne et de l'escalade (514) 252 3004
  • Fédération québécoise de philatélie (514)252-3035
  • Fédération québécoise des activités subaquatiques (514) 252 3009
  • Fédération québécoise des centres communautaires de loisirs (418)686-0012
  • Fédération québécoise des échecs (514)252-3034
  • Fédération québécoise dos jeux récréatifs (514) 252 3032
  • Fédération québécoise du loisir en institution (418) 847-1744
  • Fédération québécoise du loisir littéraire du Québec (514)252-3033
  • Fédération québécoise du théâtre amateur (819)752-2501
  • Festivals et Événements Québec (514)252-3037
  • Jeunesse ouvrière chrétienne nationale (514) 256-7374
  • Kéroul (Tourisme pour personnes à capacité physique restreinte) (514) 252-3104
  • Les Clubs 4-H du Québec (418) 529-4705
  • Les Scouts du Québec (514)252-3011
  • Mouvement québécois des camps familiaux (514)252-3118
  • Québec à cheval (450)434-1433
  • Radio amateur du Québec (514)252-3012
  • Société québécoise de spéléologie (514)252-3006
  • Tourisme jeunesse (514)252-3117
  • Vélo Québec (514)521-8356

Échec et mat

Chaque coup est la suite logique du coup précédent

Le Québécois Alexandre Le Siège, 26 ans, est un Grand maître international. La Fédération internationale des échecs le classe 100e au monde.

Grand maître international: a réalisé au moins deux performances de 2600 comprenant au moins 24 parties de compétition internationale durant une période de 5 ans; a atteint un classement d'au moins 2500. Il y a en ce moment environ 400 grands maîtres internationaux.

Dans le documentaire «Jouer sa vie» (1982), lots du match opposant Anatoly Karpov, enfant chéri de l'ex URSS au dissident soviétique Victor Kortchnoi on entend un supporter de ce dernier lui confier: «Tu as plus de talent que Karpov, tu n'as pas une armée qui travaille pour toi », Ainsi, lors de grands tournois, l'équipe qui entoure chaque Grand maître international compterait autant que les habilités du joueur d'échec lui-même.

« L'armée » qui travaille pour Alexandre Le Siège est en partie composée de bénévoles. La carrière de ce Grand maître Internationa! est possible uniquement parce qu'il y a des gens convaincus du talent du prodige. Ils investissent temps et énergie pour un individu qui très tôt s'est avéré être un génie des échecs.

Dès le primaire, il se démarque en gagnant de façon systématique toutes les parties l'opposant aux écoliers de l'activité parascolaire « Échec » qu'Alexandre Le Siège fréquente. Pour augmenter le degré de difficulté, on le fait jouer contre des adultes, dont il triomphe. Décelant là des aptitudes exceptionnelles, sa famille, la Fédération québécoise des échecs, des adeptes du jeu et des bénévoles mettent en place autour de lui ce qu'il faut pour qu'il puisse travailler son talent. Parce qu'il s'agit essentiellement de travail et de détermination.

Chaque coup est la suite logique du coup précédent1

Jean Hébert. Maître international, l'entraine et le guide aux échecs jusqu'à l'adolescence. Par la suite Alexandre Le Siège poursuit en s'imposant dès l'âge de 15 ans, 20 heures de travail par semaine (lecture d'ouvrages, études de parties de Grands maîtres internationaux, analyse de ses erreurs, etc ).

Nos problèmes s'écoulent de ce torrent d'information qu'on reçoit par la tête et qui nous emmène parfois dans une mauvaise direction 2

Jean Le Tual est l'entraîneur bénévole en méditation. De formation scientifique, lui-même joueur d'échecs, Jean Le Sieur voit au bienêtre psychologique d'Alexandre Le Siège. Il voit aussi à son alimentation.

La pratique du jeu d'échecs peut aider les jeunes dans l'utilisation de leurs facultés intellectuelles. Elle permet de développer bon nombre de facultés dont la capacité d'abstraction, la logique, la concentration ou le désir de vaincre. Toutefois, les néophytes seront étonnés d'entendre certaines remarques dites par des joueurs :

J'ai éprouvé des moments extrêmement difficiles.

Alexander Nikitin ; Site web Club d'échec Québec-Moscou.

J'ai perdu ma vie aux échecs.

Joueur tchèque: Jouer sa vie

Jouer aux échecs dévore la vie.

Fernando Arrabal jouer sa vie.

Selon Richard Bérubé de la Fédération des échecs du Québec, les grands joueurs ont appris à aller au-delà d'une attitude malsaine face au jeu Mais il arrive parfois que des joueurs d'échecs affichent des comportements étranges. D'où l'importance d'un encadrement psychologique approprié.

Les échecs sont un sport3

Paul Saint-Amant est l'entraîneur-bénévole de conditionnement physique d'Alexandre Le Siège. (Les échecs sont un sport. La pulsation cardiaque d'un joueur d'échecs dans les moments critiques atteint des niveaux comparables à d'autres sports comme le basket-ball, le soccer, etc. Les échecs sont une bataille de tous les instants ou un seul coup peut faire la différence entre une défaite et une victoire. Il faut être alerte, concentré, maintenir un niveau d'énergie constant pendant plusieurs heures. Une excellente condition physique est définitivement un facteur positif à la qualité de jeu. Un entraînement cardio-vasculaire quotidien est recommandé pour augmenter la résistance pendant une partie).

-Alexandre Le Siège ; Alexandre écrit... La condition physique 18-11 -01.4

Un cavalier posé à l'extrémité de l'échiquier reste très passif et cette position ne doit être que temporaire5

Luc Serra est l'agent bénévole du jeune champion. Son rôle est d'encadrer et de mettre en marché la personnalité publique « Alexandre Le Siège ». À cet effet, la firme de relations publiques Nationale possède un dossier «Alexandre Le Siège ». Luc Serra s'emploie notamment à la recherche de commanditaires qui injecteraient des fonds dans la carrière du champion. Une entreprise de haute technologie québécoise y a été associée pendant deux ans mais l'entente a pris fin lorsque cette dernière a été achetée par une multinationale américaine. Aujourd'hui, Alexandre Le Siège joue professionnellement aux échecs et gagne sa vie en prenant part à des tournois. Idéalement, il aurait besoin de son équipe pour l'accompagner, l'équipe en question étant tous les entraîneurs présentés, et d'un masseur; les joueurs devant rester assis de longues heures durant un match. Mais l'argent fait défaut et sa délégation ne compte que lui-même.

Première étape c'est la mobilisation rapide de toutes les pièces6

Enfin il y a les bénévoles et organismes caritatifs, dont les Clubs Optimistes et la Fondation pour la promotion des échecs au Québec, qui organisent des événements et des activités de financement dont les sommes sont destinées à financer les déplacements à l'étranger du champion québécois. (Un tournoi de golf a déjà porté son nom!) En effet, depuis qu'on reconnaît son génie au jeu, Alexandre Le Siège prend part à des tournois qui se [ déroulent partout sur la planète. Il se rend aussi auprès de Grands maîtres pour des cours I d'appoint donnés dans des écoles établies très souvent dans les pays d'Europe de l'est. Ces séjours sont payés avec les bourses qu'il gagne, mais également grâce au travail de bénévoles.

En mars dernier, Jacques Fleurant, chargé de projet à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), demandait à Alexandre Le Siège d'être le porte-parole d'Échecs et mat à la violence. Mené par la CSQ et d'autres partenaires dont la Fédération québécoise des échecs et l'Association Échecs et Maths, cette initiative s'inscrivait dans un programme triennal consistant à discuter sur la violence en milieu scolaire et à l'enrayer.

Ce qui devenait le premier championnat provincial d'échecs proposait plus qu'un tournoi. En effet, les associations de professeurs d'arts plastiques, de danse, de théâtre et de musique ont été invitées à produire le talent de leurs élèves lors de spectacles et d'expositions. Parallèlement se déroulaient des joutes opposant les étudiants-amateurs d'échecs. Les meilleurs de chacune des catégories se sont retrouvés à Montréal pour une compétition finale. En tout, ce sont plus de 200 artistes et 300 joueurs d'échecs qui ont pris part à Échec et mat à la violence. Propos du Grand maître international : « II y a moyen de passer son agressivité dans autre chose que la violence » et les échecs « sont un bon moyen de le faire, en plus d'être un plaisir qui peut durer toute une vie ».

Pour en savoir plus : (514) 252-3034

http://fqechecs.qc.ca

4125, rue Parthenais

« D'après moi, la solitude c'est la plus grave maladie»

Madame Musca, surintendante, 4125 rue Parthenais

Affiche du documentaire « Le 4125, rue Partenais »

Sur l'affiche : Isabelle Lavigne, cinéaste Conception de l'affiche : Jean-François Leblanc Nicolas Boissy Frédéric Noiseux Photographie : Alex Margineanu Maison de distribution : Antenna-(514) 271-4000

À chaque dîner, l'équipe de l'Année internationale des bénévoles 2001 au Québec (AIBQ 2001) mangeait et s'employait à changer le monde. Tout y passait ; de nos préoccupations les plus anodines jusqu'au bulletin télévisée de la veille.

Récemment, l'une d'entre nous racontait que sa voisine de palier est décédée tout seule dans son appartement. La concierge l'a découverte au bout de quatre jours. Toutes nous avons manifesté notre désarroi face à cette pauvre femme et notre crainte que cette histoire soit la nôtre un jour. D'où l'idée de parler dans le cahier « Bénévolat, Sport et loisir » des gens ne pratiquant ni sport, ni loisir et qui vivent isolés. Nous voudrions vous parier du documentaire « Le 4125, rue Parthenais » de la cinéaste Isabelle Lavigne, un véritable bijoux dans le genre.

Le 4125, rue Parthenais présente quelques uns des locataires d'un immeuble à logements disponibles au mois. Ce sont pour la plupart des prestataires de l'aide sociale, des « b.s. », sans grandes joies, résignés aux univers des 2 Va, meublés ou non, qui sont les leurs. « Tu laisses le temps s'écouler, tu ne penses pas, tu ne rêves pas ». De l'avis de la cinéaste, les protagonistes du documentaire sont des gens seuls certes, mais ils ne s'apitoient pas sur leur sort. Ils conservent une dignité face à la vie qui est la leur. Toutefois plusieurs personnes ayant vue le « 4125, rue Parthenais » avouent être ébranlées par la réalité que nous présente Madame Lavigne. Notamment les personnes issues des milieux sociétals et communautaires.

Qu'est ce qui explique que des gens disent « Je n'achale pas personne, ne venez pas m'achaler » et que d'autres aient crus important de faire part de leur opinion sur l'engagement bénévole lors des « Événements réflexionthéâtre » ?

Lorsque les bénévoles s'interrogent sur ce qui les amènent à donner de leur temps, ils évoquent une multitude de raisons. Toutefois deux sources de motivation semblent communes à une majorité d'entre eux; l'altruisme et le désir d'accomplissement de soi. Pour sûr, les bénévoles parlent d'entraide et de solidarité, de leur souci de contribuer au mieux être de leur milieu. Mais les bénévoles racontent aussi leurs

propres besoins de briser l'isolement et de leur désir de se faire des amis. « L'action bénévole fait sortir de la routine et rend actif » a avancé l'une des participantes.

Loin de l'équipe de l'AIBQ 2001, l'idée de proclamer la « Bonne nouvelle » de l'engagement bénévole pour tous. Par contre, comment ne peut-on pas se poser des questions lorsqu'un des locataires de l'immeuble de la rue Parthenais confit : Je suis un solitaire, je ne sens pas le besoin d'avoir des contacts humains particuliers ». Ces gens ne voient-ils pas dans l'ouverture aux autres un moyen d'améliorer leur quotidien?

« Non ils ne le voient pas prétend Michèle Provost du Centre d'action bénévole de Montréal. Ils sont bien ainsi et ils font le choix de vivre en marge. Il est fort probable que leur histoire personnelle soit douloureuse », poursuit madame Provost. Isabelle Lavigne dit la même chose avec d'autres mots : « La vie est fragile tu sais ». En effet, au 4125, rue Parthenais, il y a une dame charmante, une orpheline de Duplessis, qui porte un amour sans borne à ses chats. Il y a cet homme souffrant d'épuisement professionnel, qui est en bute contre son passé de banlieusard aisé. Il y a un homme qui vit son homosexualité devant les hommes, mais raconte qu'il devra s'en repentir lorsqu'il se présentera devant Dieu. Et il y a tous les autres qui attendent que le temps passe. Isabelle Lavigne a raison ; la vie est fragile.

« Mais les « plans B » existent. La véritable pauvreté et celle de l'esprit. La plupart des gens finissent par trouver les solutions ou à entrer en contact avec les organismes qui détiennent une partie des solutions » prétend Michèle Provost.

La Colloque national des bénévoles accueillaient la conférencière Lucie Bélanger. Dans son allocution, elle rapportait une phrase de sa mère disant à peu près « qu'il n'y avait pas pire que ceux qui voulaient pour les autres, à la place des autres ». À plusieurs reprises lors du colloque du 5 décembre dernier on a évoqué l'essoufflement des bénévoles. Peut être qu'avec la tâche déjà lourde de ces derniers, l'erreur à faire serait de leur demander en plus « le missionnariat ».

Cheerleaders

Salaire : 50$ par match. Elles doivent défrayer les coûts de stationnement et ont leurs repas à payer; Glamour le salaire?

Les bonnes filles au bon endroit

Une des 150 activités annuelles : visite auprès d'enfants malades.

Nous qui œuvrons en milieu communautaire, « savons » ce que sont les « vraies valeurs ». Aussi, lorsqu'on a évoqué l'idée de parler des cheerleaders associées aux Alouettes de Montréal, dans le cahier « Bénévolat, Sport et loisir », quelques-unes d'entre nous avons douté de l'engagement social de ces filles belles, adulées et sexys, probablement trop centrées sur elles-mêmes.

On a donc commencé l'entrevue avec Annie Larouche en lui disant : « Vous, les cheerleaders des Alouettes de Montréal, vous évoluez dans un monde superficiel où tout n'est qu'apparence. » N'avait-elle pas accordé une entrevue à RadioCanada quelques jours avant le match de la Coupe Grey, lors de laquelle elle avouait son immenssssssssse satisfaction pour le spectacle de la mi-temps qu'elle avait chorégraphié et sur lequel évoluerait l'ensemble des cheerleaders de la ligue canadienne de football ?

Alors elle m'a raconté le petit fait suivant

Jeune adolescente et pleine d'initiatives, Annie Larouche est allée offrir ses services comme bénévole à la direction d'un foyer pour personnes du 3e âge. « Tu es trop petite et tu n'es pas assez forte », de répondre la responsable. « Mais je suis une gymnaste. » Ce ne fut pas un argument valable et on l'a laissée repartir, déçue.

Les cheerleaders de Montréal regroupent 29 filles talentueuses et athlétiques qui ont trouvé une façon de vivre leur passion pour la danse. Elles ont passé des auditions, suivis des camps spécialisés et elles s'astreignent à un entraînement rigoureux. Leur rôle premier consiste à être des ambassadrices des Alouettes de Montréal et elles adhèrent aux mandats qui leur sont confiés : établir le lien entre l'estrade et le jeu, encourager l'équipe et divertir les spectateurs5.

Elles font tout afin que les spectateurs apprécient le spectacle6

Mais annuellement, elles prennent part à plus de 250 sorties publiques et activités. Elles visitent des hôpitaux (elles sont particulièrement populaires auprès des petites malades qui ont vu « Le tout pour le tout » ou « Pomme et canelle »), participent aux activités de financement menées par l'Hôpital Royal Victoria de Montréal, assurent le réchauffement des compétiteurs lors d'olympiades accueillant des citoyens seniors, servent les céréales aux côtés des joueurs lorsqu'ils sont invités par les Clubs des petits-déjeuners. Il arrive même qu'elles volent le show aux footballeurs lors des représentations, les enfants voulant prendre les fameux pompons et les fillettes s'exécutant sur des mini-chorégraphies.

Bien entendu, ces sorties dans la communauté servent au marketing de bon citoyen corporatif des Alouettes de Montréal. Mais l'image des cheerleaders est aussi utilisée par les organismes (communautaires!!!) qui les sollicitent... Leur participation à tous les événements auxquels elles sont sollicitées n'est pas obligatoire et elles y prennent part sur une base volontaire. Mais elles connaissent à l'avance le calendrier et elles se rendent aux activités pour lesquelles elles ont un coup de cœur.

Elles connaissent tout à fait la réputation de « possiblement narcissique » qu'on leur prête facilement. Mais Annie Larouche dit que les filles sont reconnaissantes envers la vie avec les moments « glamours » qu'elle leur réserve. Elles se savent belles, saines et bien dans leur peau. Elles mesurent particulièrement cette chance lorsqu'elles se rendent auprès de gens aux réalités plus difficiles. Être sexy ne signifie pas nécessairement être sans cœur et n'avoir aucune valeur morale. Il n'est pas rare que la boîte de mouchoirs fasse partie des bagages du groupe, surtout lorsqu'il s'agit de visiter des enfants malades.

Ce sont les bonnes filles, qui occupent les bons postes. On mise sur leur silhouette, leur charisme et la fascination qu'elles exercent sur les gens.

« Et Annie Larouche vous qui assurez votre emploi parce que vous êtes une spécialiste de l'image, que répondre à une adolescente de 14 ans qui dit lors des Événements Réflexion théâtre : Le bénévolat c'est « looser » ? Recommandation : « Ne dites rien : Demandez-leur d'essayer une seule fois. La gratification qu'ils en retireront fera en sorte qu'ils voudront en refaire. C'est ce qui se passe avec les cheerleaders. »

Et elle quitte la réunion pour préparer ses valises parce qu'elle se rend en Bosnie auprès des soldats canadiens.

Non seulement elle est belle, intelligente et mince, mais elle est gentille... La fatigante!

Pour en savoir plus

www.canoe.qc.ca/alouettesmeneuses/index.html

Étude sur le bénévolat à Montréal : des constats pertinents

L'Année internationale des bénévoles est l'occasion pour la Ville de Montréal et le Service des sports, des loisirs et du développement social de souligner le travail remarquable que font les milliers de bénévoles qui donnent généreusement de leur temps pour améliorer la qualité de vie des citoyens montréalais. Voilà pourquoi la réalisation d'une étude sur l'état du milieu associatif s'est avérée des plus riches en enseignements, en vue d'améliorer le travail municipal avec le milieu associatif au cours des prochaines années.

Les organismes rencontrés pour réaliser cette étude ont participé spontanément au processus de recherche. Les personnes impliquées croient profondément au bien-fondé du bénévolat et y mettent une énergie sans bornes. L'étude sur la situation du bénévolat permet maintenant d'entamer, à partir de données concrètes, une réflexion sur l'action bénévole.

Parmi les constats de l'étude, il ressort que bon nombre d'organismes travaillant dans le domaine du sport, du loisir et du développement social font face à des difficultés qui les rendent vulnérables : structure organisationnelle, démocratie au sein de l'organisme, fonctionnement et gestion administrative, partage des tâches, difficultés financières et harmonisation du partenariat avec la Ville sont les exemples les plus frappants des défis auxquels ils doivent faire face.

En sport et en loisir particulièrement, les difficultés sont plus marquées. La vocation de ces organismes est souvent centrée sur les intérêts ; exclusifs des usagers. Il est aussi plus rare qu'ils réussissent à établir des liens avec le milieu. Les organismes dédiés aux aînés font souvent face à des problèmes similaires. Souvent petits, ils sont peu connus du milieu et disposent de moyens financiers et matériels, restreints. Leur force d'attraction pour les bénévoles est, en conséquence, relativement faible. Les administrateurs se plaignent, aussi souvent, de surcharge de travail et d'essoufflement. La relève est difficile à assurer et représente donc une menace à la survie.

Les organismes multidisciplinaires jouissent, habituellement, de davantage de moyens et de ressources. Ils desservent une multitude de clientèles et courent moins de risques de ; remettre en question leur existence. Ils éprouvent rarement de problèmes organisationnels majeurs et sont habituellement conformes aux exigences imposées à ce type d'organisation. Ils sont en place, la plupart du temps, depuis plusieurs décennies et sont bien établis dans leur milieu respectif bénéficiant ainsi d'une notoriété et d'une tradition qui ne menacent en rien leur survie. Considérés comme des « incon tournables » où il fait bon se retrouver et : rencontrer ses pairs, ces organismes éprouvent plus de facilité à susciter un intérêt chez les bénévoles.

Les études sur le bénévolat ont souvent démontré que les Québécois sont moins nom breux à œuvrer comme bénévole, toutefois, les chiffres démontrent ceux qui en ont s'engagent sur une période plus longue. Une campagne de recrutement plus dynamique et créative, une ouverture face aux nouveaux venus, un fonctionnement plus démocratique, des formes de reconnaissance plus marquées pourraient être des exemples de solutions à mettre de l'avant pour sensibiliser la relève et pour l'intéresser à s'impliquer.

Les personnes intéressées à faire du bénévolat cherchent des organismes dont ils partagent non seulement les valeurs mais qui réussissent à offrir des activités et des services intéressants, populaires et qui correspondent à leurs goûts et à leurs besoins.

Le bénévolat devrait être considéré comme un milieu de vie où l'on ne fait pas que donner mais où l'on reçoit aussi. Un lieu où faire de nouveaux apprentissages et où tisser de nouveaux liens. Dans certains cas, on pourrait envisager des solutions innovatrices comme la remise d'attestations de reconnaissance à ajouter au curriculum vite. Les gouvernements aussi ont un rôle actif jouer. Ils peuvent certainement avoir une influence sur les organismes.

À la Ville de Montréal, le partenariat avec les organismes entre autres, ceux des sports et loisirs devra être revu dans une nouvelle perspective. Au fil des dernières années, ces organismes ont été appelés à réagir rapidement et à changer leur mode de fonctionnement par rapport aux responsabilités et aux obligations exigées par la Ville. Les constats de l'étude permettront aussi aux différents intervenants en bénévolat de mieux s'ajuster aux réalités propres à chacune des régions.

L'étude aura permis de faire prendre conscience de l'importance pour les organismes et pour la Ville de Montréal d'actualiser le dialogue de façon constante pour assurer une offre de service en sports, en loisirs et en développement social qui continent à être de qualité. La Ville de Montréal souhaite offrir le soutien technique et l'expertise nécessaires pour que les organismes puissent, non seulement, assurer une relève en bénévolat mais qu'ils continuent à se développer de façon harmonieuse.

Baie James

Par Magalie Forest, journaliste

À Radisson, le bénévolat est un mode de vie

En septembre dernier, lors de mon embauche à titre de coordonnatrice des sports et des loisirs de Radisson, je peux vous assurer que je ne savais vraiment pas à quoi m'attendre... Il faut savoir que cette petite communauté de la Baie James, créée au cours des grands chantiers hydroélectriques, compte actuellement 350 habitants et se situe à 600 km au nord de la ville la plus près. J'ai bien sûr été impressionnée par les grands espaces, les lacs, la végétation, l'isolement de ce coin de province, mais surtout j'ai été touchée par le mode de vie, le dynamisme et l'implication des gens d'ici. Les Radissoniens semblent s'être donnés une mission : « C'est pas parce qu'on est loin et peu nombreux qu'on peut pas avoir des activités et une belle qualité de vie. » À Radisson, le bénévolat est un mode de vie.

En premier lieu, j'ai été surprise par la diversité des regroupements bénévoles : comité des loisirs, centre jeunesse, organisme scout pour animer les enfants et adolescents, club de ski de fond et club de motoneige pour occuper nos froides journées d'hiver, radio communautaire où tous peuvent prendre la parole et animer leur propre émission de radio ainsi qu'un club des artisans pour les plus bricoleurs d'entre nous. Peu importe l'âge ou les intérêts, tous trouvent des activités qui répondent à leurs besoins.

Je pensais que les grands événements et les spectacles allaient me manquer en arrivant ici. Surprise! Une équipe s'est formée, s'est retroussé les manches et a organisé de superbes festivités tout au long de l'année. Nous avons fêté le millénaire en habits de gala et tous se souviendront longtemps des célébrations du 25e Anniversaire de Radisson. Presque tout le monde était présent, ce sont vraiment de beaux souvenirs. Chanteurs, humoristes et artistes venus nous visiter dans le cadre de ces événements garderont eux aussi bonne mémoire de l'accueil chaleureux des gens du Nord.

Mais le bénévolat va bien au-delà de tout cela. On le retrouve dans la vie de tous les jours.

L'entraide est essentielle dans un milieu comme le nôtre mais, chez les Radissoniens, c'est tout naturel. Je me souviens de m'être retrouvée sur le toit de l'église avec une dizaine d'autres gens pour poser du bardeau avant l'arrivée de la neige ou encore de braves venus affronter le froid pour déneiger la patinoire...

En somme, il faut le voir et le vivre pour le croire. Il paraît que lorsque l'on a connu la vie à la Baie James, il est impossible de ne jamais y revenir... l'accueil et l'énergie des gens y sont sûrement pour quelque chose. Pour ma part, l'aventure se poursuit et je peux vous dire que ce ne sont pas les projets qui manquent!

Centre d'action bénévole Vallée de la Matapédia Centre d'action bénévole Région Témis Centre d'action bénévole de la région de Matane inc. Centre d'action bénévole de la Mitis Centre d'action bénévole de la région de Rimouski Centre d'action bénévole des Seigneuries Centre d'action bénévole Cormoran inc. Centre d'Action Bénévole des Basques inc. Centre d'Action Bénévole du Lac inc. Centre d'action bénévole de Chicoutimi inc. Centre d'action bénévole L'Atelier communautaire Centre de Bénévolat « Soif de Vivre » de la Baie Service Aide 23 inc. Association Bénévole de Charlevoix Centre d'action bénévole du Rivage Centre d'Action Bénévole de GrandMère inc. Carrefour d'action communautaire du Haut-Saint-Maurice Centre de Bénévolat du Bassin Maskinongé Centre d'action bénévole Saint-Narcisse inc. Centre d'action bénévole Mékinac Centre de Bénévolat La Pérade inc. Centre d'action bénévole de la région de Shawinigan Centre d'action bénévole Laviolette Maison de l'Action Bénévole de l'Or Blanc inc. Centre d'Action Bénévole de la M.R.C. de Coaticook Association d'Action Bénévole du Granit Carrefour du Partage de Magog Centre d'action bénévole inc. Parrainage civique de l'Estrie Centre de Bénévolat de Richmond Centre d'action bénévole R.H. Rediker Centre d'action bénévole Valcourt et Région Centre d'action bénévole du Haut-Saint-François Centre d'action bénévole de Windsor Service bénévole de l'Ouest-de-l'île Centre d'action bénévole de Montréal Centre d'action bénévole Bordeaux-Cartierville Centre d'action bénévole de Rivière-des-Prairies Centre d'action bénévole de Montréal-Nord Centre d'action bénévole et communautaire Saint-Laurent inc. Centre d'action bénévole Accès Centre d'action bénévole de Gatineau Centre d'action bénévole de Hull Centre d'action bénévole du secteur La Sarre Centre de Bénévolat Lac-Témiscamingue inc. Centre de bénévolat Rouyn-Noranda inc. Centre de Bénévolat de la Vallée de l'Or Centre de bénévolat Manicouagan Centre d'action bénévole Le Nordest Centre d'action bénévole de la Minganie Centre de bénévolat de Port-Cartier inc. Centre d'action bénévole de Sept-îles inc. Centre d'action bénévole Gascons-Percé inc. Centre d'action bénévole le Hauban inc. Centre d'action bénévole « La Grande Corvée » Centre d'action bénévole des îles-de-la-Madeleine Centre d'action bénévole Saint-Alphonse-Nouvelle inc. Centre d'action bénévole Ascension Escuminac Centre d'Action Bénévole Saint-Siméon / Port-Daniel Centre d'action bénévole des Chic-Chocs inc. Centre d'action bénévole Concert'Action Service d'entraide, Regroupement et Solidarité, Centre d'Entraide Communautaire Bénévole de Montmagny inc. Centre de bénévolat de Laval inc. Centre d'action bénévole d'Autray inc. Centre communautaire bénévole Matawinie Service Bénévole Comté L'Assomption Centre d'action bénévole Émilie-Gamelin Centre d'action bénévole Regroupement bénévole de Montcalm Centre de bénévolat Brandon inc. Centre d'action bénévole des Moulins inc. Association Solidarité d'Argenteuil inc. Centre d'action bénévole Léonie-Bélanger inc. Les Artisans de l'Aide du Comté des Deux-Montagnes inc. Centre de Bénévolat de Saint-Jérôme inc. Centre d'action bénévole Inter-Groupes Bénévoles des Laurentides L'Entraide bénévole des Pays-d'en-Haut Centre de bénévolat Solange-Beauchamp Centre de Bénévolat Acton-Vale inc. Centre d'action bénévole Beauharnois Centre d'action bénévole de Bedford et environs Centre d'action bénévole de Boucherville Service bénévole de Châteauguay Centre d'action bénévole de Cowansville Centre d'action bénévole de Farnham inc. Centre d'action bénévole de Granby inc. Centre d'action bénévole d'Iberville et de la région inc. Centre de bénévolat de Lacolle et Saint-Bernard inc. Centre de bénévolat de la Rive-Sud Centre d'action bénévole Marieville et régions Centre d'action bénévole de la Vallée-du-Richelieu inc. Centre d'entraide bénévole de Saint-Amable inc. Centre d'action bénévole « Les p'tits bonheurs » Centre d'action bénévole de Saint-Césaire Centre d'action bénévole de Saint-Hubert Centre de Bénévolat de Saint-Hyacinthe inc. Centre d'action bénévole de Saint-Jean-sur-Richelieu inc. Centre d'action bénévole Soulanges Service d'action bénévole « Au cœur du Jardin » inc. L'Envolée Centre d'action bénévole Sainte-Julie Centre d'action bénévole de Valleyfield Centre d'action bénévole du Bas-Richelieu inc. Centre d'action bénévole l'Actuel Centre d'action bénévole La Mosaïque Centre d'action bénévole de Waterloo inc. Centre d'action bénévole Drummond inc. Centre d'entraide bénévole de Nicolet Centre d'action bénévole de l'Érable inc. Centre d'Action Bénévole du Lac Saint-Pierre Centre d'action bénévole de la MRC de Bécancour Carrefour d'entraide bénévole

1 Montréal tout est hockey! Exposition présentée par le Musée McCord 1996-1997.
2 Hockey Québec, Rapport annuel 2000-2001, À la conquête de l'excellence tout en s'amusant, 2001, p. 5.
3 Kim Saint-Pierre est la gardienne de but de l'équipe nationale féminine de hockey.
4 Hockey Québec, Rapport annuel 2000-2001, À la conquête de l'excellence tout en s'amusant, 2001, p. 5.
1 Fédération québécoise des échecs. Le Centre du jeu d'échecs Québec-Moscou. Pensées dites a haute voix. Page consultée le vendredi
http://www.quebecechecs.com/revue/01/ cadre_revue01.htm
2 Fédération québécoise des échecs, Le Centre du jeu d'échecs Québec-Moscou. Pensées dites a haute voix, Page consultée le vendredi 23 novembre 2001. Adresse URL : http://www.qbebecechecs.com/revue/01/cadre_revue01.htm
3 Fédération québécoise des échecs. Alexandre Le Siège. Chroniques. Alexandre Le Siège Écrit. La condition physique» Page consultée le jeudi 29 novembre 2001. Adresse URL : http://fqechees.qc.ca
4 Fédération québécoise des échecs, Alexandre Le Siège. Chroniques. Alexandre Le Siège Écrit.
http://fqechecs.qc.ca
5 Fédération québécoise des échecs, Le Centre du jeu d'échecs Québec-Moscou. Glossaire des idées, Page consultée le vendredi
30 novembre 2001. Adresse URL : http://www.quebecechecs.com/revue/01/cadre revue01.htm
6 Fédération québécoise des échecs. Le Centre du jeu d'échecs Québec-Moscou. Glossaire des idées. Page consultée le vendredi
30 novembre 2001. Adresse URL : http://www.quebecechecs.com/revue/01/ cadre revue01.htm
5 Parfois, le vocabulaire...
6 Parfois, le vocabulaire...